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Sur les routes (RP)
(Sujet créé par Barberousse l 18/09/05 à 13:15)
Pour ne pas encombrer les divers topics RP qui définissent un lieu précis comme l'auberge par exemple et pour ne pas créer des topics seulement pour une histoire de quelques posts, ce topic me semble nécessaire
C'est s'agit donc d'un topic transitoire ouvert tous tant à la consultation qu'à l'écriture tant qu'il s'agit de RP.
Après une journée à recueillir les doléances de fermier, l’idée de bifurquer vers le nord et d’aller faire une cure dans la Grande Dévastation pour passer mes nerfs sur quelques hordes de Trolloc commence doucement à me démanger.
Mais j’arrive enfin au premier poste frontière. Les gardes basés dans ce genre de poste sont soit de jeunes recrues qui n’ont jamais eu l’occasion de croiser réellement le fer, soit des vétérans ventripotents cantonnés là en attendant d’être trop âgés pour pouvoir supporter le poids de leurs armures.
Dans tout les cas je m’attends guère à trouvé des camarades d’entraînement valables qui permettrais de me défouler.
Je me console en me disant que j’aurais au moins un lit ce soir.
[HRP on Pour savoir comment je me retrouve ici en compagnie d'une mule à moitié boiteuse...voir l'auberge... HRP off]
Après quelques jours passés à me trimbaler cette tête de mule à la recherche du lige qui ne sait pas encore qu’il doit écrire une lettre à celle qui en attend une…Le soir se ramène une fois de plus avec dans ses bagages la nuit, comme il en a l’habitude…
Bon la bête, il commence a se faire tard, on cherche un coin ou on peut se mettre a ronfler ? Un p’tit coin bien tranquille ? C’est parti on va a la recherche d’une nouvelle clairière ! oulala la ça commence a ne vraiment plus aller…je parle a la bête la plus stupide que le monde ai jamais porté…bon on va avancer, hein…
Quelques minutes après la douce lueur d’un feu m’apparaît entre des arbres. Alors, j’attache Bestiau (hé vi c'est son nom...) a l’arbre le plus proche et encochant une flèche je m’approche discrètement, aussi silencieusement que quand j’allais chasser le lapin sauvage, blanc aux yeux rouges, avec de grandes dents comme ça..., dans les bois au nord de mon village car on ne sait jamais quelles peuvent etre les rencontres dans une foret aussi sombre...et je n'aime vraiment pas les surprises qui me font des trous dans la peau, c'est que j'ai la faiblesse d'y tenir a ma peau...
Tavram était venu à la rencontre conformément aux ordres qu’il avait reçu de son supérieur par l’intermédiaire habituel d’un billet trouvé dans une poche de ses vêtements.
Dès le départ il se doutait bien qu’il devait s’agir d’une chose importante, car l’homme qu’il devait rencontrer était placé haut dans la hiérarchie. Lui-même avait déjà un place importante, due au poste qu’il occupait dans son autre vie.
Il avait été surpris par l’homme qu’il avait rencontré au lieu convenu du rendez-vous. Un palefrenier d’une quarantaine d’années aux vêtements des plus modestes, rapiécés en maints endroits et desquels émanait une forte odeur d’écurie.
Tavram avait crus à une erreur au début, mais l’homme avait mis tout de suite mis les choses au point et le ton presque insultant sur lequel il l’avait salué et ensuite ses airs impérieux quand il lui ordonna de faire le feu excluaient toutes erreurs.
Lui qui avait une position dominante dans l’autre vie et habitué à se voir obéit par ses subalternes, avait du mal à se contraindre à obéir à cet homme malingre qu’il aurait pu tuer d’une seule main.
Seulement quand on servait le Gand Seigneur, désobéir n’était pas envisageable.
Son supérieur était resté silencieux un bon moment à regarder les flammes dansées avant de prendre la parole.
Débrouillez vous pour être de garde de nuit cette semaine.
Tavram hoche la tête attendant la suite.
Un… homme Le palefrenier hésite sur le mots et semble presque terrifié arrivera durant une des prochaines nuits. Ne lui adresser même pas la paroles, c’est inutile, mais faites en sorte qu’il arrive jusqu’au quartier des novices puis vo…
Jusqu’au quartier des novices? Mais vous êtes fou ! Je n’arri…
Silence !
L’ordre est impérieux et recèle tant de menace que Tavram se tait immédiatement.
Vous mènerez cet homme jusqu’au quartier des Novice et ensuite lui désignerez la cellule de l’une d’elle. Je ne connais pas son nom, mais vous devriez la reconnaître facilement puisqu’elle est une Atha’an Miere.
Une Atha’an Miere, oui j’en ai entendue parler.
Vous avez intérêt à vous montrer à la hauteur ! Le Maître tient beaucoup à l’assassinat de l’ambassadrice de la Tour Blanche et à celui de l’Atha’an Miere.
L’ambassadrice de la Tour Blanche aussi ?
Tavram réalise que le palefrenier ne semblait pas vouloir lui faire cette confidence. Connaître ce genre d’information pourrait peut-être lui servir à se hisser un peu plus dans la hierarchie.
Occupez vous de ce que vous avez à faire le reste ne vous concerne pas !
Tiens ya des gens dans ce bois et qui font un feu en plus...mais bon ya moi aussi même si je n'ai pas fait de feu...
Et comme ils discutent et qu'il est très malpoli d'interrompre une discussion entre deux vieilles connaissances je vais m'installer confortablement pour tout écouter...voyons voir, il s'agit donc d'un soldat, ça se voit à l'œil nu, tant d'arrogance...pfff, mais le deuxième...un pas riche en tout cas, ça c'est sur, ça se voit à ses vêtements!
Débrouillez vous pour être de garde de nuit cette semaine.
bigre ça c'est des trucs à pas dire quand on est en situation d'infériorité, ni un ton à employer d'ailleurs...ha bah si on dirait puisqu'il a l'air de gober ça tout rond l'autre...
Silence !
wouhahou...la c'est envoyé...d'ailleurs le guerrier se tait du coup...ce qui fait que je vais pouvoir entendre l'autre parler...
Le Maître tient beaucoup à l’assassinat de l’ambassadrice de la Tour Blanche et à celui de l’Atha’an Miere.
hohoho, la ça devient pas sympa de suite, bigre des assassinats, d'ambassadrices en plus...Hé mais! ça va pas le faire, "ambassadrice" + "Tour Blanche" + "Atha'an Miere" = Tilt! Lettre pas prête d'arriver pour cause de décès subit de la destinataire par mort violente...Et donc = Caldazar mal en point puisque la lettre n'est pas arrivée...Bon j'ai plus qu'à trouver le lige moi...Et vite en plus...Quoique c'est quand même une Aes Sédai, elle devrait pouvoir faire quelque chose toute seule non? Ah vi mais ya aussi l'autre ...Fatigant le métier de Héros ya pas à dire...
Occupez vous de ce que vous avez à faire le reste ne vous concerne pas !
Je sais pas pourquoi je suis d'accord avec la première partie, je vais m'empresser de faire ce que j'ai à faire, mais pas du tout avec la deuxième, c'est vrai quoi, c'est fou le nombre de choses que l'on entend lorsqu'on est discret et qu'on écoute les choses qui ne nous sont pas destinées mais qui nous concernent directement en fait...Bon pour mener a bien ce que j'ai a faire je pourrais peut être piquer un cheval? Erf non ils sont tous deux en pleine lumière, dommage, je vais encore devoir supporter cet monture asthmatique qu'est Bestiau...Pas de bol, mais contre mauvaise fortune montrons bon cœur comme on dit!
Bon qu'est ce que m'a dit le gars de l'auberge? Ah oui c'est vrai, les postes frontières de Tar Valon...bon ya plus qu'a les faire tous...
Après toute une pénible nuit passée à faire comprendre à cette tête de mule digne d'apprendre l'impatience à une pierre qu'est ma mule, cette abrutie, non cette noble monture allant de son lent pas majestueux en accentuant volontairement chaque cahot invisible et inexistant de la route dans le seul but de me faire rager, mais elle n'y arrivera pas crénondivindjious! Par la Lumière je resterai calme quoique réussisse à inventer cette maudite stupide carne...non, je viens de dire que je resterai calme donc je vais rester calme...d'ailleurs le jour se lève enfin et voilà ce qui m'a bien l'air d'être un de ces postes frontaliers que je dois trouver pour gagner à cache-lige...Au moins j'arriverais peut être à trouver un bidet passable cette fois ...
Aaaaaaaaalléhéééééééééhé! On avance encore un peu, tu va bientôt pouvoir te reposer un peu tiens au mot repos elle accélère un peu, on dirai qu'elle est pas si bête après tout...on va tester encore un coup : repos repos repos... Lumière! Ça marche, elle court presque! J'y crois pas...je savais bien que tout n'était pas perdu...bon maintenant l'arrêter avant qu'elle ne fonce tête baissée dans les gardes... Travail! Ouhoups, ça c'est de l'arrêt...
Hep la toi qu'est ce que tu viens faire la? dit le premier garde tendant sa pique au devant de ma mule, comme si celle-ci pouvait être une menace quelconque... En fait je suis envoyé à la recherche de messire Barberousse Gaidin, sur ordre de son Aes Sédai...Et j'aimerais assez savoir si vous l'aviez vu passer? Je sais qu'il doit passer par ici à un moment ou un autre...
Un Gaidin? Oui je crois qu'on en a un qui a dormi ici, un roux qu'tu cherches? Ouaip ça doit être lui...Tu vas le lui dire pour voir si il est d'accord s'teuplait?ajoute-t-il en se tournant vers son camarade...
Baillant à s'en décrocher la mâchoire, celui ci disparaît à l'intérieur de la bâtisse pour réapparaître quelques instant plus tard avec le lige en question...
Bien le bonjour Messire Barberousse Gaidin, le Maître-des-Lames de l'Atha'an Miere vous envoie un message privé à vous remettre de vive voix...
Hé c'est pas c'que t'as dis d't'a l'heure! un grand sourire impudent éclot sur mes lèvres... Pas exactement en effet mais dans les histoires d'Aes Sédai la vérité que tu entends n'est pas toujours celle prononcée...et c'est le cas ici...Heuu Messire, on peut y aller avant qu'il s'énerve...J'aimerai assez délivrer ce message...avant de me faire faire un gros trou dans la peau par un garde un peu trop susceptible...
Quelques instants plus tard, et ayant juré sur mon serment de Chasseur que j'ai dit la vérité j'ai réussi à convaincre que son Aes Sédai, celle sur le bateau qui n'est pas son Aes Sédai apparemment, pourtant au bruit on aurai dis que si, enfin bon ça c'est leur histoire qui ne regarde qu'eux, bref, elle est en danger ainsi qu'une jeune Dame de l'Atha'an Miere à la Tour Blanche...
Je reste quelques instants pétrifié par la nouvelle... des ADT qui en veulent à la vie des ambassadrices... à la vie de ma Sihaya...
Il faut faire quel chose! Mais le dessein doit avoir quelque chose contre moi... toujours à m'obliger à faire un choix entre mes devoirs envers la Tour et mon bonheur partagé avec Sihaya.
Là encore je dois choisir... si les ADT frappent la Tour et Sihaya la même nuit...
Maois je me rend compte que de toute façon la décision je l'ai finalement déjà prise.
Il n'y a pas de temps à perdre. Nous sommes à une bonne journée de cheval de la Tour.
Allez-y et demandez à voir Lux Sedai de toute urgence, si la nuit est déjà tombée ne l'attendez même pas et allez directement dans le quartier des novices.
Votre présence devrait suffir à faire rameuter assez de gardes et d'AS pour que l'ambassadrice de l'AM soit en sécurité.
Tout en parlant mes yeux tombe sur sa monture agonisante... hmmmm
C'est pas avec ca que vous atteindrez la Tour dans les temps. Laissez cet animal mourrir en paix et demandez aux gardes de vous confier une de leurs bêtes. Dites leurs que se sont mes ordres.
Sur ce, je m'approche du chasseur
Merci de m'avoir prévenu mon ami, tâcher de mener à bien votre mission et essayer d'y arriver en restant vivant.
Si c'est le cas nous nous reverrons peut-être!
Je prend les rênes de Fléau qu'un des gardes a eu la prévenance d'aller chercher, dont il fut remercier par une morsure du grand étalon noir.
Tu es en forme fléau, tant mieux on a de la route à faire!
Je saute sur son dos, et à peine en position part au galop...
*N'est-ce pas déjà trop tard? Les calculs les plus optimistes me feraient rattrapper les rakeurs au milieu de la nuit prochaine... et si les engeances de l'ombre ont décidé d'attaquer dès la nuit tombée...*
C'est bizarre la on est d'accord...surtout qu'il y va de la vie de deux femmes...
Nous sommes à une bonne journée de cheval de la Tour.
Allez-y et demandez à voir Lux Sedai de toute urgence
queeeuwha? une journée entière? et moi qui ai déjà pas dormi cette nuit...boarf je me rattraperais plus tard...Attends il vient de dire "allez y" ça veut bien dire qu'il ne vient pas? Et comment je fais pour me faire croire moi? J'arrive la bouche en cœur pour leur dire comme une fleur qu'un homme, un des gardes en plus à coup sur, va introduire quelqu'un pour tuer l'Atha'an Miere et ils vont me laisser passer avec une petite courbette et de grands sourires…
si la nuit est déjà tombée ne l'attendez même pas et allez directement dans le quartier des novices. Votre présence devrait suffire à faire rameuter assez de gardes et d'AS pour que l'ambassadrice de l'AM soit en sécurité.
Ah bah la voila ma réponse, je sers de cible jusqu'à ce qu'une Aes Sédai me transforme en salsifis...et qu'un de ces liges me transforme en salsifis mort par découpe en tranches fines... Déjà que j’aime pas les salsifis…Qu’est ce qu’on ne ferai pas pour sauver quelqu’un qu’on ne connaît même pas…mais comme je n’ai pas de meilleur plan on va foncer dans l’tas hein…
C'est pas avec ça que vous atteindrez la Tour dans les temps.
Whahou ya pas a dire, un lige ça sait utiliser sa cervelle…et il propose quoi comme solution miracle ?
Laissez cet animal mourir en paix
boarf elle est vraiment à l'article de la mort? *neurone neurone neurone...* bah en fait oui...on fait comment alors?
demandez aux gardes de vous confier une de leurs bêtes. Dites leurs que ce sont mes ordres.
Vrai? je peux vraiment leur piquer un cheval, un qui sait ce que veut dire chevaucher? chouette!
Merci de m'avoir prévenu mon ami, tâchez de mener à bien votre mission et essayez d'y arriver en restant vivant.
Non non je vais tout faire pour me faire étriper…mais ma parole, il me prend pour ma mule ou quoi ? Bon c’est pas le tout il s’agit maintenant d’extorquer un canasson aux gardes…
Ayant réussi à leur faire comprendre qu’ils devaient absolument lui confier un de leurs chevaux, Caldazar s’éloigne du poste de garde et s’élance sur les routes en direction de Tar Valon et de la Tour Blanche de toute la vigueur du pas de l’étalon…en priant la Lumière qu’il puisse arriver à tenir dessus toute la journée !
La suite dès que je l'ai tapée dans ...salon des visteurs de la tour je dirais...après consultation d'un autorité de la Tour, je peux vous anoncer que cela sera fait dans le topic recoins de la Tour
Quelque part, dans le soir en pleine campagne entre Tar Valon et Cairhien, l’on peut entendre des bruits bizarres et inquiétants :
[small][small][small][small][small][small]Grrblbblbl Pô juste… [/small] Grblbl, pourquoi moi, qu’est ce que je fais la moi ? [/small]Je sais même pas pourquoi elle m’a tiré par l’oreille jusqu'à sur mon cheval… [/small]Et sans explication en plus… [/small] Ça fait bien deux jours quand même, ya d’l’abus là… [/small]L’a de la chance d’être une Aes Sedai et que la perspective Salsifis ne me tente absolument pas… [/small] En plus, elle me prend pour son serviteur… "Gningningnin d'une voix aigue, j'vous dis pas, c'est une horreur Sauriez-vous vous occuper de mon cheval?, Et attraper de quoi faire un repas convenable? Et le cuire ce lapin, pourriez-vous?…" c'est bon vous pouvez reprendre une voix normale... Pfff, et le pire, c'est que comme elle le présente, ce ne sont que des simples propositions, propositions à exécuter immédiatement si on en croit son regard, pourtant il n'y à aucune menace hein? Tout ça c'est trop compliqué pour moi, ça doit être un de leurs trucs d'Aes Sedai...et comme elle à l'air importante, qui c'est qui se retrouve à essayer de trouver de quoi nourrir deux personnes ? C'est Caldazar! Et qui s'est occupé des chevaux? C'est encore Caldazar... Et qui va devoir préparer le repas? Je vous le donne pour rien : encore et toujours Caldazar! Ça m'apprendras à sauver des gens pour ... quoi? Qu'est ce que j'ai gagné au change? Rien! Ha si! J'ai un cheval au lieu de cette mule...Une sacrée foutue mule que c'était, par la Lumière! Je me demande encore comment j'ai pu arriver à temps...M'enfin quand même, la prochaine fois je crois les contes et je ne m'engage dans aucune affaire d'Aes Sedai...Grrblblrrbl
Hé oui, vous l'avez bien entendu (ou plutôt lu, mais là, c'est une autre histoire...pour simplifier on va dire compris, compris?), c'est bien les plaintes du pauvre Caldazar qui résonnent sans fin dans les tristes plaines...
fondu enchaîné ramenant le spectateur en arrière à la Tour...Zioouuup
Souvenez vous, aller, on fait un petit effort, c'est pas si lointain que ça...mais si vous vous en rappelez forcement il y eu un "accident" de jardinage, voilà ce moment là, oui bon j'avoue c'était ma faute, mais j'l'avais pas fais exprès aussi ...
Elle était arrivée alors que je hum..."discutait" presque calmement avec une ou deux novice(s). A la base, j'étais justement censé la rejoindre... Une sombre histoire de lettres que le Lige aurait du écrire pour son Aes Sedai qui n'est pas la sienne, quand je vous dis que c'est pas net, enfin bon ceci ne nous regââârde pas hein Jean-Mimi, tout à fait Thierry, heuu là je m'égare...
Je disais donc que j'étais envoyé auprès du Lige par le chef des Atha'an Miere avec comme mission lui extorquer une lettre. Rien que du simple en vérité. Sauf qu'entre temps j'ai pu surprendre une conversation entre deux personnages qui m'ont semblés ma foi fort antipathiques et qui avaient des projets forts déplaisants quand à la santé de deux émissaires : l'Aes Sedai qui n'est pas celle du Lige mais que ils sont 'achement proches quand même et celle de l'Atha'an Miere étant en danger de mort violente et subite, son sang à lui n'a fait qu'un tour et il n'a pas hésité à laisser tomber une mission de heuu surveillance des fermes de la Tour pour sauver sa belle, ce qui est somme toute légitime ... Sauf que dans l'affaire c'est qui qui se retrouve en route pour la Tour pour éviter un autre bain de sang? Hé oui c'est encore et toujours moi ... Et c'est pour ça que je me suis fait courser dans les couloirs de la Tour Blanche ...
Et maintenant imaginez un Caldazar essayant de raconter cette jolie histoire à une Maîtresse des novices en colère ... Plutôt difficile hein? Et bien pourtant c'est ce qui c'est passé et c'est à cause de cet épisode assez ... délicat dirons-nous que je me retrouve en train d'arpenter les routes.
Ou plus exactement, c'est à cause d'il y a deux jours justement, quand elle s'est sentie mal pendant une séance "d'interrogatoire" (et moi, naïf, qui pensait que les Blancs Manteaux étaient les seuls à interroger aussi strictement avec leurs inquisiteurs ... Ya pas à dire, les Aes Sedai sont quand même terribles...).
Quand elle est revenue à elle, elle m'a demandé ou je devait rejoindre les Atha'an Miere et si son Lige était bien sensé se trouver avec eux et une fois la réponse extirpée (et pourtant j'étais près à la donner de bon cœur) elle a eu l'immense bonté de me laisser le temps de rassembler mes maigres bagages avant de me tirer par l'oreille jusque sur cette route ...
Alors que je chevauche aux côté de Caldazar, un chasseur de cor qui semble plutot avoir une vocation de clown, une once de remord me traverse l'esprit à la pensée de la pauvre novice que j'ai envoyer dans les crocs de Krystel...
Il faut dire qu'après l'avoir envoyé annoncer mon arrivée retardée, j'ai demandé à la pauvre enfant d'expliquer à la redoutable rouge que finalement je ne viendrait pas.
Non aps que je me soit défiler... mais d'autres priorités se sont rappelés à moi lorsque j'ai vu cet homme par la fenêtre. Je dois aller récuperer le corps de mon lige pour le ramener à ses proches, du moins me renseigner sur les causes de sa mort... De plus, je m'inquiète pour Sihaya...
Je dois donc rejoindre les Atha'an miere, et pour cela j'ai besoin de l'aide de cet homme.
Mon regard se tourne vers Caldazar... Qu'a-t-il donc à gromeler tout le temps! Il devrait se considérer chanceux d'avoir pu quitter la Tour Blanche aussi rapidement après l'affaire qui l'y a amené... J'aurai du confier son interrogatoire aux rouges... il se serait surement montrer plus conciliant!
Bon, nous avons encore de la route à faire devant nous... Si je veux passer inaperçu, il va falloir que je me détache de ce masque d'Aes Sedai...
Je guette une fois de plus mon compagnon de route... de ce côté ci pas de risque pour qu'on le prenne pour un membre de la Tour...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Voilà déjà quelques jours que je chevauche en compagnie de Brinhyld et mon angoisse a à peine diminué. Lorsque ma compagne de voyage m'a révélé la vérité sur cette lettre et la mission qui nous a été confiée, j'ai eu l'impression de perdre tous mes espoirs de revoir un jour l'Océan. Brinhyld essaie de me consoler comme elle peut et me parle souvent. Je me sens proche d'elle; elle aussi a été sacrifiée au nom de la politique et elle commence à souffrir de l'absence de l'Océan. Mais j'ai du mal à parler; non pas que je sois timide mais j'ai l'impression de m'affaiblir et je manque d'appétit. Tar Valon était au milieu d'un fleuve, et j'ai besoin de la mer... Oh, puissions-nous trouver vite Sihaya et rentrer à l'Atha'an Miere!
Le soleil est encore haut dans le ciel et nous chevauchons sans mot dire. J'ai l'impression que nous n'avons plus besoin de mots et puis, qu'y aurait-il à dire? Rien. Nous rattrapons deux cavaliers qui avancent à une allure soutenue. Je n'aurais sans doute pas tiré sur les rênes de Mer Houleuse si je n'avais reconnu l'un d'entre eux, un homme que j'avais rencontré à l'auberge puis qui m'a sauvé la vie...
-Caldazar! Que faites-vous ici?
Je descends maladroitement de ma monture *décidément l'équitation n'est pas mon fort!*, imitée plus calmement par Brinhyld, et m'avance vers lui, endossant mon rôle d'ambassadrice.
-Je n'aurais jamais cru vous revoir après...
Un infime toussotement dans mon dos me rappelle la présence de l'autre cavalier et je me retourne pour voir son visage. Mon sang se fige. Je suis perdue.
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Depuis des jours que je voyage avec cette soi-disant ambassadrice peu à l'aise à cheval, j'ai encore du mal à la faire parler. A présent je crois que je vais y renoncer; moi-même je n'en ai plus très envie. Pourtant elle m'est ,sympathique et nous pourrions être amies mais... Je crois savoir le mal qui semble ternir son humeur. Car ce mal commence déjà à me frapper, je le sens.
Je relève la tête au son d'un bruit de sabots. Isaeda a tiré sur les rênes de son cheval et en est descendue. Je l'imite pour en voir la raison: deux cavaliers face à nous, dont l'un deux vers qui Isaeda s'avance sans hésiter.
Caldazar! Que faites-vous ici? Je n'aurais jamais cru vous revoir après...
Elle s'interrompt soudain et je suis son regard vers une femme à l'aspect encore jeune mais et aux traits sans âges. Le visage d'Isaeda pâlit soudain.
-LuX Sedai...
Ce murmure, que je suis la seule à entendre, me fait écarquiller les yeux. Ma compagne de voyage a l'air de vouloir être n'importe où sauf devant cette femme. Mais il est inutile de songer à fuir à présent. Qui est-elle donc?
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
J'ai l'impression que le temps s'est arrêté. Depuis combien de temps suis-je ici à dévisager cette Aes Sedai dont je ne me serais certainement pas attendue à la trouver ici? Elle me dévisage elle aussi sans ciller, de son regard glacial. Enfin, elle prend la parole d'une voix à peine plus chaleureuse:
-Ne seriez-vous pas Isaeda, novice de la Tour Blanche?
Je fronce involontairement les sourcils. Elle a fait exprès d'oublier mon titre. Je réplique d'un ton neutre, pour mettre les choses au clair et accessoirement dissiper mon angoisse:
-Hors de la Tour je suis l'ambassadrice de mon peuple, l'auriez-vous oublié?
-Certainement pas, mais vous êtes novice avant tout, et vous n'avez rien à faire ici. D'ailleurs que faites-vous en compagnie de cette...elle jette un oeil à Brinhyld...jeune fille?
-J'ai reçu l'autorisation expresse d'Amyria Sedai de quitter la Tour à la suite du décès de ma Maîtresse-des-Navires. Brinhyld, que voici, était la porteuse de ce message. Nous retournons aux navires...
-Vraiment? Et qu'est-ce qui me prouve que ce n'est pas un mensonge? Nous avons passé un accord avec Dorilys il me semble, et vous étiez là.
Cette femme commence à m'échauffer. La colère accumulée pendant des mois après ma nomination au poste d'ambassadrice et la mort d'Ilessy monte soudain en moi.
-Vous n'avez qu'à rentrer à la Tour pour vous informer si vous ne me croyez pas! De toute manière je ne reviendrai pas à la Tour, jamais! Sylointe m'apprendra le Pouvoir aussi bien que n'importe laquelle d'entre vous, et puis plus aucune fille de mon peuple ne reviendra se faire "instruire" dans votre Tour Blanche, c'est ce qu'a décrété Yarine, et c'est elle la Maîtresse-des-Navires à présent! Vous entendez, Aes Sedai, vous ne pourrez plus tirer profit des jeunes filles de l'Atha'an Miere!
Je reprends brusquement mon souffle et regarde LuX droit dans les yeux. Les siens flamboient. L'aura de la Saidar m'entoure mais je m'en fiche. J'en ai assez de ce rôle; je ne veux plus que retrouver Sihaya et rentrer chez moi. L'Aes Sedai paraît choquée; personne n'a jamais dû lui parler de la sorte. Mais cela ne me fait rien, je leur ai assez fait la révérence. A côté de moi, Brinhyld ne dit rien, pas plus que Caldazar. Soudain je me sens faible, si faible. Je tombe à genoux.
-Ô Lumière, je voulais simplement revoir... l'Océan...
La pression est trop forte, je n'en peux plus. Avant de m'évanouir, je distingue le visage flou de Brinhyld penché sur le mien.
Pfffiou c'est long un voyage Tar Valon - Cairhien quand même... Ça doit bien faire... longtemps au moins! Et la situation ne s'arrange pas à la mesure du temps qui passe, puisque j'ai appris qu'Elle était de l'Ajah verte... et que ça signifie qu'elle peut avoir plusieurs Liges à la fois. Et Elle se comporte bizarrement, comme si il lui manquais quelque chose, ce qui est assez mauvais signe à voir comment elle me regarde quand elle pense que je ne peux pas la voir. D'ailleurs même pas besoin de la voir, un regard qui vous transperce l'âme, même de dos ça se remarque quand il est planté tel un couteau entre vos omoplates... J'espère qu'on va vite retrouver ce qu'elle à perdu ! Et son Lige aussi, peut être que lui, il sait ce qui lui manque... Et comme il est sensé se trouver avec les Atha'an Miere situés en Cairhien, il ne me reste plus qu'à prier la Lumière pour qu'on ne soit plus très loin du but...
Heureusement le soleil est assez haut, on aura encore un bon bout de chemin à faire en moins ce soir. Alors que je me retourne pour voir si LuX Sedai a toujours l'air d'en vouloir au monde entier sous sa façade impassible (la réponse est oui, je vous rassure de suite ) j'aperçois un peu plus loin deux cavaliers qui semblent se diriger dans la même direction que nous. Même d'aussi loin il est visible que l'un d'entre eux a quelques problèmes avec sa monture.
- LuX Sedai? Il Y a quelqu'un qui va nous rattraper d'ici quelques temps derrière nous.
- Et alors? Nous devons continuer. Combien de fois aujourd'hui déjà? Ah oui six... Juste le nombre de fois ou je lui ai adressé la parole en fait... - Très bien, je voulais juste vous avertir du fait, relativement rare en lui même.
- Nous devons y arriver avant que... A ces mots, elle semble comme revenir à elle et ne finit pas sa phrase, du moins pas à haute voix.
Au bout de quelques moments, les cavaliers nous ont rattrapés et soudain...
-Caldazar! Que faites-vous ici? - Je n'aurais jamais cru vous revoir après...
dit-elle en dégringolant de sa monture. *Ça devait être elle qui avait du mal...
Aïe non pas comme ça! Ouille ouups nan la ça va pas le faire... Wouha ça, ça doit faire mal...Pauvre cheval, une partie de la crinière épilée à la sauvage...
Tiens cette voix me rappelle quelqu'un.... A y est c'est l'ambassadrice-qui-n'aime-pas-quand-elle-est-sauvée, Isaeda je crois, toujours aussi aimable et diplomate tiens... En fait je cherchais justement à rejoindre votre peuple, puisque la mission qui m'avait été confiée par votre... Maître-des-lames ça correspond à un titre? Oui? Alors c'est lui qui me l'avait confiée enfin bref, la mission, elle est finie et il m'avait promis une récompense... et donc me voilà...
C'est à ce moment que LuX Sedai choisit d'attirer l'attention des Atha'an Miere en une toux discrète. Isaeda, en la voyant, devient aussi blanche qu'il est possible pour une personne de la mer. Qu'est ce qui's'passe encore que j'sais pas?
- LuX Sedai...
Oui oui c'est bien elle y'a pas d'doute... des aussi difficiles à vivre y peut pas y'en avoir des centaines...
Bon, pendant que ces deux là règlent leurs petites affaires, je me tourne vers la compagne d'Isaeda.
Bien l'bonjour Mam'selle, comment ça va pour vous? Moi c'est Caldazar, comme vous l'avez sans doute entendu dire dame Isaeda. Et vous?
On va pas non plus attirer les foudres des deux précédentes en beuglant hein? L'option "salsifis" ne me tente vraiment pas...déjà qu'une seule, même non Aes Sedai est dangereuse pour toute personne sensée, deux dont au moins une Sedai de plein droit...Y'a d'quoi se montrer très prudent...
PS Rpoff désolé de te faire mentir Zaza...mais on va dire que c'etait avant ta tirade...
Je réagirais donc a ton post demain matin si tout va bien...
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Bien l'bonjour Mam'selle, comment ça va pour vous? Moi c'est Caldazar, comme vous l'avez sans doute entendu dire dame Isaeda. Et vous?
L'homme s'adresse visiblement à moi.
-Je suis Brinhyld Gaemred et je suis chargée de raccompagner Isaeda jusqu'à Tremalking.
J'adopte un ton circonspect. J'ignore depuis combien de temps Isaeda le connaît et jusqu'où on peut lui faire confiance. Il s'apprête à me répondre quand la femme à cheval parle pour la première fois.
-Ne seriez-vous pas Isaeda, novice de la Tour Blanche?
L'interpellée répond d'une voix qui n'a rien d'aimable en l'appelant Aes Sedai. La peur me gagne à moi tour. Elle ne doit rien savoir... Heureusement ou malheureusement, Isaeda a l'air de lui tenir tête. Elle est à bouts de nerfs, cela se voit, à tel point qu'elle finit par hurler d'un seul souffle tout un charabia à propos des filles de l'Atha'an Miere et de la Tour Blanche, avant de tourner de l'oeil sous nos yeux.
J'échange un regard avec le dénommé Caldazar puis le reporte sur l'Aes Sedai. Elle n'a pas bougé de son cheval et c'est à peine si elle remarque qu'Isaeda s'est évanouie. Bon, il va bien falloir faire quelque chose.
RP Off : si vous voulez nous retrouver avant que la bataille ne finisse, vous pouvez avoir senti le tremblement de terre et celles qui canalisent le pouvoir utilisé a flots...
Une brise légère fait voler mes cheveux, Ebène trotte d'un pas allègre, heureux de retrouver les routes. Shimrod et Owyn chevauchent en tête, discutant paisiblement. Me tournant vers Eléa et Adelis:
La journée s'annonce belle! Et calme, bien qu'il ne faille pas trop s'y fier... Sans vouloir endosser le ramage de l'oiseau de mauvaise augure, savez-vous vous défendre?
Ma fille, tu vires à la paranoïa, tu vas les inquiéter pour rien! Tout est calme...
D'après le récit d'Eléa, il devrait y avoir des trollocs pas très loin, à moins qu'il ne soit partis. Vous voulez que je parte en éclaireur?
Stered a l'air un peu stressée, ça la rassurera peut-être.
ARRRRGHHHHH. Elles ont dit trollocs, ou j'entend mal? Hum, bon, on ne panique pas, au moins, avec ces vêtements, je suis plus à l'aise. Mais bon.... Euh...*dis je en minaudant* se défendre. C'est à dire que, je vous explique, d'ou je viens, il ne se passe rien de tous cela. La seule chose contre laquelle je devais me défendre, c'était les invitation à danser. Je sais, je vais m'habituer. Vous avez remarqué, j'ai fait un effort pour la vêture. Et puis, notre apprenti lige aurait peut être la gentillesse de m'apprendre...quelques toursOh, ça y est, c'est l'aventure... En même temps, je ne sais pas, j'ai un peu peur, mais je veux avoir vécu avant de m'ensevelir sous les marmots et la cuisine
plongé dans mes pensées je n'entends pas la question d'Owyn et ne comprends pas bien quand je le vois partir en avant.
Mais que fait il?
Mes compagnons de route m'aprennent qu'il est parti en éclaireur.
Je n'aime pas trop l'idée de se séparer mais c'est un peu tard pour le dire,s'il fait une mauvaise rencontre j'espère qu'il aura l'intelligence de fuir et de revenir ici ou nous pourront l'aider.
Malgré le soin qu'elle a mis a la dissimuler il me semble que Stered a une arme dans son paquetage,hum.. voyons ce qu'elle en dira
Les routes ne sont pas tres sures en ce momment avez vous eu une formation au combat,a la défense,savez vous vous servir d'une épée,d'un arc?
J'aimerais tout de suite le savoir pour qu'e cas de mauvaise rencontre on puisse utiliser au mieux les talents de chacun.
j'espère qu'il aura l'intelligence de fuir et de revenir ici ou nous pourront l'aider.
Shimi, sur ce point, ce n'est pas une question d'intelligence, mais de déshonneur!
Adelis vient de dire qu'elle ne sait pas se battre.
RPonn:
Une fois que mes compagnons sont hors de vue, je ralentis l'allure. Pas la peine non plus d'aller trop loin, si je dois les prévenir de quelque chose.
Je scrute les allentours sans que rien ne m'alerte. Non, pour l'instant, tout est calme. Pas le moindre bruit suspect. Restons quand même sur nos gardes...
La question de Shimrod, qui a les yeux fixés sur mon paquetage, me laisse entendre qu'il a percé le secret du paquet étrange en forme de croissant qui rebondit sur la croupe d'Ebène. Autant jouer franc jeu avec eux: je n'avais caché mes armes que pour éviter les questions éventuelles des clients de l'Auberge. Il n'en va pas de même avec mes compagnons de route...
Et bien...Oui, je sais me battre. * Tapotant mon arme*:Je tire correctement à l'arc et je manie aussi l'épée sans difficulté. Je peux aussi bien couvrir nos arrières, bien que mes talents d'archère n'aient rien d'exceptionnels, que nous défendre au corps à corps. Cependant, la Lumière m'en soit témoin, je préfère éviter tout conflit sanglant. Mais si les rumeurs qui courent sont exactes, nous n'aurons sans doute pas le choix...
Comme c'est agréable d'être ainsi entourée. Bon, si ma nouvelle vie implique que je sache me battre, je l'apprendrait. Dites moi, vous pensez sérieusement que nous pourions faire de mauvaises rencontres, ou c'est juste une précaution? Je vous remercie de m'avoir permis dse partir avec vous, je pense que je n'aurais pas été loin toute seule. En revanche, je connais quelques plantes qui peuvent être utiles, au cas ou certains seraient blessés. Je ne voudait certes pas être inutile au groupe.
heureusement qu'en bonne future ménagère, j'ai appris comment soigner les petits bobos...Qu'auraient ils tous pensé de moi si j'avais juste été bonne à minauder tout le temps?
Les heures passent... Je commence à me dire que les environs sont parfaitement déserts et me demande si je ne vais pas rejoindre les autres. Après tout...
Tiens, c'était quoi ce drôle de craquement?
Soudain tendu, j'immobilise mon cheval et examine les allentours. Ma main droite se referme sur mon épée.
Quest-ce que je fais, je préviens les autres?
Et si ce n'est rien?
Nouveau craquement. Ca devient louche, tout ça. Au moins, s'il y a bien quelque chose, je peux être sûr que ce ne sont pas des trollocs, sinon, ils auraient foncé direct. Enfin, je pense.
Un mouvement dans les buissons. Cette fois, pas de doute, il y a bien quelqu'un. Plusieurs quelqu'un. Des bruits de sabots derrières moi. Le reste du groupe. Ils arrivent juste à temps. Je dégaine mon épée...
Bon, maintenant qu'ils savent que je sais qu'il y a quelqu'un, autant y aller franco. Je hurle aux autres, plus très loin:
Attention! C'est un piège!
Trop tard. Une dizaine de brigands débraillés sortent de leurs cachettes et nous encerclent...
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je vois Owyn s'éloigner de nous. J'espère que tout se passera bien. Mais j'ai un mauvais pressentiment. Je suis rassurée que stered manie l'épee. Quand a Adelis, Owyn et Shirmod sauront bien lui montrer quelques tours. Et sa science des plantes sera surement utile
Adelis, ou as tu appris a utiliser les plantes ainsi ?
Tout en parlant nous continuons a avancer et bizarrement nous nous rapprochons d'Owyn. Il semble ne plus bouger... mais que ce passe -t-il?
Attention! C'est un piège!
Son cri me glace d'effroi. Nou allons devoir nous battre, c'est maintenant une certitude
l'attaque pathétique échoue lamentablement, et le brigand se fait transpercer par ma lame. Je voie Shimrod non loin de là. Bon, au moins, je ne suis pas tout seul.
[d10]
Soudain, l'un des bandits m'attaque dans le dos (le lâche!). J'évite son épée, mais tombe de cheval
Arr...
Je me relève de justesse pour éviter le second coup.
Au cri d'Owyn, j'ai immédiatement pris mon arc. Adelis reste pétrifiée. Si l'un des bandits...D'autorité, je fais tourner son cheval et lui applique une solide tape sur la croupe
Mets toi en sécurité!
Un bandit s'approche par derrière de Shimrod. J'encoche une flèche et ... [d10]
Le manque d'un bon mètre!Au moins reporte-t-il son attention sur moi. Marmonant un juron, j'ajuste un autre tir [d10]
Raté! Un autre de ces **** à dévié mon tir d'un coup sur mon bras! Je ne l'ai pas entendu venir. Ebène lui mord sauvagement l'avant-bras. L'homme hurle et se recule suffisamment pour que je puisse dégainer mon épée. Le second sera bientôt sur moi. [d10]
RP off: bon, ça suffit maintenant...Mau-di-te...RP on
[i]Les deux bandits m'entourent, mais ne semblent pas en vouloir à ma vie. Je ne suis pas sûre que cela doive me rassurer! Mes pitoyables tentatives pour les tuer ont dû leur laisser penser que j'étais inoffensive... C'est ce qu'on va voir...
Shimrod s'interpose et entame le combat avec e brigand. Je le remercierais après, ce n'est pas le moment. Stered a des problèmes.
Je me relève difficilement et attaque...
[d10]
Le brigand, gravement blessé, s'éloigne des combats. Bon, je m'en occuperais après, pour l'instant, il faut aider Stered.
Bref coup d'oeil vers Adelis et Eléa.Bon, Adelis s'est éloignée mais pourquoi est-ce qu'Eléa reste là?
[d10]
Celui-là a moins de chance que le premier et se fait transpercer par mon épée.
Je serre les dents. Du sang coule le long de ma jambe, mais je m'efforce de l'ignorer et de faire le vide dans mon esprit.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Cela fait pas mal de temps que je chevauche, mais je n'ai pas encore vu la moindre trace de l'apprenti Lige ou de ses compagnons.Ce destrier tiens bien l'allure, le fermier qui me l'a gentillement cédé devait en être fier. Des cris, un combat, du sang, l'odeur du sang...
Je regarde autour de moi pour me trouver un nouvel adversaire, ce qui ne manque pas. Je remarque alors l'homme qui s'approche, à cheval. Il n'a pas l'air armé. Bon, il aura sans doute assez de bon sens pour ne pas rester là.
Je me fends en direction de l'un des brigands...
[d10]
Blessé comme je le suis, l'attaque manque de force, et il l'évite sans difficulté.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
C'est eux, eux qui étaient à l'auberge l'autre jour, eux qui voyagent en direction de Cairhien. Ils sont mal en point: ils luttent désespérément contre des brigands des chemins. Que faire?... ... ... Je ne peux plus résister à l'odeur du sang et bondis hors des buissons, comme poussé par une force invisible et obstinée.
Je dégaine alors ma lame du Shayol Ghul (et oui!) et transperce un brigand dans le dos. Pensée: Pourquoi je tiens tant à suivre ces voyageurs? Pourquoi je les aide?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'aperçois un homme blessé, je crois que son nom est Owyn (je l'ai entendu quand j'espionai le groupe à l'auberge). J'arrive vers lui et lui cri:Un ami, pas un ennemi. (pour le moment...)
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'y vais. Tiens bon...
[i]Sans même finir ma phrase, je rejoins les jeunes filles qui essayent tant bien que mal de rester en vie. "J'espère" que je pourrai les aider.
Shimrod hoche vaguement la tête. L'inconnu a besoin d'aide, dirait-on. Je me dirige vers lui et donne un coup de pied dans la tête du brigand. Ca manque de classe, mais je n'ai pas la force de le soulever.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Merci...
[i]Owyn me tend la main pour m'aider à me relever. J'hésite... Je me relève sans son aide et encore vacillant, je me remet doucement de cet assaut.
Je tends la main à l'inconnu, mais il refuse mon aide. Orgueil? Il avait un drôle de regard. De toute façon, je ne suis pas sûr que j'aurais eu la force de l'aider.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je commence à reprendre mes esprits et ce que j'observe alors n'est pas pour me plaire: la bataille semble perdue. Les brigands se rassemblent et nous encerclent. Le Lige et l'autre guerrier sont blessés, les filles n'ont pas réagi depuis un bout de temps (maudite soit-elle! on les protège et on reçoit aucune aide et aucun "merci"!) et quant à moi, je suis encore sonné.
Pensée: pourquoi les ai-je aidé? Moi qui ai toujours voulu passer inaperçu! c'était comme si une force intérieure m'avait poussée à sortir de ma cachette et à attaquer ces brigands. La Roue tisse comme elle l'entend... à moins que ce soit mon Maître qui m'ai poussé à aider ces gens...
Seul un miracle pourrait nous sauver désormais...
L'inconnu qui a surgi de nulle part ne suffira pas à nous tirer d'affaire...D'autant que d'autres assassins sortent du bois! Lumière! Ils sont trop nombreux!
J'ai enfin réussi à me dégager du corps du brigand que j'ai tué d'un coup de poignard en plein coeur alors qu'il croyait m'avoir désarmée; son compagnon m'avait oubliée un moment pour se retourner contre notre nouvel allié. Mon bras gauche me fait mal: je ne sais même pas quand j'ai été blessée. Je reprend ma lame des mains du mort et passe le poignard à ma ceinture: il ne me servirait à rien, la souffrance me force à laisser mon bras serré contre ma poitrine.
L'un des bandits s'apprête à attaquer Eléa qui semble en état de choc! Je fais virer Ebène et charge l'épée levée. Ma douleur ajoute à ma rage et je retrousse inconsciemment les lèvres en un rictus assassin. Un autre tente de m'arrêter, Ebène le déboute d'un coup de poitrail et le piétine sans état d'âme (d10) : 6
L'homme s'écroule, hébété. Ma lame lui a transpercé la poitrine.Je chasse le voile de fatigue qui brouille ma vue. Je ne peux pas me permettre de faiblesse, pas maintenant! Eléa semble enfin reprendre ses esprits. Ebène retourne de lui-même vers le centre du combat .Las! La situation semble désespérée...Mais ils se fatiguent eux aussi... Lumière! Tu ne peux pas nous abandonner!
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je vois le combat se dérouler sous mes yeux mais je suis comme paralysée. Je les vois lutter, se battre pour essayer de nous protéger.... je vois le sang... un inconnu arrive et prend notre défense mais je ne peux rien exprimer. Stered, si courageuse, me sauve la vie ....d'un seul coup je repense à l'attaque de la ferme de mes parents, je vois mes nouveaux amis à terre et cette peur qui me rongeait s'évanouit. Je sens de nouveau un sentiment en moi. Un sentiment beaucoup plus puissant, la haine... je pousse alors un cri de rage et le ciel s'éclaire tout a coup. Serait-ce la foudre? Je ne sais pas... la seule chose dont je me rappelle après cet éclair... c'est le visage de l'un de nos attaquants à terre, brulé... il hurle de douleur ... je m'évanouis
Je me retourne vers un autre advesaire quand j'entends un cri venant d'Eléa je me retourne avec angoisse pour voir qu'elle n'est pas blessée mais un éclair m'aveugle un instant et quand je revois,Eléa vacille,je me précipite sur elle pour la soutenir,je la rattrape et une douleur fulgure dans mon bras blessé,maudit bandit!
Je repose Eléa doucement a terre, elle respire c'est toujours ça.
Adélis il me semble vous avoir etendu dire que vous conaissiez les simples,pouvez vous venir la voir?
En voyant l'éclair, et leur compagnon calciné, les bandits s'enfuient. Je me précipité vers Eléa, dans les bras de Shimrod. Adelis, encore sous le choc, ne sait pas quoi répondre. Je m'agenouille à côté de la jeune femme.
Elle n'est pas blessé... Elle a le pouvoir unique et a canalisé sans le savoir.
Elle est épuisé.
Je regarde le visage très pâle d'Eléa. Il va falloir qu'elle aille à la Tour. Je regarde autour de moi, l'air un peu hagard.
Personne n'aurait de l'eau? Cela l'aidera peut-être à se remettre.
J'ai la tête qui tourne, je ne vais pas tarder à m'évanouir aussi, je crois...
Owyn dit qu'elle a canalisé! Mais c'est vrai qu'il n'y a pas d'autre explication logique a cet éclair et a la mort des bandits.
Je vois Owyn qui chancelle,je me rends compte moi que moi même ne suis pas tres gaillard non plus,Stered et moi nous dirigeons vers les chevaux desquels je tire les gourdes que je donne a tout le monde et pendant que Stered donne a tout le monde de quoi se restaurer.
Apres avoir bu et mangé je me sens un peu mieux mais tout de même tres faible,je demande a tout le monde s'ils sont capables de bouger
Nous ne sommes pas bien ici au milieu de tous ces cadavres,pouver vous bouger?
Pouvez vous m'aider a mettre Elea sur son cheval si on peut bouger un peu jusqu'a cette clairière la bas on sera maieux,de plus il me semble apercevoir le sintillement d'un cour d'eau.
Je soulève la tête d'Eléa et la fait boire doucement, avant de faire de même. Je ne me sens pas vraiment mieux, mais un peu plus frais, peut-être.
J'entends la question de Shimrod derrière un brouillard épais et hoche la tête.
Oui, je vais vous aider. Il ne faut pas rester ici.
Je me relève péniblement et soulève la jeune femme avec l'aide de Shimrod. Nous la mettons sur son cheval.
Stered, pourrez-vous chevaucher à côté d'elle, pour l'empêcher de tomber?
Je chancelle et me rattrappe à mon cheval. Shimrod n'a pas l'air beaucoup mieux. Nous nous mettons en selle et nous dirigeons vers la clairière de Shimrod. L'inconnu nous suit toujours, mais je n'ai pas la force de l'interroger.
Shimrod, il va falloir que j'emmène Eléa à la Tour Blanche. Si elle canalise encore sans savoir ce qu'elle fait, cela va la tuer. Et vous même? Vous allez à Cairhien avec Stered et Adelis?
J'hésite. La tour était quasiment déserte à mon départ, et ça n'a pas dû beaucoup s'améliorer depuis. Enfin, il y aura tjrs une soeur pour s'occuper d'Eléa.
La Tour Blanche? Dans l'état où elle est, y arrivera-t-elle seulement? N'y a-t-il pas d'Aes Sedaï en Cairhien?
[i]Je soutiens Eléa qui vacille. Lumière, une... Aes Sedaï. Ma méfiance s'estompe cependant aussi vite qu'elle était venue quand je vois la jeune fille blêmir un peu plus. Pour l'instant, elle a besoin d'aide et je sais qu'elle est digne de confiance. Puisse-t'elle me pardonner ce moment de doute...
Eléa me saisit par la manche pour rétablir son équilibre.La douleur de mon bras blessé est telle que je pense un moment perdre connaissance à mon tour! Non...Pas maintenant.Lâchant un instant la jeune femme, je bande solidement mon bras en serrant les dents. Ca suffira jusqu'à Cairhien. Lumière! Faite que j'arrive jusque là...
Je regarde avec plus d'attention notre inconnu. Un frisson me parcourt. Quelque chose de sombre en lui: Ebène semble éviter de s'approcher de sa monture. Méfiance...
Voyant Eléa souffrante, je réagit, je m'était comme évanouie, je ne sais pas, j'ai vu les brigand, j'ai entendu...Mais j'était incapable de réagir. Eléa aurait ainsi canalisé??? Heu...une Aes Sedai. On en avait plutit peur par chez nous... Je vais essayer de la guérir, même avec les quelques herbes que j'ai sur moi.
Oh Lumière, je vous demande pardon, j'était comme pétrifiée, je ne savais pas quoi faire, j'ai eu peur de vous déranger... Je oh, je vais tenter de faire quelque chose pour elle.
Je me penche vers elle, pour voir ce qu'il ne va pas... J'essaye de me concentrer...je sens quelque chose en moi, qui afflue, qui m'inonde...je me sens submergée.......je.......
Oh, c'est moi qui semble allez plus mal, mais qu'est ce qui nous arrive? Ne serait ce pas cet inconnu qui est venu si vite à notre rescousse???
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je reprends peu à peu connaissance. Je sens le soutien de Stered et des autres. Je suis trop faible encore pour tenir sur mes jambes. Mais que c'est il passé? En tout cas je sens quelque chose de bizarre autour de moi, une sorte d'inquiétude. Est ce à mon égard ou envers ce nouveau venu? Qui est-il d'ailleurs. Je me sens si faible ... la route va être longue. Je les entends parler de la Tour Blanche. Pourquoi aller la bas, qu'avons nous a y faire? Shimrod parle d'une clairière pendant qu' Adelis se penche vers moi, mais vacille à son tour.
Shimrod, tu as parlé d'une clairière.... et si ... et si .... nous allions jusque là pour nous reposer. Il serai sage de ne pas rester a découvert...
Je me sens toujours faible, mais je dois prendre sur moi. Les autres sont blessés aussi... je dois m'occuper d'eux comme ils se sont occupés de moi. Nous sommes ensemble maintenant, nous devons etre là les uns pour les autres. Je me relève difficilement et m'accroche au flanc de mon cheval...puis une question me traverse l'esprit
Au fait, pouvez vous m'expliquez ce qui s'est passé? Je ne me souviens de rien. Mais???? je regarde vers le sol et voit le visage calciné d'un des voleurs. qu'est-il arrivé à ce brigand. Comment a-t-il pu brulé ainsi?
Tu as...Tu as...canalysé. C'est toi qui...Owyn pense que vous devriez vous rendre à la Tour Blanche. S'il a raison, si tu as vraiment...Mais c'est ça de toutes façons. Quoi d'autre?
Aux deux hommes:
Une clairière? Ne serait-il pas plus sage de continuer le plus vite possible jusqu'à ce que nous trouvions de l'aide? D'autres bandits peuvent venir. D'autres choses encore! Et dans l'état où nous sommes...
Un regard sur notre groupe, la douleur qui se réveille:
Enfin...Je suppose qu'il faut bien faire une pause, panser ces blessures comme on pourra. Une ébauche de sourire à Adelis Je crains que les herbes ne suffisent pas. Il nous faudrait une sagesse. Une bonne sagesse...Bref, continuer dès que nous le pourrons.
Je m'appelle Kror. Je passais par là et je vous ai vu combattre, alors je suis venu vous aider. Mais vu que maintenant, vous semblez ne plus avoir besoin d'aide, je vais vous laisser. Au plaisir. Kror tourne bride aussi sec et repart d'où il est venu. Je le regarde partir avec méfiance. Personne ne fonce ainsi dans un combat désepéré pour aider des gens qu'il ne connaît même pas. Et son épée... je n'en ai jamais vu de semblable.
La Tour Blanche? Dans l'état où elle est, y arrivera-t-elle seulement? N'y a-t-il pas d'Aes Sedaï en Cairhien?
Tiens, je n'y avais pas pensé. Je hoche la tête.
Oui, il y en a, seulement, je ne sais pas exactement où. Il faudra chercher un peu, mais ce sera sans doute moins long. Excusez-moi de ne pas y avoir penser, je n'ai pas l'esprit très clair.
Nous atteignons enfin la clairière de Shimrod, où nous mettons pied à terre. Je m'approche d'Eléa pour l'aider à descendre.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Allez-vous mieux?
Oui ... un peu. Nous pourrons reprendre la route quand vous le souhaiterez. Je ne veux pas etre un fardeau pour vous.
Je m'asseois près de mon cheval, je suis un peu perdue. Ce que m'a appris Stered me terrifie. J'ai canalisé ... commment est possible? En plus les légendes nous racontent tellement de choses sur les Aes Sedai... tout le monde s'en méfie... que va -t-il advenir de moi? J'espère que mes nouveaux compagnons ne se méfieront pas de moi à présent. Je suis toujours la même... Eléa... Je me retourne vers eux
Je pense que continuer notre route comme nous l'avions prévu est peut etre la meilleure chose à faire... Comme l'a noté Owyn le trajet sera moins long et nous avons besoin de repos. Un long voyage ne fera que nous affaiblir davantage. Que faisons nous a présent?
La pauvre, elle a vraiment l'air perdue.Au point de s'asseoir à même le sol, à côté de cheval. Je la relève doucement et la conduit près d'un arbre tombé. Je m'efforce de lui sourire, malgré la douleur.
Ne vous inquiétez pas, tout ira bien. Une fois que nous aurons rejoint les Aes Sedai, elle vous apprendrons à contrôler votre don. Mais si vous ne suhaitez pas devenir Aes Sedai, rien ne vous y obligera par la suite.
Que faisons nous a présent?
Il va falloir se reposer, vous êtes épuisé, et nous aussi. Ensuite, il faudra reprendre la route le plus tôt possible. Des brigands sont encore dans les parages.
Je me mords la lèvre. Idiot! Elle est déjà bouleversée, pourquoi a t-il fallu que je dise ça?
je ne dis rien mais écoute les autre débattre,ils décident de continer vers le Cairhien,cela me va,l'inconnu qui nous a aidé s'en va,j'espère qu'il ne rencontrera pas d'autres bandits.
Eléa a l'air d'avoir du mal a surmonter le choc,aussi voir comme ça en un éclair sa vie basculer,elle n'a plus la maitrise de son avenir a présent,elle ira a la tour blanche et suivra la formation d'Aes Sedai.
En tout cas tout le monde a besoin de repos
Il nous faut trouver un abri,une ferme,une auberge ou une quelconque maison abandonnée pour pouvoir nous y reposer plus en sureté.
Pensez vous pouvoir avancer tout de suite ou voulez vous vous arreter un peu?
Je regarde Shimrod qui a l'air de vouloir repartir au plus vite.
Allons-y, si vous pensez que c'est préférable, mais laissez-moi le temps de bander cette blessure. Et vous devriez faire de même.
Je pensais rejoindre la ville de Cairhien. Certains seigneurs ont des Aes Sedai pour conseillères, l'une d'elles pourra peut-être aider Eléa.
Je jette un coup d'oeil à Eléa, qui commence à reprendre des couleurs, puis m'intéresse un peu plus à ma blessure. Ca n'a pas l'air trop profond, même si c'est douloureux, mais il faudra voir à la désinfecter. J'applique un tissu pour arrêter l'écoulement de sang, puis me lève.
Bref regard dans la diection vers laquelle ce Kror est parti. Etrangement, même s'il nous a aider, je suis content qu'il soit parti si vite. Il était bizarre.
Perdue dans mes pensées, je suis du regard l'inconnu, Kror, qui s'éloigne. Il a disparu depuis un moment, mais je ne détourne pas les yeux...Etrange, étrange. S'il ne nous avait pas aidé, j'aurais vraiment pensé...Enfin...
J'entends les autres bouger; je m'arrache à mes pensées et... Mouvement trop brusque! Mon bras semble transpercé par un millier d'épines! La douleur me fait tomber à genoux. J'enlève mon bandage de fortune: hum...Ce n'est pas trop grave. Je l'espère du moins.
Je tire de mes sacoches un linge propre et une fiole d'alcool. La brûlure me fait tourner la tête, mais je ne veux prendre aucun risque. Satisfaite, bien qu'endolorie, je bande soigneusement mon bras et le passe en écharpe dans mon foulard.
Quelqu'un a besoin de désinfecter ses blessures?
Pas de réponse. Owyn a déjà pansé ses plaies. Je m'approche de notre... future Aes Sedaï.
Eléa, tu vas mieux? Tu tiendras jusqu'à Cairhien? J'esquisse un pâle sourire à son attention. Elle hoche la tête, presque remise Adelis, tu parlais de simples. Aurais-tu... Je ne sais pas, quelque chose qui apaise les douleurs sans nous endormir?
Heu...oui, bien sur, c'est une poudre de plusieurs plantes...cela apaise la douleur, et permet au blessures de guérir plus vite. Je vais la mélanger.
Je retourne à mon cheval, et attrape ma gourde ainsi que le sachet d'herbes. J'en verse un peu dans la gourde, suffisamment pour que tout le monde puisse y boire, et m'en retourne vers le groupe, autour d'Eléa qui semble aller un peu mieux. Buvez, dis je en tendant la gourde à Steredmais pas tout, laissez en pour les autres. Cela devrait vous soulager. Toutefois, vous semblez parfaitement à même de vous soignez Oh Lumière, elle est dure avec elle même., mais peut être qu'un peu plus de douceur? Non. Asseyez vous, vous semblez fatiguée.
Je me retourne vers Owyn Allons, ne l'affolez donc pas. C'est une Aes Sedaï, et alors? c'est avant tout une jeune femme. Tour Blanche ou pas, il faut qu'elle se soigne et aille mieux.
Shimrod a raison, il faut trouver un abri, ou on pourrait se reposer au calme. Une bonne nuit de sommeil fera du bien à tout le monde.
Mais qu'est ce qui me prend? Je me met à vouloir gérer les choses... Enfin, ils ont l'air fatigués et inquiets, il faut vraiment trouver un abri.
la reflexion d'Owyn me fait repenser a ma blessure,j'avais jusque la ignoré la douleur,j'avais mieux a faire mais la en la regardant de plus pres je me rends compte que le bandit m'a bien entaillé.Enfin j'en ai vu d'autres,je vois Stered verser de l'alcool sur sa plaie et la prie de me le passer,la brulure sur la plaie me fais serrer les dents.
Je bois la mixture d'Adelis et lui demande s'il faut que je mette une quelqconque plante pour ma blessure,elle me dit que de telles blessures dépassent sa compétence mais elle me propose une herbe qui peut apaiser la douleur,je la place sur mon bras puis le bande du mieux que je peux.
Je me retourne vers Owyn
Allons, ne l'affolez donc pas. C'est une Aes Sedaï, et alors? c'est avant tout une jeune femme. Tour Blanche ou pas, il faut qu'elle se soigne et aille mieux.
Je ne voulais pas l'effrayer, je suis désolé.
Je bois la mixture d'Adelis et écoute la suite de ses paroles.
Shimrod a raison, il faut trouver un abri, ou on pourrait se reposer au calme.
Nous ferions bien de repartir tout de suite, dans ce cas, la nuit va tomber dans quelques heures. Nous pouvons reprendre cette route un peu plus loin pour rejoindre la ville de Cairhien.
Je désigne la route où les brigands nous ont attaqués
A mon avis, en ce moment, ces bandits sont plus occupés à fuir qu'à préparer une nouvelle attaque contre nous. Nous ne représentons pas, je pense, une prise suffisamment importante pour les dommages que nous leur avons causés.
Vous avez raison, Owyn. Mais ne leur laissons pas le temps de changer d'avis... De toutes façons, je ne tiens pas à dormir ici!
Eléa est déjà en selle. Elle semble vouloir elle aussi s'éloigner de ce lieu...Je me hisse sur Ebène en maintenant mon bras immobile. Pour une fois il évite de bouger, conscient sans doute que ce n'est pas le moment de me contrarier. Les herbes d'Adelis commencent déjà à faire effet, me permettant de me détendre un peu. J'esquisse une pâle sourire à l'attention des deux jeunes femmes qui sont près de moi. Un fou rire me prend soudain, conséquence de la tension de ces dernières heures. Eléa me regarde intriguée, puis sourit à son tour avant de rire franchement.
Désolée, je...Rire à peu près contenu. J'essuie une larme qui me coule le long de la joue et...Pouffe à nouveau en me cachant le visage dans la crinière de mon cheval Hum...Pardon...C'est nerveux. Nous y allons, non? Tant que je peux monter sans glisser de ma selle...
L'atmosphère s'est un peu détendue dans notre groupe mal en point. Chacun se prépare à repartir sans tarder, tandis que je tente de reprendre mon sérieux. Sans grand succès. Il me semble que même notre apprenti lige a souri
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
De nouveau en selle, j'essaie de garder l'équilibre. Je me sens beaucoup mieux mais je suis encore un peu faible. D'un seul coup, Stered éclate de rire, je la regarde mais c'est trop contagieux... j'éclate de rire a mon tour
Ne t'excuse pas!! Vraiment!! C'est très agréable, ca me fait beaucoup de bien et à toi aussi je suppose. on a besoin de se détendre un peu.
Et je repars dans un éclat de rire
Je suis prete en tout cas, nous pouvons y aller!!
Je suis prete ... prete a prendre la route et prete a accepter mon destin. Je serai une Aes Sedai, si c'est ce qui doit arriver.
j'entends un rire derriere moi,Stered est effondré de rire et tente de se cacher,elle est bientot suivie par Eléa,je ne comprends pas bien mais son rire est contagieux.Je ne peut m'enpecher de sourire,voila une bonne chose malgré tout l'athmosphère tres lourde jusque la s redeviens "normale". Eléa se détends pour la première fois depuis qu'elle a apris qu'elle canalisait et c'est une bonne chose.
Nous avançons sur la route du Cairhien,j'espère que je ne me trompe pas mais je crois me rappeler être déja passé par cette route et il me semble que nous ne sommes pas loin d'un village.
Je suis déja passé par ici et je pense que l'on peut arriver a un village avant la nuit.
Je hausse un sourcil à l'adresse de Stered, prise de fou rire. Eléa suit son exemple, et je souris. L'atmosphère se détend un peu, et nous repartons sur la route, en direction de Cairhien.
je pense que l'on peut arriver a un village avant la nuit.
Au moins, Shimrod sait où nous allons.
C'est toujours ça.
Nous avançons au pas, sans trop nous presser ni traîner. La nuit devrait tomber dans quelques heures.
Je ralentis un peu mon cheval pour arriver à la hauteur d'Adelis:
Ta potion est très efficace. Merci.
Sans vouloir me montrer indiscrète, tu connais les simples, mais pas les armes, pourquoi voyageais-tu seule? Qu'est-ce qui peut pousser une jeune fille comme toi à quitter sa demeure? En effet ni Eléa, ni moi n'avons d'attaches, mais toi au contraire, tu as laissé entendre qu'elles étaient trop présentes...
Je me tourne vers Stered En fait, mon départ n'était pas prévu. Pas du tout. Je...me suis enfuie. Je n'avait jamais prévu de partir un jour de chez moi, de quitter le village. Je devais me marier, ma mère avait choisit, et je ne me préoccupait pas vraiment de ce que cela représentait. Jusqu'au jour de la cérémonie. Ma mère m'a...prévenu, et m'imaginer avec...cet homme. Je ne le connaissais pas, je ne voulais pas le connaitre. Alors, j'ai pris des affaires, et je me suis enfuie. J'ai chevauché presque toute la journée, et je suis arrivée à l'Auberge. Je ne sais pas si ils m'ont suivi. Mais je dote qu'ils soient allés loin. Une fois qu'on est partis, on est perdu pour le village. J'ai été élevée comme une future bonne maitresse de maison. Je me débrouille avec des casserols, des herbes pour les petites blessures, du linge, la couture. Mais avec une arme. J'ai besoin de cours.
J'entends vaguement la discution entre Stered et Adelis. Difficile de faire autrement, vu que ce sont les seules qui parlent. Je m'efforce de ne pas écouter - ça ne me regarde pas- et me tourne vers Eléa:
Vous vous êtes remis remarquablement vite, Mademoiselle. En attendant que nous trouvions un endroit pour nous reposer, souhaitez-vous que je vous parle un peu de la Tour Blanche? Je n'y suis pas resté très longtemps, mais cela nous fera un sujet de discution.
Incroyable, voilà que j'aime parler, maintenant.
Bien entendu, si vous préférez chevaucher dans le calme...
Nous continuons à avancer, jusqu'à ce qu'un important groupe de personnes apparaisse devant nous, non loin de la route. Je plisse les yeux, puis les écarquille.
J'ai l'impression que nous n'aurons pas besoin d'aller jusqu'à Cairhien. Cet homme là-bas, c'est un Lige. Il y aura sans doute parmi eux quelqu'un qui pourra aider Eléa.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Une... Une Aes Sedai! Mais pourquoi les ai-je aidé? Pourquoi j'ai aidé un apprenti Lige, une Aes Sedai, et d'autres qui n'aiment pas plus qu'eux les gens comme moi. C'était comme si une force m'avait poussé... voyons, ne sois pas ridicule! Il me faudra plus réfléchir à l'avenir si je veux protéger mon identité... Et servir le Maître!
Les mots m'ont échappé de la bouche, et, heureusement, nul paire d'oreilles n'étaient en vue. Je ne vais pas m'attarder ici. Je tourne alors bride et pars vers une direction inconnue.
Une femme se précipite aux écuries, attrapant vivement un palefrenier:
" Préparez moi mon cheval au plus vite. Elle désigne une bête "
" Mais c’est la monture de Dame Silvia "
Elle baisse son capuchon, le jeune homme se confond en excuse puis s’active de plus belle. Quelques minutes plus tard il revient avec la jument.
" Merci mon brave. Elle lui glisse plusieurs pièces d'or entre mains et lui sourie. Si vous pouviez éviter le plus longtemps possible de prévenir quiconque de mon départ, je vous en seriez infiniment reconnaissante. "
L'homme lui adresse un signe positif de la tête , et range discrêtement l'argent.
" Comptez sur moi, bonne route votre seigneurie. "
[En partant de Tar Valon. Ici se poursuivent les folles aventures passionantes d'Ylnaa et Karioooon ]
Cela fait quelques heures qu'Ylnaa et Karion chevauchent, ils sont très peu bavards tous les deux. Peut être méditent-ils encore les dérnières paroles de la ménestrelle. Le chemin est encore bien défriché et assez large, malgrès les touffes d'herbes qui commencent à s'éparpiller partout, mais il ne cesse de décroitre en maintenance depusi qu'ils sont partis de Tar Valon. La jument d'Ylnaa marche d'un pas régulier, résigné ou résolu, devinant une longue promenade. Elle commence à suer, le soleil est presque à son zénith, Ylnaa aussi à chaud. Elle sort sa gourde d'une sacoche en croupe, boit quelques gorgées et la replace. Elle regarde Karion. Il regarde devant lui, pérdu dans ses pensées. *A quoi peut il penser ? c'est fou ce qu'il est beau tout de même...* Elle soupire. Elle continue de l'observer avec délices. Au bout d'un moment, intrigué, il tourne la tête, un sourcil élevé, interrogateur et perplexe. Elle lui adresse un clin d'oeil, sachant qu'il ne devait pas comprendre. Elle lui lance un sourire rayonnant et se détourne, puis se décide à parler.
Nous nous arreterons pour manger ? Je commence à fatiguer, pas toi ? Bon je peux tenir jusqu'au soir aussi. Mais...
*Nous quittons Tar Valon après les adieux avec la ménestrelle. Je ne sais pas si nosu trouverons vraiment cet homme, et s'il est vraiment le dragon... En tout cas ce voyage risque de marquer un grand tournant dans ma vie...
* Je chevauche en me repassant les paroles de la chanson de la ménestrelle dans la tête, je regarde au loin.
* Tout un coup je me rappelle la présence d'ylnaa derrière moi. Je me retourne pour la voir me regarder. Je lui jette un regard interrogateur auquel elle répond par un clin d'oeil... * Comme elle sait me prendre pour me faire sourire ...
Nous nous arreterons pour manger ? Je commence à fatiguer, pas toi ? Bon je peux tenir jusqu'au soir aussi. Mais...
*A cette remarque je m'aperçois que moi aussi j'ai faim, étant plongé dans mes pensées je l'avais oublié. Je repère un petit bosquet sur le bord du chemin
Oui moi aussi j'ai faim. Regarde là bas nous pourrons nous arreter à l'ombre et avec un peu de chance il y aura même un cours d'eau qui passera au milieu des arbres.
*Je m'approche et descend de cheval, puis j'attrape quelques provisition et je vais m'assoir à l'ombe faisant signe à ylnaa de venir me rejoindre
Elle s'aproche du bosquet, descent aussi, et se vautre dans l'herbe à côté de Karion. Elle pousse un long gémissement d'épuisement et de soulagement. Elle dépose un baiser en passant au monsieur et va cueillir le repas qu'elle a prévu dans les sacoches. Elle lui donne sa part et commence elle même à manger goulûment.
Ils finissent rapidement de manger. Lasse et repue, Ylnaa s'éttire, s'étend sur Karion, la tête sur ses genoux, l'envahissant de tous ses bras.
[Liliana et Klian sortent de l'Auberge et se dirigent vers Caemlyn. Ils sont dans les environs de Tar Valon pour le moment]
Mon compagnon de route? Hum, il peut-être n'importe où! Tu verras bien! *arbore un grand sourire malicieux*
Connaît-elle notre contition?...Cela m'étonnerait, ou alors je ne sais pas tout. Au moins elle ne connaît pas la mienne! A moins que mes yeux...Bah, nous verrons bien! Ah voila, je vois déja la route d'Aringill, nous allons surement bientôt...la voilà!
*D'un petit bosquet sur la gauche débouche Tempête. Elle vient tranquillement vers nous, s'approche de moi, je me baisse pour lui dire bienvenue, puis elle tourne le museau et regarde Liliana...*
Tu verras elle est plutôt indépendante, et surgira aux moments auxquels tu t'y attend le moins, mais il ne faudra jamais t'inquiéter. Elle ne ferait pas de mal à qui que ce soit...qui ne me fait pas de mal à moi ().
A présent, et bien rien ne nous est imposé comme date ou quoi que ce soit, donc prenons la route de Caemlyn sans plus attendre, mais sans courrir non plus. Le voyage va durer quelques semaines.
Si tu es prête et que tu as tout ce qu'il te faut, j'ai pour ma part le strict necessaire et nous trouverons de quoi manger en chemin.
A présent, le Trone est au courant, son portrait circule déjà... Par la lumière, si seulement cela était vrai que soit bien elle.
Tar Valon est en vu.
Et contre toute attente, les Aes Sedai la retiennent ici. Mais pourquoi n'ont elles encore rien fait? Elles sont pas du genre à laisser de côté un tel carte.
Elle passe alors les gardes de la Tour.
" Dame Silvia, vous voici de retour. Si vous avez besoin de quoique soit, je suis votre homme. "
Il arbore un sourire équivoque. Et oui pour lui, je ne suis qu'une simple citadine au drole d'accés.
" Je vous remercie, une autre fois peut être. "
Rester dans ses bonnes grâces peut toujours servir.
Après une sieste de courte durée, je me réveille en pleine forme pour continuer le voyage. Il faut juste que j'arrive à enlever le poids qui encombre ma poitrine .
*Je réveille tendrement Ylnaa en lui caressant le visage. Puis je me lève et range les provisions dans les sacoches de selle. *
*Nous montons ensuite tous les deux sur notre cheval puis nous prennons la direction du sud-ouest. Vers le murandy, c'est là que les dernières rumeurs situaient cet homme.
*Nous prennons donc un chemin qui prend cette direction*
*Nous voyageons pendant un petit moment sans évènements particuliers, puis alors, que nous arrivons en vue d'un petit village, je vois une colonne de fumée noire monter vers le ciel. Je me tourne vers Ylnaa pour lui signaler, mais je vois qu'elle aussi à son regard fixé vers cette colonne noire.
D'un signe de tête je lui fait comprendre que je vais m'approcher. elle lance son cheval à ma suite pour me suivre.
Très rapidement nous voyons des villageois arriver en courant.
Nous nous approchons pour essayer d'en apprendre plus sur ce qu'il se passe ici
Le MontDragon. C'est effrayant. Si grand et si sombre...Lieu de terreur et d'espoir pour ainsi dire. Je ne sais trop que penser.
Je ne sais si tu en as eu vent, mais j'ai appris par la rumeur qu'un faux Dragon mettrair à feu et à sang la frontière Ouest du Murandy. Il ne peut être que faux! Malgré les récentes difficultés de la Tour, rien n'indique que la dernière bataille approche...Le Créateur nous en préserve! Je ne suis pas un couard, mais je n'aimerais pas vivre la fin d'un ère, étant donné l'apocalypse qu'à été la fin de l'ère des légendes...
Le soleil fablit... *s'assoit, commence à rammasser quelques brindilles et fait un foyer: le feu prend lentement*
Nous allons manger ce que Tempête a chassé ce soir. Autant garder nos vivre de voyage par sécurité!
Cette grande montagne te fait-elle peur? Crois-tu qu'elle serait un symbole pour rappeler aux hommes le dernier espoir que serait le Dragon Réincarné? Et la destruction qui les attend à son avènement...
*s'approche du feu pour se réchauffer*
Il ne fait pas froid pourtant, mais cette ambiance me glace...
Voyant que Klian s'est endormi tandis que je conversais toute seule, je m'approche de lui déposant une couverture sur ses épaules puis m'allonge à ses cotés.
*graouh ! De la fumée ? mais qu'est-ce-donc que-celasse veusse dire ? Par la tarte à la mélasse de mes grands mères ! Ce que j'ai faim !*
Ils aperçoivent enfin quelqu'un. Ylnaa déscend de cheval, l'homme parait très faible, il marche en zigzagant...
Elle lui prend le bras.
Que s'est il passé monsieur ?! Pourquoi y a-t-il le feu ? ...
Vous avez mal où ? La figure d'Ylnaa est soucieuse.
L'homme la regarde bizarement, il ne parle pas. Son regard semble vouloir lui dire quelquechose. Mais il s'écroule et soudain, il n'est plus qu'un corps molement étalé là, par terre.
Paniquée, Ylnaa se baisse et... constate qu'il est mort. Elle ressent bizarrement un grand coup dans le coeur. Les larmes commencent à lui monter, elle contient de violents hoquets... Un homme vient de mourir devant elle. Elle se laisse tomber à côté. Elle le regarde... *Je n'arrive pas à croire qu'il est mort. Comment c'est possible ? Il est...* Elle se tourne vers Karion, perdue. Il a le regard grave et pénétrant. Elle comprend. Elle ravale ses larmes, s'essuie le visage, prend un air déterminé et se relève lentement.
*Il a raison, il ne faut pas se laisser dominer. Je dois me contrôler, il y a sans doute encore des tas de morts là bas. Il faut aller aider ces gens.
...
Mais qui a bien pu faire ça ?*
Allons y.
Sa voix a à peine repris de l'assurance. Elle regarde une dernière fois le cadavre... Elle se promet de lui fournir une tombe digne dès qu'elle le pourra. Elle remonte et ils repartent au galop.
Très peu de temps après, ce n'est pas une, mais 10 personnes. Elle redecend à nouveau de sa jument pour s'aprocher d'eux
Que s'est il passé ?
Sa voix déraille quelque peu, elle avale sa salive.
*Le soleil se lève et à l'Est tout s'éclaire déja, mais la fraicheur de cette matinée d'Automne donne l'envie de rester autour du feu.*
N'empêche que...j'ai bien envi d'aller chasser, et c'est la bonne heure! Tempête?
- Je suis là, jeune loup.
- Oui, comme toujours tu réponds à l'appel. Vaux tu que nous allions chasser un peu ce matin. L'aube est propice!
*C'est ainsi que les deux amis partent pour quelques dizaines de minutes.*
J'ai peur d'être emporté à chaque fois, mais pas avec Tempête. C'est si bon et en même temps elle comprend mon désir du monde des humains. J'éspère que Liliana ne se reveillera pas jusqu'à ce que je revienne. Je n'en ais pas pour longtemps!
Quelque minutes après j'arrive au camp et voit Liliana toujours endormie. Je pose mon butin non loin de mon bagage, puis je remonte ses couvertures et m'assoit près du feu, regardant le lever du soleil.
Je me réveille, constatant que Klian a déjà préparé le petit déjeuner. J'avale goulument ma portion (ça creuse l'air de la nature). Une fois prêt, nous poursuivons notre route accélérant notre pas.
....Arrivant ainsi bien vite aux portes de Caemlyn. ()
A bientôt Tempette! Je sens toujours un certain vide à l'interieur d'une grande cité. J'ai toujours un peu de mal à m'y habituer d'ailleurs, même si on finit par ne plus y penser avec le temps. Que ressentirait ici Perceval? Cela doit faire longtemps qu'il n'est entré dans une cité telle que celle-ci!
Je vois Liliana qui s'est arrétée pour regarder la cité.
"Es-tu déja venue ici Liliana?"
Des cris assourdissant parviennent à mes oreilles, une odeur nouvelle vient alors à notre rencontre, mélange d'épices et de sueur. Dans cette atmosphére étouffante, trône une citée grandiose. Si Tar Valon rayonnait par son calme, Caemlyn insouffle la vie, chaque bâtisse semble respirer. Cette sensation enivrante d'être seule parmi cette foule m'effraye un instant.
" Non c'est la première fois. Comment toi, as-tu pu vivre ici? "
Je lui attrappe la main.
" Je ne voudrais pas te perdre ... Trés bien où allons nous à présent?"
- Comment ais-je pu vivre ici?
Comment ais-je pu vivre ici... ...Tu ne tardera pas à comprendre pourquoi Liliana *arbore un sourire mi malicieux mi mélancolique*.
- Je ne me perdrais pas!
Les deux amis passent les portes et avancent main dans la main a travers les grandes artères de la cité, ne s'enfonçant jamais plus loins que de quelques rues à travers les entrailles de Caemlyn. Forgerons, étals de diverses marchandises, couteliers, armuriers...Tout ce qui peut se vendre dans cette partie du monde se trouve à Caemlyn... Après quelques dizaines de minutes de marches, et alors que l'après midi commence à décliner faisant briller de tous leur feux les remparts de la Cité Interieures, construits par les vénéralbes Ogiers, ils s'arrêtent devant une auberge à fière allure, dont les ouvertures décorées laissent présager d'un interieur non moins grandiose.
- Une des meilleures auberges de Caemlyn...enfin je le pense...certains vous diront le contraire...on y est tranquille, il ne s'y passe jamais grande chose d'extraordinaire, mis à part de temps en temps la venue d'un menestrel ou autres choses de ce genre, dis-je, presque dans un murmure, comme pour moi-même. On n'y pose jamais de question indiscrètes.
- Entrons! La personne que je souhaite voir ne sera pas disponible dés ce soir, et autant passer la nuit ici. J'aimerais te faire découvrir cet endroit, et un bon lit n'est jamais de trop.
Nous passons la porte et en face trône maître Ilden, toujours à sa place et toujours accueillant.
"Seigneur Klian! Bienvenue dans mon humble deumeure! Cela faisait quelques temps n'est-ce pas?
Hehe, son discours dénote toujours de l'ambiance qui règne ici...ce qui met justement en valeur son établissement et il le sait trés bien. - Maître Ilden! Content de vous revoir. Nous voudrions...un appartement...confortable! A l'étage. Que vous reste-t-il de disponible?
- Et bien des chambres simples...doubles...
Gêné, je regarde Liliana. Je vois bien qu'Ilden lui aussi ne sait que dire...
- Et bien...
Je cherche rapidement à lire dans le regard de la demoiselle...
Mais comment peut il même se poser la question? Non mais je rêve, à moins que je n'ai pas tout compris, au moins qu'il ne soit .. Non, mais c'est impossible, il serait donc ... ceci expliquerait pourquoi il tient tant à m'aider dans ma quête, pourquoi son regard se pose souvent. Il semble néanmoins un peu embarassé, il a de quoi l'être!
Une voix aussi douce que possible s'éléve alors:
" Une simple sera parfait. "
J'attends un instant sa réaction puis je monte à l'étage, avec mes affaires. Une fois, entrés et seuls dans la pièce, je me retourne et d'un air malicieux:
" Tu prend la carpette? Je vais prendre un bon bain chaud. A tout à l'heure. "
Ca lui apprendra à mettre la charrue avant les boeuf ..
*ferme la bouche qu'il avait gardé ouverte le temps que Liliana monte l'escalier*
Rhaaaaa, comment font-elles pour paraître aussi sûres d'elles-mêmes dans ce genre de situations? Ou plutôt pourquoi moi j'arrive a rien?
Enfin bon...Peut-être que finalement être avec les loups ca a du bon...mouarf j'en deviens malhonnête avec moi même. J'adresse un haussement d'épaule à Maître Ilden, qui arbore un sourire dans lequel on peut lire trés facilement "Vasy mon p'tit gars ", et monte à mon tour l'escalier.
" Tu prend la carpette? Je vais prendre un bon bain chaud. A tout à l'heure. " me dit-elle quand j'entre.
- .....
*rouvre la bouche, ne sait encore une fois plus trop quoi dire*
*réfléchit*
*abandonne*
*pose ses affaires dans un coin, étale une couverture sur la carpette, s'y assoit*
*réfléchit*
Après le premier homme, ce sont dix nouvelles personnes qui arrivent. tout de suite Ylnaa s'approche d'eux malgré sa peur apparente. Mais malheureusment ils semblent pétrifiés, incapables de prononcer un mot. Leur yeux fixent le vide. Je fais alors signe à Ylnaa de rester avec eux et je lance mon cheval en direction du village.
Toutefois, arrivé à proximité je laisse mon cheval et continu à pied de façon à ne pas me faire remarquer.
Je m'avance lentement entre les batiments me dirigeant au son. J'entends en effet des voix venant de quelque part. Plus je me rapproche et plus j'ai l'impression qu'elles ne sont pas humaines.
Et en effet au détour du tournant suivant j'aperçois avec effroi ces betes bien plus grandes qu'un homme normal avec des têtes animales. Leur nom s'impose alors à mon esprit bien que j'essaye de le repousser, des trollocs, si bas au sud de la devastation, je n'aurai jamais cru celà possible.
J'obeserve la situation rapidement comptant leur nombre. Ensuite je repars aurpès d'ylnaa et lui raconte ce que j'ai vu.
Alors que penses tu que nous devons faire ?
Nous ne pouvons pas combattre, je pense que la seule alternative est de contourner le village et de faire attention à nous déplacer discrétement dorénavent.
Une fois décrassée (et oui, la nature ce n'est pas propre ) j'entre dans la chambre, un léger parfum de rose m'accompagne. Mes cheveux sont délicatement lachés, je porte à présent une tenue légérement cintrée de couleur bleue.
Je remarque qu'il léve les yeux sur moi, supris.
" J'ai demandé à l'aubergiste si il pouvait me procurer des vêtements plus adaptés. Il doit me faire monter une robe pour demain. "
Elle ne sait pas bien quoi faire pendant que Karion est partit, elle se contente d'être gentille et compatissante, mais il revient vite, annonçant des trollocs. Elle prend sérieusement peur mais réfléchit deux minutes.
B... bon. Euh, n... nous devons essayer de leurs ve... venir en aide tout d'abord. Les mettre à l'abri. Oui. Je pense qu'on devrait les cacher dans cette forêt non ?Elle désigne un bosquet à l'ouest, pas tellement loin ... Si les trollocs repassent par ici, s'ils sont assez loin... ils leurs echaperont... Qu'en penses tu ?
Elle se tourne vers les autres avant qu'il ait pu répondre
Euh, vo... vous ... êtes d'accord ?
Ils ont l'air si paniqués que certains commencent déjà à repartir sur la route. Elle les rappelle et essaye de les convaincre de se diriger vers la forêt, pour se mettre à l'abri, au cas ou les trollocs repartirait par là. Au bout d'un moment, ils y vont. Ylnaa s'aprette à les suivre mais elle tombe sur Karion.
Je... Tu sais...
Je me racle la gorge, prenant une voix un peu plus ferme.
Tu crois qu'ils se débrouilleront ? Ou on doit les accompagner ? Regarde, ils sont déjà presque loin. Hum retournons avant, je veux offrir une sépulture à cet homme. Puis nous contourneront le village d'assez large pour ne pas risquer de tomber sur d'autres trollocs ou eux même.
Elle va chercher son cheval et se remet en selle. Karion fait une mine bizarre... Mais il la suit. A quelques foulées de là, ils trouvent le cadavre. Elle reste un moment à le regarder puis descend encore une fois de selle et se met en oeuvre pour trainer le cadavre sous quelques buissons. Mais là elle se rend compte qu'elle n'a pas de moyen de creuser. Elle revient auprès de Karion, l'air déséspérée, ne sachant que faire.
Ylnaa s'est mis dans la tête d'enterrer ce cadavre. C'est une touchante initiative mais malheureusement nous risquons notre vie en perdant du temps ici.
*Néanmoins je descend de mon cheval pour aller lui donner un coup de main. A ce moment là, j'entend des cris qui viennent de la direction de la ville.
*Je me dirige en courant vers la route pour voir ce qui se passe et je vois le groupe de trollocs qui avancent sur la route. Je ne sais pas s'ils nous ont repéré ou s'ils continuent leur route mais je me précipite vers ylnaa, lui met la main devant la bouche pour l'emecher de prostester et l'emporte aux cheveaux. Je saute en selle et lui fais signe d'en faire autant
Devant son regard d'incompréhension je lui explique ce qui se passe
J'ai vu les trollocs sur la route, ils se dirigeaient vers nous. Je suis désolé pour cet homme mais nous ne pouvons pas nous attarder ici.
Je fais alors avancer mon cheval doucement en direction des bois pour nous mettre à l'abri
*après un moment d'adaptation...J'éspère que je n'ai rien laissé paraître... - A des choses et d'autres, dis-je assez froidement, avant de descendre dans la sale commune, affectant une attitutde que j'éspère des plus dignes.
RP OFF: toutes mes excuses pas trop le temps d'avancer ce soir, je ne suis pas chez moi, mais j'aurais bientôt internet .
Et il faudrait que ça soit ma faute, si mOnsieu n'est pas un galant homme, il faudrait que je m'excuse d'une faute que mOnsieu a commise. Une tisane lui ferai beaucoup de bien, si mOniseu est incapable de dépasser un sentimment de vexation et bien mOnsieu n'a qu'à vaquer à ses occupations.
J'éteind la lumière et me couche. Je m'endors rapidement.
Nous entrons dans la forêt et retrouvons rapidement les autres, qui se sont partiellement assis pour partiellement pleurer ou se reposer. Peu arrivent à parler, mais Ylnaa parvient à établir un contact avec une femme d'âge mur, dotée de longs cheveux blongs et d'une certaine sagesse inscrite dans ses yeux noirs noisette.
Vous arrivez de quelle ville précisément ? J'ai un peu voyagé, contrairement à beaucoup des villageois que vous pouvez voir.
Hum, une ville à l'ouest.
Vous ne m'avez pas dit, ils sont arrivés par où ? C'est tout de même étrange... Et un village comme ça, au hazard... Oh ! Ca me donne mal au crane si vous voulez savoir.
Eh bien par le nord est selon ce que j'ai pu en determiner. Quant à ce que cela signifie... vous savez j'ai un peu voyagé mais je suis pas savante non plus. Mais si vous voulez mon avis, ce n'est pas parceque les temps s'obscurcissent et que les guerres sont imminentes, qu'ils ne faut plus vivre. Tenez je sortais de mes courses alimentaires !
Elle sort d'un sac en toile écrue un peu usé quelques légumes, du pain et un morceau de viande. Au fait, je m'appelle Elysse.
Hum, merci, j'ai toujours un appétit d'ogier, même par temps durs ! Elle enfourne un morceau de pain et croque dans une carotte Hau hait he h'ahelle Yhnaa !
Après avoir avalé et mis quelques aliments dans ses poches et avoir demandé la permission à Elysse, elle distribue un peu de nourriture à ceux qui en veulent.
...
L'après midi se passe ainsi. Les plus remis réconfortant les autres, ceux qui avaient perdu des proches, ou ceux, rares, ayant des blessures. La plupart avaient tout de suite fuit, sans se poser de question, et cela leur avait valu de rester en vie. Quelqu'uns dormaient, d'autres discutaient, Ylnaa se promenant parmis eux, proposant son aide maigre. Elle finit par s'allonger dans un coin pour dormir, épuisée. Karion vint la rejoindre et se sera contre elle pour lui donner un peu de chaleur. Le soir tombé, ils décidèrent de partir, estimant qu'ils avaient déjà fait pas mal, et qu'ils pouvaient poursuivre leur chemin.
Ils dirent au revoir à tout le monde, donnant quelques conseils pour la reconstruction des bâtiments brulés, etc. Elysse avait une lueur particulière dans les yeux, comme si elle aurait aimé partir avec eux. Enfin, ils s'en allèrent loin au sud, en un grand détour pour s'éviter tout ennui.
Trois jours passèrent avant qu'ils ne rencontrent enfin un autre village, mais intact celui là. Ils n'avaient absolument pas entendu parler de l'affaire, et lorsqu'on les entendit relater les évenements dans une auberge, une sensation de froid et de méfiance, et surement de peur également, se matérialisa. Ils se reposèrent une longue nuit dans une chambre d'auberge avec de vrais lits et partirent avec regret le lendemain, regardant en arrière les habitations se rapetisser au fur et à mesure qu'ils avançaient.
Nous continuons notre chemin sans évènements notables, nous déplaçant de village en village, d'auberge en auberge.
au bout de plusieurs jours de marche, nous arrivons enfin en vue de la ville de Caemlyn signe que nous avons fait une bonne partie de notre voyage.
Je pense qu'il serait judicieux de passer un jour ou deux en ville afin de recolter d'autres rumeurs qui devraient être plus précises étant donné que nous nous sommes rapprochés de la source des évènements.
Je m'adresse à Ylnaa: es-tu d'accord pour passer une nuit à la ville afin de recolter des rumeurs?
Elle me répond par l'affirmative. Nous nous dirigeons ensuite vers la ville. Ne connaissant pas du tout j'essaye de me diriger vers le centre de la ville en suivant les rues les plus fréquentées.
Arrivé dans une rue qui me semble très proche du coeur de la ville, je repère une auberge nommée "Les Quatre Tonneaux".
Nous descendons de cheval, puis nous les confions au palefrenier placé devant l'auberge, ensuite nous rentrons pour nous retrouver dans une salle conviviale où brule un feu de bois. Quelques cliens sont attablés entrain de jouer au dés. Celà me fait penser que je n'ai pas joué aux dés depuis que j'ai quitté le shienar il y a une éternité me semble t-il. Ce soir peut être si j'ai le temps ...
Je repère ensuite l'aubergiste, un homme de forte corpulence situé derrière le comptoir. Je lui demande une chambre.
En échange de quelques pièces il me donne une clé portant le numéro 7. Je me dirige vers l'étage suivi par Ylnaa et nous rentrons dans une chambre de taille moyenne mais propre. Je jette mes affaires dans un coin et je vais m'étendre sur le lit, bienôt rejoins par Ylnaa.
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"Les quatre tonneaux"
Mmmpfff ! Mouarff ! Pourquoi pas ? Admettons que sur les quatre, il y en ait un de buvable. De toutes façons, je suis vanné et j'ai mal au cul après toutes ces heures en selle. Je ne sais même pas ce que je fous dans cette ville. Il m'a semblé que je devais m'y rendre mais je ne sais plus vraiment pourquoi. Bah ! Bah ! Bah ! Pour l'heure, manger un bout, boire un coup et dormir mon saoul, ça ira bien. Alors va pour les Quatre Tonneaux !
Je ne bois jamais assez pour ne plus être maître de moi...mais je me laisse aller parfois à chanter trop fort et danser trop vite...Comme ce soir quoi... Je ne titube pas, mais entre dans la chambre tout de même assez embrumé.
Je vois Liliana alors endormie, la couverture défaite. Je m'approche, la remet en place le plus discrètement possible, et me couche sans un bruit.
Elle n'a rien entendu. Un des aventages de ma condition de frère-loup. Bon...ma paillasse...bah, ca sera toujours plus confortable qu'un vieux sentier forestier...
...
La nuit passe et l'oeil un peu hagard, je me réveille et regarde autour de moi (point besoin de beaucoup de lumière pour voir), constatant ainsi que Liliana dort encore, bien que d'un sommeil agité.
D'abord à boire, puis un peu de toilette. Quand je reviens, je constate que ma compagne de voiyage se réveille lentement.
"- Il est tôt lui dis-je en souriant, mais Rhalen Donnir se lève tôt. Nous pouvons y aller quand tu le souhaiteras."
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Les quatre tonneaux ??? Trois étaient percés et quant au dernier, c'était plutôt "ton eau" qu'il aurait dû marquer dessus, le bougre de tavernier ! Il arrose plus volontiers son vin que les maigres légumes de son potager. Il ne doit pas avoir beaucoup de potes âgés d'ailleurs, ce pingre ! Au moins, je n'aurais pas mal aux cheveux, demain matin ! Espérons que les paillasses de ce rapias seront mieux garnies que son plat du jour ! Chambre huit, donc... six, sept... et huit ! - Crouiiiii ! fait la porte.
Manque d'huile ! Il a dû la mettre toute dans son ragoût, sa graisse à oindre les gonds ! Sales gonds ! Vieux gonds ! Mouarff ! Il fait dans le minimalisme question mobilier. Au moins, il y a un lit... - Scrouiiiinch ! fait le lit.
Ben voyons ! La berceuse au programme dès que tu bouges, charmante attention ! Ah ! la botte gauche, la droite ! Mouaahah ! les orteils à l'aise et bonne nuit, j'espère... si mes voisins de chambre pouvaient faire moins de bruit !
...il y'a un mélange de gentillesse et superiorité assez déroutant...bah, passons. - Parfait.
Nous marchons quelque temps, alors que Liliana observe l'activité matinale de Caemlyn, et nous arrivons vite aux murs de la cité interieure. Ca n'est plus le soleil couchant, mais le fort éclat d'un soleil matinal qui les fait briller.
Nous passons les portes. Il y a un avant et un après rempart interieur. C'est toute l'ambiance qui change. S'il est possible d'utiliser le mot, la ville ici paraît plus vénérable...
Après une brève côte arrivons aux portes du palais. Le Capitaine Vinlan est là, comme toujours le matin, l'uniforme et la cuirasse toujours aussi soignés. Nos regards se croisent, il s'incline légèrement, moi aussi, et il fait alors signe à la garde de nous laisser passer.
C'est rapidement et discètement que nous entrons dans le Palais de la Reine et pénétrons dans les couloirs de l'aile ouest par les jardins.
Et me revoici chez...moi. Mais c'était le seul moyen immédiat de trouver les informations necessaires. J'éspère que cela va marcher...
Klian salue le garde.
Il y a du respect dans son regard, pourtant il pourrait être son père... Nous arpentons le palais, j'aperçois quelques courtisans. Je rougis alors de ma tenue.
Je ne suis pas à ma place ici. Je m'arrête.
" Klian, je je, détonne dans ce lieu, ma robe, ma façon d'être, ma naissance ... Je vais te faire honte. "
Et c'est bien la seule chose que je ne souhaite pas faire. Il a tellement fait pour moi, pauvre égoiste que je suis.
Allongée sur le lit dans une pose nonchalament sexie, tout proche de Karion, sur le dos et entortillant autour de ses doigths une bouclette du monsieur Ylnaa lui demande :
Hum, que comptes tu faire ensuite ? Je veux dire, exactement ? Tu ... tu crois à cette histoire de Dragon ? Tu es vraiment sûr de vouloir continuer à servir ce... cet homme... Shaevar ?
Hum, que comptes tu faire ensuite ? Je veux dire, exactement ? Tu ... tu crois à cette histoire de Dragon ? Tu es vraiment sûr de vouloir continuer à servir ce... cet homme... Shaevar ?
Je ne peux pas te dire ce que je vais faire pour l'instant. La seule chose dont je sois sur c'est qu'un jour le dragon reviendra pour nous sauver de Ténébreux. Pour l'instant nous devons aller trouver cet homme qui se prétend être le dragon pour en apprendre plus sur lui et surtout pour vérifier s'il est vraiment le dragon.
Je ne sais pas encore si je vais l'aborder en lui disant que je viens de la part des Shen An Calhar.
Enfin dans l'immédiat je pense qu'on pourrait sortir de notre lit et descendre dans la salle commune pour commencer à récolter des informations sur cet homme.
*Joignant le geste à la parole, je me dirige vers le bac d'eau laissé par l'aubergiste, je fais une rapide toilette et je m'habille pour descendre.
Ylnaa me rejoindre quand elle sera prête.
*Arrivé dans la salle commune je m'installe à une table proche du feu et commande un petit dejeuner
RP OFF : vous croyez pas qu'on devrait se créer un topic ? parce que là on pollue un peu celui ci
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Je descends, décent et propre, dans la salle commune, comme une fleur. Je salue la compagnie et je commande mon repas du matin. Je préfère manger dans l'auberge que sur la berge près de l'eau de la rivière, car sur la rive hier, j'ai eu froid aux miches.
- Aubergiste ! Une miche et des rillettes d'oie!
Ah ! Je me souviens comme elle riait, deux doigts sur les lèvres, ma chère Adèle. Mais maintenant, elle est morte Adèle. Pourquoi est-ce donc que tu panses à elle, mon cochon ? Cette fille qui descend l'escalier, quel porc de reine ! Appétissante la demoiselle !
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Voilà plusieurs jours que j'ai repris la route ou plutôt que la route m'a repris ! j'avais des fourmis plein les sabots de mon cheval. J'ai bien bu, j'ai bien mangé, j'ai bien... je me suis bien reposé et tout bien pesé, je me suis pensé en pansant mon pur-sang :
- Si l'action ne vient pas zà moi, j'irai à l'action !
Et hop ! En selle ! Heureusement que je ne suis pas un régime sans selle parce que si je devais monter à cru, je serais cuit ! Et comme dit ma cousine, je ne suis pas selle que vous croyez !
Donc, je galope sur d'interminables routes minables vraies mines de nids de poules et je me laisse diriger par mon instinct. C'est comme une voix qui m'envoie sur cette voie, loin, quelque part.
A 2 lieus de Tar Valon , le seigneur capitaine HAdrien des enfants de la lumiére avançe en compagnie d'un millier d'enfants vers la tour Blanche .
Des ordres express lui avaient été envoyé par le capitaine commandant , lui disant de rassembler un millier d'homme pour aller surveiller Tar Valon ; suite a des rumeurs concernants une "ombre " et des Adt
encore une connerie inventée par mes supérieurs pour aller surveiller les Aes sedai ... enfin , c'est moi qui ai été choisi pour mener cette opération , j'essaierais donc que tout se passe sans incidents
une heure plus tard , le seigneur capitaine put observer pour la troisiéme fois de sa vie la magnificence de la tour Blanche.
J'appelle mon second :
-Installez le campement , instaurez des patrouilles et des tours de gardes d'une demi-heure , allez aux nouvelles et essayez d'approvisionner nos réserves de nourritures auprés des fermes locales , payez les bien et au besoin essayez de trouver de la nourriture en ville ; envoyez également une délégation a la tour blanche et dites leur que le seigneur capitaine Catredis aimerais discuter avec une autorité. rompez
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Vite, toujours plus vite. Le temps presse, et je ne peut me payer le luxe de ménager Serayen, mon nouveau cheval. De loin, on pourrait me prendre pour un myrdraal ayant la colère de son maître comme incitateur, a l'exception du vent qui fait virevolter ma cape de tout bords et de la pluie qui me fouette le visage.Quelquefois, je me trouve a envier ces créatures, c'est dire l'étant d'inconfort dans lequel je me trouve!
Je dois absolument arriver au campement de ce Dragon, et rapidement! Kelenvor ne m'as laissé aucune chance, j'aurais du venir le voir plus vite. Les nouvelles dérangeantes que j'apporte concernant la possibilité qu'ILS soient libres....enfin, je préfère ne pas trop y songer. Voila que j'aperçois Caemlyn. Je ne pourrai malheureusement m'y arrêter, malheureusement. Je dois avancer le plus loin possible avant que l'obscurité ne mette frein a ma course. un cheval blessé est la dernière chose dont j'ai besoin présentement.
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Cataclop cataclop cataclop !
J'apprécie le baiser âpre du vent sur mes joues rapeuses.
Je frôle amoureusement la garde de mon épée marquée du Néron. J'ignore où je vais mais je sais que j'y vais.
*Cette tour blanche, ce doit être ici. Comment les gens de ce pays peuvent-ils vivrent en sachant qu'elles sont là? Pourquoi les laissent-t-ils en liberté... *
Le cavalier ne peut réprimer un frisson, mais le devoir passe avant tout et il continue sa route.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Bien, plus qu'un jour ce chevauchée intempestive! Malheureusement, je ne connais que l'emplacement approximatif du camp de ce "dragon", alors je perdrai probablement une autre semaine complète a le chercher. Je devrai donc marcher dans cette région, la bannière des Shen An Calhar bien en vue, en espérant qu'un de ses éclaireur me remarque et ait la bonne idée de révéler sa présence.
Pour l'instant, une bonne nuit de sommeil s'impose. Je dois me lever tôt demain, et si je les aperçoit, j'aurais besoin de toute mon énergie, physique et mentale.
On ne sait jamais, si il s'avérait être effectivement un faux dragon, je devrai prendre des mesures....
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Auto-quote-quote-codex !
J'ignore où je vais mais je sais que j'y vais.
Maintenant, je sais où je vais ! Une rumeur murmure comme une musique martiale à mon oreille et je musarderais ! Mazette ! Ce n'est pas une amusette. Je choppe ma musette, mon barda ! Ca va barder comme disent les musiciens par chez moi et j'en veux ma part, c'est pourquoi je pars dans la direction adéquate, celle qui a de quoi te chatouiller la fibre guerrière.
Les chatouilles à la fille de la fermière, celle qui a des couettes, ça attendra ! Ca tendra aussi...
Attendez-moi ! J'arrive en Arafel, ne maravez pas tous les affreux, j'en veux !
BASTON !
Dagon avait quitté la tour blanche depuis déjà quelques jours et avait repris la route comme avant, comme si rien ne s'était passé. Bien sur, ce n'était pas le cas, il avait rencontré beaucoup de gens à la tour et à l'extérieur. Il avait même de l'affection pour certaines d'entre elles.
*Je me demande comme se portent Lirkae et Peyo*
Dagon aimait bien la petite novice et la considérait un peu comme une petite soeur (même s'il ne savait pas très bien ce que cela représentait, vu qu'il avait perdu sa famille). Il avait cru comprendre qu'il lui arrivait de faire des rêves bizarre de temps en temps, il n'avait pas très bien compris de quoi il retournait. Ca devait avoir un rapport avec l'aielle Arween. Sèvere et dure comme une Aes Sedai mais avec un plus une aura de danger surement du au fait que tous les aiels sont des combattants émérites. Du peuple Aiel, Dagon se souvenait surtout de la Vierge de la Lance Noemy, une comique de première et une alcoolique finie, ils s'étaient entendue dès les premiers instant (et ça leur avait valu quelques problèmes dans les voies avec leurs supérieurs respectifs).
*OOSQUAI!!!!! Ca me manque ce brevage, ça tape un peu sur le crâne au début mais qu'est ce que c'est bon! Bah je les reverais peut-être un jour.
La nuit est déja bien avancé je vais peut-être me reposer un peu!*
Après un repas frugal et quelques gorgées de liqueur du Shienar (on se refait pas ) Dagon s'endort dissimulé par les arbres.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J’essaye tant bien que mal de trouver une position un tant soit peu confortable sur mon matelas de feuilles. Je réprime un frisson, et m’emmitoufle encore plus dans ma cape de voyage…
J’ai chevauché toute la nuit, et après juste une petite halte pour manger et reposer Ivrogne, je suis reparti pour la journée entière. J’ai évité au maximum toute civilisation, pour ne pas laisser de trace de mon passage –car je ne doute pas que je vais être recherché un minimum par la Tour Blanche-. Je suis parti vers le Sud, et ai sans doute parcouru plus d’une quarantaine de lieues. Pourquoi le Sud? Car j’ai réussi à apprendre dans Tar Valon avant mon départ qu’une petite partie de la Tour –dont Eltharion– va vers le Nord, dans les marches, pour repousser la Dévastation.
Enfin bref, je suis donc là, à une demie-lieue d’un petit village, dans des buissons. L’expérience a eu le dessus sur le froid, et c’est donc pour ça que je vais passer la nuit à l’écart du village.
J’ai mangé –de la nourriture « empruntée » justement à ce cher village– et ai bu. Il en est de même pour Ivrogne, qui en ce moment même n’est qu’une masse noire dans un coin.
De nouveau je frissonne.
Pensée: Quel froid… Si seulement Vella pouvait être avec moi!
Je secoue la tête, avec l’espoir que ça chasse cette pensée attristante. Seulement elle revient très vite me hanter, comme elle le fait depuis que j’ai passé les portes de Tar Valon.
Pensée: Vella…
Je reste encore plusieurs minutes –sûrement une heure même– à me repasser dans ma tête nos meilleurs moments : notre première rencontre, lorsque je lui ai tout avoué et lorsqu’elle nous a rejoint, notre premier baiser, nos adieux…
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Puis finalement, malgré le froid, je m'endors le coeur -si j'en ai un- bien lourd, avec juste une dernière pensée pour Persephone et la rencontre qui m'attend...
Le voyage était long et pénible. Les petites auberges sur la route offrait un confort variable, parfois nettement supérieur à celui des chambres d'Acceptées, parfois incroyablement sale.
Heureusement, les toits de Caemlyn se profilaient à l'horizon, et bientôt je pourrais m'accorder un répit.
Et Caemlyn était une si belle ville... Je pourrais faire quelques courses...
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Alors je me réveille…
Et, tout comme le soleil, je me lève. Le matelas de feuille ne m’a pas fourni –comme je m’en doutais– une position agréable et une nuit reposante. J’ai même de légères courbatures dans le bras gauche et le bas du dos.
Pensée: Arrête de te plaindre Kror. Tu as connu tellement pire! Sang et cendres, rappelles-toi cette sacrée Dévastation!
Sans perdre de temps, je me prépare à une autre journée de chevauchée : je nourris Ivrogne, je l’attelle, et je n’oublis pas évidemment de m’occuper de moi-même tout comme de nettoyer ma lame, forgée –je ne le dirais jamais assez– à Thakan’Dar.
Et, après avoir englouti un lapin peu cuit et bu quelques gorgées d’eau, me voilà, couché sur ma monture, chevauchant en direction du Sud, Sud-Ouest. Chevauchant à brides abattues vers ce fameux Dragon Réincarné –ou du moins vers l’endroit d’où viennent toutes les rumeurs d’une telle proclamation-.
Pensée: Je vous montrerais Persephone l’étendu de mes talents. Je ferais mes preuves devant le Grand Seigneur. Et il me donnera ce qu’il m’a tant promis!
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Cela fait désormais plusieurs jours que je chevauche, seulement je ne voyage plus seul. Effectivement, par chance -la veine du Ténébreux?- j'ai rencontré hier trois hommes. Et ceux-ci vont -tout comme moi- en direction du camp du Dragon, espérant pouvoir s'engager dans son armée.
L'un des hommes se nomme Abar, l'autre Al'Rab et le dernier Kion.
Je les observe en ce moment même, adossé contre un arbre à côté d'Ivrogne.
Qu'ils sont ridicules, avec leurs casques rouillés et leurs lames à peine tranchantes! Et c'est sans parler de la cotte de mailles de Kion!
Et qu'est-ce qu'ils sont énervants à faire sans cesse les éloges de ce fameux Dragon.
Pensée: Sang et sacrées cendres, je ne sais si je pourrais les supporter plus longtemps!
Seulement il va falloir. Eux savent -enfin c'est ce qu'ils disent- ou se trouve exactement ce camp. De plus, je peux peut-être réussir à me servir d'eux pour en tirer un certain avantage...
Finalement, je me lève et lance à la cantonade qui prépare le repas du midi :
Savez-vous au moins vous servir de vos épées? Je n'en doute pas, je veux juste m'en assurer.
...
...
...
Le regard plongé dans le lointain, une cuisse de lapin grillé dans la main droite et ma lame dans l'herbe humide sur ma gauche, j'entends encore le souffle rauque et les gémissements des trois hommes derrière moi.
Pensée: C'est maintenant qu'il faut s'imposer comme Chef, alors que je viens de leur faire une démonstration de force.
Je vous apprendrais, le long du chemin jusqu'au camp du Dragon Réincarné, à vous servir de vos épées et à être digne du Dragon. A condition -cela va de soit- que vous suiviez mes directives...
* sur la route qui la conduit à l'armée, après maints détours visant à mener à bien une mission tenue secrète, Cersei ressent comme un appel faible, au loin... le coffre ! Quelqu'un touche au coffre !*
Nos chevaux dévorent impitoyablement les kilomètres, filant par les grandes routes vers cet Aedmun dont parle Ysandell dans ses carnets de route. J'ai hérité de la géographie musicale de l'Oiseau-Lyre, qui me permettra de renouveler mon répertoire trop traditionnel et d'assurer notre subsistance, quoiqu'il m'en coûte de devoir utiliser ses célèbres compositions pour récolter un peu de gloire-, et d'une partie de ses documents, des renseignements glanés au fil des routes. Quelques noms d'auberges, de contacts, devraient nous permettre d'accomplir notre mission plus aisément. Des informations très précieuses, qui viennent compléter celles que j'ai obtenu lors de mes cheminements... Brandin doit avoir récupéré les affaires de notre Menoly... Mère et Père chevauchent à bride abattue vers l'Arafel...
* coup d'oeil fugitif à Sambre, bouille renfrognée et mauvaise*
Il ne dit rien, mais l'absence de Nevermore lui pèse, je le sens... Et la fatigue commence à se faire sentir. Nous ne nous sommes arrêtés que le temps de changer de chevaux et de manger rapidement. Rattraper le temps perdu, atteindre Aedmun le plus rapidement possible. La route est longue jusqu'au Murandy... Peut-être qu'une halte serait la bienvenue...?
* une légère impulsion sur les brides, et le cheval ralentit sa course, et vient se placer à la hauteur de celui de Sambre *
Tu as l'air exténué. Quittons la route et arrêtons-nous quelques heures pour nous reposer et ménager nos montures.
* suit sa mère, sans mot dire, l'air sombre et résigné *
Nevermore me manque. J'aurais tant voulu jouer avec lui à attraper des chats. Cette bestiole paiera. Cette bestiole crèvera.
* une onde de feu passe dans son regard alors que la colère qu'il a ruminé tout au long de sa chevauchée monte en lui *
Je la retrouverai, je l'éviscererai, je l'étriperai, je l'écartèlerai, je jouerai avec son sang, Nevermore lui dévorera le foie. Ca sera très amusant.
* sent une étrange odeur *
Lapin grillé ?
* Astérie s'est laissée glisser de son cheval et s'approche doucement du feu, d'un pas sensuel et élégant, une main levée en signe de paix. Etrange spectacle que ces trois hommes gémissants à terre, roués de coups, leurs épées gisant dans l'herbe comme de vulgaires jouets, et de cet homme, cet homme au regard si sombre, dévorant tranquillement et consciencieusement une cuisse de lapin *
Il me plaît bien, lui.
* oubliant les précautions élémentaires enseignées par sa mère, il s'approche du feu avec un sourire canaille et laisse s'élever dans l'air pur une fraîche voix de lutin de neuf ans *
Vous savez jouer aux dés, messire ?
[D10]:
(sent la présence de son corbeau, mais ne le manifeste pas... dans ce post-ci en tout cas )
* plâne au-dessus de ses maîtres, hésitant à se poser : Sambre vient d'adresser la parole à un homme dont l'aura ténébreuse lui inspire confiance, mais il y a ces trois gêneurs... Astérie a son air des mauvais jours, son fils lui a sûrement désobéi d'une façon ou d'une autre...*
rpoff/ Kror, tu me feras un jet de perception pour savoir si tu as vu le corbeau ?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
[d10]
Je continue tranquillement à dévôrer ma cuisse de lapin, et ne remarque donc pas que nous accueillons de nouveaux arrivants -je ne remarque pas non plus le corbeau-.
Ce sont les premières paroles de l'un d'entre eux -un enfant d'après la voix- qui me sortent de ma rêverie :
Vous savez jouer aux dés, messire ?
Alors je pose ma cuisse de lapin, puis me lève. Je me retourne et mon regard se pose alors directement sur les deux inconnus. En quelques secondes je les analyse...
... et constate avec plaisir que leurs yeux brillent de la même lueur noire que les miens.
Bien sûr. Mais j'avoue n'en avoir aucune envie pour le moment.
Je ramasse ma lame, et la range d'un geste souple dans son fourreau. Je dépasse alors le gamin, faisant mine -juste mine- de ne plus m'en occuper, puis lance à la femme :
Nous allons enfin cesser de longer cette forêt... deux semaines que nous sommes partis, et toujours ces arbres sur notre droite... je déteste les bois, impossible de s'y déployer correctement, seuls les couards y entrainent leurs ennemis pour les combattre en les prenant par surprise... même si Ehoral trouve cette tactique amusante, nous n'avons pas vraiment eu le loisir de l'appliquer... pourquoi les défenseurs de la Lumière se cacheraient-ils face à l'Ombre ? Certes Ehoral a raison de me rappeler que la force brute n'est pas suffisante, mais elle ne m'a jamais déçu... non, décidément, les arbres ne servent qu'à fournir la matière première pour les armes ou les camps temporaires... il est d'ailleurs temps de s'arrêter pour la nuit...
*Je me tourne vers Ehoral. Nous chevauchons en tête de l'armée, même si bien sûr des éclaireurs nous entourent à deux lieues, pour nous prévenir des éventuels dangers de cette région qui ne dépend officiellement d'aucun royaume.*
Lieutenant Alazur, ordonnez l'arrêt pour la nuit. Consignes identiques à celles que nous suivons depuis notre départ d'Amadicia.
*J'écoute mon cousin ordonner la mise en place du campement, impliquant les répartitions des sentinelles et l'organisation des tentes.
Une petite heure plus tard, toutes les tentes sont installées, les feux sont allumés, et les guetteurs dispersés dans l'obscurité à l'écart des premiers gardes. Ehoral et moi prenons notre repas dans notre tente commune.*
Nous arriverons sur la rive ouest de la Manetherendrelle d'ici deux semaines environ, et nous en saurons enfin plus sur le développement de ce fou aux pouvoirs obscurs. Les derniers rapports sont assez flous, mais il semble que le Murandy tout entier soit sous son emprise. Nous devrons nous montrer très prudents, mais je n'hésiterai pas à faire preuve de notre puissance face à ces servants du Ténébreux. Je pense pour l'instant que nous nous installerons au nord de la route qui relie Lugard à Jehannah, sur la rive du fleuve. De l'autre côté, nous verrons ce qu'il en sera de cette zone qui officiellement n'appartient pas au Murandy. Avec de la chance, peut-être pourrons-nous nous y implanter.
Cependant, je ne vois pas pourquoi une simple frontière arrêterait une armée, si faible soit-elle, dans cette région située entre deux rivières. Au moins pourrons-nous de toute façon compter sur un effet de surprise. En évitant de traverser l'Altara, nous avons pu garder le secret de notre progression.
Il est temps de rétablir le respect dû aux Enfants de la Lumière ! Trop de commandants incompétents ont pu ternir notre image pendant ces dernières années... Le Seigneur Bornhald était un modèle pour nous lorsque nous étions jeunes, mais il a sombré dans la folie, sans doute corrompu par ces soricères de Tar Valon, au point même d'aller s'assoir à leur table ! Quant à la dernière opération d'envergure, quelle décadence... confier une armée à Hadrien Catredis relève déjà de l'inconscience... et les nouvelles que nous avions tout juste reçues avant de partir confirment mon jugement... on parle de plus de deux mille pertes... cela a au moins eu le mérite de me placer au tout premier plan des Hauts Officiers... et c'est moi qui mènerai la Lumière vers la victoire, moi et personne d'autre !
<a href="http://www.pierre-de-tear.com/~amador/fiches/ehoral.php">Seigneur Lieutenant des Blancs manteaux </a>Multi
Après avoir fait installer le camp dans l'ordre et la discipline, comme tous les soirs, je retrouve mon cousin à table pour parler de l'évolution de la situation.
Nous arriverons sur la rive ouest de la Manetherendrelle d'ici deux semaines environ, et nous en saurons enfin plus sur le développement de ce fou aux pouvoirs obscurs. Les derniers rapports sont assez flous, mais il semble que le Murandy tout entier soit sous son emprise. Nous devrons nous montrer très prudents, mais je n'hésiterai pas à faire preuve de notre puissance face à ces servants du Ténébreux. Je pense pour l'instant que nous nous installerons au nord de la route qui relie Lugard à Jehannah, sur la rive du fleuve. De l'autre côté, nous verrons ce qu'il en sera de cette zone qui officiellement n'appartient pas au Murandy. Avec de la chance, peut-être pourrons-nous nous y implanter.
Cependant, je ne vois pas pourquoi une simple frontière arrêterait une armée, si faible soit-elle, dans cette région située entre deux rivières. Au moins pourrons-nous de toute façon compter sur un effet de surprise. En évitant de traverser l'Altara, nous avons pu garder le secret de notre progression.
Oui il est évident qu'il faudra rester cachés le plus longtemps possible, surtout tant que nous ne connaissons pas l'étendue exacte des troupes de cet homme. Cependant maintenant que nous arrivons au bout de cette forêt nous allons voyager à découvert. Il faudra donc s'attendre à être attendus. Je pense qu'il serait judicieux d'envoyer plusieurs hommes en direction de ce camp. A la fois des éclaireurs pour essayer de dénombrer les troupes et aussi tenter d'infiltrer des hommes pour avoir des informations plus précises. Ces Amis du Ténébreux recrutent n'importe qui dans leur armée, celà ne devrait pas être difficile. Je vais faire mander notre chef des patrouilles.
*Je me lève et je passe la tête par la porte pour interpeller un garde. *
Toi, va me chercher Ludus dans sa tente, et précise bien que c'est urgent, je n'ai pas envie d'attendre.
***
Quelques minutes plus tard Ludus arrive à moitié en courant dans la tente. Il se redresse et nous salue
Vous m'avez demandé mes seigneurs ?
Oui Ludus, j'ai besoin de tes hommes. Ecoute moi bien, cette mission est très important pour la suite de notre avancée.
Tu vas prendre 3 hommes parmis les tiens qui sont les plus banaux. Je veux qu'ils laissent tout leur équipement ici et qu'ils partent à cheval vers le nord pour aller s'infiltrer dans l'armée de cet homme qui se prétend être le dragon. Je veux qu'ils partent chacun de leur côté et qu'ils essayent d'apprendre le maximum d'informations. D'ici deux semaines nous aurons installé notre campement, je veux être déjà bien informé.
Afin de nous tenir à jour vous enverrez aussi vos meilleurs patrouilleurs. Ils serviront à espionner le camp et à dénombrer les troupes. Mais je veux aussi qu'ils rencontrent un de nos membre infiltré tous les 3 jours. Le premier de vos patrouilleurs devra être revenu à notre rencontre avec les premières informations d'ici au moins 3 jours avant notre arrivée.
Si jamais un soldat se fait prendre, je ne veux en aucun cas qu'il tente de fuir, il risquerait de se faire prendre et de ramener les ennemis vers nous. Chacun de vos hommes sera muni d'un dose de poison qu'il saura utiliser en cas de capture. Dites leur bien qu'après avoir anéanti les forces ennemis, si nous nous apercevons qu'ils ont délivré des renseignements à l'ennemi ils regretteront les secondes de jouissance de leurs pères.
Bien Lieutenant, vos ordres seront suivis, vous pouvez compter sur moi pour envoyer mes meilleurs hommes.
Capitaine, Lieutenant, je m'en vais de ce pas donner mes ordres, bonne nuit à vous
*Une fois Ludus parti, je m'adresse à Haesur*
Je pense que nous pourrons obtenir de bons renseignements grâce à ces hommes, nous déciderons alors de notre stratégie selon les forces adverses
* s'avance un peu plus dans la lumière après avoir lancé un regard courroucé à son fils *
Retiendra-t-il jamais mes enseignements ?
* incline doucement la tête en guise de bonsoir *
* regarde Kror bien droit dans les yeux, et d'une voix chantante, mesurée *
Je me prénomme Astérie. Le joueur de dés invétéré est mon fils, Sambre, j'espère que vous saurez pardonner son impolitesse.
* un geste élégant de la main accompagne présentation et excuse : cette femme est en constante représentation, tout en elle est maîtrisé et calculé... sauf peut-être le petit feu de folie sombre qui coule dans ses yeux... et peut te rappeler quelqu'un, un vague souvenir *
La route est dure même pour des ménestrels, nous n'avons pas su résister à l'appel de votre feu, messire...?
Certes. D'autant que nous disposons déjà d'un informateur important, mais autant multiplier nos chances. Nous aurons ainsi des points de vue plus au niveau de la masse. Connaître l'état d'esprit des simples soldats est aussi important que de connaître celui de leurs chefs, tu me le répètes suffisamment.
*Je souris d'un air entendu à Ehoral.*
Le goût du sang me manque. Dommage que cette région soit si vide, après toutes ces années de guerres dues aux revendications multiples des royaumes voisins. Comment peuvent-ils oser s'opposer à nous ?!
Lorsque nous aurons ramené ce fou à sa boue d'origine, nous écraserons ces voisins bien trop impétueux.
Bien sûr. Mais j'avoue n'en avoir aucune envie pour le moment.
* ravale avec difficulté sa déception, la dissimule sous un sourire de lutin poli et regarde les adultes échanger quelques mots de politesse *
* s'éloigne discrètement, se baissant pour arracher des touffes d'herbe à pleines poignées rageuses *
Mère va sans doute lui faire son numéro de charme... Brandin sera fâché... fou furieux... si elle le serre de trop près... Nous n'avons pas besoin d'un nouveau
* crache *
pigeon pour survivre...
* Puis c'est comme un sixième sens, le coeur qui se serre à l'approche de l'être aimé *
Nevermore !
* tend le bras et y accueille avec joie son familier qui lui fait fête *
Mon précieux, mon trésor, ma merveille, mon Nevermore, que m'apportes-tu là ?
* dénoue le précieux paquet qui encombre l'oiseau tandis que celui-ci lui becquette doucement la joue *
Un mot de Père !
* lit rapidement la missive et libère la bague d'Aes Sedai de Menoly de son précieux écrin de chiffons *
Et un nouveau jouet...
* regard furieux en arrière *
Elle peut bien attendre un peu que je m'amuse avec pendant qu'elle discute !
* passe la bague à son annulaire, où elle flotte, serpent lascif prêt à mordre *
* la contemple quelques instants avec une joie mi-enfantine, mi-diabolique *
* se concentre *
[D10]:
* Rien. L'enfant boude et concentre de grandes ondes de colère sur le métal travaillé du bijou. *
Je pensais que la bague... la bague me permettrait de mieux l'imaginer... Je voulais que la bague... me montre tante Menoly. Grand-père m'avait dit que les bagues d'Aes Sedai étaient spéciales et qu'on les brûlait avec le corps de leur propriétaire, à sa mort, pour que leur âme aille rejoindre le Créateur. J'espérais qu'un morceau d'âme serait resté accroché, puisqu'elle n'a pas brûlé...
* une larme tombe sur la bague *
Tante...
* la tristesse passe aussi vite qu'un vent d'avril, remplacée par une vague de colère renouvelée *
Je nous vengerai, Tante. Ils paieront tous.
...Surtout le chat...
*Voilà quelques jours que je suivais mon supérieur -qui passait pour mon Ami- au camps du sois-disant Dragon. L'ami des ténébres a développé de nombreuses troupes... Je suis a cheval depuis presque 2 jours mais je dois porter ce message a mes supérieurs le plus vite possible.
Le desastre de la bataille du commandant Hadrien Catredis m'a forcé a changer de trajectoire. J'ai a présent ordre de m'adresser a un certain... Lassadar. Sa réputation est celle d'un être le plus droit qu'il soit et imbu de la Lumière.
Voilà un grand homme comme ceux dont nous avons besoin.
Les indications sur la façon de le trouver étaient plus qu'imprecises mais un gamin des routes m'a signalé une troupe à la lisière d'une foret et ce pourait fort être eux...
Encore... toujours, je continue de chevaucher...
Enfin ! je vois au loins les tentes blanches et les tuniques au Soleil de la Lumière qui se détachent sur le fond sombre de la forêt.
C'est eux... Ici en Altara aucun des notres n'a de mission.
J'ai bien fait de tuer ce gamin, il aurait pu parler a d'autre que moi...
Je ralenti le pas de ma monture épuisée et fait signe a la sentinelle la plus proche.
- Que tu marches dans la Lumière. Je dois parler a votre supérieur sur place. Le plus vite possible ! Je suis Kylahn.
Je démonte et présente mes mains vides a la sentinelle qui me met son épée sous la gorge pour me mener vers le camps...
J'ai beau me dire que c'est normal et qu'il a raison de faire son devoir, c'est tout de même desagréable.
<a href="http://www.pierre-de-tear.com/~amador/fiches/ehoral.php">Seigneur Lieutenant des Blancs manteaux </a>Multi
Alors que comme à notre habitude nous prennons notre repas en commun, un garde vient troubler notre repas.
Désolé de déranger votre repas Seigneur Haesur. Un homme désire vous parler, il dit que c'est important et qu'il doit vous voir le plus rapidement possible. Il se nomme Kylahn.
Ce nom... il me semble que Ludus l'a mentionné dans son rapport. Je regarde mon cousin et hoche de la tête pour lui faire accepter.
Il hoche de la tête à son tour.
Très bien, faites le entrer, mais j'espère qu'il a de bonnes raisons de troubler mon repas
Enfin, me voila a l'entrée de la tente, la sentinelle me signale que j'ai troublé le repas des chefs mais l'importance de mes informations les apaisera.
Je passe donc dans la tente et salue les deux gradés, un poing sur le coeur.
- Que la Lumière éclaire vos pas. Je suis Kylahn. J'ai été envoyé par notre observateur infiltré dans le camps de l'ami du ténébreux qui se pretend le Dragon. j'ai moi aussi assisté a la perte de toutes ces âmes pour pouvoir revenir donner des informations a la personne la mieux placée pour réagir.
Je me tais, attendant qu'ils se rendent compte de l'importance du message et qu'ils me fassent signe de continuer. Je n'ai pas interet a montrer un quelconque manque de respect. Je me redresse donc et attends l'ordre de delivrer mon message. Le Capitaine voudra sans doutes faire sortir ce Lieutenant avant de le m'ecouter.
Qui peut bien oser interrompre notre repas ? Soit c'est un fou, soit son courage frise la témérité... et ce qu'il a à nous dire doit être important...
Très bien, faites le entrer, mais j'espère qu'il a de bonnes raisons de troubler mon repas.
*L'homme entre et commence à parler. Il s'exprime clairement, sans peur mais avec respect. Je me jette un oeil à Ehoral pour croiser son regard, puis j'encourage le messager à poursuivre.*
Voyant qu'apparement la presence de son subordonné ne le dérange pas, je recite, sans attendre plus.
- Le camps de l'AdT est étendu... de nouveaux venus arrivent chaques jour, par soixantaine au moins. En effet, il maitrise la magie du ténébreux, je l'ai vu en faire usage pour soulever un homme du sol... Il recrute tout le monde et n'importe qui, des simples bucherons aux anciens soldats. Ceux ci, il les nome a la tête de ce qu'il appelle son armé et exhorte ses hommes a coup de promesse d'union sous sa coupe... bien entendu. Il continue d'avancer et se dirige sur Lugard. Il semble vouloir pour l'instant eviter le contact avec nos troupes. Mon supérieur m'a demandé de vous préciser qu'il ne faut pas encore agir et continuer de le laisser avancer. Quant a ses hommes, certains ne sont que de pauvres bougres qui se sont éloignés de la lumière tandis que d'autres sont de veritables fanatiques. Il semblerait aussi que un certain membre a l'étrange banière... Shen al'cazar... quelque chose de ce genre, une troupe inconnue... se soit mise a son service. Lui par contre, ce sont 500 Amis du ténébreux expérimentés dont il semblerait même qu'en imaginant le pire, ils connaissent eux aussi la magie des sorciers. En ce qui concerne Tar Valon d'ailleurs, aucuns signes d'interet pour ce camps. Ce qui appuie le fait qu'il n'est qu'un faux pantin agité et mené par les sorcières. Voilà mon message.
Je reprend un peu mon souffle
- En dehors de ces quelques informations, j'ai ordre de répondre a toutes vos questions concernant le camps de cet être de l'Ombre. Qu'avez vous besoin de savoir de plus ?
C'est bien ce que je pensais... une "armée" principalement composée d'amateurs, et sans cohésion... il n'a pas encore pris Lugard... et nous ne devons pas bouger... très bien... j'ai confiance en notre homme, il est celui qui, avec Ehoral, m'a le plus convaincu de l'utilité de la subtilité... et si j'ai pensé au début qu'aller au coeur du camp ennemi n'était que pure folie frôlant la corruption, j'admets maintenant qu'il lui faut du courage, car son engagement pour la Lumière n'est plus à prouver...
Très bien.
Nous allons donc nous installer ici, puisqe d'après vos informations, nous sommes encore assez loin du territoire dominé par notre ennemi. De plus, la proche forêt nous offrira de quoi bâtir un camp fortifié de bonne facture, qui pourra se révéler très utile comme point d'appui dans cette région.
A présent, dites moi à quel point en sont les forces de cet homme. Combien sont-ils ? Sur quelles terres s'étend leur domination ? Savent-ils que nous sommes ici ?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Finalement, après un court moment de silence, je reprends, détournant mes yeux des siens :
Pardonnez moi ma Dame. J'en oublis les politesses : prenez donc place autour du feu et mangez à votre faim. Mes hommes *que je lui montre de la tête* mangeront autre chose.
Je constate d'ailleurs -pour mon plus grand soulagement- que "mes hommes" se sont remis debout.
Pensée: J'arriverais peut-être à en faire quelque chose...
* a un petit sourire imperceptible *
J'arriverai peut-être à en faire quelque chose...
* accepte l'invitation d'un signe de tête élégant*
*se retourne *
Sambre ? Sambre !
* hausse les épaules *
Cet enfant ne pense qu'à s'amuser.
* saisit délicatement une cuisse de lapin et la porte à sa bouche *
Hé bien, messire Kror, que vous a appris le vaste monde ? Quels sont les lieux qui vous appelé et ceux qui vous appellent aujourd'hui ?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Hé bien, messire Kror, que vous a appris le vaste monde ? Quels sont les lieux qui vous appelé et ceux qui vous appellent aujourd'hui ?
Je reprends alors ma place auprès du feu, tout en écoutant attentivement sa question.
Puis je récupère ma cuisse de lapin. J'en mange un morceau -bien que n'ayant en rien faim-, moment durant lequel je cherche une réponse.
Pensée: Sa compagnie change de celle des trois abrutis... Elle est beaucoup plus... intéressante.
Enfin, après quelques secondes de silence, je sors mes yeux des flammes pour retrouver ceux d'Astérie. Je lui dis alors d'une voix égale :
Le monde m'a appris qu'il ne fallait jamais se fier à qui que ce soit ; même des personnes que l'on croit bien connaître.
Sinon, je reviens de Tar Valon, et je vais en direction du Dragon Réincarné, pour m'engager parmi ses troupes...
Puis, toujours fixant profondement mes yeux dans les siens :
... avec l'espoir de pouvoir alors lutter pour la Lumière.
Le monde m'a appris qu'il ne fallait jamais se fier à qui que ce soit ; même des personnes que l'on croit bien connaître.
Voilà des mots bien intéressants...
Sinon, je reviens de Tar Valon
* tressaille légèrement *
* à voix suave *
Vraiment... Nous aurions pu nous y croiser brièvement...
et je vais en direction du Dragon Réincarné, pour m'engager parmi ses troupes...avec l'espoir de pouvoir alors lutter pour la Lumière.
* petit sourire en coin *
* une petite pointe d'ironie imperceptible *
Voilà de belles paroles pour un homme au regard si... sombre. Il semble que nous soyions voués à faire route commmune, messire Kror. Nous nous dirigions également vers le camp de Dragon... Les ménestrels, vous vous en doutez, aiment à se tenir au courant des hauts faits de ce monde. Ils sont les témoins privilégiés des évènements de cette ère... et leurs invisibles acteurs.
L'enfant se lasse vite de jouer avec la bague, il l'enlève, la fourre dans une de ses poches et revient vers le campement.
Prenant silencieusement place près de sa mère, il s'empare d'un morceau brûlant de lapin et le dévore sans mot dire... mais ses yeux attentifs dévisagent calmement Kror
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Voilà de belles paroles pour un homme au regard si... sombre. Il semble que nous soyions voués à faire route commmune, messire Kror. Nous nous dirigions également vers le camp de Dragon... Les ménestrels, vous vous en doutez, aiment à se tenir au courant des hauts faits de ce monde. Ils sont les témoins privilégiés des évènements de cette ère... et leurs invisibles acteurs.
Je finis d'avaler un morceau de viande, puis d'une voix que j'arrive à rendre mystérieuse, je reprends :
Un regard sombre, vraiment?
Je hausse alors un sourcil.
Pensée: Je suis sûr que mon regard n'est que pur clarté comparé au vôtre, ma chère Dame Astérie...
La Roue tourne et tisse le destin de ses nombreux fils comme elle l'entend. Bien que je n'irais pas jusqu'à dire que rien ni personne n'y peut quelque chose...
[d10]
Je décide alors d'arrêter ici les sous-entendus.
Pensée: C'est bien plus sûr, car tu peux te tromper sur son compte Kror...
J'attends que le gamin arrive et prenne place auprès de sa mère avant de reprendre :
Je serais ravi de faire un bout de chemin en votre compagnie. Si la mienne et celle de mes hommes vous conviennent.
J'écoute les chants des Rétameurs, je regarde les danseuses dandiner leurs hanches au rythme des flûtes et autres instruments que possèdent les gens de la caravane.
Finalement, la viande que je tiens dans ma main droite redevient ma préoccupation première. J'en arrache des morceaux que j'avale goûlument.
Pensée: Ce Peuple est charmant et accueillant. Je leur dédierai sûrement un chapitre entier de mon ouvrage.
Ouvrage qui reste en permanence dans l'une des poches intérieures de mon gilet, avec ma plume et mon encrier.
Je continue à engloutir la nourriture qui m'est proposée, quand -alors que j'arrive au bout du repas- une Rétameuse vient prendre palce à mes côtés. On s'observe mutuellement, avant qu'elle me demande :
Maître Ogier, comment trouvez-vous ce repas ? Voulez-vous une seconde part ?
Oui, pourquoi pas. Si cela ne dérange pas mes hôtes évidemment.
Elle me redonne alors du lapin, sur lequel j'avoue moi-même me jeter.
Est-ce que vous chantez dans le Stedding ? J'aimerai beaucoup entendre une chanson ogière.
Cette question m'étonne un peu, et je réponds honnêtement :
Oui, certains Ogiers chantent, beaucoup même. Certains de mes frères ont un Don : ils chantent les arbres.
Après avoir posé dans un plat qui a fait son temps de petits morceaux d'os, seuls restes du lapin, je réponds à sa question tout en m'essuyant les mains, grasses, dans un chiffon que j'ai l'habitude de garder à mes côtés lorsque je mange :
Si les Ogiers connaissent le Chant? Je ne le sais pas.
Pensée: Le Chant? Ca ferait un bon sujet de chapitre pour mon livre...
A mon tour, je la questionne donc :
Vous autres, les Thuatha'ans comme on vous appelle, recherchez effectivement le Chant. Permettez-vous que je vous pose deux/trois questions sur ce sujet, pour mon ouvrage?
Ouvrage, entre ma main droite poilue, que je lui mets sous le nez.
S'il pouvait enlever ce truc de sous mon nez, ça serait bien. Mais ... c'est un livre, il écrit un livre. *Un peu ebahie* il doit être très savant alors. c'est pour ça qu'il a quitté le Stedding, pour étudier la vie que mène les hommes.
Je veux bien essayer de répondre mais nous ne savons presque rien sur le Chant vous savez.
Je m'assieds plus confortablement, prend une grande inspiration et dit :
Allez-y, posez vos question. Et si je ne peux pas répondre, je demanderai au Madhi de vous m'aider
Allez-y, posez vos question. Et si je ne peux pas répondre, je demanderai au Madhi de vous m'aider
Je m'apprête à poser ma première question quand un de ses mots me frappe l'esprit : "Madhi". Ma soif de connaissance reprenant le dessus, je lui demande, mon ouvrage ouvert sur une page vierge, mon encrier sur l'herbe à mes côtés et ma plume dans la main droite :
Je suis très étonnée par la question de l'Ogier. Tout le monde sait qui est le Madhi. C'est vrai que les villageois n'ont pas l'air de le savoir en général, alors peut-être est-ce pareil pour les Ogiers. Je me demande comment ils font sans Chercheur
Le Madhi, c'est notre chef, non le mot ne va pas, c'est notre guide plutot. Il décide de notre route, il traite au nom de la caravane avec les étrangers. On l'appele aussi le Chercheur.
Vous l'avez rencontré, c'est Rodrigo, qui vous a accueilli dans notre caravane.
Les Ogiers ont bien quelqu'un pour les diriger ? Chacun ne décide pas de ce qu'il fait sans en parler aux autres, tout de même ?
Le Madhi, c'est notre chef, non le mot ne va pas, c'est notre guide plutot. Il décide de notre route, il traite au nom de la caravane avec les étrangers. On l'appele aussi le Chercheur.
J'écoute son explication, en prenant note.
Vous l'avez rencontré, c'est Rodrigo, qui vous a accueilli dans notre caravane.
Je relève alors la tête de mes écrits pour dire :
Oui, je m'en souviens maintenant. Il s'est effectivement présenté comme le Madhi de la caravane, mais je n'ai pas fait attention sur le coup. Pardonnez mon ignorance, je n'ai quitté que rarement mon Stedding, et les livres n'apprennent pas toujours autant que les gens eux-mêmes et les expériences vécues.
Les Ogiers ont bien quelqu'un pour les diriger ? Chacun ne décide pas de ce qu'il fait sans en parler aux autres, tout de même ?
Je repense alors à ma fugue, dans cette nuit étoilée d'il y a plusieurs jours.
Pensée: J'espère qu'ils comprendront...
Evidemment oui, nous avons les Anciens, qui nous conseillent plus qu'ils nous dirigent.
Je sors alors une bonne fois pour toute de mes souvenirs et autres pensées, et, humidifiant d'encre le bout de ma plume, je lui demande de ma voix grave habituelle :
Tout d'abord, une question à laquelle vous n'avez peut-être aucune réponse : qu'est-ce que le Chant? Qu'est-ce que ce Chant que vous recherchez?
Je plisse comme souvent mes yeux, voyant alors mes sourcils épais, en attendant sa réponse.
Il est déjà loin, mais lorsque résonnent les 100 000 cloches de Shol Arbela il ne peut s'empêcher de se retourner. Son pays part en guerre et il doit fuir... il a son propre combat à mener, les Aes Sedai n'en resterons pas là... Celle qui se nomme Takima n'est pas loin, il pourrait dire avec certitude dans quelle direction elle se trouve...
Aprés quelques heures il s'arrête, il vaut mieux voyager de nuit.
*Enfin, il s'arrête. Vaut-il mieux attendre qu'il se calme, ou essayer de lui faire comprendre son intérêt avant qu'il ne se persuade qu'elle lui veut du mal ?
Autant battre le fer tant qu'il est chaud.*
L'Aes Sedai attend de sentir un semblant de paix s'installer dans le jeune homme, pour s'approcher un peu plus que ce qu'elle s'était permis jusqu'alors.
La Verte chasse toute idée de violence, de colère ou de peur de son esprit. L'exercice appris quand elle était Novice lui permet de se vider de toute émotion. Elle s'emplit alors de tranquillité.
Kearan est à une centaine de mètres d'elles. Se rapprochant de moitié, elle fait porter sa voix au loin :
- Je connais les trois serments, mais je sais aussi ce que les Aes Sedai font des hommes comme moi... Je ne tenterai rien contre vous tant que vous ne tenterez rien contre moi... Vous avez ma parole.
A mon tour de vous poser une question, que me voulez vous?
- Je connais les trois serments, mais je sais aussi ce que les Aes Sedai font des hommes comme moi... Je ne tenterai rien contre vous tant que vous ne tenterez rien contre moi... Vous avez ma parole.
Très bien.
A mon tour de vous poser une question, que me voulez-vous?
Simplement vous aider. Vous n'avez rien fait comme les.. ceux comme vous. Eux tentaient d'imposer au monde leur pouvoir.
Les prophéties... Pourraient-elles se rapporter à lui ?
Si vous voulez tout savoir, je n'apprécie pas les méthodes des Rouges.
Vous n'êtes pas mauvais. Vous ne semblez pas fou. Le mieux que je puisse faire n'est certainement pas de vous |gentle|.
le jeune homme se détend un peu mais reste sur ses gardes. - Je me moque du pouvoir, je fais seulement mon devoir. La folie c'est toujours tenue à l'écart pour le moment... Et je sais que je peux encore être utile avant la fin...
- Je suppose que vous savez déjà où je me rend... Je vais dans le sud là où je sais trouver celui qui se nomme Aedmun... Un homme comme moi. En effet nous ne serons jamais assez nombreux pour vaincre le père des mensonges.
J'ai entedu parler de lui. Il est en train d'envahir le Sud. C'est un homme de pouvoir, il pourrait craindre que vous ne jetiez de l'ombre sur sa gloire.
Il se prétend être le Dragon Réincarné, mais vous pourriez tout autant l'être. Et alors, que deviendrait-il ?
Je ne suis pas certaine qu'il vous veuille le plus grand bien..
- L'avenir nous le dira. Je verrai quelles sont ses intentions, s'il veut combattre l'ombre alors je le suivrai, s'il recherche uniquement la gloire personnelle...
Et ne dites plus que je pourrais être... celui-ci... C'est impossible...
*Aucune idée... Eviter mes Soeurs, et protéger celui-là..*
Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner, un certain temps du moins. Je pourrais vous apprendre ce que je sais sur le Pouvoir Unique. Et mes Liges pourraient vous donner quelques leçons de combat.
- J'accepte la proposition, mais ne comptez pas faire de moi une marionette. la route est encore longue vers le Murandy et il est toujours utile d'avoir quelqu'un pour garder vos arrières.
Tout d'abord, une question à laquelle vous n'avez peut-être aucune réponse : qu'est-ce que le Chant? Qu'est-ce que ce Chant que vous recherchez?
Je le regarde, l'air étonné qu'il ne sache rien sur le Chant. Il est à la base de nos vies
Le Chant, nous ne le connaissons pas mais il est dit que nous le reconnaitrons quand nous le trouverons.
Il apportera la paix partout où on l'entendra.
Nous le cherchons depuis la Destruction du Monde et nous continuerons à chercher jusqu'à ce que le Chant soit retrouvé. C'est pour cela que nous voyagons sans cesse.
La recherche du Chant et la Voie de la Feuille sont les deux piliers de notre vie.
je contemple les flammes en silence, perdue dans mes pensées, et j'entends la plume de Tormac gratter sur le papier.
RP off: on devrait peut-être créer un topic Caravane du Peuple Voyageur, qu'en penses-tu Tormac ?
Kearan, Takima et ses Liges s'éloignent de l'Arafel, la frontière est proche mais l'endroit reste dangereux. Soudain tous s'arrêtent et échangent des regards.
- Ce sont des engeances de l'ombre n'est ce pas? Je... je peux les sentir...
Le jeune homme laisse alors le pouvoir l'envahir... Les premiers éclairs commence à tomber du ciel.
C'est bien ma veine tiens, passez trois mois au pays et attendre de l'avoir presque quitté pour se faire attaquer.
*Evite d'un petit pas sur le coté une longue lame recourbée qui allait s'effondrer sur son crâne, réplique par un violent coup de pied dans le bec de la créature qui lui fait face, avant d'y enfoncé sa lame.
Le sang noir vole au moment où l'épée ressort de la tête du trolloc.*
Trois de moins, plus que douze... Tu t'es mis dans un sacré pétrin cette fois ci mon vieux... Peut être l'heure d'aller embracer la Mère a-t-elle enfin sonnée? Une délivrance? Il est des fardeaux qui sont plus lourd que la mort à porter...
Et ce fardeaux je ne l'ai que trop porter, ne plus m'en servir me coute déjà assez, mais c'est un serment que je ne romperai pas, pas sans en avoir d'abord reparler avec Ysandell...
Ah ma Douce, tu me manques tellement. Où es tu en ce moment? Peut être chantant dans une auberge de Caemlyn, ou cloitré dans une petite chambre du Caihrien, raturant mille et mille fois des vers qui ferait la fortune de menestrels moins talentueux...
Hum, reprenons nous, l'heure n'est pas à ses sombres pensées, il y la bien plus sombre et qui en veulent à ma vie qui plus est.
*Au son des clochettes qui virvoltent dans son dos, les figures s'enchainent inlassablement, au fur et a mesure que l'épuisement commence à gagner tous ses membres. Bientôt la hargne fera place à la résignation.*
Plus que quelques passes, et tout sera enfin fini, adieu ma belle, ma douce, mon Oiseau-Lyre, mon seul regret sera de n'avoir pu plonger une dernière fois dans les lacs verts de tes yeux...
*Des éclairs déchirent soudain le ciel sans nuages.*
Qu'est-ce que...? Des Aes Seda...? Oh non, Lumière préserve moi, pas ça, pas encore...
*Un à un les trollocs s'effondrent en flamme, jusqu'à ce que plus un ne reste debout. La puissance de l'homme accrocher au saidin derrière lui est telle qu'il le sent presque rayonner à travers lui. Lentement, le jeune homme abaisse sa lame et se retourne, faisant face à celui qui vient peut être de lui sauver la vie, debout sur son cheval à une centaine de mètres de lui.
Les yeux gris viennent croisés le regard vert de Kearan, un regard où il se retrouve il y a un an, perdu, appeuré, mais défiant quiconque de venir se mesurer à lui.
D'un geste sec il rengaine son sabre avant de lever la main. Quelques pas le rapproche du jeune homme.*
Merci bien l'ami, sans vous j'aurais servit de diner à ces saletés. Joli spectacle, il faudra m'apprend...
*Apercoit soudain la jeune femme derrière Kearan.*
Non, pas si jeune que ça, c'est juste une impression, comme si l'on ne pouvait lui donner d'âge...Aes Sedai.
*Un reflexe qu'il controle à peine lui fait porter sa main vers son épée.*
*Du ton le plus glacial possible*
Vous voilà bien loin de votre Tour, Aes Sedai. Et en bien étrange compagnie...
*Hausse un sourcil interrogateur à l'intention de Kearan*
Mais laissez moi me présenter, Ciryon Al'Isil, ancien serviteur de sa majesté la Reine Ethenielle, il fut un temps aubergiste et désormais simple voyageur.
Que fais donc une Aes Sedai en ces terres isolées et bien dangereuses ces derniers temps?
- Je me nomme Kearan Velanir... Soldat de la rei... Ancien soldat de la reine Ethenielle... Vous vous battez bien.
*Il a vu ce que j'ai fait et n'a pas peur...*
- Vous apprendre... Vous voulez dire que vous aussi vous pouvez...
Kearan remarque le coup d'oeil de Ciryon en direction de Takima. Les deux Liges de cette dernière mettent la main à l'épée. Le jeune homme se place entre l'Ae Sedai et l'inconnu.
- Elle est avec moi, elle ne vous fera aucun mal... Par contre j'ignore vos projets mais je vous déconseille de vous rendre en Arafel, Les Aes Sedai sont à la recherche d'un arafallin capable de canaliser... Une des leurs est morte et une autre n'embrassera plus jamais la source... L'espace d'un instant un brin de tristesse passe dans le regard de Kearan. Etes-vous... comme moi? Le jeune commence à tisser des flots d'esprits en dircetion de l'inconnu.
Visage pincé mais toujours aussi froid, Takima dévisage le nouveau venu avec une lueue d'agacement.
*Nouvelle donne. Il ne faudrait pas que celui-là se mettre en tête d'enseigner à mon Kearan non plus !*
Se sentant menacée, l'Aes Sedai puise dans la Source de quoi se défendre et prépare quelques tissages, au cas où l'homme deviendrait plus pressant. Un guerrier de valeur, qui plus est. Dans son dos, ses deux Liges se tendent de plus en plus.
*Tous ses poils se hérissent soudain sur ses bras, un frisson le parcours, leger mais discernable et facilement identifiable si on sait ce qu'on cherche*
Relacher la Source Aes Sedai, je suis assez puissant pour vous en coupez même si vous canalisez, vous le savez, alors ne tentez rien d'idiot.
*Jette un coup d'oeil méprisant aux deux liges, qui viennent de porter la main à leurs armes.*
Et dites à vos chiens de garde de se détendre, un combat dans la journée me suffit amplement, je ne cherche pas à faire d'histoire, j'espère simplement qu'il en sera de même pour vous.
*Sans attendre de réponse, ni même prêter la moindre attention aux réactions de Takima, reporte son regard sur le jeune homme.*
Oui je peux, nous partageons le même fardeau, bien que j'en fait plus usage depuis un certain temps.
Plus jamais si je le peux ma douce, je te l'ai promis.
Je vous conseillerai de suivre la même route, quand vous serez assez sur de vous pour ne plus blesser personne sans le vouloir.
*Pose la main sur son sabre.*
Certaines armes sont plus... fiables.
Mais nous nous éloignons du sujet, que faites vous ici? Et surtout que faites vous avec Elle?
- Assez de violence, il n'y aura plus de combat aujourd'hui! Si vous voulez vous battre il y des Engeances de l'Ombre dans la dévastation.
Ciryon, merci pour vos conseils, mais j'ai déjà choisi ma voie. J'ai déjà accepté mon destin et j'utiliserai mes... capacités pour ma cause, si je peux rassembler ceux qui sont comme nous alors il sera temps de porter la guerre jusqu'aux pentes du Shayol Ghul!
Je continue vers le sud, il parrait que l'un des notres serait le Dragon, je vais vérifier et le suivre si c'est le cas.
L'Aes Sedai est avec moi.
Mais pourquoi utiliser uniquement vos lames, vous les maniez avec talent mais cela ne suffira pas j'en ai peur...
Vous continuez vers le sud? Peut être vous accompagnerai-je sur un petit bout de chemin alors, votre fougue m'intéresse, et j'aimerai en savoir plus sur vous...
De plus, il est des choses sur vos... capacités, qu'il vous sera peut être bon d'apprendre si vous ne les savez pas encore, j'ai eu du temps pour y réflechir, et m'instruire un peu, je pourrais vous en parler plus longuement.
Quant à mes lames, elles sont tout ce qui me raccroche à ce que je fut avant tout cela, et je leur dois plus que la vie, je leur dois aussi la vie de ceux que j'aime et que j'ai aimé. j'ai prêté serment à celle qui emprisonne mon coeur de ne plus compter que sur elles, et je tiens mes promesses.
Enfin assez perdu de temps à parler, nous pouvons discuter à cheval, et rien ne sert d'attendre les amis de ceux ci.
*Hoche la tête en direction des cadavres de Trollocs*
*Prend soudain en considération la présence de l'Aes Sedai*
Si nous devons partager la route un certain temps, autant mettre les choses au point tout de suite. Ne tentez rien d'idiot, et je me contenterai de vous ignorer. Vos deux loups on l'air bien corriace, mais je pourrais peut être vous en enlever un avant d'être maitriser. Et il n'est pas utile de faire le travail du Ténébreux à sa place, n'est ce pas?
*Se tourne vers le bosquet le plus proche sans attendre de réponse et pousse un long sifflement aigu, un étalon à la robe grise comme la Lune en sort en trottant pour rejoindre le groupe.*
Il n'était peut être pas tout à fait le temps d'y aller. A peine Kearan eut parlé qu'un cercle d'un noir de jais apparu dans les airs, à quelques pieds de hauteur, une cinquantaine de mètres plus loin sur la route.
Takima tourna soudainement la tête vers le cercle et interpela ses compagnons.
"Regardez !"
Ceux ci suivèrent du regard la direction indiquée et virent cet étrange cercle plat parfaitement immobile. Ils virent aussi une silhouette en tomber, apparue du nulle part, s'écroulant au sol, immobile ; suivie rapidement par une autre, elle aussi tombant du cercle vers le sol.
Quelque secondes plus tard, tout fut fini. Le cercle disparut. Mais pas les deux silhouettes à terre, non loin d'eux.
Hochant la tête, et souriant en elle-même, l'Aes Sedai se dirige vers sa jument, quand soudain un cercle d'un noir de jais apparu dans les airs.
Regardez !
Deux silhouettes tombent du cercle, deux silhouettes en blanc ! Toujours emplie de la Saidar, et y plongeant de plus en plus pronfondément, l'Aes Sedai marche vers les deux jeunes femmes. Une Novice, une Acceptée. Que font-elles ici ? Qui les a envoyées aussi loin de la Tour ? Quel est ce Tissage ? Il demanderait une telle puissance, serait-ce leur oeuvre ?
S'adressant calmement aux deux nouvelles venues, mais avec une nuance de sévérité :
Que faites-vous ici, enfants ?
Se disant, elle les sonde rapidement, vérifiant qu'il ne leur est rien arrivé de grave
Un coup d'oeil rapide à l'autre homme et à ses Liges qui se sont rapprochés d'elle en un mur protecteur, et elle répond lentement, d'un ton suffisament pas pour n'être entendue que de Kearan :
Ce sont des membres de la Tour Blanche. Elles ne devraient pas être ici. Et surtout après être tombées d'un trou dans le ciel !
- La Tour Blanche? Mais c'est à des lieux au sud...
Les Aes Sedai semblent disposer de pouvoirs dont je ne souçonnais pas l'existence... Et Takima a l'air bien troublé même si elle n'en laisse rien parraitre.
Oui. Et je ne pense pas que nous pouvons nous y rendre. Un petit sourire en coin dénote une première tentative d'humour envers Kearan. Mais je ne peux laisser ces jeunes filles seules ici. Elles doivent rester sous la protection d'une Aes Sedai. Elles viendront avec nous. Très bas : ne leur laissez pas savoir ce que vous êtes.[/i]
- En effet, je pense qu'il y a des endroits plus sûr pour moi en ce moment. Répond au sourire de Takima.
Je garderai le secret autant que possible, elle apprendront à me connaitre et peut-être qu'ensuite elles auront moins envie de se retourner contre moi... Mais j'aimerai bien savoir comment elles sont parvenues jusqu'ici.
L'Aes Sedai acquièce, toujours le même leger sourire accroché au coin des lèvres, et lui répond calmement.
Elles auront peur.. Vous êtes ce avec quoi leurs mères les menaçaient quand ils n'étaient pas sages. Et moi aussi, je me le demande bien. Attendons qu'elles reprennent leurs esprits pour voir ce qu'elles ont à nous dire.
L'Acceptée devrait avoir une idée de ce qui lui est arrivée. Peut-être a-t-elle pu voir qui est responsable de ce tour de force, et comment. Une fois vu, un Tissage est mémorisé..
Je n'ai rien vu... Ce serait très utile, effectivement, si contrôlable : je n'a ia pas l'impression que ces enfants aient eu l'intention de venir nous rejoindre...
Un peu d'eau ? Moui, cela pourrait peut-être les réveiller...
Sur ces mots, Takima puise dans la Saidar l'équivalent du contenu d'un seau d'eau glacée, qui se déverse violemment sur Alienor et Mildred.
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off: ca fait quelques mois que je j'ai plus vu le RP du tout, je viens de repasser par là il y a une semaine, laissez moi quelques heures (ainsi qu'a Alienor) pour répondre
Un instant plus tôt, j'étais dans ma chambre en train d'étudier un texte intéressant parlant du Ténébreux et de l'histoire sombre de ce monde ... et, je ne me souviens plus, du noir. J'ai la tête qui tourne, je suis par terre et je ne sais pas ce qui m'est arrivé. Je cherche à tatons ma chaise pour me soutenir et tenter de me remettre debout mais je ne trouve rien. Je reste un petit moment ainsi en attente, cherchant à me calmer et à reprendre mes esprits.
je me rend alors compte que je me trouve sur un sol en terre battue, je lève mon regard et je vois Alienor, comme moi, étandue par terre. je remarque aussi deux inconnus dont une Aes Sedai apparament, puisque sans prévenir, elle nous verse à l'aide du pouvoir un sceau d'eau très froude sur la tête.
L'esprit encore embrumé par ce qui vient de m'arriver, ne comprenant pas ce qui a bien pu se produire, je me lève tant bien que mal en cherchant à garder mon équilibre. je tente d'une voix mal assurée de lui adresser la parole en tentant une petite révérence sans non plus enlever le peu d'équilibre que je peux avoir :
« Bonjour Aes Sedai ? ».
Ce mot résonne un peu trop comme une question par rapport à ce que j'aurais voulu dire, j'ai peur qu'elle le prenne mal. Et si jamais il s'agissait d'une irrégulière même pas au courant de son talent ? Mais de toute façon, qu'est ce que je fais ici ? Je tente de calmer un peu mon esprit.
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off: excusez moi, j'ai oublié le d10 de santé mentale : [d10]
je pense que ce que j'ai raconté au post précédant est suffisant off: Alienor, tu viens ?
« Que faites-vous ici, enfant ? »
« Aes Sedai, ... euh ... je ne saurais vous le dire, j'étais en train d'étudier lorsque, enfin ... je ne me souviens plus de rien, et je me suis retrouvée ici. »
Peu à peu, au fur et à mesure de ma réponse je me rend compte de ce qui m'entoure, je ne suis plus dans la Tour ni même ses jardins, un chemin au milieu de nulle part, cela m'inquiète. Comment cela a-t-il pu se produire ? Quelqu'un m'aurait enlevée avec Alienor ? Pourquoi ? Pourquoi me déposer ici ? cela n'a pas de sens, j'ose poser une timide question.
Alors qu'Alienor venait juste de se faire rembarrée par Elora, elle sentit qu'une femme canalisait une quantité de plus en plus grande de pouvoir. Soudain un enorme trou noir s'ouvrit sous ses pieds et l'engloutit. Alienor fut tout de même capable de saisir une partie du tissage qui avait provoqué ce phénomène avant de sombrer dans les ténèbres et de perdre connaissance.
Lorsqu'Alienor revint à elle, elle dut attendre un moment que sa vue se stabilise. C'est alors qu'elle aperçut Mildred allongée à coté d'elle, ainsi qu'une femme, un peu plus loin, visiblement une Aes Sedai, accompagnée par un étrange jeune homme et des liges. La femme s'approcha d'elles et leur demanda ce qu'elles faisaient ici. ALienor n'ayant pas encore les idées très claires pour répondre dans un langage compréhensible laissa Mildred répondre mais visiblement celle-ci ne savait pas grand choses non plus.
Alienor finit par se relever et remarqua qu'elle n'était plus dans les jardins de la Tour, elle n'était même plus dans l'enceinte de Tar Valon. Elle se trouvait au milieu d'une route elle-même au milieu de rien.
Ayant suffisament repris ses esprit elle s'adressa à l'Aes Sedai avec la bouche encore quelque peu pateuse.
- Pardonnez-nous, Aes Sedai, si nous ne pouvons répondre de manière satisfaisante à votre question, car nous ignorons nous-même comment nous sommes arrivée ici. Pour ma part tout ce que je sais, c'est qu'une femme à canalisé une grande quantité de Saidar à la Tour et a provoqué une sorte de trou noir qui m'a engloutie.
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Prendant que je tentais d'expliquer ma situation, Alienor s'est exprimée, visiblement elle semble en savoir plus que moi.
« Pour ma part tout ce que je sais, c'est qu'une femme à canalisé une grande quantité de Saidar à la Tour et a provoqué une sorte de trou noir qui m'a engloutie. »
Ces mots me semblent étranges, et me font peur, comment serait-ce possible, une réprouvée dans la Tour ? Cela ne peut être que ça, qui d'autre pourrait maîtriser un tel tissage, personne ! En surface, je tente de me rassurer, c'est vrai que les réprouvés sont enfermés dans le Shayol Ghul avec le Ténébreux mais je n'arrive pas a me convaincre, cette éventualité me fait trop peur.
Je ne comprend pas bien le but de cela, pourquoi nous ? Et je suppose que dans la Tour, nombre d'Aes Sedai se seront rendues compte de ce tissage. Pourquoi prendre de tels risques ? J'ai peine a imaginer que j'ai pu éveiller l'attention du Ténébreux pour qu'il envoie des réprouvés après moi. Et qu'a donc fait Alienor pour être avec moi ?
Devant ce turbulent remous de pensées et émotions, je ne peux m'empêcher de poser la question qui m'angoisse tant d'une voix trop faible pour que je me rende compte avoir parlé à haute voix : « Pourquoi les réprouvés ... ? »
Les réponses des deux jeunes filles se mélangent. Serrant les lèvres, l'Aes Sedai tente d'en tirer des informations dignes de confiance.
Calmez-vous, enfants. Ici, vous êtes en sécurité. Et un réprouvé n'aurait pas pu rentrer dans la Tour sans alerter quiconque, si c'est ce que vous craignez. *Que la Lumière fasse que ce soit vrai... Si les rumeurs sont vraies, ils ne seraient même plus emprisonés ! Au moins, il s'agissait d'une femme.*
Ces pensées perturbent par trop le calme apparent de Takima, elle se réfugie donc dans une froideur de plus en plus mordante.
N'avez-vous pu voir aucunes bribes des flux utilisés ? *Mais que leur apprend donc la Maîtresse des Novices ?!*
Alienor sentait que l'Aes Sedai n'était pas satisfaite des reponses que Mildred et elle lui avait fourni.
N'avez-vous pu voir aucunes bribes des flux utilisés ?
Alienor avait en effet mémorisé une partie du flux que la femme avait canalisé mais elle aurait été incapable de le reproduire pour le moment. A vrai dire elle ne pouvait même plus atteindre la vrai source depuis ce trou moir qui l'avait emporté. Elle la sentait mais une sorte de mur lui en interdisait l'accès.
Et quand à dire à l'Aes Sedai qu'elle avait vu le flux il n'en était pas question pour le moment, Alienor ne savait pas qui elle était, ni si elle pouvait lui faire confiance. Elle esperait pouvoir lui mentir sans qu'elle le sente. [d10]
- Non Aes Sedai, je n'ai pas pu voir le flux utilisé. Je suis désolée.
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Takima : « N'avez-vous pu voir aucunes bribes des flux utilisés ? »
Alienor : (d10) : 7
« - Non Aes Sedai, je n'ai pas pu voir le flux utilisé. Je suis désolée. »
[d10] Je te crois sans aucun soupçon.
Ne sachant pas trop quoi réponde à la question de l'Aes Sedai, je m'excuse « Je suis désolée Aes Sedai mais je ne me rapelle pas du tout de ce qui s'est passé, donc les flux ... peut être qu'inconsciament je pourrait les retrouver, je ne sais pas. »
off: je m'amuse, ce n'est pas plus joli avec les images ? peut être un peu chargé ...
OFF : non, c'est pas plus mal, et tout le monde à l'ADSL je crois
[D10]
Si Aliénor répond imperturbablement, quelque chose cloche dans son attitude. Elle ne doit pas être tout à fait franche. Et cela est *inacceptable* de la part d'une Novice !
Enfant, si vous voulez être Aes Sedai, vous devrez vous soumettre aux Trois Serments, qui impliquent de ne jamais mentir ! Répondez-moi en accord avec nos lois !
Je suis désolée Aes Sedai mais je ne me rappelle pas du tout de ce qui s'est passé, donc les flux ... peut être qu'inconsciemment je pourrais les retrouver, je ne sais pas…
Et bien nous allons voir. Peut-être que vous pourrez rafraîchir la mémoire de la novice que voilà. Un regard sévère cloue Alienor, elle comprendra ce qu'entraîne la désobéissance à Aes Sedai.
Vous allez réfléchir ensemble, le long de la route. Cela vous préparera à l'épreuve finale, Acceptée.
Takima leur tourne le dos et se dirige vers sa monture d'un pas altier. Une fois en selle, elle leur demande tout aussi sèchement :
Et puisque nous allons devoir voyager ensemble quelques temps, j'aimerais connaître vos noms. Quant à vous, vous pourrez m'appeler Takima Sedai.
- Le moyen par lequelle elles sont venus... Y aurait-il une possibilité pour que nous l'utilisions pour partir d'ici?
Soudain le jeune homme s'arrête et fixe son regard dans celui de l'Aes Sedai
- Je ne vous ai pas caché quels étaient mes projets, la question maintenant est de savoir ce que vous allez faire. C'est une voie différente de celle que vous aviez prévu en suivant la relative sécurité de la Tour Blanche. Le chemin que je vous offre est plus dangereux et tous ce que je peux vous promettre c'est d'être là pour vous. J'ai confiance en vous et si vous pouviez avoir confiance en moi alors nous serions capable d'aller trés loin ensemble et de réaliser de grandes choses. J'ai besoin de vous et vous avez besoin de moi... Je sais que vous avez peur, je sais ce que vos soeurs vous feront si elle découvre ce que vous avez fait... Je serai là, je ne les laisserai pas faire, je ne laisserai jamais personne te faire de mal! ... ... ... Réfléchis-y...
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Takima Sedai : « Et puisque nous allons devoir voyager ensemble quelques temps, j'aimerais connaître vos noms. Quant à vous, vous pourrez m'appeler Takima Sedai. »
« Je m'apelle Mildred Kyi'lya, Takima Sdai. »
Il semblerait qu'on doive marcher, enfin, on a pas trop le choix. Je me demande où on va aller, peut être retourner à la Tour Blanche, je ne sais pas, si ce n'est pas trop loin. Hereusement que je suis tombée à coté d'elle, le créateur seul sait où j'aurait pu arriver sinon.
Les deux Liges semblent être agacés par la lenteur des nouvelles venues. Amis depuis des décennies, ils se mettent d'accord en un clin d'œil, s'approchent de Mildred et Alienor et les font monter en croupe. Le groupe avance au pas sur une sente mal définie, Kearan et Takima en tête, un Lige à l'arrière, un en éclaireur à l'avant.
Je ne vous ai pas caché quels étaient mes projets, la question maintenant est de savoir ce que vous allez faire. C'est une voie différente de celle que vous aviez prévu en suivant la relative sécurité de la Tour Blanche. Le chemin que je vous offre est plus dangereux et tous ce que je peux vous promettre c'est d'être là pour vous. J'ai confiance en vous et si vous pouviez avoir confiance en moi alors nous serions capable d'aller très loin ensemble et de réaliser de grandes choses. J'ai besoin de vous et vous avez besoin de moi... Je sais que vous avez peur, je sais ce que vos soeurs vous feront si elle découvre ce que vous avez fait... Je serai là, je ne les laisserai pas faire, je ne laisserai jamais personne te faire de mal ! ... ... ... Réfléchis-y...
*La sécurité de la Tour Blanche… Il ne sait de quoi il parle. Un tel nid de schèmes et de trahisons. Et Menoly, et tout le reste. Mais au moins, j'ai pu gagner sa confiance, le principal, avant tout. La garder sera plus difficile. Et mes sœurs comprendront. S'il est de Dragon, avoir un fil de contrôle sur lui sera bien indispensable. Et même s'il ne l'est pas. Quel atout pendant la Tarmon Gai'don ! Il restera mien, pour le bien de la Tour.*
Le rattrapant tant bien que mal, elle préfère répondre à sa première question.
J'espère réussir à tirer quelque chose de ces deux-là, surtout de la plus âgée. Si nous pouvions retrouver ce Tissage, oui, ce serait une chance incroyable.
Et si elles ne le retrouvent pas… Leur enseignement devra être repris. Elles *devraient* en être capables. Et la personne l'ayant réalisé… Retrouvé et supprimé.
Je m'appelle Mildred Kyi'lya, Takima Sdai.
Très bien, Mildred. D'ici que nous soyons arrivés, réfléchissez à ce qui vous est arrivé, et commencez les Tissages de l'épreuve.
A Kearan :
Sous pression, elles travailleront mieux. Et je préfère leur laisser un peu de temps, plutôt que de rester sur place. Elles peuvent tout aussi bien réussir à cheval. Et en plus, cela prépara Mildred à l'épreuve.
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off: tu as 3 liges ?
Takima Sedai : « Très bien, Mildred. D'ici que nous soyons arrivés, réfléchissez à ce qui vous est arrivé, et commencez les Tissages de l'épreuve. »
L'épreuve ? je ne pensait pas que cela arriverait si vite.
Plus je réfléchis a ce qui m'arrive, plus je me dis que ce serait une bénédiction de savoir comment faire ce tissage. Et apparament, il a été tisa par une femme puisque Alienor l'a senti, que j'aimerais m'en rappeler !
Je m'ouvre à la saidar, sa douce chaleur me rassure dans cet environnement inconne, je tente de laisser mon imagination se souvenir de quelque chose, je ne sais même pas de quoi, mais je ne tisse rien d'utile, juste quelques éléments ensemble au hasard sans effet.
*Resté à l'écart jusque là, s'approche discrétement de Kearan une fois que l'Aes Sedai s'est un peu éloigné.*
Hum...*toussote*...je ne suis pas sur d'avoir bien tout compris, ces deux jeunes filles qui viennent de tomber de nul part, elles viennent de la Tour Blanche?
Ta compagnie commence à devenir dangereuse mon frère. Une chose est sur, tu sembles attirer les évènements à toi de manières peu naturelle. As tu déjà entendu parler de ceux qu'on appelle les Ta'verens? On dit que la Roue tisse pendant un temps le Dessin autour d'eux, entrainant tous ceux qu'ils croisent dans leur filet... Tout ceci ne m'enchante pas, et ne devrait pas te rejouir si tu es ce genre de personne, elles n'ont plus le controle de leurs vies.
*Jette un coup d'oeil aux deux jeunes femmes*
Si je dois suivre ta route un moment, je dois cependant savoir plusieurs choses: quels sont tes projets dans un avenir proche? Tu m'as parlé de cet homme canalisant dans le sud, penses-tu pouvoir l'approcher comme ça? Que sais-tu de lui? Est-il digne de confiance?
Ma raison me dis de passer mon chemin, mais mon coeur me pousse à t'accompagner. Ta fougue me rappelle un certain jeune arafellin d'il y a quelques années, quittant l'armée royale parcequ'il se croyait damné, mais pas encore disposé à se laisser abattre. Qu'en penses-tu? Comment penses-tu que ton "amie" sera capable de gérer cela? Un autre loup dans sa bergerie, sur lequel elle n'aurait aucune influence, alors qu'elle vient tout juste de recevoir deux jeunes agneaux, saura t elle garder son sang froid? *Lance un regard méprisant aux liges* Elle n'est pas ici avec toi par hasard, saura-t-elle garder ses chiens en laisse, si tout ne se passe pas comme elle l'avait prévu?
La nuit va tomber et le groupe décide d'installer le camp. Chacun vaque à ses occupations et Alienor installe ses affaires à coté d'un tas de pierres...
Le jeune homme fouille dans ses affaires et fini par sortir une carte. Il la pose sur le sol avec des cailloux pour tenir les angles.
- Nous sommes ici, Son doigt glisse sur le papier et s'arrête finalement sur un point. et c'est ici que je me rend... le Murandy. Est ce que l'un d'entre vous y est déjà allé?
Juste a coté Alienor passe ses mains sur le tas de pierre, les restes d'une vieille colonne.
RP OFF : Mildred : pour l'épreuve, tu devrais avoir des renseignements ici et dans le chapitre 3 de New Spring (sur http://www.encyclopaedia-wot.org/), je ferais une page en français quand j'aurais le temps.
En gros, dès le début les Acceptées s'entraînent en continu pour cette épreuve, qui est de réaliser cent tissages sans pause entre. Il faut les connaître par coeur, et même Moiraine, juste avant de tenter le passage, n'arrive pas à le faire.
J'ai deux Liges, plus Kearan
ON
La tension entre les Liges et l'Al'Isil est palpable. Ils se regardent en chiens de faïence, chacun prêt à sauter à la gorge de l'autre, l'homme restant bassement méprisant. *Intéressant de voir que même tant de pouvoir ne vous éduque pas un homme. Celui-là reste un rustre.*
Une fois le feu allumé et le campemet prêt, Takima se rapproche de Kearan et murmure pour ses seules oreilles :
Nous avons perdus du temps, avec l’incident de cet après-midi. Connaissant mes sœurs, elles doivent déjà être derrière nous. Nous avons quelques jours d’avance, mais il faudrait quand même accélérer le train. Demain, nous irons plus vite.
Nous sommes ici, Son doigt glisse sur le papier et s'arrête finalement sur un point. Et c'est ici que je me rend... le Murandy. Est ce que l'un d'entre vous y est déjà allé ?
Oui.
Pendant ce temps, un des Liges a préparé un repas frugal grâce aux quelques petites prises de la journée, préférant garder les provisions de route. Il donne des morceaux à Takima et à Mildred et Aliénor, puis après un temps d’hésitation, à Kearan. Il repart manger près de son homologue sans un mot.
Perçant Ciryon d’un regard chargé d’encore plus de mépris que tout ceux qu’il a pu lui adresser, elle lance froidement :
- Comment est-ce de découvrir qu'on peut canaliser quand on est une femme?
Est-ce qu'on a aussi peur que lorsqu'on est un homme?
Au moins vous saviez que vous aviez un endroit où aller et vous ignorez la menace de devenir fou et de vous en prendre aux votres... Finalement c'est peut-être une bonne chose que je quitte l'Arafel...
Lorsque j'ai découvert de quoi j'étais capable j'ai voulu mettre fin à mes jours, je suis parti en direction de la Dévastation et là j'ai rencontré le capitaine Aloran et ses hommes. Ils étaient tombés dans une embuscade et ils allaient tous mourir... J'ai utiliser la source et j'ai déchainé la mort sur les Engeances de l'Ombre. Une fois fini j'ai vu la peur dans les yeux de ceux que j'avais sauvé... seulement il y avait aussi de la reconnaissance et de l'espoir. Ils ne m'ont pas traiter comme un monstre et je me suis dit que je pouvais encore être utile... J'ai rejoins les rangs de l'armée et depuis six ans je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre mon pays...
Je sais que vous êtes une Aes Sedai et vous me suivez parce que vous pensez que je peux être utile... Si je reste à vos cotés c'est parce que dans vos yeux j'ai lu les mêmes choses que dans ceux du capitaine... Vous me voyez comme un homme, un homme particulier c'est vrai, mais je n'y vois pas ce que je vois dans le regard de la plupart des gens qui apprennent la vérité à mon sujet, même ma propre mère, je ne sais jamais si elle a peur pour moi ou peur de moi, probablement les deux... Je n'y vois pas ce que j'ai vu dans le regard de vos soeurs...
Les livres de la bibiothèque du palais disent que les plus grandes choses du passé ont été réalisées par l'utilisation conjointe de la Saidar et du Saidin... C'est pourquoi je me dis qu'ensemble nous sommes plus fort... Je vous fais confiance parce que j'en ai besoin, parce qu'il faut que je me dise que c'set possible et qu'il y a des choses qui valent la peine qu'on se batte pour elles. J'espère que vous serez toujours là quand je trouverai ceux qui sont comme moi...
Une dernière chose... Je ne veux pas vous faire de mal, alors si à travers le lien qui nous unit vous sentez naitre la folie, dites le moi et fuyez le plus loin possible de moi...
Comment est-ce de découvrir qu'on peut canaliser quand on est une femme?
Est-ce qu'on a aussi peur que lorsqu'on est un homme?
Au moins vous saviez que vous aviez un endroit où aller et vous ignorez la menace de devenir fou et de vous en prendre aux votres... Finalement c'est peut-être une bonne chose que je quitte l'Arafel...
Canaliser pour une femme est une chose merveilleuse, on se sent incroyablement mieux qu’en temps normal… Laisser aller la Saidar est presque douloureux… Et la Tour Blanche... Oui, pouvoir se reposer sur ses sœurs, apprendre à utiliser ses pouvoirs est un don de la Lumière. J’espère que je pourrais vous aider en ce sens.
Lorsque j'ai découvert de quoi j'étais capable j'ai voulu mettre fin à mes jours, je suis parti en direction de la Dévastation et là j'ai rencontré le capitaine Aloran et ses hommes. Ils étaient tombés dans une embuscade et ils allaient tous mourir... J'ai utilisé la source et j'ai déchaîné la mort sur les Engeances de l'Ombre. Une fois fini j'ai vu la peur dans les yeux de ceux que j'avais sauvé... seulement il y avait aussi de la reconnaissance et de l'espoir. Ils ne m'ont pas traité comme un monstre et je me suis dit que je pouvais encore être utile... J'ai rejoins les rangs de l'armée et depuis six ans je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre mon pays...
Takima hoche la tête, un brin de compassion dans le regard, décelable uniquement à qui le cherche bien. Le garçon continue.
Je sais que vous êtes une Aes Sedai et vous me suivez parce que vous pensez que je peux être utile... Si je reste à vos cotés c'est parce que dans vos yeux j'ai lu les mêmes choses que dans ceux du capitaine... Vous me voyez comme un homme, un homme particulier c'est vrai, mais je n'y vois pas ce que je vois dans le regard de la plupart des gens qui apprennent la vérité à mon sujet, même ma propre mère, je ne sais jamais si elle a peur pour moi ou peur de moi, probablement les deux... Je n'y vois pas ce que j'ai vu dans le regard de vos soeurs...
*Il est une arme. Une arme dangereuse, à double tranchant, comme toutes celles de grande puissance. Aucune raison de les craindre, il faut savoir s’en servir. Celui-là deviendra peut-être fou, et alors là, nous sera-t-il sûrement reconnaissant de ce que nous devront faire. Et il reste mon Lige.*
L’Aes Sedai reste poindre un peu de douceur, pour entériner entre Kearan et elle ce lien tout juste naissant, mais il peut sentir à travers ce nouveau sens une inflexibilité de plus en plus présente, comme un arc tendu vers sa cible.
Mes sœurs… sont aveuglées par leurs légendes et leurs peurs. Et vous n’avez vu que des Rouges. Celles-là – prononcé avec mépris – en veuillent aux hommes en général, et à vos semblables tout particulièrement. Alors que vous n’êtes responsables de rien, tant que vous n’utilisez pas le Pouvoir Unique selon des voies bien sombres.
Et il n’empêche que le sort de ce garçon la peine profondément, inexplicablement, cependant sa formation tend à empêcher cette compassion de ressortir au grand jour.
Les livres de la Bibliothèque du palais disent que les plus grandes choses du passé ont été réalisées par l'utilisation conjointe de la Saidar et du Saidin... C'est pourquoi je me dis qu'ensemble nous sommes plus fort... Je vous fais confiance parce que j'en ai besoin, parce qu'il faut que je me dise que c'est possible et qu'il y a des choses qui valent la peine qu'on se batte pour elles. J'espère que vous serez toujours là quand je trouverai ceux qui sont comme moi...
Oui. Je ne fais pas partie de celles qui ont pour seul et unique but les recherches sur les merveilles du passé, mais les réalisations d’alors… Nous devons les retrouver ! Tout ce qui a été perdu, toutes ses connaissances..
Une dernière chose... Je ne veux pas vous faire de mal, alors si à travers le lien qui nous unit vous sentez naître la folie, dites-le moi et fuyez le plus loin possible de moi...
Du coin de l’œil, Takima scrute le visage de Kearan, puis se replonge dans la contemplation du feu.
Enfant, si vous voulez être Aes Sedai, vous devrez vous soumettre aux Trois Serments, qui impliquent de ne jamais mentir ! Répondez-moi en accord avec nos lois !
Respecter les trois serments ? Elle n'avait pas à le faire n'étant pas Aes Sedai. Et il était hors de question qu'elle lui revèle pour l'instant qu'elle avait enregistré une partie du tissage car cette Aes Sedai n'hésiterai pas une seconde à lui demander de le reproduire et elle en était incapable pour l'instant. Alienor ne voulait pas réveler sa faiblesse à l'Aes Sedai en lui avouant ne plus pouvoir canaliser.
Tout le long de la route Aienor essaya d'atteindre la Saidar sans succès. Apparement les effets du tissage de la femme de la Tour se faisaient encore sentir. Et pourtant, malgrè cette incapacité à pouvoir canaliser, elle était étonnament lucide sur ce qu'était la Saidar et comment la canaliser, plus lucide que ces derniers mois passés à la Tour à apprendre à tisser.
Après avoir passé toute la journée à chevaucher en compagnie d'un des liges de Takima Sedai, elle se posait de plus en plus de questions : pourquoi étaient-elles ici Mildred et elle ? Y avait-il une raison particulière ? Et surtout pourquoi cette Aes Sedai était ici au milieu de nulpart en compagnie de cet étrange garçon ?
Elle sentait quelque chose d'étrange chez lui mais elle pouvait pas dire quoi exactement. C'était une qu'elle ne connaissait pas, à laquelle elle n'avait jamais été confrontée. Et pourtant cela ne l'effrayait pas, elle ressentait beaucoup de bonté et un désir d'aider chez ce jeune homme.
Lorsqu'ils s'arretèrent pour monter le camps pour la nuit elle se sentie attirée vers un vieux tas de pierres et décida d'installer sa couche tout à coté. Alors que les liges préparaient le diner, elle observa plus attentivement ces pierres. Elles semblaient faire partie d'une antique colonne à moitié ensevelie sous la terre. D'étranges symboles étaient gravé dessus, elle n'en avait jamais vu de semblables auparavant et ignorait ce qu'ils pouvaient signifier. Mais quelque chose n'était pas normal, ce n'était pas de simples pierres, quelque chose en émanait, quelque chose en rapport avec la Saidar. Après avoir manger un morceau de l'assiette que lui tendit le lige elle se concentra à nouveau sur le tas de pierre. Elle sentait une chaleur etrange en provenir, et elle essaya d'atteindre la pierre avec son esprit et presque sans s'en rendre compte, finit par atteindre la Saidar. Le bonheur qui la subjuga faillit presque l'emporter: enfin elle était parvenue à atteindre la vraie source ! Alienor dirigea un simple flot d'esprit sur la pierre et celle-ci s'anima de manière étrange. Prenant peur face à cet inconnu elle cessa imediatement de canaliser et relacha sa prise sur la source. Elle se retourna vers Takima Sedai qui la regardait étrangement ayant sentit qu'elle canalisait.
- Pour un homme, canaliser est un combat. Il faut lutter pour maîtriser ce torrent de feu et de lave en fusion qu'est le Saidin. Il faut le soumettre ou se faire broyer. Une fois que c'est fait il y a ce sentiment de plénitude et... et l'écoeurement du à la souillure... Malgré ça il est aussi difficile de relacher la source.
Je veux bien vous croire pour vos soeurs... Mais je pense que je vais les éviter pour le moment... Vous ne sembler pas non plus disposer à faire confiance à mes semblables. bref signe de tête en direction de Ciryon Vous ne l'appréciez pas beaucoup, mais son attitude envers vous est compréhensible... Si vous ne m'aviez pas tenté de me sauver la vie nous ne serions probablement pas ici en train de discuter.
Ne vous en faites pas, je ne désire pas utiliser mes capacités contre des innocents... Mais malheur à ceux qui se mettront sur ma route.
Vous parler de retouver les merveilles du passé, si vous trouver une idée, n'hésitez pas, ça pourrait nous être trés utile en effet.
Le jeune homme s'allonge en plaçant les mains sous sa tête, le regard fixés sur les étoiles.
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off: il me semblait que la puissance requise pour activer les pierres portail étaitsi grande que les femmes de nos jours n'y arrivaient plus, seil Rand y parvient ... non ?
En passant, je vais en profiter pour étoffer mon background
Après une journée de route, en tentant divers exercices avec la saidar, se reposant a d'autres moments, nous voila arrivées a un endroit idéal pour passer la nuit.
Un lige de Takima Sedai qui a trouvé le temps de chasser pendant la journée nous sert ces proies. Malgré ma répugnance à manger de la viande, des animaux qui étaient encore vivants un il y a quelques heures il faut le dire, je consomme cette nourriture sachant que je n'ai pas le choix. Cela me rapelle que j'ai eu l'occasion de rencontrer des rétameurs qui s'étaient approchés de notre village. Ils disaient suivre la Voie de la Feuille, comme une feuille ne font aucun mal a autrui. J'avais toujours eu un penchant pour cette manière de vivre sans le savoir et ce fut une révélation pour moi.
Me souvenant de cela, une tristesse m'envahit, tristesse de voir que dans le monde tel que le Créateur l'a conçu il n'est pas facile de suivre cette voie, voire pas toujours possible. Les engances de l'ombre existent et il est triste que la lumière ne puisse pas briller d'elle même sans se soucier de l'Ombre. C'est avec cela que je finis de manger mon diner qui me semble soudain répugnant.
C'est la voix d'Alienor qui me réveille de mes pensées
« Takima Sedai, vous devriez venir voir cela ! »
Tournant vivement la tête, je la vois près d'une étrange colonne de pierre qui m'était complètement passée inaperçu jusqu'à présent. En regardant mieux, cela ne me semble plus être une pierre quelconque. Je m'approche curieuse ...
Pour un homme, canaliser est un combat. Il faut lutter pour maîtriser ce torrent de feu et de lave en fusion qu'est le Saidin. Il faut le soumettre ou se faire broyer. Une fois que c'est fait il y a ce sentiment de plénitude et... et l'écoeurement du à la souillure... Malgré ça il est aussi difficile de relâcher la source.
Je veux bien vous croire pour vos soeurs... Mais je pense que je vais les éviter pour le moment... Vous ne semblez pas non plus disposée à faire confiance à mes semblables. bref signe de tête en direction de Ciryon Vous ne l'appréciez pas beaucoup, mais son attitude envers vous est compréhensible... Si vous n'aviez pas tenté de me sauver la vie nous ne serions probablement pas ici en train de discuter.
Ne vous en faites pas, je ne désire pas utiliser mes capacités contre des innocents... Mais malheur à ceux qui se mettront sur ma route.
Vous parler de retrouver les merveilles du passé, si vous trouver une idée, n'hésitez pas, ça pourrait nous être très utile en effet.
Cet homme est un rustre sans aucune finesse. Même les plus puissantes Aes Sedai ne serait pas aussi… Enfin, tout le monde ne peut pas maîtriser le Daes Dae’ Mar.
Il faudrait que nous retrouvions des écrits sur cette période. Plus tard, quand nous serons seuls, nous devrions tenter de canaliser ensemble, mais il me faudrait un but.
Entre temps, l’Aes Sedai sentit que l’on canalisait dans son dos.
Takima Sedai, vous devriez venir voir cela !
Enfant, avant toute chose, je crois me rappeler que vous n’avez pas à canaliser sans autorisation, surtout en pleine nature, vous n’êtes pas encore suffisamment entraînée !
Il va falloir prendre des mesures, elle n’en fait qu’à sa tête.
Vous vous occuperez dorénavant de l’installation du camp.
Elle se lève finalement, lisse sa robe et se tourne vers la pierre. Celle-ci, usée par le temps, ne ressemble qu'à un très ancien fragment de colonne. Quelques traces subsistent des gravures qui l'ornaient, mais sans que l'on puisse en dire plus.
Vous avez canalisé de l'Esprit là-dedans, et il s'est animé. Mais à quoi jouez-vous, enfant ? Ce Ter'Angreal aurait pu réagir de manière catastrophique pour nous tous ! Vous savez pourtant qu'ils peuvent être particulièrement dangereux ! Maîtrisant à grand peine sa fureur - les novices et leur inconscience l'ayant toujours énervée - la Verte se saisit de la Saidar et utilise un minuscule flux d’Air imitant une badine sur les mains d’Alienor. Punition suffisamment légère pour ne laisser aucune trace sur sa peau, et bien moins forte que celle que lui aurait infligé la Maîtresse des Novices.
Eloignez-vous tous de ceci, et je vous préviens, si vous tentez encore de canaliser, je prendrais des mesures adéquates.
*Une vulgaire pierre réagissant à l’Esprit… Il me semble me souvenir avoir lu quelque chose y ressemblant, une histoire d’autres mondes, ou était-ce le Tel’Aran’Rhiod ? Elle aurait pu nous envoyer la Lumière sait où !
Mildred, d’ici demain, vous vous occuperez aussi d’apprendre à Aliénor à diviser ses flux d’Air.
Toujours furibonde, Takima piège les alentours de la pierre pour que personne ne puisse s’en approcher sans l’alerter.
La Verte se saisit de la Saidar et utilise un minuscule flux d’Air imitant une badine sur les mains d’Alienor.
Lorsqu'Alienor sentit l'Aes Sedai canaliser et tisser un flux d'air pour lui taper sur les doigts, elle eu beaucoup de mal à controler son caractère fougueux qui l'aurait déjà mis en facheuse posture si elle avait laissé libre cours à sa colère.
*Et moi qui pensait que, n'étant plus à la Tour Blanche, ce genre de traitement me serait épargné. Eh bien ! on dirait que cette Aes Sedai a bien l'intention de prendre la relève de la maitresse des novices.*
Reprenant, difficilement, le controle sur sa colère, Alienor se mit en devoir de montrer à cette Aes Sedai qu'elle pouvait tout aussi bien etre une gentille novice bien obeïssante.
- Très bien Takima Sedai, je ferais ce que vous me demandez. Veuillez m'excuser d'avoir inconsciement canaliser sur cette pierre et d'avoir probablement mis vos vies en danger. Cela ne se reproduira plus Takima Sedai.
Ce disant, Alienor avait baissé les yeux, fixant le sol, et joint ses mains sur le devant de sa robe dans une attitude de soumission.
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off: désolée conteur, je n'ai pas vu ton post. On va dire que le mien se situe juste avant chronologiquement Et sinon, si la pierre a été utilisée, elle devrait apparaître aussi dans l'autre monde, pas forcément identique mais il devrait y en avoir une, non ?
Alienor a canalisée près de cette colonne et apparament, il sagissait d'un ter'angreal. Je me demande bien ce que peut bien faire un ter'angreal ici, et surtout de cette forme ... et ici, au milieu de nulle part. J'espère que Takima Sedai nous en parlera, je pense que j'aimerais étudier ces reliques de l'ére des légendes ... si seulement on pouvait en connaître le fonctionnement, on pourrait sûrement réaliser des choses extraordinaires.
C'est Takima Sedai qui me sort de mes songes en grondant Alienor pour avoir canalisé. « Eloignez-vous tous de ceci » dit-elle alors, sans réfléchir, je suis son ordre.
La réaction de Takima me met intérieurement en colère. Alienor a peut être fait une découverte très importante, pourquoi la gronde-t-elle ainsi ? Pourquoi les Aes Sedai agissent toujours de cette manière ? Sachant tout de même qu'elle a échappé a une plus grosse punition, je me calme.
« Mildred, d’ici demain, vous vous occuperez aussi d’apprendre à Aliénor à diviser ses flux d’Air. »
Je m'approche d'Alienor qui semble un peu honteuse de ce qu'elle vient de déclancher, a sa place, je ne pourrais pas l'être moins, je n'avais pas immaginé une réaction aussi violante même si je sais bien que la discipline à la Tour fonctionne ainsi. Je l'entrainne un peu à l'écart, aussi bien pour s'éloigner du ter'angreal que de Takima Sedai, je n'ai pas envie qu'elle se mette encore en colère.
« ça va ? » lui dis-je « elle y est allé un peu fort, j'ai trouvé. Tu as peut être fait une découverte extraordinaire, j'espère que takima saura nous en dire plus. » Pendant ce temps, sans même réfléchir, je m'ouvre à la saidar, et commence à tisser des flux d'air et à les diviser. je poursuit : « vas-y, essaie de faire comme moi. »
OFF : pour ce qui est de la pierre, je ne me souviens plus exactement s'il y en avait une ou pas
Très bien Takima Sedai, je ferais ce que vous me demandez. Veuillez m'excuser d'avoir inconsciement canaliser sur cette pierre et d'avoir probablement mis vos vies en danger. Cela ne se reproduira plus Takima Sedai.
Très bien, enfant.
Enfin calmée, l'Aes Sedai s'éloigne. Elle voudrait vraiment que ces gamines comprennent qu'ici, loin des protections de la Tour, près de Shol Arbela où la guerre contre les Engeances fait rage, le danger est bien suffisant sans en rajouter. Surtout avec l'autre canalisateur.
Elle finit par s'endormir après avoir étudié la pierre sous tous ses angles, faisant remonter à la surface des bulles de souvenirs.
Le groupe s'est endormi... Soudain un des Liges de Takima pousse un cri. Chacun se réveille en sursaut pour constater que le monde autour d'eux a changé, c'est le même mais différent, le tas de pierres et le morceau de colonne ne sont plus là...
Le Lige:
- Tout est devenu flou et nous nous sommes retrouvés ici...
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Je dormais paisiblement, rêvant que je me trouvais à la Tour et rpevant que je m'endormais lorsque je me réveille encore à moitié dans mon reve en me demandant ce qu'il pet bien se passer. je me rends compte que quelque chose d'anormal s'est produit lorsque j'entand un lige : « Tout est devenu flou et nous nous sommes retrouvés ici... »
Faisant un effort pour me réveiller davantage, je me force à ouvrir les yeux et à regarder ce qui se passe autour de moi, ma première réaction fut la stupéfaction ne plus me trouver au même endroit qu'hier soir. Le terrain a complètement changé d'aspect.
Un autre lige Kearan nous fixe alors, Alienor et moi en nous demandant « Qu'est ce que vous avez fait? ». Je met un peu de temps à comprendre la question, ne voyant pas pourquoi j'aurais du faire quelque chose. Ce n'est quand même pas ma faute si nous sommes ici quand même ! Ce n'est pas parce que on s'amuse à nous catapulter hors de la Tour que nous devrions forcément voyager à nouveau vers l'inconnu, du moins je l'espère.
Je lui répond alors de manière innocente : « Mais, ... rien. Pourquoi sommes nous ici ? » dis-je en attendant qu'a moitié une réponse.
- Ca ressemble à l'Arafel... Mais c'est différent...
Soudain l'inquiétude s'empare du jeune homme, celui saisi aussitôt la source, le saidin une fois dompté est si exaltant, la souillure si écoeurante... Mais la source est belle et bien là, c'est avec regret qu'il la laisse échapper.
- Quoi qu'il en soit c'est toujours vers le sud que je vais.
Il fixe les deux jeunes filles
- Qu'est ce que vous avez fait?
- Nous ne sommes pour rien dans ce qui c'est passé ! dit Alienor en s'emportant quelque peu. Je ne sais d'ailleur même pas où nous nous trouvons ! Ni comment nous y sommes arrivés ! Mais ce n'est certainement pas de mon fait ! Veuillez reporter vos soupçons sur quelqu'un d'autre !
Alienor savait qu'elle avait eu tort de s'enerver de la sorte mais elle était quelque peu sous pression depuis hier, et le fait que cet homme se permette de la soupçonner sans même savoir lui-même ce qui s'était passé la faisait se herrisser.
* Mais pour qui se prend t'il celui-là ?! Il ne me connais même pas !*
Calquant son attitude sur celle de l'Aes Sedai, sans rien laisser paraitre, le jeune homme répond à Aliénor:
- Certainement pas de votre fait! Et qui a canalisé pour activer je ne sais quels cailloux hier soir? Il me semble même que vous avez eu des ennuis avec Takima Sedai pour ça... Et je ne sais à quoi m'attendre avec des jeunes filles qui tombent du ciel!
Retrouvant son calme, Alienor affronta ce jeune comme une Aes Sedai l'aurait fait
- Qui que vous soyez, car vous ne vous etes toujours pas présenté à nous ! Qu'est-ce qui vous fait penser que cette pierre, sur laquelle j'ai canalisé un mince flux pendant quelques secondes seulement! , ai un rapport quelquoncque avec ce qui s'est produit ? Ni vous, ni moi, ni même Takima Sedai d'après l'expression troublée qu'elle a, ne savons ce qui s'est produit. Vous vous permettez de tirer vos conclusion sans avoir aucune information sûre quant à ce qu'il a pu advenir. Je vous serez donc reconnaissante de cesser vos accusation jusqu'à ce que nous en sachions plus. Et si d'aventure il s'avairait que je suis cause de tout cela je vous ferez mes plus plates excuses. Mais croyez moi, il aurait fallut bien plus qu'un simple flux de pouvoir pour que cette pierre ai pu nous transporter je ne sais où. Ce genre de chose en demande une très grande quantité. D'autnt plus qu'il me semble que cette nuit, alors que nous dormions tous, personne ne canalisait sur cette pierre. A présent veuillez m'excuser mais je dois aller m'acquiter de mes taches si nous devons lever le camps.
Alienor s'eloigna calmement, sans précipitation, mais sans laisser le temps au jeune homme de répliquer, la tête haute. Elle était fière d'elle ! Elle avait su se controler et parler calmement, sure d'elle.
Kearan regarde la jeune fille s'éloigner avant de lui crier:
- Je suis... regard en direction de Takima... je suis un ami de Takima Sedai.
Se raproche de l'Aes Sedai et lui parle à voix basse - On voit qu'elle vient de la Tour, elle a déjà commencé à prendre le pli. Tu viens toujours dans le sud avec moi? Si c'est le cas je te laisse l'annoncer au jeunes filles qu'elle voit que tu prends la direction des opérations.
A voix haute: - Dans quelle direction allez vous nous guider Takima Sedai?
La discussion entre Alienor et Kearan fait réussi à faire sourire l'Aes Sedai. Elle répond exactement comme il faudrait, même s'il semblerait bien qu'elle soit responsable du passage dans cet endroit. Personne d'autre n'avait touché au Ter'Angreal, et il devait bel et bien s'agir d'une de ces légendaires Pierres Portes.
Se plaçant à portée de voix de tous, elle commence :
Il semblerait que le Ter'Angreal dans lequel vous avez canalisé, Alienor, soit une Pierre Porte. Comment une novice avait pu utiliser suffisament de Saidar pour le déclencher restait une énigme. Leur fonctionnement est tellement erratique, vous ne pouviez pas savoir, mais néanmoins, à l'avenir, soyez plus prudente.
Les Pierres Portes... Amènent dans d'autres lieux. *Comme le Tel'Aran'Rhiod, si mes souvenirs sont bons.* Nous allons tout de même continuer notre route vers le sud. En espérant que ce monde si soit géographiquement identique au notre. Mais rien ne me permet de le savoir. Lumière ! Dans quelle situation nous a-t-elle mise !
Kearan observe le paysage autour de lui avec un air songeur.
- Il y a quelquechose d'étrange... C'est bien l'Arafel, ce monde est presque similaire au notre, je connais cet endroit. Nous chevauchons depuis à peine heure et nous sommes arrivé à la frontière... Alors que voyage aurait du nous prendre plus d'une journée...
Effectivement. L'on dit que ces mondes ne sont pas identiques au notre. Peut-être que dans celui-ci, le temps passe plus vite. Ou alors est-il plus petit.
Après un temps difficile à déterminer passé dans ce monde étrange, le groupe arrive dans un lieu que l'Aes Sedai identifie comme étant le Murandy. Chacun se met alors à chercher une colonne similaire à celle qui les a envoyés ici.
Après s'etre arrété sur l'ordre de Takima Sedai, tout le monde se mit à chercher une colonne semblable à celle qui se trouvait dans l'autre monde. Alienor se sépara du groupe afin de mener ses recherches et par la même occasion s'accorder un moment de solitude. Seule, elle pourrait enfin donner libre cours à sa colère. Alienor était toujours enervée de la reflexion du jeune homme.
*Je suis un ami de Takima Sedai* dit-elle en imitant le jeune homme.
*Comme si cela lui procurait une importance quelconque*
Pourtant elle devait avouer qu'il était très intriguant et voire même interressant. Pour tout dire elle se posait beaucoup de questions à son sujet. Et puis il n'était pas trop mal de sa personne. Alienor le trouvait même tout à fait charmant. Mais là n'était pas la question.
Perdue dans ses pensées, elle s'était assise sur un tat de pierre et, continuant de ruminer tout ce qui s'était passé depuis le trou noir, elle ne remarqua pas que quelqu'un s'approchait d'elle.
Kearan s'approche de la jeune fille, il se déplace naturellement sans faire de bruit comme son père le lui a enseigné, comme un chasseur.
- Vous ne devriez pas autant vous éloignez seul, que nous n'ayons croisé personne jusqu'ici ne prouve pas que ce monde est vide et sans danger... Et vous risquez d'avoir des ennuis avec Takima Sedai...
Surprise par la soudaine appartition du jeune homme, Alienor sursauta mais repris le controle de son corp rapidemment.
- Ah ! C'est vous ! N'ayez crainte pour moi, je sais canaliser et suis capable de me défendre. J'avais besoin de m'isoler un peu. Au fait, je ne connait toujours pas votre nom. Ni la raison qui vous fait accompagner une Aes Sedai.
Alienor s'était efforcée d'adoucir sa voix, elle n'avait pas été très sympathique avec lui jusqu'à présent. Même s'il l'avait mérité.
- Je ne nomme Kearan Velanir... Mais en ce qui concerne la raison pour laquelle je voyage avec Takima Sedai *ou pour laquelle elle voyage avec moi*, il faudra le lui demander... Je vais continuer à chercher une de ces colonnes, soyez prudente, la source ne protège pas de tout.
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off: j'ai un peu hésité à poster ... je trouve que c'est allé un peu vite, un matin on se réveille dans un autre monde et pouf, on se retrouve dans le Murandy.
Après quelques jours de voyage, Takima Sedai nous annonce que nous devons nous trouver dans le Murandy ... Je la crois mais en fait, je je comprend plus rien a ce qui se passe depuis le jour ou nous nous sommes retrouvés dans ce monde étrange. Ah, que c'était simple à la Tour !
Nous nous arrêtons et Takima Sedai nous demande de chercher une colonne pierre identique à celle qui nous a probablement projetée dans ce monde ...
Off: C'était le but. On allait pas passer 2 mois à raconter chaque jour de voyage. Et les mondes vers lesquels conduisent les Pierres Portes ont différentes propriétées d'espace et de temps.
Le jeune homme continu les recherches.
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off: au fait, il faut faire quoi ? Je me demande si niveau RP je peux prendre le risque de découvrir une pierre porte comme ça.
Et surtout (je n'en démords pas) il me semble que le voyage a travers une pierre porte se fait toujours vers une autre pierre porte, jamais vers un endroit vide ... alors je ne comprend pas trop ce qu'on fait.
Je cite l'encyclopédie en anglais : The next morning after TGH,Ch11 Rand wakes. Loial and Hurin are beside him, but the rest are gone. The world looks washed-out. The Portal Stone is now three spans high ...
off: Les Pierre Portes envoient vers des monde parallèles, des mondes qui auraient pu exister. Il y en a une grande quantité et ils sont tous plus ou moins différents. Dans ces mondes le temps et l'espace évoluent de manière différente. Il est tout à fait possible de tomber sur un endroit vide et a moins de savoir ce que l'on fait on est pas envoyé d'une PP à une autre.
Et au niveau RP, il s juste été demander de chercher, pas de l'utiliser, il n'y a pas de risque.
Les recherches continues depuis plus d'une heure, mais dans se monde étrange qui peut dire combien cela fait en réalité... il faut qu'il y ai une de ces colonnes dans les environs.
L'Aes Sedai s'approche. Derrière une élévation du terrain, une autre colonne se tient, intacte celle-là. D'étranges symboles sont gravés à sa surface. Il va falloir trouver le bon, sinon...
Alienor entend Kearan appeller l'Aes Sedai et se rapproche doucement. C'est éffectivement la même pierre que celle de l'autre monde. L'Aes Sedai n'a pas l'air de savoir quoi faire. Alienor s'approche de Takima et Kearan.
- Takima Sedai ? Peut etre puis-je vous etre d'une quelconque utilié ?
RP OFF : attention, la pierre n'est plus pareille, CF description dans le cadeau.
Je ne crois pas, mon enfant.
L'Aes Sedai monte les septs marches aux couleurs des Ajahs, et désigne d'un geste le cylindre.
A moins que vous ne sachiez quel symbole utiliser.
*Lumière ! Que donnerais-je pour avoir une Brune sous la main ! Je sais bien que chaque symbole envoie en un lieu différent, mais lequel nous ferra réintégrer le notre ? Il va falloir pousser la chance.*
Kearan hésite l'espace d'un instant avant de rester immobile et de laisser faire l'Aes Sedai. Silencieux il fixe ses yeux verts sur le groupe assemblée autour de la colonne.
Alienor s'approche de la colonne et se place à coté de l'Aes Sedai.En observant bien la pierre elle remarque que les symboles sont tous differents mais relativement proches. Un en particulier est plus grand que les autres. Alienor le fait remarquer à Takima Sedai.
- Pensez-vous que celui-ci est différent des autres parcequ'il est conçu pour quelque chose de précis, comme nous ramener dans notre monde par exemple ?
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« Rapprochez-vous, venez autour de la Pierre. »
Je me rapproche, ne comprenant pas très bien ce qui va se produire. C'est une colonne qui ressemble trop à celle de l'autre jour ... Elle me fait peur, qui sait ce qu'elle peut faire ?
Quelque part dans le vrai monde J'errai dans ce secteur depuis déja plusieurs jour. Il était vide de toute vie, cepandant j'avai repéré un petit village isolé à quelque lieu de là. Je l'évitai, comme j'évitais toute vie humaine (sauf les humains avec des manteaux blancs, bien sur ). Soudain, torrents de neige (l'un des loups de ma meute) me signala la présence de "deux pattes" non loin, surgit soudainement. Intriguée (et à la recherche de blancs-manteaux ou de sorcières), je décidai d'aller voir ça de plus près. A l'endroit indiqué par le jeune loup, je vis trois femmes et trois hommes regroupés autour d'une pierre.
Une pierre! quele interet y a t-il à contemplé une pierre? ca se mange même pas. Entourée de mma meute, je les entourai, prète à attaquer au moindre signe de volonté d'affrontement.
Le monde a de nouveau changé, il ressemble au notre... Sommes nous enfin revenu? Ses sens de chasseur en alerte le jeune homme ne tarde pas à repérer les loups... Peu de risque, ils n'attaquent pas les humains sans raison...
Kearan s'ouvre à la source
Et de toute manière ils ne réprésentent aucun danger.
- Ca ressemble à chez nous... En tout cas se monde est habité par des animaux que nous commaissons.
ah ouais? je suis un animal moi?
il m'a pas regardée, je suis pas si sale que ça. Mon dernier bain remonte qu'à y 2 mois Qui êtes vous? Qu'est ce que vous foutez ici?
Qui nous sommes et ce que nous faisons ici ne regarde que nous... Un léger sourire à Takima Ce n'est pas une manière de s'adresser à une Aes Sedai!
Commencez donc par vous identifier.
M'identifier? C'est pas moi qui surgit ainsi de nul part et qui est à me justifier de mes actes. Mais la "courtoisie" qui règne entre les humains m'oblige à me présenter semble-t-il. Je m'appelle Morgheuz.
Quand à votre "Aes Sedai" je ne m'adressais pas à elle et il n'est pas besoin de manières pour parler à une sorcière.
Tout comme les Liges qui commencent à s'agiter, Kearan réagis au nom de "sorcière".
- Mesure tes paroles et fiche le camp d'ici avant d'avoir des ennuies, je n'ai pas pour habitude de frapper les femmes mais ferais peut-être une exception pour toi! Pas l'habitude... mais l'image de la soeur rouge terrassée par un boule de feu qu'il avait lancé lui revint à l'esprit.
D'abord je vois pas pourquoi je ficherais le camps, j'étais là avans vous.
Je m'avance un peu plus pour qu'il voie l'éclat jaunes de mes yeux, car j'avais appris que cela effrayait la plupart des gens.
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... Nous voila revenus. peu de temps après notre arrivée, une femme se présente, elle a un aspect étrange et n'a pas l'air très humaine. Après un moment, je distingue des formes sombres que j'identifie comme des loups, j'espère qu'els ne nous feront rien. Un peu apeurée, je cherche la saidar.
Cette femme étrange m'intrigue, qui peut-elle bien être, pourquoi agit-elle ainsi et pourquoi donc a-t-elle des yeux jaunes. Ce n'a pas l'air d'etre une maladie, la couleur est différente.
Pour le moment, je préfère rester silencieuse, elle n'a pas l'air d'avoir de bonnes intentions envers nous, en tout cas, elle n'a pas l'air très amicale, je préfère laisser Takima Sedai faire la diplomatie.
RP OFF : Alienor facile
Je pensais le faire aux dés 10, mais ça ira plus vite ainsi.
OFF: oui je pensais bien faire comme ça mais j'ai posté quelques d10 et à chaque fois insuffisant pour ce que nous voulions alors je me suis dit que ça irait plus vite comme ça !
ON: Après que Takima Sedai ai canalisé sur la pierre, le monde se mit à onduler et se brouiller puis ils se retrouvèrent dans un monde semblable et différent à la fois, leur monde d'après ce qu'Alienor pouvait en juger. Puis elle remarqua une femme qui s'approchait de leur groupe, apparemment accompagnée de loups. Alienor se saisit immédiatement de la saidar, cette femme ne lui disait rien qui vaille, et, par la lumière! ces yeux jaunes !
Ca manière de parler et de se comporter indiquait qu'elle n'avait pas l'habitude des contacts humains.
Après avoir entendu sa manière de s'adresser à Takima Sedai elle s'attendait à ce que les liges et Kearan, voire même Takima Sedai elle-même, lui tombent dessus pour lui apprendre la politesse, mais à priori, et elle en fut déçue, ils n'en avaient pas l'intention pour l'instant. Alienor se serait volontiers jointe à eux.
Qu'est ce qu'elles ont à me regarder comme ca, les deux grandes gourdasses là ?! Elles ont franchament l'air bêtasses, elles ont jamais vu un être moyennemement, voir pas du tout, civilisé de leur vie ? Et puis qu'est ce qu'ils ont à me reluquer comme ca eux (bon d'acord, je porte les même vétements depuis que j'ai 14 ans, mais quand même), ca rends les loups nerveux, et là je réponds plus de rien
Et bien, enfant, il semble que vous auriez besoin d'un bon bain et de quelques leçons de savoir vivre. Une petite pichenette d'air s'abat sur le derrière de la nouvelle venue. Et si vous ne pensez pas avoir besoin de manières pour vous adresser à une Aes Sedai, respectez au moins vos aînés.
S'adressant au reste du groupe :
Bien, il ne nous reste plus qu'à suivre la route, là-bas *désigne de la main la piste qu'elle a pu voir grâce à son contact avec la Source*, et nous verrons où nous arrivons.
RP OFF
Pour savoir si l'on prend la route dans le bon sens une fois arrivés
OUI : d>5
NON :d<=5
[D10]
Pour la suite, on prend cette route, on arrive à une auberge quelconque et on cherche à savoir vers où se trouve Lugard, vu que l'on est sur la bonne route, on continue
Enfant! je ne suis pas une enfant! Les engeances de l'ombre m'ont fait grandir plus vite que je ne l'aurait voulu!Aie!y a des taons qui piquent drôlement fort cette année! Et puis pourqoui respecter ces sorcières? Quoi que... elle est forte et je ne ressent pas la moindre peur venant d'elle alors que tous jusqu'ici ne m'ont témoigné que crainte et répulsion. Pourquoi a-t-on accusé ma mère d'en être une? Pourquoi a-t-on voulu la brûler? Pour la venger je dois comprendre la proie que je chasse. Je vais les accomagner et je me vengerais à mon heure et puis il est temps de renouer avec la civilisation.
Je viens avec vous. Ne vous occupez pas de moi, je vous suis et chacun s'occupe de soi.
Kearan réajuste les épées attachées dans son dos. Il n'a l'air aussi dangereux que les deux autres Liges de Takima... Pas encore... Il n'est cependant plus celui qu'il a été. Il se tourne vers la jeune fille aux yeux jaunes
*sont étranges ces gens du sud*.
- Tiens toi à carreaux, sinon...
Il sort une couteau de chasse d'une de ses bottes et commence à retirer les clochettes qui hornent son manteau noir d'arafelin
*On est plus en Arafel*
Il s'apprête à en faire autant avec celles attachées dans ses cheveux puis se ravise en remet le couteau à sa place.
*Lance un regard en coin*
Ca me fait bizare d'être à nouveau au contact d'être humains civilisés. C'est bizare, pour la première fois, je ressens le besoin de rester avec eux, une envie de quitter cette vie sauvage et solitaire. Je me demande ce qu'ils pensent de moi, et quelle est leur histoire, à eux. J'aimerais en savoir plus sur eux. Surtout sur l'aes sedai: j'aimerais savoir qui sont ses sorcières dont on a accusés ma mère d'être, en faite je ne sais rien d'elles. Les loups sont nerveux, eux, d'être au contact de cette sorcière. _Bon, où on vas ?
Alors que l'étrange groupe avance sur la route un individu arrive dans leur direction en courant. Lorsqu'il les aperçoit enfin il s'arrête et regarde dans toutes les directions, complètement affolé.
- Ne... ne me faites pas de mal... pi...pitié...
Kearan s'avance vers l'inconnu. - Pourquoi nous ferions nous ça voyons?
L'inconnu:
- Ils... ils sont arrivés... Et... Trop nombreux, ils ont dit que nous étions des amis du ténébreux et... Ils ont même emmenés des femmes, d'aprés ce que j'ai entendu ils comptaient...
Il regarde les femmes présentent dans le groupe Heu... enfin vous voyez...
Kearan envahit par une sombre colère: - Ces gens du sud sont vraiment abjectes! Qui a fait et où sont-ils?
L'inconnu:
- Qui? les... les blanc manteaux... Ils sont dans cette direction. Il donne des indications sur l'emplacement du camp.
Kearan approche sa monture de celle de Takima et lui parle à voix basse. - Je ne peux pas rester sans rien faire... Mais je dois y aller seul, j'ai entendu ce que les BM faisaiebt aux Aes Sedai et... Si tu es de taille à te défendre, il ne faut pas qu'ils mettent la main sur les petites.
Je ne serai pas trés long, je te retrouverai grace à ce qui nous unit... Je t'ai promis d'être toujours là pour toi.
Si je suis de taille à me défendre ? L'Aes Sedai hausse un fin sourcil, le visage figé.* Evite de me prendre pour une simple femme, ce ne sont pas des Blancs Manteaux qui vont m'effrayer. Je te rapelle que ce que tu es ne me dérange pas et j'ai vu bien des choses, depuis que je suis Aes Sedai.
Il y a ici des soeurs. Des Rouges, envoyées pour saisir un faux Dragon. A ta place, je serais très prudent. Je dois les retrouver, mais tu ne pourras pas m'y rejoindre. Et je n'ai nullement envie d'amener ces enfant dans le camp d'Aes Sedai en guerre, et de contribuer à la capture de cet homme.
Pour l'instant, je vais aller à Lugard, mais j'aurais besoin de me rendre compte du camp des Blancs Manteaux, pour aider mes soeurs, au besoin.
- Je sais que tu es de taille à te défendre, je n'ai aucun doute la dessus *et je tuerai quicqonque essaira de s'en prendre à toi* ... Des soeurs rouges... Je serai prudent mais je ne les laisserai pas le prendre, si nous devons en arriver là... nan rien...
Il talonne sa monture en direction de l'endroit indiqué et déjà Takima peut sentir la rage qui brule en lui.
Après le départ précipité de Kearan, Alienor se retourna vers Morgheuz, l'observant avec attention.
* Finalement elle n'a pas l'air si dangereuse que ça, et elle semble même un peu mélancolique* se dit-elle.
Alienor décida d'elle même de prendre cette jeune fille sous son aile et de la guider dans le monde civilisé. Elle se sentait proche de cette jeune fille, car comme elle, Morgheuz semblait avoir un fort caractère et ne pas se laisser marcher sur les pieds. Elle aurait besoin d'elle pour faire face à l'Aes Sedai, car si elle réagissait comme Alienor il y a quelques temps, Takima Sedai n'hésiterait pas à en faire de la chair à patée pour ses loups. Elle s'aproche d'elle doucement pour ne pas l'effrayer et montrer à ses loups qu'elle n'est pas une menace.
- Morgheuz, tu viendras avec moi à l'auberge, je m'occuperai de toi. Tu semble un peu perdue face à d'autres etres humains, je serais ton guide.
Des Blancs-manteaux! A l'idée qu'ils sont proches ma peau se hérisse et je grogne.Je brûle de me lancer avec le jeune humain à leur trousse mais il y a aussi la sorcière et ma vengeance...Pétrifiée par le doute je reste figée. Une des jeunes filles se dirige vers moi. Que me veut elle?
- Morgheuz, tu viendras avec moi à l'auberge, je m'occuperai de toi. Tu semble un peu perdue face à d'autres etres humains, je serais ton guide.
A la seule idée d'entrer dans une auberge, d'être approchée par tous ces étranger mon sang se fige. Et cette idée d'un "bain" émise par la sorcière... -Non. Pas ça. Je... je vais rejoindre l'autre... les Blanc-manteaux...ils doivent payer...
Après avoir bafouillé pour excuser ma gène je me détourne et avec les loups me précipite rejoindre le jeune homme pas encore assez loin pour mon endurence. Je vien avec vous. Comment vous appelez vous?
J'ai un compte à régler avec ces hommes en blancs. Je sais comment les tuer. Quand à me faire repérer... ces loups et moi savons traquer silencieusement. Si je ne veux pas qu'on me voit on ne me verra pas.
- N'oublie pas qu'il s'agit avant tout de libérer les prisonniers... Ensuite si ces fils de trollocs se mettent sur notre route... Tant pis pour eux...
Une fois dans l'auberge, et après s'être restaurées tout ça tout ça, Takima retrouve les deux jeunes filles.
Enfants, nous allons devoir nous séparer. Je vais tenter de retrouver le groupe de mes soeurs sensé se trouver ici. Quant à vous, sous la protection de Corwin, vous vous rendrez à Lugard. Une soeur m'a confié que son Lige y était. Quelquechose se prépare là-bas, je vous charge de trouver de quoi il s'agit.
- N'oublie pas qu'il s'agit avant tout de libérer les prisonniers... Ensuite si ces fils de trollocs se mettent sur notre route... Tant pis pour eux...
T'inquiéte pas je saurais me retenir. Mais s'il cherchent la bagarre ils la trouveront.
Au fait comment êtes vous aparus de nulle part comme ça? On pourrait pas utiliser ce truc pour rejoindre les Blancs-manteaux?
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apès quelques évènnements, Kearan et Morgheuz nous ont quittés.
« Enfants, nous allons devoir nous séparer. Je vais tenter de retrouver le groupe de mes soeurs sensé se trouver ici. Quant à vous, sous la protection de Corwin, vous vous rendrez à Lugard. Une soeur m'a confié que son Lige y était. Quelquechose se prépare là-bas, je vous charge de trouver de quoi il s'agit. »
Je comprends la situation de Takima Sedai, elle doit nous protéger mais elle se retrouve prise entre à la fois les blancs manteaux et un faux dragon. Cela m'inquiète, j'espère que nous pourrons retourner à la Tour rapidement. Cependant, je ne comprend pas pourquoi nous irions à Lugard.
« Mais, Aes ZSedai, qu'irions-nous faire là bas ? Pourquoi ne pas revenir à la Tour ? »
Elles ont été envoyées par le Pouvoir en dehors de la Tour... Qui sait qui a pu bien réaliser ceci...
La Tour n'est peut-être pas un endroit des plus sur pour vous en ces temps troublés. Une fois à Lugard... Personne ne reconnaîtra vos tenues, personne sait ce que sont les Acceptées et Novice en dehors de la Tour Blanche, mais une fois arrivées... Lugard est une ville commerçante, vous devriez pouvoir trouver des tenues moins.. salissantes. Et retournez votre bague, Mildred, que l'on ne reconnaisse pas le Grand Serpent.
D'ailleurs, depuis que nous sommes partis, vous devriez-vous rapeller de ce fameux tissage.
Un sourcil relevé ponctue cette dernière affirmation.
D'ailleurs, depuis que nous sommes partis, vous devriez-vous rapeller de ce fameux tissage.
Alienor regarde l'Aes Sedai en hésitant. Fallait-il lui reveler ce qu'elle voulait savoir ? Après tout, elle n'était pas si méchante et malgré elle, Alienor commençait à l'aprécier.
- Takima Sedai ? Euh ... Eh bien je pense pouvoir me rappeller une partie du tissage mais je ne l'ai pas mémorisé en entier et il faut une énorme quantitée de Saidar pour y parvenir et je suis loin de pouvoir en canaliser autant.
Nous avons quitté le camp il y'a à peine une heure, et à part quelques maisons isolées nous n'avons pas croisé grand monde jusqu'à présent. J'apprécie de pouvoir me dégourdir les jambes et je retrouve le sourire qui m'avait quitté pendant les quelques jours d'inactivités au camp.
Un bruit de conservation me parvient aux oreilles. Je fais signe à Ammar de me suivre. Discrètement nous nous dirigeons vers le son des voix. Un jeune homme et ce qui ressemble à une femme sont en train de parler. Tendant l'oreille, je ne saisi que le terme de Blanc Manteaux et jette un coup d'oeil à Ammar pour voir sa réaction.
[d10] Les loups sont nerveux, ils semblent avoir reperes une présence dans les parrages...
J'essaye de sentir ce qu'ils ont renifler...[d10] Ca doit être juste un simple lapin...ou un porc-épic...
les étrangers ne semblaient être que deux. Un jeune homme de haute taille et une étrange femme à ces côtés. Mais c'était le jeune homme qui le plus ne ressemblait à personne d'autre. Une aura étrange émanait de lui.
Je ne sait pas où ils comptent aller ces deux là mais ils risquent de tomber sur notre campement. Et je prefere que l'on se montre volontairement plutot que d'etre découverte. Du moins, si ils en sont capable Elle ne peut s'empecher de pouffer de certitude Nous ne savons pas si ils se rendent dans le camp pour le délivrer ou pour l'attaquer. Soyons prudent.
[/i]Noemy commença à descendre de sa cachette, en voila calmement son voile sur son visage.
Après avoir observé les étrangers avec Leara, Ammar lui fit signe de reculer.
Ils ne sont pas vêtus comme ceux du camp fortifié. Et leur accent est différent. Je ne sais pas qui ils sont mais ils n'appartiennent pas au même groupe.
Ils virent alors Noemy qui quittait sa cachette, se voilant le visage. Ammar l'imita, curieux de voir ces étrangers de plus près.
Je vois soudainement des personnes voilés de noir...A c'était pas un lapin...Qui sont ils donc et que font-ils là ? Ils n'ont pas l'air d'inspirer confiance aux loups: ils sont sur la défensive...Prête à attaquer, je montre les dents et grogne de concert avec la meute.
Takima Sedai ? Euh ... Eh bien je pense pouvoir me rapeller une partie du tissage mais je ne l'ai pas mémorisé en entier et il faut une énorme quantité de Saidar pour y parvenir et je suis loin de pouvoir en canaliser autant.
Très bien, enfant. Je comprend que vous ne puissez pas le faire, et je ne vous demanderais pas de tenter de canaliser trop, vous pourriez vous Brûler. Pensez-vous pouvoir guider Mildred, sans mettre la quantité nécessaire de Saidar, simplement pour me donner une idée du tissage à réaliser ?
En s'adressant à l'Acceptée, le ton de l'Aes Sedai se fait plus froid.
Vous devriez vous souvenir de quelques détails, si Aliénor *une Novice !* le peut.
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Vous devriez vous souvenir de quelques détails, si Aliénor *une Novice !* le peut.
Elle a l'air très intéressée de découvrir ce tissage, et je doid dire que je le suis moi aussi. Qui sait, cela permetrait peut être de découvrir comment Voyager ? Mais pour le moment, ce ne sont que des possibilités qui ne se réaliseront peut être jamais.
« Je vais essayer, Takima Sedai, mais lorsque cela s'est produit, je n'y fesais pas très attention »
mémoire : [d10] / 2 car j'étais ailleurs = 2.5
Je m'ouvre à la saidar et cherche l'inspiration pour me remettre en mémoire le plus possible ce que je peux, sans grand résultat
« Alienor, tu penses que tu pourrais me guider ? Je n'ai qu'un souvenir très flou, rien de précis. »
Alienor se concentra afin d'essayer de reproduire le maximum du tissage dont elle se souvenait.
[d10]
La Saidar la submergea et faillit bien l'emporter, mais Alienor réussit à garder le controle et reproduisit entièrement la partie du tissage qu'elle avait mémorisé. Jamais encore elle n'avait canalisé une telle quantité de Saidar et elle sentait qu'elle aurait pu en canaliser davantage, mais celan'était pas nécéssaire. A ce qui lui semblait, ce voyage dans le trou noir de la Tour l'avait changé plus qu'elle ne s'en était rendue compte.
- Takima Sedai ! Je suis parvenue à reproduire entièrement la partie du tissage dont je me souvenais. Souhaitez vous que l'on essaye de le completer ?
*Ces individus, je ne les ai pas senti arriver... Des aiels! Mais que font ils ici?*
Aussitôt le saidin envahit Kearan, mélange d'ivresse et de dégout. La colère est toujours là... Puissante.
*Ils sont sur ma route... Je pourrais les exterminer en un clin d'oeil... le feu et... Non mais... Ils ne sont pas mes enemis, pas encore... Et ce sont surtout des femmes! Tuer des femmes pour en sauver d'autres... Penser m'en prendre à des personnes qui ne m'ont rien fait!*
Kearan secoue violement la tête faisant teinter les clochettes acrochées dans ses cheveux.
- Je ne vous veux pas de mal, laissez nous aller c'est tout.
Voyant le jeune femme aux yeux d'or prete à bondir, Noemy s'adressa à elle en premier, le rgard plein de defi Je n'ai pas avec moi de joueurs de cornemuse mais si vous vous souhaitez danser....je serais ton partenaire.
[i]Son regard croisa ensuite le jeune homme et elle ne pu rien dire, comme paralysé. Il se dégagait de cette homme quelque chose de mystérieux, de dangeureux. Pour une fois, elle ne trouva rien à retorquer.
A la jeune fille aux yeux jaunes: - Calme toi, je ne suis pas ici pour affronter tous ceux que je croise. Ce ne sont pas eux mes ennemis...
Vers les aiels: - Je vous l'ai dit je ne vous veux aucun mal, laisser nous passer et il n'y aura pas de problème.
Le jeune homme met sa monture au pas en gardant son attention fixée sur les aiels, il les observe, le saidin augmente ses perceptions au moindre signe de menace la contre attaque sera immédiate.
Etonnée de la réaction de Noemy, je me mets au travers du chemin du jeune homme et pointe ma lance en direction de la jugulaire de son cheval, le forçant à s'arreter.
Je m'avance à coté de Noémy. La femme semble vouloir défier Noemy du regard. *Téméraire, mais jolie. Je me demande ce qu'elle a aux yeux. Cette couleur est étrange.* L'homme est vêtu comme un soldat : ses armes ont l'air d'avoir servi et lui a l'air de savoir s'en servir. *Danser avec lui pourrait être interessant mais pourquoi il a des clochettes dans les cheveux ? Les Wetlanders sont bizarres parfois* L'homme dit ne pas nous vouloir de mal et fait avancer son cheval. Leara place alors sa lance contre la gorge de son cheval.
Nous ne sommes pas vos ennemis, très bien. Mais qui sont vos ennemis alors ? Et que faites-vous par ici ? Nous sommes loin des routes fréquentés.
La colère fini par prendre le dessus, elle se transforme en rage...
*Ils sont sur ma route!*
Le feu et la foudre sont prés à s'abattre mais une petite voix tente alors de hurler au font de l'esprit de Kearan
L'étalon se cabre, la terre se met a trembler, un rocher explose, des poing invisibles viennent frapper les aiels.
Aprés quelques minutes tout s'arrête, le jeune homme secoue violement la tête.
- Je vous avais dit de nous laissé passer! Je vous l'avais dit...
Qui sont mes ennemis? Tous ceux qui ne marchent pas dans la lumière ou bien ceux qui l'utilisent comme prétexte pour assure leur pouvoir et justifier leurs crimes... Et tous ceux qui se mettent en travers de mon chemin!
Ce que je fais ici me regarde, c'est vous qui êtes bien loin de votre desert!
A voix basse en direction de Morgheuz: - Tu ne t'attendais probablement pas à ça quand tu nous a rencontré, mais sache une chose, contre toute apparence, le plus dangereux du groupe c'est moi!
Tandis que je garde les yeux fixés sur l'inconnu, Ammar s'addresse à celui-ci, tentant d'apaiser ces craintes.
Soudain le cheval se cabre et je recule pour éviter els coups de sabots. Le sol à mes pieds se met à trembler et j'ai grand peine à maintenir mon équilibre quand des sortes de coups de poing s'abattent sur moi comme sortis de nul part.
Puis tout cesse brusquement
[d10]
Agenouillée, mon souffle est saccadé, mes oreilles bourdonnent et mes yeux sont emplis de larmes lorsque je lève mon regard vers le jeune homme .
Les yeux toujours fixés sur l'inconnu, je sens brusquement que quelque chose ne va pas. La terre se met à trembler, des poings invisibles nous frappent. Les cheveaux des wetlanders s'affolent. Les Aiels restent calmes, même s'ils sont effrayés.
Je parviens à rester debout, ma lance toujours pointée vers les étrangers.
Tout s'arrête brusquement.
*C'est lui qui a fait ça ? Impossible, c'est un homme. Il devrait être parti vers la dévastation.* Je ressère ma prise sur ma lance et la pointe vers lui, une lueur de crainte dans le regard.
C'est lui qui a fait ça? Lumière! mais non ce ne sont que des comtes pour les enfants. Le ténébreux et tous les réprouvés ont été enfermés dans le Shayo Ghul. Ou alors une de ces abomination de faux dragons?
- Tu ne t'attendais probablement pas à ça quand tu nous a rencontré, mais sache une chose, contre toute apparence, le plus dangereux du groupe c'est moi!
Je grogne et murmure
-Qu'est tu? un réprouvé ou un de ces canalisanteurs maudits par la lumière?
Les loups grognent de peur et... de respect? du respect pour un de ces infâmes amis du Ténébreux? Les loups respectent leurs enemis quand ils sont braves mais là ils ont affaire à une infamieFais gaffe à ne pas m'approcher.
- Un réprouvé? Certainement pas! crache par terre Maudit... Peut-être, l'avenir me le dira... Mais je te rapelle que c'est toi qui me suis et non l'inverse!
Vers les aiels: - Vous voulez vraiment mourir? Je vous l'ai dit je ne suis pas votre ennemi... Pour le moment...
Le Tissage d'Alienor se met en place sous le regard attentif de l'Aes Sedai, qui n'en pert pas une miette. La quantité de Saidar utilisé par la Novice est bien trop importante pour son niveau, ainsi que la dextérité avec laquelle elle manie les flux de Pouvoir.
A quelques pas de distance, l'air semble trembler, comme sous l'effet d'une vague de chaleur, puis tout rentre dans l'ordre.
Je vous félicite, enfant, vous avez bien travaillé.
- Merci Takima Sedai.
Alienor regardait l'Aes Sedai avec une lueur de reconnaissance dans les yeux. C'était la première fois depuis qu'elle était à la Tour qu'on la félicitait de quelque chose. D'habitude c'était plutot l'inverse. Elle était fière de ce qu'elle avait accomplit.
- Mais cela ne risque-t'il pas d'etre dangereux Takima Sedai ? Si nous completons le tissage ne risquons-nous pas d'étre à nouveau emportés dans ce trou nour et envoyé je ne sais où ? Je pense qu'il faudrait etre très prudente avec ce tissage.
Leara, calme-toi. Noemy suivait aussi le cheval partir au galop, passant au travers des morceaux de montagnes à terre...il sait canaliser... Je ne sais pourquoi mais nous devons en parler aux sagettes et aux chefs de clan. Vous l'avez vu, il est...il a ...j'ai un drole de préssentimant.
Si seulement Kyr était là, sans le vouloir, elle est au centre de tout ça. Noemy frappa violement la terre de son poing. [big]je vais t'apprendre à avoir la gueule de bois un jour pareil !!!!!
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Alienor a réalisé une partie importante du tissage, tout comme Takima Sedai qui ne peux pas retenir de la féliciter, je suis surprise. ([d10]) Son tissage me donne des idées et mon intuition me dirait de le modifier un peu ou de l'élaborer un peu plus, cependant j'ai peur que le résultat soit imprévisible. — « Je m'inquiète aussi un peu des conséquences si je tente de tisser quelque chose »
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Ne comprenant pas bien les instructions de Takima Sedai, je lui obéis tout de même. Attirant à moi autant de saidar que possible, comme il ne m'étais jamais arrivé d'en canaliser, je me mets à tisser un mur d'air simple. [d10]
Cette grande quantité de pouvoir m'étant inhabituelle, je lache un peu mon attention et le mur vacille, je me reprends et finis mon tissage [d10]
(Mon tissage reste stable)
L'aura de Saidar autour de Mildred devient de plus en plus brillante au fur et à mesure qu'elle appelle le Pouvoir Unique. Pas assez en tout cas pour réaliser un tissage dangereux.
Je vois.
Ne vous inquiétez pas, tissez ce que vous pensez être bon, mais n'influez pas trop de puissance dans les flux, laissez-les... faibles.
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Suivant les instructions qu'elle me donne, je me doute qu'elle me guide afin de m'aider a stimuler mes souvenirs. Oubliant tout concept et faisant une avec la saidar qui m'emplit pleinement, je continue à tisser. [d10] Tout en attirant à moi beaucoup de saidar, je m'efforce de rendre mon tissage aussi fin que possible, cherchant une limite, cherchant la précision davantage que la puissance. [d10]
off: tu veux me faire faire quoi exactement ?
off: c'est inimaginable comment tenter d'imaginer mon personnage me fait ressentir comme si je canalisais vraiment
Quelques flux changent dans les mains de Mildred, un peu plus d'Esprit, un entremêlement plus fin. L'Aes Sedai mémorise un maximum de cette nouvelle version.
Canalisant le minimun requit de Saidar pour réaliser le tissage, Takima le recopie rapidement.
"Enfants, avez-vous d'autres modifications à lui apporter ?"
Alienor étudie attentivement le tissage de Takima Sedai, tout semble correct et elle ne voit pas ce qu'on pourrait y ajouter.
- Non pour ce que j'en vois la partie du tissage que j'avais reproduite est identique chez vous. Je pense que ça doit etre ça. Mais alors il devrait se produire quelque chose non ?
"Non, regardez mes flux, ils sont trop faibles pour réaliser un tissage de l'ampleur de celui qui vous a envoyé hors de la Tour. D'ailleurs, il se désagrège presque, déjà.
Mildred, rien d'autre ?"
Tandis qu'elle parle, le tissage commence à s'effilocher, les flux translucides disparaissant peu à peu.
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« Mildred, rien d'autre ? »
[d10]
tiens, la chance ? Je suppose que j'ai gagné quelque chose, mais quoi ?
Me concentrant, je redonne un peu de vigeur aux flux qui commencaient à disparaître et je me surprend à tisser quelque chose à laquelle je n'avais pas pensée et mêlant les 5 pouvoirs, ...
La modification opérée par Mildred semble rendre le Tissage plus... logique. L'Aes Sedai ressent une impression de complétude, telle que celle donnée par un tissage terminé.
"Très bien, enfant."
Takima s'éloigne de quelques mètre des deux jeunes filles, et puisant le plus possible dans la Saidar, commence à organiser les flux.
[d10]
La douceur de la Saidar s'est depuis longtemps muée en souffrance quand le tissage prend son aspect final. Il faudrait au moins un Angre'al pour le réaliser sans peine.
Mais devant la Verte, apparait une étroite ouverture noire d'environ sa hauteur. En s'approchant, l'Aes Sedai aperçoit au sein de la noirceur une fine dalle blanche. Après un hochement de tête de satisfaction, elle laisse les flux disparaître, puis se rapproche de Mildred et Alienor.
"Bien, vous avez fait du bon travail. Je ne pense pas que cette réalisation soit identique à celle qui vous a envoyé auprès de moi, puisque nous n'avons pas été aspirés, mais elle pourrait s'avérer utile. Maintenant, vous devriez connaître le tissage, le seul problème sera la puissance nécéssaire.
Vous avez avec ceci une possibilité de vous échapper, je vous laisse donc partir en compagnie d'un Lige pour Lugard. Je vous rejoindrais le plus vite possible.
*La puissance nécéssaire pour envoyer deux personnes hors de la Tour, sans leur consentement, était tout simplement inimaginable. Il s'était passé quelquechose de terrible à Tar Valon. Il fallait qu'elle retrouve ses soeurs.*
Ammar
L'aiel regarda partir le cavalier, ébranlé jusqu'au plus profond de son âme. Il canalise. Il canalise et il le sait. Et il se dirige vers le camp.
D'une voix ferme, même s'il était proche de la panique, il demanda aux autres : Que faisons-nous ? Nous le suivons ou nous continuons en direction de Lugard ? De toute façon, il faut prévenir les chefs au camp.
Je pense que nous devrions le suivre, savoir où il va et pourquoi. Un homme qui canalise est dangereux. Ammar ne put retenir un frisson en disant ces mots
- Très bien ! alors dans ce cas je pense que nous devrions partir immédiatement afin de parcourir la plus grande distance avant que la nuit tombe.
Mildred ! viens m'aider à preparer les provisions.
Alienor et Mildred se dirigèrent vers leurs affaires et s'attelèrent à la tache. Il ne leur fallut pas longtemps pour tout preparer et elles purent partir rapidement en compagnie du lige.
OFF : désolé c'est un peu cours mais bon inutile de s'attarder plus longtemps. Donc direction le RP de Lugard, Mildred on se retrouve là-bas.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
RP off : Cela va faire depuis le 14/04/06 que Kror s'est endormi au fin fond de ce topic, mettant fin à son RP. Mais guère une fin définitive, car il revient en cette heure sombre, si sombre, avec des intentions en rien différentes de jadis...
Pour vous rafraîchir la mémoire, voici les derniers évènements qui s'étaient produits : sur les Routes.
RP on :
D'un coup de pied, je réveille le dernier de mes hommes. Celui-ci, comme-ci il avait oublié quelques instants où il était, retire à lui le tissu qui lui sert de couverture, s'y emmitouflant de nouveau. Le jour ne s'est pas encore levé, le froid n'en est que plus assaillant. Mais ce n'est pas une excuse ; j'attrape donc fermement son drap, l'envoyant au loin sur l'herbe humide.
Je crie alors une dernière fois :
Levez-vous, bande de fainéants! Montrez vous digne du Seigneur Dragon dès ce matin, car n'oubliez pas que ce soir nous coucherons dans son camp, près de Lugard, et demain nous commencerons à le servir du mieux que nous le pourrons!
Et les deux douzaines d'hommes désormais réunis dans le camp hurlent ces mots, qui commencent à me sortir par la tête :Gloire au Seigneur Dragon! Gloire à lui qui nous mènera à la victoire! ...
Pensée: La plupart des hommes sont stupides, mais ceux-ci en tiennent une couche d'une rare épaisseur.
Voilà maintenant plusieurs jours que nous marchons -enfin que je chevauche et qu'ils marchent-, d'abord en direction du camp du Dragon, quelque part entre le Ghealdan et le Murandy, et maintenant vers Lugard.
Effectivement, Persephone m'a appris voilà trois nuits que le Dragon Réincarné Prétendu -c'est ainsi qu'elle l'a appelé- s'y trouve, et que ce qui était il y a encore peu son camp n'est désormais plus que les restes d'un champ de batailles -si batailles il y a eu contre les Blancs Manteaux-.
De plus, ça ne change en rien notre itinéraire, étant donné que j'avais prévu de faire une halte à Lugard.
Donc nous continuons notre route, de plus en plus nombreux, car chaque village que nous croisons nous laisse un ou deux volontaire(s) pour rejoindre les forces du Dragon. Nous sommes maintenant vingt-cinq, mais je préférerais de loin la compagnie de Dame Astérie et de son fils, Sambre. Ceux-ci nous ont quitté deux nuits après leur arrivée, sans laisser de trace, même pour moi. Pourquoi reste un mystère...
Enfin bref, aujourd'hui est un jour nouveau, qui devrait m'apporter beaucoup plus que les précédents... Effectivement, je compte bien arriver à Lugard avant la tombée de la nuit, et peut-être même rencontrer ce fou avant demain...
Au trot sur Ivrogne, à la tête de mes hommes, je plonge dans des pensées qui n'étaient pas venues m'harceler depuis longtemps.
Rp off : si ca t'ennuie pas... on regle ca en 2-3 post, je veux pas te ralentir ^^
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Kylahn était de nouveau en route pour le camp du Dragon. Mais l'idéal serait qu'il se fonde dans une masse qui le rejoindrait en même temps.
De toutes façons, cette mission était de loin la plus dangereuse qu'il ait eu a accomplir.
Bien entendu, lors de son premier sejour avec les amis du Tenebreux soutenant le Dragon, il avait bien prit soin de ne tisser aucuns liens, de ne pas se faire remarquer hormis par son supérieur direct mais il risquait encore qu'on le remarque malgré qu'il se soit laissé poussé la barbe.
Il avait faillit buter sur un camps de soldats pendant son trajet de nuit. Il s'était donc tenu a part pour la nuit et au matin fut reveillé par des blasphèmes à la gloire du faux Dragon.
Ce sont peut être eux, ma porte d'entrée...
Il les devanca de quelques heures sur la route vu que ces hommes semblaient peu disciplinés pour des soldats , ils avaient mis une bonne heure a se mettre en route. Ainsi, Kylahn avait chevauché jusqu'au prochain village qu'ils devaient traverser en espérant qu'ils ne feraient pas d'excentricités de parcours.
Une fois dans l'auberge, il avait pris son mal en patience en attendant que les hérétiques se manifestent.
Et en effet, un peu plus tard dans l'aprèmidi, ils se pointèrent.
Kylahn alla parler au seul qui était a cheval, qui semblait être leur supérieur.
Il se fit discret afin d'éviter les emeutes dans l'auberge et après quelques échanges de paroles futiles vint la question :
- Vous allez rejoindre le Dragon ? Puis-je me joindre à vous ? Je suis sur que je ne suis pas le seul gars ici a vous le demander... mais j'ai de l'expérience de combat.
Il espérait vraiment que l'homme accepterai. C'était sa garantie de survie pour lorsqu'il rejoindrait les troupes du Dragon.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Nous entrons maintenant dans un village, semblable aux précédents : petit, en pleine effervescence, mais ne regorgeant que de peu d'hommes, la plupart d'entre eux s'étant sûrement engagée dans l'armée du Dragon, ou dans celle de ses ennemis.
Je descends de mon cheval, à proximité de l'auberge dans laquelle je rentre, ne prêtant guère attention aux villageois qui nous observent, moi et mes "soldats". Ceux-ci, comme ils en ont pris l'habitude, restent pour le moment sur la place centrale du village.
A peine ai-je fait quelques pas dans l'auberge qu'un homme -pas un villageois d'après ses habits- vient me parler. Il semble savoir ce qu'il veut, et c'est d'ailleurs pour ça qu'il ne s'attarde pas sur des paroles futiles mais qu'il me demande :
- Vous allez rejoindre le Dragon ? Puis-je me joindre à vous ? Je suis sur que je ne suis pas le seul gars ici a vous le demander... mais j'ai de l'expérience de combat.
Pensée: D'habitude j'ai le temps de boire quelque chose avant qu'on vienne m'importuner ainsi... Ce gars semblait m'attendre... Ou bien je me fais des idées.
Après en avoir fini avec ces réflexions tout de même assez inutiles, je réponds à sa question, le regardant de haut et prenant cette voix grave, qui aime à se faire obéir :
Tous ceux qui décident de suivre le Dragon Réincarné sont les bienvenus parmi mes troupes. Surtout si vous avez de l'expérience de combat.
Pensée: Ca me changera de ces imbéciles.
D'habitude, je me contente d'accepter, l'homme fait alors ses valises si il en a puis part avec nous. Seulement je ne peux m'empêcher de demander à celui-ci, tellement différent des autres bouseux désespérés qui forment pour le moment "mes troupes" :
Vous n'êtes pas originaire de ce village ; d'où venez-vous? Quelles sont vos motivations pour rejoindre le Prétendu Dragon?
Le camp enfin... Il semble presque désert, une douzaine d'homme tout au plus. Ils sont trop sûr d'eux, ils se sentent en position de force!
Kearan laisse son cheval et s'approche. Un des hommes en blanc monte la garde un peu à l'écart. Les flots sont tissés et il se retrouve trés vite incapable de bouger, incapable de pousser un cri. Le jeune homme arrive au niveau de sa proie et modifie le tissage:
- Où sont les prisonnières? Je ne poserai cette question qu'une seule fois!
Aprés un moment d'hésitation la peur l'emporte et le BM donne l'information. Une seconde plus tard il s'effondre sur le sol le cou brisé.
Kearan s'empare de la cape blanche et la passe sur ses épaules, il se dirige alors vers le batiment indiqué par le cadavre.
Le garde devant la porte le regarde bizarement, mais ce n'est que trop tard qu'il se rend compte de son erreur. Immobilisé il ne peut rien faire lorsque Kearan passe a coté de lui pour entrer dans le batiment.
Les jeunes filles sont là.
- N'ayez crainte, je suis ici pour vous aider. Avez vous été maltraité?
Les bras autour de mes jambes, j'ai posé ma tête sur mes genoux et fixe sur le sol un regard vide, comme si rien d'autre n'existait dans ce terne monde. Je n'ai entendu aucun son, aucun cri. Il n'y a rien qui puisse atteindre le tout petit cercle de conscience autour de moi, dans lequel n'entre même pas Ylnaa, assise à quelques pas de là. Je n'ai pas prononcé un mot depuis que nous sommes là toutes les deux. Il n'y a rien...
Rien ? Si. Un homme, une cape blanche qui vient d'entrer. Mon poing se crispe mais je ne lève pas les yeux. Il faut pour cela qu'il commette l'erreur de s'approcher encore, qu'il parle. Je ne comprends pas ses paroles, mais une vague de nausée me prend la gorge au seul son de sa voix. Pas Haesur. Ni Ehoral. Je hurle :
Laisse-moi ! Il a dit que tu n'avais pas le droit de m'approcher ! Va t-en !
Je le griffe au visage, avant de me recroqueviller sur moi-même, la tête entre les mains et les épaules secouées de violents frissons.
Il a retiré sa cape... hmm... ça ne change pas grand chose n'est-ce pas ? Un homme reste un Blanc Manteau sans cape... ou est-ce l'inverse ? Quoi qu'il en soit elle rit à sa question, d'un rire qui frôlait la démence alors qu'elle ramenait sur lui un regard noyé, si terne qu'il semblait voilé d'un nuage de cendres.
C'est... trop drôle... Ce qu'ils vous ont fait... lalala...
Dernier choc pour ses nerfs... portant une main à sa bouche comme si elle allait s'étouffer de rire, elle cria encore avant de s'effondrer, inconsciente.
Kylahn n'avait pas pour habitude de tisser des liens. En général il s'arrangeait même pour les gens l'oublient dès qu'il n'était plus là.
- Je suis un chasseur du Cor de Valère, j'ai un cheval, mes fontes et mon épée à mettre au service de celui qui s'annonce comme étant le Dragon. Je pense que tout est fait pour que le Cor lui parvienne d'une façon ou d'une autre. Vous n'êtes pas de cet avis ?
Il avait du trouver une excuse rapide permettant de justifier qu'il n'était pas déjà mercenaire au service d'un quelconque marchand et qu'il voulait suivre Aedmun.
- Disons que je préfère même être officiellement enrolé par vous puis mis au services des troupes du Dragon afin de pouvoir m'arranger avec vous pour retrouver ma liberté rapidement selon les circonstances. Je suppose que nous pouvons trouver un terrain d'entente...
Ainsi, cet homme n'était pas un fanatique. Enfin, un perdu de la lumière tout de même puisqu'il s'appretait a se mettre au service du Dragon.
A la suite de Kearan, je "descends" de cheval [d10], je m'effondres à terre, mais arrive à éviter la flaque de boue au sol et me relève comme si de rien n'était. je m'engages à sa suite, le regarde se débarasser du blanc-manteau et, après avoir vérifié sa mort, je lui coupe l'engin et le donne aux loups -c'est une coutume Morgheuzienne- puis j'entends un rire hystérique dans la tente où Kearan c'est engagé et arrive juste à temps pour voir une femme s'éffondré au sol.
-Qu'est ce que vous lui avez fait au juste?
Commentaires de morgheuz sur la vie des humains dans leur habitat naturel:Les hommes, c'est comme les loups, ca pense qu'a copuller.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
- Je suis un chasseur du Cor de Valère, j'ai un cheval, mes fontes et mon épée à mettre au service de celui qui s'annonce comme étant le Dragon. Je pense que tout est fait pour que le Cor lui parvienne d'une façon ou d'une autre. Vous n'êtes pas de cet avis ?
Je ne réponds pas, posant toujours sur lui mon regard si sombre...
- Disons que je préfère même être officiellement enrolé par vous puis mis au services des troupes du Dragon afin de pouvoir m'arranger avec vous pour retrouver ma liberté rapidement selon les circonstances. Je suppose que nous pouvons trouver un terrain d'entente...
[d10]
Pensée: Pauvre fou... Je sais aussi bien déceler les mensonges et les manèges d'espion que les utiliser. Êtes-vous là pour m'attirer des ennuis, "Chasseur"? Je ne prendrai pas le risque que cette mission échoue, ou que quelqu'un se mette en travers de ma route...
Après un court moment de silence, je reprends tout en me dirigeant vers l'aubergiste, resté à l'écart de la conversation :
Nous verrons le moment venu. Préparez vous à partir, soldat... Quel est votre nom d'ailleurs?
Pensée: Allez y, mentez encore je vous en prie... Mais prenez garde à ce que votre langue n'en dise pas trop, ou pas assez...
Je suis devenue muette. Je ne ressemble plus à grand chose, ni au dehors ni au dedans. Mes pensées ont du mal à aboutir, comme brisées en chemin. Je regarde le monde autour de moi sans en ressentir vraiment la réalité. Qui est cet homme, est il le prochain ? Va t-il inviter ses copains ? Ne me frappez pas, pas les coups, pas les griffes et les dents, non...
Je regarde vaguement l'homme mais mon regard semble ne pas vraiment le voir. Des larmes, petites, seches, timides, coulent sur mes joues, péniblement. J'en ai déjà versé tant qu'elles ont maintenant du mal à sortir.
(post à retard ^^ mais bon c'est pas grave j'agis pas, donc considerez que ça s'est passé en temps voulu ^^)
Aie... Il s'avère plus intelligent que ses brutes de soldats. Peut être pourais je en faire un avantage pour moi mais en attendant, je dois la jouer prudente.
[d10]
- Khyl. Je n'ai plus d'autre nom depuis que je suis en chasse. Comme beaucoup, j'ai tout oublié du reste.
Il a comprit que je sers mes interets et pas forcement ceux de son... Dragon. Mais je pense que mes explications lui suffiront. Après tout, nombreux sont ceux qui souhaitent ne rien dire de leur passé parmi les chasseurs du cor
- Appellez moi simplement Khyl. Je vais prendre mes affaires, je n'ai pas grand chose et tout est pret. Merci encore... Comment dois je vous appeller maintenant que vous êtes mon supérieur ?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Appelez moi Kror, car je n'ai pas la prétention d'un titre honorifique comme Capitaine. Je me contente de servir la Lumière, et donc le Dragon en qui je place -je vous l'avoue soldat Khyl- beaucoup d'espoir.
Je commande à l'aubergiste une pinte avant de mettre fin à cet entretien :
Tenez vous prêt à partir avec les autres, sur la place commune. Je vous laisse vous présenter vous-même à eux.
...
Je suis désormais seul à une table de la salle commune de l'auberge, buvant à petites gorgées ma bière. J'observe discrètement par la fenêtre Khyl -je suis bien obligé de l'appeler comme ça, même si ça n'est sûrement pas son vrai nom-. Du haut de sa monture il se présente aux autres ; c'est un soldat de métier, cela ne fait aucun doute.
Pensée: Il pourra peut-être m'être utile à mener à bien ma mission... Mission qu'il m'est nécessaire de réussir avec succès pour remonter dans son estime...
Ma pinte finie, je me lève, donne ce que je dois au gros homme barbu qui tient l'auberge puis sors, remontant sur Ivrogne que je dirige vers la place centrale. Arrivé devant mes hommes, je les regarde un par un, m'attardant plus longuement sur le dernier venu. Puis je déclare :
En route soldats du Dragon! En route pour Lugard, pour la gloire et la Lumière!!!
Comme je m'en doutais, ils reprennent tous ensemble ces mots :
Gloire au Seigneur Dragon! Gloire à lui qui nous mènera à la victoire! ...
Tous sauf Khyl...
Sans plus attendre je détourne ma monture et pars à petits trots, sans me soucier si mes "troupes" de fortune suivent ou non.
Des bruits de voix, tout autour de moi... combien sont-ils ? Je... quelqu'un me porte, je ne sens plus le sol sous moi et je ne vois plus rien, ma tête tourne. Quelqu'un... me porte ? Qui ? Où allons-nous ? Que veulent-ils ?
Dans un cri, je me débats violemment pour échapper au contact odieux de cet homme qui me tient contre lui et atterrit durement sur le sol, meurtrie. Mes ongles s'enfonçent dans la terre alors que je porte sur les deux inconnus un regard de démente :
Qui êtes-vous ?? Que voulez-vous !
Puis cette violence retombe dans un souffle et je croise le regard d'Ylnaa, les yeux écarquillés tandis que j'assimile mon environnement. Plus de campement, plus de Blancs Manteaux... ni...
Je me nomme Kearan Velanir, je vous ai sortit du camp de ces chiens en blanc. Ils ne vont pas tarder à nous suivre, je peux vous laisser là si vous préférer leur compagnie. Dans le cas contraire, avez vous des amis que nous pourrions rejoindre?
Sous-lieutenant Vaymar:
Rassemblement! A son signal, nous nos mettons tous en ligne, prés pour une rapide inspection. Le sous-lieutenant nous observe tout en commençant un briefing:
Je suis le sous-lieutenant Vaymar et c'est moi qui commande le temps de cette mission! Notre objectif est simple: retrouver le fils de trolloc qui à foutu un bordel pareil dans notre camp et planter sa tête au bout d'une pique pour l'exemple! L'homme est capable de canaliser, donc dangereux mais vous êtes des Enfants de la lumière, donc les meilleurs! Nous sommes suffisamment nombreux pour écorcher vif cet Aes Sedai en pantalon avant qu'il n'ait le temps d'utiliser son don du ténébreux. Il retient captive deux catins que nous avons capturées lors de l'asseau et le capitaine veut les retrouver en état de marche dans la mesure du possible! L'enfant Zyred nous guidera pour cette mission, puisse le créateur fortifier notre bras!
En avant! Que la justice d'Amadicia s'accomplisse!
A son signal, je flaire la piste et commence à guide la troupe vers son destin
Suivant l'odeur émanant de mes proies, je guide la compagnie à la poursuite de cet homme qui canalise. Nous sommes trop nombreux pour allez vraiment vite, mais tous les hommes disposent de chevaux et nos poursuivants n'ont pas l'air d'aller plus vite que nous.
Nous ne sommes vraiment pas discrets avec nos capes blanches et nos armures lustrés mais ce n'est pas le but: je doute fort que le fugitif dispose de suffisamment d'homme pour se permettre d'envoyer des éclaireurs.
Malgré tout, je flaire la trace d'autres groupes armés qui ont eux aussi accomplis leurs parts de violence. Il s’agit sûrement, et malheureusement, de nouvelles troupes pour ce maudit faux dragon... Mais je reste concentré sur l'odeur de l'homme qui à attaquer le camp. Aucune chance que je perde sa trace à celui là! Son odeur est bien différente de tout ce que j'ai pu sentir. Mais là n'est pas le problème... le problème n'est pas d'atteindre notre cible, mais ce que nous ferrons une fois que nous l'aurons atteinte!
Rpoff: Serais t'il possible que Kearan ou Morgheuz lancent un jet de dé afin de connaître leur vitesse et leur distance par rapport à nous, merci.
Les jeunes filles nous ralentissent un peu mais nous parvenons à maintenir une allure raisonnable. Si nous parvenons à Lugard assez vite, je n'aurais peut-être pas à tuer à nouveau... Ou a mourir...
- Morgheuz, est ce que tes "amis" peuvent nous en dire plus?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Un jeune homme vêtu de sombre observe de loin le petit groupe venir vers lui. Il caresse distraitement l'encolure musculeuse de son grand cheval bai brun. Un sourire sans joie joue un instant sur ses lèvres bien dessinées avant de laisser la place à un air déterminé. Sa main frôle la garde de sa longue épée. Une bague armoriée orne son majeur.
Il sait que la troupe hétéroclite fuit des poursuivants acharnés. Qui sont les traqueurs, peu lui importe. Il n'a jamais aimé l'injustice. Il voit des femmes qui ont l'air en piteux état et peu de défenseurs. Son grand père lui a appris à mettre son épée au service des plus faibles. Il n'hésitera pas à entrer dans la danse.
Il demeure sur le bord du chemin et sort sa flûte de sa poche. Il porte l'instrument à ses lèvres et en tire une mélodie apaisante. Les oiseaux eux-mêmes se taisent pour l'écouter.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Le groupe de fugitifs s'approche de à un rythme peu soutenu. Soit ils ne s'inquiètent pas outre mesure, soit, plus vraisemblablement, la fatigue pèse sur eux. Tristan qui bénéficie d'une position dominante voit aussi la troupe de Blancs Manteaux qui les pourchasse. Bien qu'elle soit assez loin derrière eux, elle ne peut que gagner du terrain et la poussière qu'elle soulève témoigne d'un nombre assez conséquent. Comment cet homme et ces femmes pourraient-ils résister s'ils étaient rejoints.
"Lorsque ils seront rejoints plutôt" pense Tristan sans cesser de jouer de la flûte. La mélodie se modifie, se fait insensiblement plus martiale, agressive même.
[d10]
Elle porte loin, jusqu'aux fugitifs qui, au lieu de regarder en arrière, tendent soudain leur attention vers le musicien.
Ils avancent, ils avancent... j'avance. Plus conscience d'Ylnaa ni des noms. Juste des silhouettes qui font la ronde autour de moi et des voix qui heurtent mon esprit et se le déchirent. J'ai envie de rire, tant les hurlements de la souillure me brûlent la gorge. Je ris tout bas car le silence écrase l'air, m'écrase. Il est lourd, cet air. Veux... m'arrêter. Fatiguée. Mais des Blancs Manteaux derrière. De ceux avec les capes blanches. Les pires. Et les voix qui continuent de griffer ma tête...
Dans un petit bruit sourd, je porte mes mains à mes tempes dans une sorte de crispation spasmodique, voulant presque sentir les ongles arracher cette atroce sensations des Blancs Manteaux, derrière... Puis... des notes ? Violence. Guerre. Je sursaute et me replie sur moi-même, levant des yeux fièvreux, cernés de noir à la recherche de la musique. Non. Musicien. Où ? Je me mords la lèvre, cherche. Ma main se tend dans le vide sans rencontrer aucune des ombres qui marchent avec moi, pas même le blanc manteau sans cape, qui se fait passer pour un gentil. Après un petit rire, je laisse échapper ce son rauque et à peine audible qui est ma voix :
Quelqu'un... où ? Hostile ? Arh, ils approchent, derrière, ils approchent...
Je ferme les yeux le temps de me gorger de l'unique douceur de ce monde, la musique. Une pierre me fait trébucher alors que j'avance en aveugle. Je regarde encore autour de moi, levant enfin les yeux vers la pente qui surplombe notre chemin. Une ombre entre les arbres ?
Un peut inquiéter tout de même je réessaye de sentir
[d10]
( _supérieur à 8, je sens les BM et Tristan
_de 6 à 8, je sens uniquement les BM
_de 3 à 6, je sens Tristan
_inférieur, je sens une présence, mais trop confuse pour en définir la distance ou le nombre.)
Je sens la présence d'une personne devant nous, toute proche. Sur le qui vive, je préviens Kearan :
_Il y quelqu'un, là tout proche. On fait quoi, j'attaque ?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan ferme brièvement les yeux.
"Eux, les soit-disant Enfants de la Lumière, qu'ils entendent la colère dans ma musique, mon mépris envers leur hypocrisie. Mais qu'en même temps, eux, les fugitifs, entendent ma compassion et mon désir de leur venir en aide."
Il rouvre ses yeux couleur de feuille, regardant s'approcher les proies des Blancs Manteaux. Sa flûte alterne confiance et défi.
- Non Morgheuz, on ne peut pas attaquer sans savoir. S'il n'est pas une menace on ne peut pas lui faire de mal... Dans le cas contraire...
Kearan se dirige vers le jeune homme étrange qui joue de la flûte.
- Bonjour, je ne sais pas qui vous êtes mais je ne vous veux pas de mal... Ce ne sera peut-être pas le cas de ceux qui nous suivent. S'ils nous rattrape vous devriez vous mettre à l'abris car il y aura du grabuge...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La musique s'arrête doucement, laissant une impression d'apaisement et de sincérité. Tristan sourit lentement puis salue de la tête le jeune homme et ses compagnes. Du bout des doigts, il touche sa bouche entrouverte et secoue la tête. Puis il dégaine à demi son épée et montre les Blancs Manteaux qui s'approchent.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan fronce les sourcils. Il ne se démonte pas aisément mais là, pour le coup ! Il pense comprendre la raison pour laquelle les Blancs Manteaux pourchassent le petit groupe. Le jeune homme qui, comme lui, possède yeux verts et cheveux sombres, détient quelque chose de bien plus particulier : le Pouvoir unique. On dit que les hommes de cette sorte finissent par devenir fous. Celui-là ne semble pas en être encore là. Et il n'a pas tort. Même avec ses capacités et le talent à l'épée de Tristan, nul doute que les BM finiraient par avoir le dessus. Va pour Lugard.
Tristan saute sur son cheval.
*Il a vu ce dont j'étais capable et il ne me regarde pas comme un monstre... *
- Pouvez vous prendre une de ses jeunes filles avec vous, nous pourrions ainsi nous déplacer plus rapidement.
Savez vous si nous sommes loin de Lugard?
Toujours en suivant la piste, nous arrivons à un petit bois. Une nouvelle fois je flaire la piste.
Je montre la petite forêt du doigt :
Ils sont justes derrière !
Soudain, des traits de feu illuminent le ciel et viennent s’écraser parmis les arbres.
Les chevaux paniquent et les hommes non plus n’en mènent pas large. Certains chevaux se cabrent et des hommes sont jeters à terre.
Je parviens à maîtriser ma monture et, indifférant aux ordres donnés par les gradés et aux cris des hommes qui tentent de calmer leurs chevaux, je contemple le bois qui n’est plus qu’une vaste torche. Un frisson glacé me saisis. Il n’y à plus aucun doute désormais, cet homme est fou, le pouvoir unique à eu raison de sa santé mentale et il commence à tout détruire sur son passage.
Un nouveau frisson me parcourt tendit qu’une nouvelle pensée me traverse : Les deux jeunes femmes qu’il a enlevé. Quelle seras leur destin entre les mains d’un homme rendu fou par le pouvoir ? Quels sévices cet homme vas t’il leurs infliger ?
Elles sont peut être des amis du ténébreux, tout du moins des sectatrices du dragon, mais nul homme ne mérite ça.
Désormais, je le comprends, notre mission n’est plus une simple vengeance envers celui qui à oser bafouer la loi de la lumière. L’homme se dirige vers Lugard, que se passera t’il s’il atteint la ville ? Combien de morts seront nécessaires avant qu’il ne soit maîtriser ? Nous sommes les seuls à pouvoir intervenir, pour éviter un désastre, nous devons le stopper nous même.
Visiblement le sous lieutenant est parvenu à la même conclusion et nous reprenons la traque à allure forcée.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan acquiesce et tend la main pour aider l'une des jeunes femmes éprouvées à monter en selle derrière lui. La pauvre fille a l'air égaré, elle a dû beaucoup souffrir, sans nul doute à cause des Blancs Manteaux qui se trouvent pour l'instant derrière le bois en feu. Elle ne bouge pas. Alors Tristan porte à ses lèvres la flûte magicienne et joue une brève mélodie qui tisse autour d'elle un doux cocon d'oubli. Elle accepte sa main et grimpe derrière lui.
Puis le jeune Amadicien adresse une moue dubitative à Kearan car il ignore à quelle distance se trouve la ville en question.
J'ai un infime mouvement de recul devant la main que me tend le musicien. Toucher même un... un... Mais les Blancs Manteaux, avec ou sans cape, font des bruits si rauques avec leur bouche que cela écorche le coeur. Alors que lui... Les yeux ouverts dans un grand flot vide de lumière, je me laisse glisser, hagarde, dans les suaves caresses de la flûte, jusqu'à saisir, sans conscience, cette main tendue vers moi.
Pourtant, une fois en selle, mes mains se crispent et griffent les vêtements du... musicien, de dégoût, de peur. C'est tellement... Au bord de la nausée, je serre les dents et ferme les yeux, espérant sombrer un instant dans l'oubli. Mais les Blancs Manteaux, ceux avec les capes, approchent encore, je peux presque sentir leur souillure, là-bas, plus près... Au bord des larmes, je frappe de mon faible poing les homoplates du cavalier devant moi, rauquant dans un souffle pressant :
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Le coup de poing entre ses omoplates ne trouble pas Tristan. Il sent combien la jeune fille est mal. Une peur débilitante étreint cette dernière. Il ne veut pas imaginer ce que les maudits en cape blanche lui ont fait subir. Pas encore. car maintenant il faut aller de l'avant. Comme elle l'en supplie, il talonne son cheval sans attendre une réponse du jeune homme.
En route pour Lugard donc. Qu'est-ce qui les attend là-bas ? Tristan l'ignore mais il sait ce qui les guette s'ils s'attardent.
Pataclop, pas ta clope, Pataclop... aie ouille moi j'ai envie d'dire !
Je suis derrière Kearan donc. TOut à coup je me rend compte de sa présence. De la présence d'un homme très très proche, là, juste là, et... Et dans un hoquet de surprise je parle tout haut :
Pas méchant ? Pas de coups ? Qui ...?
Puis je tombe inconsciente et m'affale sur le dos de Kearan qui du coup a un peu de mal à galoper paisiblement ^^
Cela faisait maintenant quelque temps que Dagon voyageait le longs des routes et des forêts. Il n'avait pas de directions précise ni même de but mais seulement la volonté d'aller là ou il pourrait être utile. Bizarrement cette volonté ne l'avait pas mené au près des hommes ni près des régions troublées mais dans une forêt sans que cela puisse s'expliquer mais il ne s'inquietait pas pour celà, après tout ça c'était toujours passé de cette manière, lorsque qu'aucune distinations n'était fixée ses pas le menaient là où il fallait, alors pourquoi s'inquiéter?
La nuit allait bientôt tomber et Dagon ne voulait pas se retrouver dans un endroit qu'il ne connaissait pas pour la nuit s'il pouvait l'éviter, après s'être occupé de son cheval, il entreprit donc de fouiller les alentours. Il avait choisit une petite cuvette sous le couvert d'arbustre pour ne pas être vu durant la nuit(ni pendant la journée d'ailleur mais il comptait bien être repartis avant le levé du jour), même si d'éventuels rodeurs avait connue cette partie de la forêt ils auraient eut du mal à le trouver, à moins de vouloir traverser le massif et de lui marcher dessus biensur. Si l'expérience lui avait bien appris quelque chose c'est d'être discrêt et de prendre le plus de précautions possible.
Après un rapide repas il entreprit de dormir.
Des paroles réconfortantes semblent me venir de la réalité jusque dans mon subconscient. Je m'acroche un peu mieux à mon cavalier et me détend légèrement.
Mais mes rêves ne tardent pas à me faire trembler. Tandis que je suis toute agitée de tensions pulsionnelles, je pousse quelques cris effrayés de temps à autres. Cela dure quelques minutes. Tout à coup je pousse un grand cri déchirant, qui me reveille en sursaut. Je suis redressée, toujours derrière cet homme et je suis couverte de sueur. Ma gorge assechée, et les yeux exorbités, je demande d'une voix aigre, un peu d'eau, ne sachant pas réelement si je pourrais en obtenir.
Puis je demande d'une voix toujours très faible, mais Kearan peut m'entendre car ma bouche est proche de ses oreilles
- Soyez tranquille à présent, plus personne ne vous fera de mal. Nous nous rendons à Lugard, avez vous de la famille là-bas? des amis qui pourraient vous aider?
Comme je vous l'ai dit je me nomme Kearan, Kearan Velanir, je suis arafelin
Comme pour prouver ses dires, les clochettes attachées dans ses cheveux tintent lorsqu'il tourne la tête.
En direction de Tristan:
- Pourriez vous jouez une mélodie appaisante? Je suis sûr que ça pourrait lui faire du bien.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan hoche la tête. Pour l'heure, c'est plus une épée qu'il aimerait tenir que sa flûte mais la demande de l'Arafelin lui paraît raisonnable. Ce dernier n'a pas mis longtemps à reconnaître le pouvoir qui réside dans sa musique. Tristan ne détient pas le Saidin comme son compagnon mais peut-être n'en est-il pas très éloigné. Son grand-père, un soir où il avait trop bu, ne lui a-t-il pas appris que les soeurs de son père étaient des "sorcières" ?
Les chevaux sont au petit galop car il ne faut pas trop les fatiguer, la distance jusqu'à Lugard demeurant une inconnue. Tristan sort sa flûte en bois noir et se met à jouer. L'allure souple des chevaux ne contrarie pas le musicien et une mélodie caressante environne les cavaliers, particulièrement les deux jeunes femmes en croupe. La femme bien plus forte qui les accompagne de sa longue foulée jette un regard à Tristan. Le jeune Amadicien y déchiffre méfiance et intérêt.
[i]alertés pas le feu de foret proche de leur campement, les Aiels ont decidé d'envoyer leurs "meilleures" (tu parles ) lances pour s'assurer que personne ne découvrent plus que ça leur présence dans les Terres humides.
Environ 10 Aiels, accompagner de leur Chef de Clan, partent chasser les voyeurs.
Et le sol s'échappe et coule, fluide sous les sabots rapides du cheval dont je suis l'avancée, consciencieuse. Plus vite, plus vite. Du regard, j'incite la monture à forcer le pas. Pas regarder derrière ou les Blancs Manteaux seront là, noirs, sales dans leurs capes blanches. Une angoisse bizarre m'étreint, je ne sais pourquoi...
Mais voilà la musique qui s'élève et qui berce, si douce et caressante... Je ferme les yeux, appaisé par le rythme délicat de la mélodie, qui accompagne si parfaitement la course habile des cheveux. Mes yeux se ferment. Resserrant ma prise autour de la taille du musicien, j'appuie mon front contre son épaule, doucement, et chantonne inconsciemment, une sorte d'ombre de son qui vibre au fond de ma gorge. Mon violon... qu'est-il devenu au fait ?... Pas y penser. Juste un instant de répis.
Tout en forçant mon cheval, je guide la trouppe afin de contourner cette forêt en feu.
Les flammes se reflétant sur son armure lustrée, le sous lieutenant se retourne vers moi:
Les sens tu encore flaireur? Hochant la tête, je lui répondit:
Ils ne vont pas trés vite, nous les verrons sitot cet obstacle contourné.
Le sous lieutenant hocha la tête, satisfait.
Ils accompliraient leur mission, quoi qu'il en coûte!
Le merci s'arrête dans ma gorge, ma bouche ne s'ouvre plus. Je bois volontiers et rend l'outre. Je peux parler un peu mieux cette fois
- Soyez tranquille à présent, plus personne ne vous fera de mal. Nous nous rendons à Lugard, avez vous de la famille là-bas? des amis qui pourraient vous aider?
*Lugard ?* Ma mémoire se met en marche avec grand fracas. Je fronce les sourcils. Le souvenir m'en est vague, et j'abandonne vite mes efforts. Un monde me sépare de mon ancienne vie, à présent. ...N...Non.
Comme je vous l'ai dit je me nomme Kearan, Kearan Velanir, je suis arafelin
Bonj... En...chantée. Y...
...
Je ne peux pas le dire. Ma personalité, mon moi, mon nom se sont enfuis sous les assauts ennemis. Je sens une très petite partie de mon ancien moi trésaillir, tout au fond, très très loin au fond de ma carcasse vide. Je n'ose même pas penser mon nom.
*araquoi ?*
Tandis qu'une mélodie s'élève, une grande lassitude s'empare de moi. Je me sens un peu moins mal et me détend légèrement. Je n'ai plus envie de combattre quoi que ce soit. Sans réfléchir, j'entoure de mes bras mon chauffeur et m'endors sur son dos secoué.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La musique telle une vrille enchanteresse s'enroule autour des deux jeunes femmes et les apaise. Provisoirement sans doute mais à tout le moins, au cours du trajet jusqu'à Lugard, elles demeureront tranquilles. La jeune inconnue se serre contre lui pour se rassurer et fredonne en accord avec sa musique. Est-elle elle aussi une musicienne ?
Tristan, sans cesser de jouer, jette un regard en arrière. Pour seul horizon, la forêt en feu... mais il sent que les Blancs Manteaux ne sont pas loin derrière.
Cette musique, si douce musique qui me berce... je sens pourtant qu'au-delà il y a le danger, si près, trop près... Mais au moins puis-je conserver un instant le voile de calme. Fredonnant toujours, je tâche de deviner, au loin, loin de la musique et du musicien, le bruit des sabots des blancs manteaux, et ma voix se tait brusquement, aussi brusquement que s'ouvrent mes paupières. J'enfonce les ongles dans les vêtements du cavalier, parcourue de violents frissons.
Trop proches... arrivent.
Quelque chose se soulève alors dans ma conscience. Non ! Je... pas... retourner... leurs mains. Lançant mes bras autour du cou du musicien -tant pis si je l'étrangle-, je me hisse comme je peux jusqu'à ce que mes lèvres frôlent son oreille, murmurant dans un souffle rauque :
S'ils nous rattrapent... tu me tranches la gorge.
Sur cette injonction, je me laisse retomber derrière lui, haletante déjà du fait de ce seul effort tant mon corps me fait mal. Et mon coeur...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Les bras autour de son coup étouffent un peu Tristan mais pas autant que le cri douloureux de la jeune femme. Il comprend maintenant ce qu'elle a subi entre les griffes odieuses des Blancs manteaux. Il voudrait l'assurer de son soutien par quelques paroles mais les mots lui sont interdits depuis que, sous ses yeux d'enfant, des maudits ont fait subir à sa mère la même abomination avant de l'assassiner. Il se retourne à demi et plonge son regard vert dans les yeux éperdus. Il espère qu'elle y lira son acceptation mais aussi qu'il fera tout pour que cela n'arrive pas.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Le jeune Amadicien range sa flûte et talonne son cheval. Tant pis si la femme aux yeux jaunes ne parvient pas à suivre le rythme plus soutenu mais elle lui semble fort capable de s'occuper d'elle-même. Nulle peur ne se lit dans son regard. La jeune femme qui tremble contre lui doit être mise à l'abri, tout comme celle qui est en croupe derrière l'Arafelin. Il faut atteindre Lugard au plus tôt.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Rpoff : C'est remoi mais j'aimerai bien ne pas poster tout seul. Il faut faire vivre les pauvres petits topics en les alimentant.
RP on :
Les fuyards pressent l'allure. Les Blancs Manteaux ne sont toujours pas visibles. Tristan s'aperçoit que l'habitat tend à devenir moins dispersé. La cité ne doit pas être très loin désormais. Ils ont une chance d'y parvenir avant d'être rejoints. L'Arafelin semble capable de s'en occuper, du moins en partie et lui-même avec son habileté à l'épée et le pouvoir de sa musique ne serait pas de reste mais les jeunes femmes seraient à nouveau en danger.Ne serait-ce que de se voir approcher par leurs anciens tortionnaires...
Arrivée en haut d'une colline, je reprends mon souffle, tant l'allure des Aiels est rapide et les jupes pretées par les Sagettes bien trop encombrantes pour ce genre d'exercice. Je jette un coup d'oeil envieux aux tenues des Vierges de la Lance.* Les robes et les jupes de toutes sortes sont vraiment faites pour nous rendre ridicules....*
Ma respiration à présent redevenue normale, je contemple...hyptonisée...les flammes réduisant en cendres petit à petit le bois étendu à nos pieds.
Deux groupes de cavalier, l'un cherchant à contourner le feu, l'autre fuyant vers la ville, m'arrache à ma contemplation. Les capes blanches des cavaliers du premier groupe permettent de les identifier aisément. *Des Blancs Manteaux!!! Qui pourchassent ils donc?... Surement des innocents, les connaissant.*
Résistant à la volonté d'intervenir, je préfère attendre et voir la suite des évènements.
Enfin, la troupe en cape blanche parvint à contourner le brasier.
La plaine qui s’étale devant nous est assez plane, seule de petites collines rompent la monotonie du terrain, et c'est avec un sourire sardonique que j'aperçois la poussière que dégagent les chevaux de nos proies.
[d10]
Alors que nous nous préparons à repartir à grand galop, mon flair détecte la présence d'un groupe sur les collines derrières nous. Visiblement habitué à la violence…
Je jette un coup d'œil et constate, ahurit que les collines sont vides. Pourtant mon flair ne peut pas se tromper!
Avec un immense doute, j'interpelle mon supérieur.
-Mon lieutenant, j'ai détecté la présence d'une troupe en arme au sommet cette colline!
Le gradé se retourne et son visage devient perplexe tandis qu'il contemple la colline.
-Je ne vois rien, pas de fumée, pas de bruit rien! Mais j'ai appris à faire confiance à vos... capacités. Restons sur nos gardes. Et nous reprenons la poursuite, la main à l'épée ou à l'arc.
Amis ou ennemis, nous éliminerons quand même ce maudit homme.
A cette distance, personne ne peut nous repérer, bien que l'immense feu de foret dégage un incroyable lumiere dans la nuit.
Je reconnais la premiere troupe. Certains d'entre nous avons deja eu à faire à l'homme de tete. Il est dangeureux et ..... *bizarre, j'en ai encore froid dans le dos !!. Par contre, c'est bien la premiere fois que je vois des cavaliers en blancs *Pas terrible le camouflage. De toute façon, cela ne nous regarde absolument pas.
[i]Une étrange sensation envahie soudain Noemy. Une présence, une ...odeur !!
[d10] (yes !!! c'est comme ça qu'il faut faire les gars )
Vous ne sentez rien? Dit-elle étonnée.
Comment pourrait-on sentir quelquechose avec cette fumée...tout ce bois de gaspiller...pffff
[i]Persuadée d'etre sur une piste, Noemy laisse ces compagnons pour descendre un peu plus bas...*il y a quelqu'un là-bas en bas, ou quelquechose car cette forte odeur ne peut etre humaine. Mais pourtant, je la connais cette odeur.*
De vagues souvenirs, emplis d'obscurité, viennent se mélanger dans le choas que représenter la mémoire de l'Aielle... la mémoire n'était pas son point fort, mais il l'avait été compassé par une extreme habilité aux lances.
Morgheuz ça va? tu suis le rythme? ... S'ils nous rattrapent tu prendras mon cheval et tu guidera la jeune fille à Lugard, j'essairai de les retenir.
Monter à dos de...ça? Plûtot mourir. Je courrai et je mourrai avec la meute. Comme tous les loups. Vous êtes pas chef de la meute, vous n'avez pas à décider pour moi. Je compte bien en emmener le plus possible avec moi en mourrant. C'est juste dommage que j'ai jamais pu tuer une sorcière.
Mais je m'arrêterais pas pour un combat. Je reste à vos côtés pour pouvoir vous tuer quand vous serez devenu completement cinglé.
Il faut surtout pas qu'il voit que je suis en train de m'épuiser. Aie, mon côté!
Dent dure qui frappe comme l'éclair cours à mes côtés. ça vas petite soeur? C'a ira toujours assez pour mourir. Nous les loups ne mourrons pas et je rejoindrais vos rêves.
pas un regret? pas un regret de ton peuple et de tes semblables? Il y en a tu sais? Des meutes nous ont rapporté l'existence de deux pattes comme toi. Tu m'aurras caché ça jusqu'à la fin vieux salaud. D'autres? J'ai passé l'âge d'avoir une nounou. Pas la peine que vous y passiez avec moi.
Ils nous ratrapent Kearan. Vous devriez lâcher ces filles elles sont déjà à moitié morte et nous avec si on continue
Kearan adresse un signe de tête à Tristan, lui montrant ainsi qu'il a compris.
Il lance son cheval au galop et se retourne pour regarder en arrière en direction de poursuivants, il saisi la source.
- Morgheuz, on ne peut pas les laisser entre leurs mains!
[d10]
Des éclairs provenant d'un ciel sans nuage s'abattent dans les rangs des BM.
- Ca va seulement les ralentir mais si Lugard n'est plus trés loin nous avons une chance...
Soudain, venu d'un ciel sans le moindre nuage, une série d'éclair vint frapper notre troupe.
Par une chance incroyable, la foudre frappa au travers de nos rangs et seul un de nos hommes s'écroula... victime d'une crise cardiaque.
pense: Il nous canarde ou il tire au hasard? S'il est fou cela pourrait être l'un ou l'autre!
Espacez-vous! Hurlai-je! Trois pas d'écarts entre chaque homme!
Dopé par l'adrénaline qui monte en eux, mes hommes exécutent les ordres et nous repartons en triple vitesse!
Le regard vert du musicien a su me rassurer. Il ne les laissera pas faire, les blancs manteaux avec les capes, non... Et moi non plus. Je souris en me laissant de nouveau aller contre son dos. Et une joie étrange et violente se répand en moi. Autour de moi, je devine les paroles assourdis des ombres à cheval, de ces gens... Ylnaa ? Un seul nom. Qui ? Tant pis.
Derrière. Hostile; Mes mains qui se referment et serrent une fois de plus les vêtements du musicien sans mot. Et mon coeur qui bat et danse et virevolte, pour combien de temps encore ? Je ris alors que l'angoisse déverse son poison dans ma gorge.
[d10]
Mais... Devant ? A travers le brouillard de mon esprit, comme je lève les yeux, une silhouette, une ombre transparait au loin, à travers les arbres. Ville ? Des longues étendues de mur dont je ne distingue que la forme et un début de couleur. Je souffle :
Lugard, Lugard...
J'appuie mon front contre le dos du musicien, alors que ma poitrine se soulève sur une sorte de sentiment. Espoir ?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La jeune femme rit en s'accrochant à lui. Il n'aime pas ce rire désespéré. Mais il n'est pas temps de s'appesantir dessus. Plus tard... s'ils parviennent à échapper à leurs poursuivants. Lugard se dessine à l'horizon...
Alors que nous nous rapprochons inexorablement de notre cible, un cri se fait entendre:
-Lugard! Lugard!
En effet, la silhouette des remparts de la ville se matérialise à l'horizon.
Je ne peux retenir un cri:
-Non! Poussez les chevaux! Plus vite, plus vite!
Rpoff: On fait comment pour savoir si je vous rattrape ou pas? Un coup de dé?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10]
Tristan tourne brièvement la tête. N'a-t-il pas entendu une galopade derrière eux ? Il aperçoit effectivement leurs poursuivants. Talonnant encore une fois son brave cheval, il presse l'allure, allant jusqu'à dépasser l'Arafelin.
Epuisés par la longue chevauchée, nos montures ralentirent et nos poursuivants prirent une large avance...
S'en est fini de la poursuite, mais peut être que l'homme n'agira pas trop vite... Il faut immédiatement alerter les autorités de la ville!
L'espace d'un instant Kearan envisage de faire demi tour pour déchainer la foudre sur les BM, mais il secoue aussitôt la tête faisant tinter ses clochettes.
*maîtrise toi imbécile*
La ville est toute proche mais il semble qu'une bataille y soit engagée.
* Est ce que c'est lui qui a déclenché ça? Pourquoi? Ca ne manquera pas d'attirer les Aes Sedai, d'aprés Takima il y a des soeurs rouge dans les environ... Elles ne tarderont pas à intervenir... Prudence...
L'arafelin talonne sa monture vers les porte de la ville. Arrivé au niveau de Tristan il lui désigne les colonnes de fumée qui montent à l'intérieur des rempart.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan hoche la tête et se maintient au niveau de Kearan. Les chevaux tiendront bien jusqu'à la cité. D'uatant plus qu'il lui semble bien que les poursuivants ont réduit l'allure. Au coeur de la ville, ils trouveront bien un refuge, le plus discret possible.
La ville est proche... Je considère les murs, puis les flammes qui s'élèvent de la cité... guerre ? Fumée veut souvent dire guerre. J'ai peur. Lugard... un souffle de conscience, de mémoire me revient un instant. Dragon... Le Dragon, vrai ou faux, vers là. Parti. Je secoue la tête, levant une main à mon visage pour essayer de coordonner mes pensées.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10]
Tristan sent que la jeune fille accrochée à lui est terrorisée. Il ne peut la rassurer par des paroles ni par sa musique. Il n'est pas temps de sortir sa flûte, ils ne sont qu'à peu de distance de Lugard. Dès qu'ils seront en sécurité, il s'occupera d'elle.
Les brumes ne s'écartent pas. Je reste plongée dans le vague de l'esprit alors même que je m'y accroche pour déchirer, détruire cette démence. J'ai un nouveau rire, alors que ma voix s'articule en une suite de mots frénétiques.
Mes murmures se perdent en une liste de tous les noms qui me reviennent en mémoire, mais je ne peux les raccrocher au moindre visage. Karion, il y a quelque chose avec lui. Je voudrais éclater en sanglots. Pas le temps, il faut vite arriver. Vite.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Elle prononce des noms qui se perdent dans la galopade effrénée mais Tristan parvient à les entendre. Des noms d'hommes, ses amis, sans doute... un nom revient deux fois. Un petit pincement au coeur. En si peu de temps, il s'est attaché à la jeune femme.
[d10]
Tristan distingue des guerriers sous les murs de Lugard. Mais il ignore qui la bataille oppose.
Karion ! Ce mot me parvient faiblement aux oreilles, je me redresse tout à coup, les yeux grands ouverts
KARIOOOOOON
Il...Les souvenirs se déchainent en moi, je me rappelle enfin. Karion.
Ou est-il ? Il devait me rejoindre... Karion...
Je ne me rend pas compte que j'ai pensé tout haut. Je contemple le paysage qui défile, les yeux dans le vague. Un espoir, tout petit, une petite flamme de vie s'allume en moi.
- Karion? Est-ce un de vos amis? S'il est ici nous allons le retrouver ne vous en faite pas. Surtout ne vous éloigner pas, nous ne sommes pas hors de danger.
Le cri d'Ylnaa déchire une partie des brumes qui avaient pris possessions de mon esprit. Je relève des yeux hagards, brillants de fièvre vers l'homme aux clochettes dans les cheveux. Et il me semble voir pour la première fois la jeune fille qui se tient derrière lui. Les souvenirs affluent, confusément. Appuyant de nouveau mon front contre le dos du musicien pour sentir sa présence contre moi, je réussis à dire d'une voix dans laquelle se ressent les échos de celle que j'étais autrefois. Un brin de conscience.
Un ami. Il est... à Lugard. Etait avec le Dragon.
Une sorte de douleur me martèle les tempes, due certainement au bruit des sabots des chevaux. Je referme les yeux, tâchant de me souvenir d'un visage, mais tout est si flou... Une larme roule sur mes joues, que je n'ai pas la force d'essuyer alors que je lève vers la ville assaillie un regard où transparait enfin quelque chose de l'espoir. Nous sommes si près à présent. Arrivés. Mais j'ai peur. Les blancs manteaux aux capes sont encore derrière. Ils ne doivent pas... Mes poings se resserrent alors que j'essaie d'arrêter de penser.
Enfin, nous voilà devant les portes de la ville.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
"Le dragon ? se dit Tristan. Voilà qui promet d'être intéressant."
Puis il se demande si le jeune Arafelin s'est mis en tête de rejoindre l'homme en question. Dragon ou faux Dragon ? L'Amadicien réserve son jugement en attendant de le rencontrer.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Vous ne sentez rien?
[d10]
Kyr ne chercha pas a preter attention a ce que sa soeur avait bien pu sentir.
Là, en bas, les hommes en blanc... certainement ceux dont la reconnaissance avait parlé.
Ce sont eux qui font souffrir des femmes...
- Hommes sans honneur...
Grommela t elle.
Derrière elle, Kashim avait un feu dans le fond des prunelles... il devait penser comme elle.
D'un regard, elle lui fit signe qu'elle allait descendre et s'adressa aux autres.
- Les uns vont en ville, les autres les poursuivent... ils ne pretent pas attention a nous. Mais si ils s'approchent a portée de mes lances, je les embroche.
Sur ce... Elle descendit avec les autres en direction du bois, avec la discretion habituelle des aiels... Et l'intention de porter un maximum de ces hommes a portée de ses lances justement, tout dans la prudence pourtant.
Se retournant vers Noemy qui était en arrière, ses mains s'agitèrent :
divisons nous pour proteger le camps ET surveiller le bois... Je vais vers le bois.
(rp off : Dagon ?)
*Dévalant la pente de la colline avec discrétion, il ne tarda pas à rattrapé Kyr ainsi qu’à être à portée de vue des blancs manteau présents dans la zone, si ce n’est que lui savait se dissimuler et qu’eux, dans leur costume blanc cassé, se repéraient de beaucoup plus loin.*
*Il s’adressa à Kyr en chuchotant :*
- « Il serait dommage de les laissé s’approcher assez pour voir la couleur de nos yeux … je pense que mes lances sauront s’exprimer au mieux vis-à-vis de ces personnes pour qui tu ne semble avoir aucune sympathie. »
*Positionnant sa shoufa sur son visage, il n’attendait qu’un seul mouvement de Kyr pour la suivre ou alors qu’un seul blanc manteau ne fasse l’erreur de se diriger vers pour commencez à leur donner des cours de danse.*
Lugard... tel est le nom que les wetlanders donnent à la ville vers laquelle se dirigent tous ces hommes. Meme du haut de cette colline, elle se dérobait encore à la vue perçante des Aiels.
Pourquoi semblait elle les attirer comme un aimant? D'abord les hommes qui peuplaient le camp, puis le groupe de cavaliers mené par l'homme aux clochettes qui canalise (à cette pensée Pin'shae cracha par terre. Pourquoi n'était il pas parti donner la chasse à l'Aveugleur, lui? Le souvenir douloureux de son frère sans doute mort dans la Dévastation à cause de cette malédiction lui traversa l'esprit. Les hommes des terres humides n'avaient sans doute pas assez d'honneur ou de courage pour accomplir ce devoir...) et enfin les hommes en blanc sans honneur. Les éclaireurs avaient également parlé d'un camp d'Aes Sedai... Ils étaient trop nombreux à s'intéresser à Lugard pour que ce soit naturel.
Pin'shae se tourna vers Noemy :
"Toute cette agitation n'est pas normale... Avec ta permission, j'aimerais m'approcher un peu de cette ville, et trouver une position, peut être une colline, pour la surveiller. Qui m'accompagne?"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Vers où allons-nous, Sarah ?
- Lugard, mon amour. Je sens dans tous mon être qu'il s'y passe quelque chose d'essentiel. En rapport avec le Dragon... Je dois m'y rendre.
Avec soulagemment , je vois les fuyards arriver en ville avant les Blanc Manteaux. Je bouillone intérieurement car les Aiels ne veulent pas intervenir. Ce ne sont pas leurs affaires comme ils disent. Je brule d'envie d'aller voir ce qu'il se passe en ville. Peut être des Aes Sedai s'y trouvent elles...
"Toute cette agitation n'est pas normale... Avec ta permission, j'aimerais m'approcher un peu de cette ville, et trouver une position, peut être une colline, pour la surveiller. Qui m'accompagne?"
Je t'accompagne. En tant que Wetlanders, je peux aider à comprendre la situation en ville vis à vis des différentes forces en présence.
Dans ce cas, partez devant !! Je préfere rester ici. Kashim, ne veux-tu pas les accompagner? Vous ne serez pas de trop au cas ou les choses se gattent. Et ne tentez rien de....enfin, Pin'shae, reste sur tes grades.
Un groupe de Lances s'était avancé discrètement vers Lugard, accompagné de la jeune Aes Sedai. Ils avaient pris position au sommet d'une petite colline boisée, idéalement située pour observer la ville sans être repérés. Une bataille semblait avoir fait rage à l'extérieur des remparts, mais au vu de l'agitation elle pouvait tout aussi bien continuer à l'intérieur de la ville. Celà ne concernait aucunement les Aiels bien sûr. Mais il était prudent de se renseigner sur ce qui se tramait d'aussi important à proximité du campement.
Le ciel sembla s'obscurcir localement, juste au dessus de Lugard, puis deux formes gigantesques se dessinèrent dans la nuées... Deux hommes semblaient mener un combat sans merci...
" Oulà, ca, ca n'est pas naturel!"
Pin'shae se tourna vers Elora:
"Avez vous déjà vu quelque chose de ce genre, Elora Sedai?"
Jet d'intuition :[d10]
Au fond d'elle la jeune Vierge sentait bien que quelquechose d'important était en train de se passer... Et si l'un de ces hommes... Le groupe d'éclaireurs s'agitait, troublé...Elle échangea quelques paroles avec d'autres Vierges dans leur langage gestuel:
Il serait sage d'envoyer chercher les Sagettes avant de tirer des conclusions, non?
Edit:
"Les vierges et moi nous allons retourner rapidement au camp avertir les autres. Je pense que les sagettes seront intéressées par ce qui se passent ici, et voudront voir "çà" avant que "çà" ne soit terminé."
Elle jaugea l'Aes Sedai d'un regard évaluateur. Peut être ressemblait elle à une aielle, mais elle n'en avait certainement pas l'entrainement physique. Ils devraient parcourir un long chemin et revenir en courant et celle ci les retarderait certainement si elle les accompagnait [RP off : ]
" Elora Sedai, vous ne courrez pas aussi vite que nous... Peut etre serait il plus sage que vous restiez ici avec Kashim et les autres guerriers... Nous serons de retour rapidement. A moins que vous pensiez pouvoir nous suivre par un moyen ou un autre" ajouta-t-elle, dubitative.
Alors que nous nous éloignons de lugard le cœur lourd, un incroyable vacarme se fait entendre. D'un même mouvement, toute la petite troupe se retourne vers la ville et aperçoit la silhouette de deux hommes volants qui semblent se jauger.
-Par la lumière murmure le sous lieutenant d'un ton vacillant. filons d'ici au plus vite!
D'un ton que j'espère assurer, je prends la parole:
-Attendez! Nous devons savoir ce qui se passe ici! Même si nous ne pouvons intervenir, c'est de notre devoir que de rapporter au seigneur capitaine ce qui va se passer!
Le gradé hoche la tête
-vous avez raison, flaireur. Eloignons-nous tout de même, je ne veux pas prendre de risque.
Nous nous dirigeons vers un lieu où nous pourrons mieux voir l'étrange affrontement.
Quelques Vierges s'en retournèrent en courant vers le campement Aiel, pour prévenir les autres... Ils devaient voir ce qui se passait dans le ciel au dessus de Lugard.
[rp off] oups: je pensais que Kashim avait suivi les instructions de Noemy et nous avait accompagnés... désolée!
[rp on]
Toujours en courant, un groupe de Vierges revenant du campement fit un détour par la "colline de Noemy" , l'endroit où Noemy, la Vierge la plus expérimentée avait dit qu'elle les attendait... Leur groupe avait augmenté de taille, car de nombreux Aiels à la recherche du Car'a'carn s'étaient montrés intéressés par le combat qui se déroulait dnas les nuages au dessus de Lugard. Tous étaient avides d'en savoir plus, peut être que leurs recherches avaient enfin atteint leur but...
[Humour aiel "on" ]: Au moins on aura pas fait du camping en Terres Humides pour rien lança Pin'shae, toujours en pleine course, par le langage secret des Vierges a ses compagnes qui pouffèrent de rire...
Elle vit enfin Noemy :
" - Je te vois Noemy... nous avons repéré quelque
chose de très étrange. Deux hommes géants se battent dans le ciel au dessus de Lugard. Je pensais que tu aurais peut être été intéressée de voir ce qu'il se passe..."
Elle regarda autour d'elle puis reprit:
" - Sais tu où sont Kyr' et Kashim? Peut être que Kyr saura nous dire ce qu'il se passe... Elle est tellement euh... bizarre Elle devrait comprendre ce truc, elle?"
La bataille les deux titans s'achève soudain. Les deux belligérants se mettent à rétrécir jusqu'à sortir de mon champ de vision.
Après un instant de silence, je prends la parole:
-On rentre au camp. Je pense que le seigneur capitaine sera intéressé par ce que nous venons de voir.
Alors que nous nous mettons en route, je sens de nouveau l'odeur menaçante déjà humée à l'arrivée. J'en fait par au sous-lieutenant:
-Très bien! Allons voir de quoi il s'agit Et nous nous dirigerons vers une petite colline boisée à proximité d'où semble provenir l'étrange odeur.
Le combat venait de s'arreter, du moins, dans le ciel, lorsque la seconde troupe arriva en renfort. L'excitation était à son comble, bien que certaines lances avaient du mal à cacher leur deception d'avoir rater un tel spectacle. De partout.
L'aube annoncerait-elle le retour du Car'a'carn? Pour cela, il fallait se rendre sur place et retrouver cet homme...
Une équipe de Vierges pour partir en eclaireurs !! de suite !! et tous les guerriers disponibles prets pour la Danse, et VITE !! Nous ne devons pas les perdre de route !
Une équipe de Vierges pour partir en eclaireurs !! de suite !! et tous les guerriers disponibles prets pour la Danse, et VITE !! Nous ne devons pas les perdre de route !
Rrhhhmmm Un petit raclement de gorge, signifiant aimablement "pour qui tu te prends" calma les ardeurs de Noemy sur le champ.
Du calme, on pourrait croire qu'il s'agit de ta premiere bataille. Je prends le relais, si tu me le permets. [i]Il était déjà voilé mais ces yeux ne caché rien du sourire qui devait se cacher derriere.
Il avait beau etre Chef de Clan et ne pas aimer l'agitation inutile dans son propre campement, il en était pas moins Aiel.
Pin'shae n'avait pas besoin d'en entendre plus. Beaucoup plus calme maintennat que des cehfs avaient pris le relai, elle se voila le visage puis adressa quelques signes à Noemy dans le langage des Vierges, plaisantant sur l'irritabilité du chef de clan:
Il a un problème avec les femmes lui! Si il croit qu'on va lui obéir aveuglément, il s'enfonce une corne de chèvre dans l'oeil... J'obeis aux chefs de ma Société moi, pas au premier mâle irrascible venu...
Reprennat son sérieux elle saisit une lance et la fit jouer dans sa main...
Je suis prête... enfin je crois... Mais peut on vraiment être pret à rencontrer le Car'a'carn?
off: bon je sais pas où je suis, on va dire que le groupe avec qui j'étais est retourné sur la colline, on y vient à pied , on ne frappe pas, ceux vivent là ont perdu la clef...hum hum...pardon...
Avec un mélange d'effroi et d'exaltation, j'observe le combat se déroulant dans les cieux, ne pretant aucune attention aux paroles de Pin'shae. L'aura de l'homme en blanc est paradoxalement maléfique tandis que celle du jeune homme...
Curieusement, je me sens soulagée quand il est clair que la victoire lui.
Déboussolée, je suis les Vierges qui retournent vers Noemy, cherchant à trouver une explication à tout ceci.
[RP OFF]Hem, je suppose que c'est moi le jeune aiel, n'est-ce pas ?
[RP ON]Lewin, suivant les Vierges de la lance qui avaient alerté le campement, eu l'occasion d'apercevoir la fin du combat dans le ciel. Par la Lumière, des signes, enfin ! Cependant, comment les interpréter ? Sur ces pensées, il s'approcha du groupe des vierges qui venait de rejoindre d'autres aiels. Etrangement, il se sentait un intru parmi eux. Sur le côté, une vierge qui semblait avoir un sacré tempérament s'adressait avec vigueur à une femme des Terres Humides. Ce doit être une alliée, elle ne semble pas effrayée par tant d'aiels...
Lewin décida de s'approcher de ces deux femmes, se joignant ainsi à leur conversation sans en avoir été prié.
"Je te vois soeur-de-la-lance."Puis il se tourna vers l'autre jeune femme et s'inclina gauchement. Avant qu'elles aient eu le temps de répondre, il enchaîna: "J'ai quitté la Terre Triple voila quelque temps pour mieux comprendre les différentes prophéties. Je ne sais s'il s'agit du Car'a'carn, en revanche, j'incline à penser qu'il peut s'agir du Dragon Réincarné des Terres Humides, un homme sensé sauver l'humanité des hordes de l'Ombre et combattre l'Aveugleur. Il manie le pouvoir et semble défendre la Lumière, donc cela pourrait cadrer...après, tout n'est que supposition. Quoi qu'il en soi, si un homme doit lutter personnellement contre l'Aveugleur, je pense qu'il mérite notre considération, même si c'est un wetlander."
Il se tut, contemplant le ciel, vide à présent, et attendant de voir leurs réactions.
L'arrivée du nouveau ne passa pas inaperçu. Noemy se retourna vers lui.
Le quoi ... Dragon? Cet homme dans le ciel, il serait le Dragon? Mais comment le savoir. Elora Sedai, vous comprennez vous? Et toi, qui est-tu, comment es-tu arrivé ici?
[i]Noemy se rappelle de la Sagette qui, avant de s'évanouir, avait parlé d'un prophétie. Elle disait que nous le reconnaitrons, qu'il serait marqué et qu'il ne serait pas de notre sang. Peut-il y avoir un lien en ce ...Dragon et notre Car'a'carn?
"Je suis Lewin, Cor Darei Tardaad de l'enclos de la Montagne de Fer. Je suis venu me joindre à vous pour trouver le Car'a'carn. D'ailleurs, je ne suis pas venu seul, une Aes Sedai m'accompagnait, ainsi que son lige. Ils sont restés au camp."
Eh bien, pas si mal comme entrée...
Une autre Aes Sedai? Avec toi? Noemy n'arrivait pas trop à comprendre...peut-etre à cause de tous ces evenements étranges. Bon, un de plus ou un de moi, on est plus à ça prets...quoique, ça fait longtemps que Kyr ne s'est rien pris sur la tete.
Je serais curieuse d'en savoir plus mais le temps est mal choisi. Je devrais sans doute m'entretenir avec nos Chefs de Clans et nos Sagettes pour en savoir plus. Mais je ne connais que trop peu de choses sur les prophéties des Terre-humides...
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
[d10]
rp off :*s'éponge le front*
(ooouuuff... bon... on est un peu raisonnable alors ^^)
Kyr n'avait qu'une envie... foncer détruire ces homms en blanc... Ces wetlanders qui avaient fait souffrir ces femmes prisonnières... ces chiens parjures.
Mais elle croisa le regard d'un Aethan Dor un peu en retrait d'elle... Elle y lut quelque chose, quelque chose d'effrayant : de la prudence. Il la suivrait si elle s'engageait dans la danse... Mais il ne fallait pas. Ils étaient 5. Les hommes en blanc avaient des archers.
Il veulent tous t'exterminer... te rendre folle...
NON ! Pas mes frères de lance ! Il a raison. Tu dois rejoindre les autre. Les prévenir que les blancs se dirigent vers eux.
Fermant les yeux un instant, elle se reprit, fit taire la première voix. Quand elle rouvrit les yeux, elle était presque lucide.
- Ils ne nous ont pas encore vu.
C'était d'ailleurs étrange... l'un d'entre eux se dirigeait droit sur eux comme si il savait où ils étaient.
- On remonte rejoindre les autres.
A contre coeur, elle se remit en route rapidement vers le haut de la coline. Là haut, Noemy, un chef de clan et les autres semblent agités.
On contourne la coline pour qu'ils ne nous voient pas puis, au pas de course, Kyr rejoingnit les autres aiels embusqués qui s'agitaient, observant le groupe de soldats en arme qui continuent d'avancer vers nous.
En arrivant, elle vit un nouvel aiel en train de parler avec Noemy et l'Aes Sedai "pomme".
Ils te veulent du mal... ce nouveau, tu ne le connais pas... il pourrait bien te planter une lance dans le ventre avant que tu ne t'en rende compte !
C'est imposssible, c'est contre le ji'e'toh !
A nouveau, elle combattait interrieurement, c'est ainsi qu'elle rejoingnit le chef de Clan, Kashim sur les talon (rp off : contredit moi sinon) :
- Un groupe consequent d'hommes en arme se dirigent droit sur nous. Ils ont des archers et d'autres montés sur chevaux... En armant nos archers maintenant, il est encore temps de les arretter.
rp off : en comptant les pertes de Lugard... vuos êtes encore combien ? si vous avez pas fuit a toute vitesse pour rejoindre votre état major.
Soudain, il me semble que l'air se met à bouger à quelques metres de la colline. En y regardant de plus prés, je remarque qu'il sagit en fait d'un groupe de personnes armés dont provient l'odeur. En les suivant du regard, je vois que ces hommes rejoingnent un autre groupes de combattants tout aussi discrets.
Jet d'intuition: [d10]+7=14 (Bon sang, je cartonne moi!)
Pour être aussi discret, il doit s’agir sois de Liges avec leurs capes de camouflages, sois des mythiques Aiels!
Je fais signe à mon supérieur et nous gardons nos armes a porté, prés à dégainer.
Visiblement ils nous ont vus. Je leur fais signe d'approcher afin d'entamer les pourparlers...
Toujours avec l'Aes Sedai ainsi que la vierge de la lance dont il ne connaissait même pas le nom, Lewin vit arriver à vive allure une autre Vierge de la Lance. Elle lui jetta un regard étrange, presque hostile. Impossible, pourquoi se méfierait-elle de moi ? Quoi que, je peux la comprendre ; un aiel qui surgit comme ça et se joint au groupe, c'est assez louche. En fin de compte, cela serait peut-être plus difficile qu'il ne l'imaginait de s'intégrer au groupe...
J'ignore ce qu'ils veulent, Chef. Mais ce sont les hommes qui retenaient des femmes prisonnières. J'observe toujours les étrangers. On dirait qu'ils nous ont reperés et qu'ils veulent parler. Que fait-on ? *Je ne fais aucune confiance à ces types et je serai ravi de danser avec eux.* Un sourire apparait sur mon visage, hereusement caché par le voile.
Apres s'etre entretenu brievement avec Noemy, il prut les mesures
Archers, guerriers, en position. Nous protegerons ce camp, avec la force si il le faut. Mais n'attaqez pas sans mon ordre ! Je ne veux pas de bain de sang. Si ils veulent parler, nous les ecouterons...Si ils veulent se battre, nous répondrons !
[i]Les cris de guerre emanés de tout le campement...plus besoin d'etre discret maintenant. Et autant leur montrer nos nombres.
Visiblement, nous avons été repérés. Des cris retentissent du haut de cette colline et ils ne sont pas très accueillants... Les hommes derrière moi sont nerveux mais je les calme en levant le poing. Ils retrouvent alors une attitude sereine, du moins en apparence.
Je mets mes mains en porte voix et hurle:
-Descendez, nous ne nous voulons aucun mal! Priant la lumière pour que ces intrus ne soit pas hostile, je me redresse sur ma scelle, guettant le moindre signe.
Des rires se faisaient entendre du haut de la colline...Quel mal pouvez-vous nous faire !!!
Une premiere troupe descendit la colline, d'une vigtaine de personnes. Des grands et athlétiques hommes et femmes, voilés de noir, marchant avec une assurance insultante face aux hommes qui les défiaient.
Descendez de votre...cheval, et nous ne vous ferons aucun mal.
Des rires s'élèvent soudain du camp situé sur la colline et un groupe de guerriers (et de guerrières!) descendes de la colline. Il n'y à plus aucun doutes cette fois çi, il s’agit bien d'Aiels...
Le sous lieutnant se retourne vers moi, furieux.
-Tu nous à foutu dans cette situation, à toi de nous en sortir! Je décent donc de mon cheval et m'approche du petit groupe.
[d10]
Par chance, le vieux ménestrel qui m'a instruit alors que j'étais encore un vagabond m'avait raconté quelques histoires sur les Aiels. Pas grand chose mais le minimum.
-Heuuu… Je vous vois *silence* monsieur. Que faites-vous si loin de votre désert?
Le combat me rapelle quelque chose et prenant le livre des prophéties je le feuillette avec une certaine frénésie. *Allez allez où es tu je t'ai vu......Là!!!...C'est lui....*
Levant les yeux du livre, je cherche Noemy du regard parmis les Aiels qui se voilent petit à petit. Ma respiration est saccadée, mes yeux semblent fievreux et quelques mèches s'échappent du bandeau retenant mes cheveux.
La voyant enfin je l'attrape par le bras pour la mettre face à moi.
Je l'ai trouvé, je mets sous son nez le livre, puis le ramène devant me yeux et d'une voix grave et profonde je lis :
Au dessus du commun il sera élevé, dans les cieux commencera son combat.
Le jeune homme que nous avons vu gagné le combat dans le ciel, c'est lui , c'est le Dragon et peut etre votre Car'a'carn!!!
Le jeune homme que nous avons vu gagné le combat dans le ciel, c'est lui , c'est le Dragon et peut etre votre Car'a'carn!!!
Comment ça?? Je...je ne sais pas... nous devons le retrouver. Oui, nous devons le voir et le conduire à ... Noemy ne savait si elle pouvait parler de Rhuidean à une étrangere. Bien que son apparence est troublante, elle a été elevé selon les lois des Terres-Humides.
Lewin, qu'en penses-tu? [i]Il est tombé à pic celui-là, c'est un signe sans doute !
*Kashim était toujours à coté de Kyr, la surveillant comme on le lui avait demandé, mais toujours aussi impatient de danser avec ses hommes en blanc.*
Jet de persuasion : [d10]
*Voyant Kyr s'énerver et s'impatienter, il passa devant elle et, la croisant du regard, lui fit un comprendre qu’il fallait qu’elle se calme et d'attende encore un peu.
Néanmoins, il ne savait que trop bien à quel point l'attente était longue. Lui même n'attendait qu'un ordre du chef de clan pour libéré ses lances prisonnières de ses propres mains pour les faire dansées entre les gorges de ses ennemis.*
La jeune Aes Sedai semblait être dans une sorte d'état second, comme si elle écoutait quelque voix qui lui murmurait...
"_Lewin, qu'en penses-tu ?
_Hmm...le Dragon des Terres Humides, d'accord, mais...pour ce qui est du Car'a'carn...je ne sais pas trop. Je...pense que oui. C'est possible, quoi qu'il en soit, cet homme sera notre allié si c'est bien le Dragon, ...en même temps, il peut très bien n'être que le Dragon. Nous devons le retrouver pour nous en assurer. Suivons cet homme à l'aide des prophéties du Dragon, si c'est bien lui, nous le reverrons et alors nous aviserons." Se rendant compte qu'il s'était emballé, Lewin éprouva un léger malaise. Du moins ai-je apporté mon aide... Retrouvant son aplomb, il se tourna vers les deux femmes, se demandant ce qu'elles pouvaient bien penser, attendant ce qui allait arriver ensuite.
Les hommes en blanc se foutent de nous ? Nous vouloir du mal ? Comme s'il pouvait nous en faire. Nous sommes des Aiels, pas des ramollis de Wetlanders. J'ai l'impression que tout les combattants présents partagent mon avis.
Un petit groupe se rapproche des hommes en blanc. La sagette tombée du ciel parle de dragon mais comment sait-elle que nous sommes ... ? Enfin, c'est une sagette, aux sagettes de voir ça avec elle. J'écoute la réponse de Lewin à Noemy
Suivons cet homme à l'aide des prophéties du Dragon, si c'est bien lui, nous le reverrons et alors nous aviserons.
Le nouveau semble avoir une opinion plutôt bonne. Suivons-le, ce dragon, peut-être est-il le Car'a'carn ou peut-être nous guidera-t'il vers lui. Seul le temps nous le dira.
Pin'shae écouta le nouveau venu. Certes c'était un homme, donc son avis était forcément aussi valide que celui d'une chèvre.. Mais son discours lui parut sensé. De toutes façons, l'homme qui avait remporté le combat dans le ciel lui avait déjà fait une forte impression. J'espère que les autres n'ont pas trop remarqué à quel point ca m'a bouleversée... pensa t elle en rougissant légèrement sous son voile. J'ai été vraiment ridicule de m'agiter dans tous les sens quand il est apparu...
Quoiqu'il en soit ,elle voulait en savoir plus sur lui qu'il soit Dragon, Car'a'carn ou rien de tout cela...
Elle hocha la tête gravement. Ammar semblait aussi être d'accord. Pfff, par contre il va falloir supporter celui là...
Noemy rassemble un petit groupe pendant que le Chef de Clan et les archers surveillent les nouveaux venus.
Nous n'avons pas de temps à perdre. Rendez-vous au Lugard, et trouver ce...Dragon. Trouvez cette homme !
Elle regarda rapidement les volontaires à cette expédtion et son regard descendit sur une "petite" jeune guerriere. Pin'shae, j'aimerai que tu fasse parti de ce groupe. Ta ... *Comment ne pas la vexer??* physionomie fera que l'on te prendra pour quelqun d'ici la nuit tombait, tu passeras plus inaperçu que les autres Aie, j'aurais pas du dire ça, elle pointe sur moi au regard comme si j'étais...un homme !!! Rien de pire !!*
Nus vous rejoindrons des que nous serons ce que nous veux ces hommes. Nous ne dancerons pas ce soir ici ...tachez d'en faire autant !
[/i]Je vous vois également. Je serais directe car le devoir m'appelle. Que nous voulez-vous?
Il est sourd ou quoi? Je me reprends et parle d'une voix plus assure:
-Je me répète, je voudrais savoir ce que vous faites ici! Ce lieu est et va être le théâtre d'évènements d'une importance capitale et je dois savoir si vous représentez une menace ou non. -De plus, je vous conseille de quitter ces lieux au plus vite! Quatre hommes capables de canaliser sont dans cette ville et nous n'avons pas pu les arrêter. Cette ville et ses environs peuvent êtres détruits d'une seconde à l'autre. Je croise les bras et me redresse, image parfaite du blanc manteau arrogant qui attend sa réponse.
Nous représentons une menace uniquement pour ceux qui nous menacent. Nous avons nous aussi l'intention de quitter ces lieux *Chose qe nous aurions deja faite si vous ne nous aviez pas interpellé ! *
Quant à vos histoires, cela ne nous regarde pas, nous recherchons un homme, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
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(rp off : aie aie aie... ca sent le roussi...)
Le regard que lui jetta Kashim la retint de justesse de faire taire cet arogant.
Nous faire du mal... Ferait bien de faire gaffe a son cheval... Perceval m'en avait parlé... des bêtes utiles... sauf dans la danse.
Ils veulent tous te nuire... ta seule défense est de frapper la première...
Je n'ai pas le droit... Je dois attendre la fin des pourparlers...
Tandis qu'elle livrait ce combat intérieur, le Chef de Clan répondit a l'homme en blanc... la réponse apaisa suffisament Kyr pour qu'elle se maitrise... mais au moindre faux pas, elle serait la première a frapper... Tout plutôt que de se laisser surprendre !
*Les se placaient, encerclant lentement les hommes a cheval.. juste au cas ou... Les archers restaient essentiellement en retrait.*
*Il se tenait constamment près de Kyr, son caractère trempé et son tempérament de feu étaient les chose qu’il redoutait le plus dans la situation actuelle, il suffirait qu’elle s’emporte, pour emporter dans une danse avec elle, au moins une dizaine de blanc manteau sans se fatiguer.*
Tans que les pourparlers n’on pas fini, il me faut la protéger d’elle-même ! *pensa t'il*
Pendant que les gommes en blanc tentaient d'intimider les Chefs, un petit groupe d'Aiels se faufila entre leurs rangs, voilés et les lances en mains, mais silencieux et rapides.
Manquerait plus que ces idiots orgueilleux fasse échouer notre mission... Ce... Dragon... je suis convaincue qu'il est extrêmement important... C'est le moment d'être discrets. Pfff... petite... petite... gnagnagnagna! rumina-t-elle, en songeant aux ordres de Noemy
Après avoir franchi les rangs hostiles, les éclaireurs se dirigèrent toujours aussi furtivement vers Lugard.
*Impossible que je laisse cette occasion s'échapper.* Me mêlant au groupe des vierges,et défiant du reagrd quiconque voudrait m'en empêcher, je m'éfforce de copier les gestes et les mouvements des Vierges afin d'etre aussi discrètes qu'elles. Au fond de moi j'espère que les Blancs Manteaux provoqueront les Aiels, l'issue du combat ne faisant pas de doute, quelques illuminés en moins ne sera pas un mal.
Nous représentons une menace uniquement pour ceux qui nous menacent. Nous avons nous aussi l'intention de quitter ces lieux
Quant à vos histoires, cela ne nous regarde pas, nous recherchons un homme, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir.
Je m'autorise un léger sourire avant de répondre:
-Oh! Alors excusez-moi de vous déranger, mais vous devez reconnaître que des membres de votre peuple sont suffisamment rares dans notre contrés pour que nous en soyons surpris. De plus vous avez assez mauvaise réputation dans notre pays mais je constate que ces rumeurs sont infondées.
Nous vous donnons la permission de partir, mais daignez au moins écouter nos conseils: Les canalisateurs ne sont pas les seuls dangers, des Aes Sedai sont à l’œuvre ici *crache par terre* et ces chiennes n'hésiteraient pas à vous capturer et à vous emmener dans leur tour blanche afin de vous étudier comme des animaux.
Vous êtes libre de partir, ne nous gênez pas et tout se passera bien. Rpoff: désoler pour le paver.
"Un jeune guerrier nommé Zarachiel, qui se trouvait encore non loin du chef de clan prit la parole en s'adressant au Blanc manteau qui semblait croire qu'il était en position de nous accorder le droit de passage."
Croyez vous vraiment pouvoir nous interdir le passage Wetlander???
"Puis il se renfrogna de nouveau, déçu de ne pouvoir leurs donner une correction."
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
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(désolée les gens... fais pas exprès... si quelqu'un pouvait me retenir avant que je fasse un incident diplomatique... ca m'arrangerait )
C'en était trop pour Kyr.
Permission ! Permission de te tuer oui ! Et encore !
Sa raison n'eut pas le temps de la retenir cette fois ci. Elle ne ressentait que la frustration des derniers jours, le manque affreux de ces 3 mois dans sa mémoire, la colère contre tout, de la Lumière du Créateur au Ténébreux, tous n'étaient là que pour lui nuire. Elle ferait cesser cet état de chose, en combattant tout... Jusqu'a la mort !
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
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(on dirais que la raison va avoir du mal a trouver sa place...)
Elle senti a peine qu'on tentait de l'intercepter. Le roulé boulé dans la pente ne la distrait pas plus que les mains de Kashim tentant d'immobiliser ses poignets. Ils roulèrent loin, hors de portée des autres.
Tous ! Tous veulent te tuer ! Frappe la première ! Le Car'a'carn va venir... et il a besoin d'un monde pur !
- Laisse moi. Hommes sans honneur ! Ils ne sont même pas digne d'être gai'shan ! Plus personne n'est digne ! Plus d'honneur ! Pires que des chèvres !
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Mais l'étreinte se faisait trop forte, ses mains s'ouvrirent, laissant échapper ses lances... Elle ne s'arreta pas pour autant de combattre.
Même tes frères te trahissent, ils veulent te laisser sans défense contre le monde. Qui sait si ils ne veulent pas eux même t'achever alors que tu sera desarmée !
Aucune place pour la raison, les yeux crispés, fermés dans sa rage, elle se debattait de toutes ses forces. Son voile cachait des levres retroussées comme pour mordre.
*Kashim maintenait toujours Kyr plaquée au sol, elle se débattait autant qu'elle le pouvait, quand bien même il essayait de la raisonner et de la calmer*
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*Il usait de tout son tact pour lui faire reprendre conscience, la forçant a se calmer et à l'écouter*
- « Je ne suis pas un ennemi, je ne suis pas ton ennemi, je ne te veux pas de mal, je veux juste que tu te calmes, tu n'es pas seule, et tant que tu ne te seras pas calmer je ne te lâcherais pas »
*Il essayait de trouver des mots pour la calmer, il espérait qu'il n'aurait pas à être obliger d'aller plus loin que de la maintenir pour l'empêcher de danser avec les blanc manteau*
Croyez vous vraiment pouvoir nous interdir le passage Wetlander???
Au moment où j'allais répondre, une forcenée jaillit d'un buisson proche et se jette sur nous. Avant que nous n'ayons pu esquisser un geste, un autre Aiel jaillit du même buisson et maîtrisa la guerrière.
D'un geste rapide, les archers dégainent leurs armes et mettent les Aiels en joue.
-ça suffit! Rangez vos armes! Je me rapproche des deux Aiels en train de se battre.
- laisse-moi. Hommes sans honneur ! Ils ne sont même pas digne d'être gai'shan ! Plus personne n'est digne ! Plus d'honneur ! Pires que des chèvres!
Je me recule de dégoût.
-De toute évidence cette femme est folle. Au chef :
Faites plus attentions à mieux choisir vos hommes quand vous parlez aux enfants de la lumière. La prochaine fois, un tel affront se lavera dans le sang !
Partez avant que je ne change d'avis!
Faites plus attentions à mieux choisir vos hommes quand vous parlez aux enfants de la lumière. La prochaine fois, un tel affront se lavera dans le sang !
Partez avant que je ne change d'avis!
* Toujours en maintenant Kyr au sol, Kashim releva la tête et s'adressa au porte-parole des hommes en blanc, arrogant au possible *
- « Prend bien garde à toi, Wetlander, j’ai retenue ma sœur de lance de commettre une erreur car son jugement est altéré et troublé en ce moment, mais le mien est limpide et il serait regrettable pour toi que je t’apprenne à danser ce soir même devant les tiens ! »
* Kashim se releva doucement, portant Kyr dans ses bras, elle ne bougeait plus et semblait totalement incapable de se mouvoir. Il la plaça sur son dos et commença à gravir la pente avec une agilité dont seul les aiels sont pourvus *
* Arrivant un peu plus haut sur la colline, au niveau des aiels qui les avaient accompagné, il se retourna vers le blanc manteau et regarda son visage *
- « Tu as de la chance que je sois en charge de cette vierge, Wetlander, sinon, tu aurais dansé pour la première et la dernière fois de ta futile vie avec un aiel ! »
* Murmura Kashim lançant un regard meurtrier au porte-parole des hommes en blanc *
"Comprenant que la situation était sur le point de tourner au désastre, Senek sortit brusquement son arc et le banda en direction des Blancs manteau, bintôt suivis de tout les autres Aiels présents qui se préparèrent à danser."
Veuillez vous escuser Wetlander, ou cette dans sera la dernière que vos yeux pourront jamais voir!!!!!!!
Les lances toujours en position, Ammar s'approcha de Kashim et Kyr. Elle va bien ? dans un murmure. On dirait qu'on va pouvoir danser finalement. Ces Wetlanders sans honneur vont payer pour leurs erreurs.
- « Je ne suis pas sur que ‘bien’ soit le terme adéquat, mais je ne pense pas qu'elle soit blessée, si c'était à cela que tu pensais. »
- « Néanmoins, elle ne va pas bien ... je ne sais pas ce qu'elle a, mais il faut qu'elle reste éloignée de ce combat pour le moment. »
*Kashim la posa à terre doucement puis repris*
- « Si la danse commence, je resterais en retrait pour la garder, je ne peux laissé une sœur de lance dans cet état sans personne pour la veillé. »
- « De plus, elle est à ma charge. »
*Apres ces quelques mots, il prit ses lances en mains et tourna son visage vers les hommes en blanc, il était près à danser telle les éclairs dansent dans la tempête.*
« Prend bien garde à toi, Wetlander, j’ai retenue ma sœur de lance de commettre une erreur car son jugement est altéré et troublé en ce moment, mais le mien est limpide et il serait regrettable pour toi que je t’apprenne à danser ce soir même devant les tiens ! »
-Danser? Mais de quoi parlez vous?
Veuillez vous excuser Wetlander, ou cette dans sera la dernière que vos yeux pourront jamais voir!!!!!!!
*Bon sang, Ils sont tous cingler ici!*
-M'excuser pour quoi? Pour m'être fait agresser dans le dos par une forcenée? Alors que j'étais désarmé? C'est plutôt vous qui devriez vous excuser! Et allez danser si ça vous chante, je ne doute pas que ce serait une expérience enrichissante mais j'ai autre chose à faire que de m'intéresser à vos coutumes! -Et rangez vos armes bon sang! *Ils sont susceptibles ces Aiels!* J'ai déjà la mort 30 de mes meilleurs hommes sur la conscience et je ne tiens pas à en avoir d'autres!
Cela en était trop pour Noemy. Cet homme est l'etre le plus orgueulleux qu'elle avait jamais rencontré !! Pour qui nous prend-il !! Penses-t'il qu'il a une chance de s'en sortir... Je regarde le Chef de Clan qui commençait à perdre son calme lui aussi. Nous ne pouvons nous laisser insulter ainsi. De plus, meme si nous n'avons pas de temps à perdre et que nous sommes en sous effectif, nous n'en aurions pas pour longtemps à les surprendre.
Faites plus attentions à mieux choisir vos hommes quand vous parlez aux enfants de la lumière. La prochaine fois, un tel affront se lavera dans le sang !
[i]Noemy se saisie de l'un de ces lances et vise : [d10]
La lance se pointe dans le front de l'un des hommes.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
[d10]
Kyr se rétablissait vraisemblablement mais lentement de sa perte de raison.
Elle était a peine consciente de ce qui se passait autours d'elle, ses yeux ouverts ne voyaient pas. Son subconcient avait pris possession de sa vue et elle vit des scènes effroyables se dérouler devant son regard vide.
Une grimace se dessina sur ses traits
Il faut t'armer, te préparer a combattre ces horreurs
Et pour une fois, les deux voix étaient d'accord.
Elle chercha des armes, toujours alongée sur le dos, d'une main distraite. Quelqu'un qui n'y preterait pas attention penserait qu'étant donné la situation, elle se preparait a combattre les BM. Mais elle était partie dans son monde et n'avait plus conscience des hommes en blanc.
[d10]
Ses lances étaient restée en bas de la pente. Elle porta la main a sa ceinture. Un couteau s'y trouvait. Elle saurait danser avec, elle danserait avec... mais elle aurait préféré des lances.
Elle voulu crier a l'homme penché au dessus d'elle et dont elle avait l'impression qu'il voulait l'étouffer :
- Donnez moi des lances au moins ! Sans honneur !
Mais ce fut un murmure qui sorti entre ses lèvres entrouvertes.
Les archers étaient deja tous position, n'attedant qu'un signe de main pour tirer
Guerriers, arretez. N'engageaont pas de Toh face à ces hommes !! Ils ne valent pas la peine.
-Et rangez vos armes bon sang! J'ai déjà la mort 30 de mes meilleurs hommes sur la conscience et je ne tiens pas à en avoir d'autres!
[/i]Il fallait y pensez avant de nous insulter, Homme des Terre-Humides !! Voyez ce dont est capable les "hommes". Si vous ne voulez avoir sur l'esprit la mort de toute votre garnison, il serait temps de rebrousser chemin. Que faites-vous? Repondez !!!
Alors que je me préparais à répondre, une femme, oui une femme ! Lança son javelot en direction de nos rangs. Celle çi vint se ficher dans le crane du capitaine Vaymar qui explosa comme un melon.
Une flèche siffla à mes oreilles et un autre de mes hommes s’écrasa à terre, privé de vie.
Il fallait y pensez avant de nous insulter, Homme des Terre-Humides !! Voyez ce dont est capable les "hommes". Si vous ne voulez avoir sur l'esprit la mort de toute votre garnison, il serait temps de rebrousser chemin. Que faites-vous? Répondez !!!
Je baisse la tête et serre les poings.
-Nous sommes venus vers vous, désarmés et sans intentions belliqueuses. Nous désirions simplement vous prévenir du danger de ces lieux et connaître vos intentions. Mais malgré cela vous nous avez attaqués et avez tué deux hommes parmi les plus valeureux alors que leurs armes avaient à peine quitter leurs fourreaux. Vous nous avez attaqués sans raison et cela donne foi aux rumeurs : Vous n’êtes qu’une bande de sauvage sans foi ni loi et dont le besoin de tuer tient lieu d’honneur ! A aucun moment je ne vous avais insulté, sauvage , et pour ces insultes imaginaires deux hommes sont morts. Relève la tête. Et si nous ne vous faisons pas disparaître de la vision de la lumière, c’est bien par ce que nous avons un minimum d’honneur et que nous ne nous battons pas à 100 contre 10. Vous ne valez même pas le temps précieux que j’ai perdu à vous parler. Je quitte ces lieux la tête haute, sauvage, je vous laisse courir vos chimères. Et je me retourne vers mon cheval en gardant la tête haute, mais tout en priant intérieurement pour que mes paroles dictées par la rage ne mettent pas fin à ma vie.
Puis je le tuer???
Ce maudit Wetlander nous a causé du Toh; il doit le payer de sa vie!!!!
Tu tuerai un homme qui s'enfuit ! As-tu si peu d'honneur que cela, Archer? Nous le laissons vivre. Qu'il reparte chez lui en se disant que son bagoue lui a encore causer la vie de 2 hommes ! Qu'ils fuient, cette punition devrait te suffir ! Car c'est bien ce qu'il fait. Il fuit, de peur de perdre sa vie...car celle de ces hommes ne comptent pas dit-il en regardant les 2 corps giseants.
Et que l'on emmene Kyr voir une Sagette sur le champs . Je ne veux pas qu'elle touche une lance avant de savoir ce qu'elle a. Compris?!
[i]Puis il se retourna vers Noemy, le regard empli de colère.
*Kashim regardais les hommes en blanc s’éloigner, mais pour le moment, il s’interrogeait plus sur l’état de santé de Khyra’Fyn qui ne semblait pas s’amélioré, même si il ne se détériorait pas non plus.*
*La voir toujours aussi groggy sur le sol, mais désirant quand même se battre lui redonnais espoir quand à son rétablissement prochain*
*Quand il entendit le murmure s’échappant de ses lèvres, il ne pu s’empêcher de sourire, néanmoins, ce n’était plus le temps de la bataille.*
- « Je ne puis te laissé porté les lances en cette heure, le chef de clan en a décidé autrement, nous ne pouvons visiblement pas nous attardé a danser avec ces hommes en blanc, ces sans honneur ces …»
*Il parlais mais Khyra’Fyn ne semblait pas comprendre le sens de ses mots, elle semblait être totalement ailleurs, elle avait l’air hagard, et semblait en partie vidé de ses forces*
- « Ecoute moi Vierge, reprend toi, reprend tes esprits, rappelle toi le Ji’e’Toh, souviens toi pourquoi tu es la, souviens toi qui t’accompagne, souviens toi de tes sœurs et de tes frères de lances ! »
[d10]
*Kashim avait l’impression que ces mots avaient touché Kyr car cette dernière s’apaisa. Cette détente lui montrait t’il qu’il avait raison et qu’il réussissait à la raisonner lors de ces crises ? Ou bien étais ce le calme avant la tempête … ?*
Nous recouperons les deux cadavres et, après les avoir hisser sur nos chevaux, quittons ces lieux. La tentions est presque palpable et, une fois hors de vue des regards assassins des Aiels, je relâche mon souffle.
Un homme vient me voir
-On aurait du les tuer! Ils ont eu le capitaine! Je me retourne vers lui:
-Je ne veux pas prendre de risque. Les informations que nous détenons sont trop importantes. Le faux dragon se chargera d'eux.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
[d10]
(ca tombe bien)
Soudain, les yeux de Kyr revinrent a la réalité. Il n'y avait plus de Danger. Tout était parti. Son visage se décrispa et ses visions s'évanouirent... Peut être était-ce parce que le danger était a présent éloigné. Dans tous les cas, elle était tout a fait maitresse d'elle même et les voix s'étaient toutes les deux tues.
Elle prit quelques secondes pour se rappeller les derniers évenements puis regarda Kashim dans les yeux, ils n'étaient plus fuyants. Elle parla lentement comme pour s'en persuader a nouveau :
- Je me souviens.
Elle se redressa, prennant appuis sur les coudes, puis se mit sur les talons. Faisant un rapide tour d'horizon, elle remarqua que les assaillants étaient partis.
Je m'excuse. J'ai du toh envers toi. adressa-t-elle a Noemy dans le language des Vierges.
Je m'excuse. J'ai du toh envers toi.[/i] adressa-t-elle a Noemy dans le language des Vierges.
C'est plutot face à Kashim que tu as un Toh. Il t'a sauvé la vie, en te retenant et en t'empechant de combattre. repondit-elle dans le langage des Vierges.
Remontons au campement. Nous devons attendre nous préparer pour partir.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
[d10]
Son état restait assez stable, plus de voix. En réponse a Noemy, elle se contenta d'un signe de tête qu'elle acceptait le repport du toh. C'était en acceptant d'en devoir a Kashim, qu'elle remboursait celui qu'elle devait a Noemy. (rp off : comment ca "pas clair" ? normal... c'est aiel.)
Aux ordres de Noemy, elle se mit en route a sa suite, marchant a longues enjambées rapides. Kashim était a coté d'elle, il ne semblait pas vouloir la quitter d'une semelle...
Qu'est ce qu'il a lui ?... Ah oui, je me souviens, je me suis évanouie avant qu'on parte du camp, il était chargé de moi... Mais ca va maintenant...
Elle eut une lueur (mais une toute petite hein) de reconnaissance pour lui qui l'avait empêché de faire une bêtise avec les BM.
Elle s'adressa a lui, sans ralentir le rythme.
- Noemy me dit que tu m'a sauvée. J'ai du toh.
Elle n'ajouta rien. La lueur était partie.
Du toh envers un Aethan dor ? Et puis quoi encore. Déjà, je l'ai remercié... c'est pas mal.
*Kashim marchait tranquillement au coté de Kyr, il avait tenu compte de la remarque de Kyr a son égard, mais n’en prenais pas gage pour autant.
Il n’avait jamais compté que sur lui-même, et le fait qu’il soit en charge d’elle ne voulais pas dire pour autant qu’il était reconnaissant qu’elle lui parle.*
*Il connaissait sa force, il connaissait sa place, à elle désormais de mesurer sa force et de comprendre ou se situait sa place.
C’était peut être une vierge de la lance, néanmoins, il le savait pertinemment, elle ne faisait pas le poids contre lui, et être obliger de la protéger d’elle-même … ce n’était pas digne d’une vierge …*
*Il devait faire quelque chose pour modifier son comportement, cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas dansé et le fait qu’elle ne puisse plus prendre de lance en main, n’arrangeait pas la situation.*
*Une fois arriver à hauteur du camp, il se rapprocha de Kyr et lui murmura a l’oreille.*
- « Je veux te voir demain pour m’entraîner avec toi … je veux voir si ce que avance reflète tes capacités. Tu prendras juste un manche de lance avec toi, je ferais de même … »
*sans plus de mots, il s’écarta quelque peu de Kyr et continua à veillé sur elle tandis que celle-ci lui jetais un regard outré par ses paroles*
Il me faut la faire réagir avant d’arriver auprès de l’homme censé être le Car’A’Carn, sinon il me sera difficile de la protéger. *Songea t’il*
Zarachiel regarda le blanc manteau s'en aller le regard plein de haine et de désohnneur de n'avoir put rayer du monde plus de ces personnes qui osaient tenir en main une épée.
Il regarda autours de lui, come pour vérifier qu'il ne restait plus aucun de ces wetlander, puis il marcha vers l'homme qu'il vait tué pour reprendre sa flèche en regardant son cadavre d'un oeil méprisant.
Tu ne mérite même pas de garder en toi une de mes meilleurs flèches.
Il se retourna vers ses compagnons le visage sans expression mais le coeur serré; il n'aimait pas tuer. Même si il n'en laissait rien paraître, Zarachiel vait une profonde aversion ansi qu'une peur écoeurante de la mort. Mais il se disait que l'action valait mieux que les sentiments et que le temps n'était plus à la passivité...
Il se dirigea donc d'un pas rapide vers le campement sans une regard vers quiconque.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah et moi-même cheminons paisiblement, pour une fois. J'ai encore à m'habituer à me retrouver dans la peau d'un Lige même si je ne suis pas estampillé Tour Blanche. Sentir la présence de Sarah me donne encore des frissons. Je sais si elle va bien ou si elle se laisse aller à d'inquiètes pensées. Nous parlons peu... nous n'en avons guère besoin. Elle m'a dit que nous allions à la recherche du Dragon réincarné qui a surgi au milieu de ses semblables. Elle l'a senti. "Il a livré sa première bataille".
"Que comptes-tu faire ? Le contrôler ? C'est ce que voudront faire les femmes de la Tour Blanche pour l'empêcher de détruire le monde.
- Je ne sais pas. J'attends de me trouver face à lui, m'a-t-elle répondu.
Nous avançons à la rencontre du Dragon.
Une armée descend toujours vers le sud, les étendards claquent au vent! Un chant monte de la colonne et résonne aux allentours:
"L’étendard claque au vent, le Loup Bleu glapit dans le champ,
L’étendard claque au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps.
L’étendard claque au vent, le Loup Bleu glapit dans le champ,
L’étendard claque au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps.
Ils ont réduist les Sept Tours en fumée de Bel Tine au Sefan,
Ankor Dail et Manala de la Mora à la Luan,
ravagé fermes et vergers, de la dévastation ont fayt leur camp,
fauché le foin, mangé la chaire et bu le sang de guerriers fiers vaillants.
L’étendard claque au vent, le Loup Bleu glapit dans le champ,
L’étendard claque au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps.
Ils ont féri, ils ont forcé pucelles et filles en champs.
Ils ont pillé Medo et navré bourgeois et paysans,
deffayt Malkier, Malkier noyée dans les milles lacs en sang.
J'ai mis le cuir noir et l'acier avec soldats et clans.
Passée la mer, avons marché vers Shol Arbela et ses murs blancs,
jeté la lance et reculé du lever au couchant.
Ardé par le feu de l'esté, j'ai bu l'eau du torrent
jailli du cœur d'un peuplier dedans le pré d'Anian.
L’étendard claque au vent, le Loup Bleu glapit dans le champ,
L’étendard claque au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps.
L’étendard claque au vent, le Loup Bleu glapit dans le champ,
L’étendard claque au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps.
L’étendard claque au vent, le Loup Bleu glapit dans le champ,
L’étendard claque au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
L’Erinin roule sang, le Loup Bleu mord à belles dents,
boyt le noir sang, le sang des Evanescents que la brume noie dans le temps."
Cela faisait trois jours que les Aes Sedai avaient quittés le camps pour se rendre à tar Valon. Le voyage était d'un ennui mortel et Alienor n'avait eu d'autre choix que de les suivre. Elle aurait pourtant bien aimé suivre les traces de ces faux dragons de Lugard. Voilà qui aurait été interressant !
Mais au lieu de ça, elle avait passé les derniers jours avant le départ à faire des corvées en tout genre sous le regard intransigeant de la maitresse de cuisine.
Et voilà qu'elle allait se retrouver à nouveau enfermée dans la Tour !
En attendant personne ne lui adressait la parole ni lui expliquait ce qu'il se passait.
Les Aes Sedai étaient toutes regroupées à l'avant de la colonne et semblaient discuter d'un sujet des plus important à en juger par les mines qu'elles arborraient.
Alienor ignorait combien de jours de voyage il leur restait avant d'arriver à destination, et pour l'heure elle était presque impatiente d'etre à la Tour uniquement pour briser la monotonie du voyage.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Cela fait plus d'une semaine déjà que nous sommes dans les environs de Lugard. Les armées se sont rassemblées ici, tout laissait deviner l'évènement qui allait se préparer... Puis enfin il est apparu, dans le ciel, combattant avec son pouvoir brut l'Ombre qui encore une fois avait choisi l'apparence de la pureté. Sans Aelghir, je me serais précipitée aussitôt vers la ville dévastée, mais il m'a retenue, heureusement. Les Aes Sedai sont partout où les batailles font rage, et elles n'auront manqué, sans doute, de s'approcher déjà du Dragon... C'est lui ! C'est forcément lui ! Le matin vient juste d'arriver, ça ne fait qu'un jour qu'il est révélé et je n'ai guère dormi. Resserrant mon manteau autour de moi, je me détourne de ma contemplation de Lugard et viens m'asseoir aux côtés d'Aelghir. Nous avons campé discrètement dans les collines boisées qui entourent la cité.
Il a du fuir la ville... et certainement pas seul. Après un tel déchaînement de puissance, il n'a pu aller bien loin... Nous devons le rejoindre, Aelghir ! Mais je crains que les Aes Sedai ne l'aient déjà contacté... et j'ignore encore exactement ce qui a pu se produire, à la Tour...
Inutile d'en dire plus, il devine mes paroles. Tous les habitants de la Tour ont-ils comme ceux que nous avions retrouvé en Arafel été dispersé aux quatres coins du monde ? Si jamais Araya ou... Je fronce les sourcils en regardant mon Lige et amant. Par le lien, il ressent sans doute avec force mes inquiétudes et les questions qui me rongent.
Je dois le rejoindre avant qu'elles ne l'entraînent dans leurs filets.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je serre sa main fine mais forte. Malgré sa jeunesse, elle est si forte, ma Sarah. Je me lève en l'entraînant avec moi.
- Alors, inutile de tergiverser. Partons à sa rencontre. Nous aviserons une fois sur place. Sauras-tu nous mener vers lui ?
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Sa main serre doucement la mienne. Je lui rends son étreinte et souris à ses paroles. Pourtant ma réponse est hésitante :
Je ne sais... rien ne me lie à lui, rien d'autre qu'un pressentiment. Et je...
Je m'arrête, porte brusquement une main à ma poitrine comme une étrange sensation me fait frissonner, avant de disparaître aussitôt... J'ai froid soudain. Mais repoussant mes cheveux roux, je m'approche de ma monture.
Peu importe, allons-y... Par là.
Nous nous mettons en route, sans que je sache exactement dans quelle direction nous allons. Mon regard erre sur l'horizon couvert. Il est si près...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nos montures reprennent vaillammant la route. Ce sont de braves chevaux, fiables et courageux. Mais aucun d'entre eux ne remplacera Nero. Retrouverais-je un jour ce cheval exceptionnel, un véritable ami ?
L'inquiétude de Sarah me bouleverse. Je dois toutefois me cuirasser contre les émotions et les sensations qui passent désormais d'elle à moi et de moi à elle de façon si... évidente. Je dois être prêt à tout moment à combattre. Pour elle. D'un autre côté, ce lien me donne plus de force, plus de résistance, plus d'acuité aussi.
Nous allons vers le Dragon Réincarné, vers notre destin. Il avait l'air si jeune lui aussi malgré sa stature gigantesque. Nous nous mettrons à son service.
Un frisson parcourt mon dos. Une chaleur subite au creux de ma poitrine me surprend. Je sais qu'il est là-bas non loin devant nous. Mais il n'est pas seul. Il y a quelqu'un... quelqu'un qui m'attend... j'ignore totalement qui. - Sarah ?
Inutile de lui expliquer, je sais qu'elle a ressenti ce malaise. Mais je n'ai pas d'impression de danger comme cela m'est déjà arrivé dans le passé.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Aelghir m'appelle. J'ai senti son trouble et son inquiétude se confondre aux miens et me suis déjà tournée vers lui. C'est encore si troublant, ce lien, parfois je ne sais plus où commencent ses émotions et où finissent les miennes... Pourtant il y a autre chose qui émane de lui cette fois-ci. Je scrute son regard :
Que... ?
Puis j'acquiesce en silence. Ce sera à lui de nous guider, alors. Pour l'instant je n'éprouve rien... rien que cet étrange froid qui m'a gagné un instant tout à l'heure et dont le souvenir effleure encore ma poitrine. D'une pression des jambes, j'incite ma monture à accélérer le pas.
rp off: je voudrais nous faire arriver après que Karion et les autres se sont mis en route.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nous nous approchons d'eux. Que ferons-nous lorsque nous les aurons rejoints ? Il sera temps d'aviser alors. Pour l'heure, je suis leur piste. Je n'ai pas besoin de cette sensation qui me tire vers eux. Leurs traces sont bien visibles sur la route, ils ne cherchent pas à se dissimuler.
Je trouve une clairière corespondant aux désirs de Dent Dure.
Les loups s'installent et je surveille Broussailles qui court après un papillon. Doucement je m'endors, sous la surveillance étrange de Orage d'Eté.
Au petit matin, les premiers razyons du soleil me tire de rêves étranges. Je me relève péniblement, songeant encore aux événements étranges de la nuits, quand je sens une piqure au niveau de mes mains... Je regarde, du sang perle de petites piqures cosées sans aucun doutes par des plantes... des ronces... Je me recouche, prise d'un soudain mal de tête, cherchant en vain à comprendre le sens de tout cela.
Au petit matin, les premiers razyons du soleil me tire de rêves étranges. Je me relève péniblement, songeant encore aux événements étranges de la nuits, quand je sens une piqure au niveau de mes mains... Je regarde, du sang perle de petites piqures cosées sans aucun doutes par des plantes... des ronces... Je me recouche, prise d'un soudain mal de tête, cherchant en vain à comprendre le sens de tout cela.
Celà fait plusieurs jours déjà que les Aes Sedai dirigées par Krystel se sont mises en route pour la Tour Blanche. Le groupe avance à vive allure pour le plus de distance possible entre eux et l'armée d'Aedmund.
Aedmund dans une cage, six Aes Sedai se relaient pour maintenir le bouclier.
Comme chaque soir, le camp est monté rapidement. Les Aes Sedai ont placer des gardes avec la saidar pour être avertie en cas d'attaque ou d'intrusion. Les liges présents se relaient pour patrouiller les allentours du camp.
*Eh ben dis-donc! Alors maintenant il faut que je fasse la bonne pour un faux dragon! Eh bien soit! Pourquoi pas !*
Alienor se dirige vers la partie du camps où sont installées les cuisines pour chercher le repas d'Aedmund puis se rend vers le cage où est retenu le prisonnier et s'adresse à l'une des Aes Sedai en charge.
- Excusez moi Aes Sedai, on m'a chargée d'apporter le repas au prisonnier.
Alors que les loups semblent s'installer dans la caverne que nous avons trouvés, je décide de méloigner de la meute afin de réfléchir seule.
Je commence à hésiter entre ma vie avec les loups et le désir qui se fait de plus en plus grand de découvrir le monde humain. Après tout les humains sont comme ma meute, ils le sont même plus que les loups... Je commence à me demander s'il ne serait pas sage de quitter les loups et d'éssayer de rencontere des humains et de revenir auprès de ma vrai meute...
Au bout de plusieurs longues minutes, je décide de retourner voir les loups et leur annoncer ma décision de les quitter durant un certain temps.
* Bruit de pieces s'entrechoquant * * Le jeune rouquin venait de vider sur le sol le contenu de sa bourse * Du cuivre Lune... du cuivre... c'est tout ce qu'il nous reste... On va devoir passer la nuit dehors... Je ne sais pas exactement où nous sommes, mais pas près d'un village quoi qu'il en soit... Decroche donc ma besace et apporte la moi, je vais preparer le...
* Theo baisse la tête, posant un doigt sur sa bouche en direction de sa soeur *
* Il prend une profonde inspiration, les sourcils froncés * Tu sens cette odeur ??
* Il se releve, et portant sa main en visière, observe les alentours *
Je ne vois rien, mais on dirait bien que quelqu'un a eu la bonne idée de faire un feu pas si loin...
* Il se dirige vers sa monture et raccroche la besace sur sa selle *
Remet toi en selle ma puce, on va suivre la fumée, avec un peu de chance ils ne seront pas trop nombreux...
* C'est ainsi que deux cavaliers approchent du campement des Aes Sedai. *
A la nuit tombante, une jeune femme s'approche du camp des Aes Sedai. Le marchand de Tear qui a escorté Mylgaria depuis son exclusion de Tear jusque là n'a pas voulu s'approcher à moins d'une lieue du camp tant méprisé. Mylgaria avance seule, elle sait qu'elle n'a pas le choix. Elle peut canaliser, don maudit dans son pays natal, et seules les Aes Sedai pourront désormais lui offrir un asile. Elle regarde autour d'elle, cherchant une personne à qui se présenter.
off : bon alienor vu que aedmund ne répond laisse tomber de toute facon vous allez bientot rentrer et tu vas avoir de la compagnie
Dans le soleil déclinant, la Tour Blanche est enfin en vue des Aes Sedai au loin dans la vallée. Une certaine fébrilité règne dans le camp venant de s'établir. Certains liges sont partis en éclaireur, délivrant certainement des messages.
Une des Aes Sedai remarque la présence de la voyageuse reconnaissant quasiment instanément une novice potentielle.
Remettant son châle rouge en place, elle s'approche de la jeune fille.
Demoiselle, il me semble que vous avez fait un long voyage pour nous trouver.
Quel est votre nom et d'où venez-vous?
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
RP off: Je suis là, je m'excuse sincèrement du temps que j'ai mis à me réveiller. Je vais suivre activement a partir de maintenant, d'autant que je peux mettre Grent en pause, vu que les BM ne jouent plus pour le moment.
Je suis donc totally dispo.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Alienor s'approche de la cage derrière les Aes Sedai. Et observe un moment le Faux Dragon avant de lui adresser la parole.
- Bonsoir ! Ce soir c'est moi qui vous apporte votre repas. Avez-vous besoin d'autre chose ?
L'homme dans la cage lui faisait pitié. Elle n'était pas persuadée qu'il soit mauvais ou fou ou qu'il puisse detruire le monde.
J'ai mal partout et j'ai l'impression d'être une bête de foire...Que me veut-elle donc? Ah...le repas...Elles veulent que je vive pour l'instant, c'est déja cela!
J'ai toujours du mal a réaliser ce qu'il s'est passé a Lugard...Comment puis-je me retrouver là? Qui a canalisé? Ils étaient deux d'ailleurs...C'est la dernière chose dont je me souvienne...
Il faut que je me resaisisse.
- Je vous remercie. Je...oui, j'aimerai qu'on m'apporte de quoi me réchauffer...Et aussi qu'on me dise ce qu'il s'est passé à Lugard! Je ne sais où je suis, avec qui exactement même si j'ai bien compris qu'on m'emmenait à la Tour.
La femme au châle rouge impressionne beaucoup mylgaria, il émane d'elle une telle puissance, un tel calme, imperturbable, et son visage refléte une éternelle jeunesse. Rien n'aurait permis à Mylgaria de lui donner un âge. Ainsi sont donc les Aes Sedai, se dit Mylgaria.
Mylgaria était terrorisée, mais la roue était lancée, son destin en marche, et rien ne pouvait plus l'arrêter.
_ Je m'appelle Mylgaria, de Tear. Reniée par les miens, je viens demander refuge et éducation à la Tour Blanche, Aes Sedai.
Les mots sont dits, Mylgaria est presque soulagée d'avoir réussi à les prononcer. Elle frissonne sous le regard glacé de l'Aes Sedai.
Alienor hésite en entendant la requette du prisonnier. Lui dire ce qu'il c'est passé à Lugard ? Elle ignorait si elle en avait le droit. Mais après tout cela ne ferai de mal à personne car de toute façon ce n'était pas quelque chose qu'il fallait garder secret vu que tant de personnes ont été témoins des évènements. Elle pris donc la responsabilité de lui dire ce q'elle avait vu.
- Eh bien je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé à Lugard, je crois n'avoir pas tout bien saisi. Mais ce que je peux vous dire c'est qu'il y avait au moin trois hommes capables de canaliser, dont vous. Les deux autres se sont affronté dans le ciel pendant un moment puis l'un à battut l'autre et c'est enfui avec l'homme inconscient sur son épaule. Je crois que dans la panique qui a suivi, vous avez été précipité à bas de votre monture pour atterir tout droit au pied d'Aes Sedai de l'Ajah rouge qui vous on fait prisonnier. Comme vous l'avez deviné ont vous ramène à Tar Valon.
Alienor se tut, attendant la réaction de l'homme. Il avait l'air confu et un peu perdu.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
...trois hommes...
- Tr...trois? J'en avais senti un, avec moi deux donc, mais trois?! Et qui pouvaient-ils bien être? Enfin, cela se saura bien vite! En tout cas, je n'ai pas été précipité à bas de ma monture: j'ai simplement perdu connaissance, tout bonnement. Et maintenant, je cours vers une mort certaine...la désactivation...Enfin, je serai débarassé de cette âpreté, de cette...pourriture...du pouvoir...
Alienor était étonnée par les paroles de l'homme. Il ne semblait pas fou. Et il semblait même attendre la désactivation.
- Oui, ce sera mieux pour vous. Au moin après vous pourrez continuer votre vie sans risquer de devenir fou et de détruire le monde.
[/i] Alienor se sentait très mal à l'aise en présence de l'homme. Rien qu'à l'idée de ce qui l'attendait, elle en avait des frissons sur tout le corps. Elle même n'imaginait plus sa vie sans la Saidar.[i]
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
- Oui, ce sera mieux pour vous. Au moin après vous pourrez continuer votre vie sans risquer de devenir fou et de détruire le monde.
- Mais je ne suis pas fou...Enfin, je ne veux pas être désactivé, mais je voudrais presque que tout s'arrête. Je veux que cela finisse. Peut-être survivrais-je, hein?
Je m'appelle Mylgaria, de Tear. Reniée par les miens, je viens demander refuge et éducation à la Tour Blanche, Aes Sedai
L'Aes Sedai n'a pu s'empêcher de tiquer en entendant que la jeune fille venait de Tear. Elle n'aime pas cette nation. Ni les gens qui renie leurs enfants lorsqu'ils ont un don qu'ils ne comprennent pas.
Bien mon enfant, vous avez fait le bon choix en venant nous trouver. Demain nous serons à nouveau dans la Tour Blanche et vous pourrez commencer à votre apprentissage. Un novice est dans le camp, vous al trouverez grâce à sa robe blanche. Vous dormirez avec elle.
- Oui peut-etre survivrez-vous. Je n'en sais rien. Cela ne fait pas assez longtemps que j'ai commencé mes études à la Tour pour savoir tout de la désactivation des hommes pouvant manipuler le Saidin. Je suis désolée de ce qu'il vous arrive mais je ne peux rien y changer.
Tout ce que je peux faire pour vous c'est de rendre votre captivité moins pénible jusqu'à ce que nous arrivions à Tar Valon.
_ Je vous remercie, Aes Sedai, dit Mylgaria d'un ton cérémonieux qui cache à peine son trouble.
Ainsi c'est fait, la roue est lancée et plus rien ne peut l'arrêter. L'Aes Sedai semble déjà l'avoir éloignée de ses pensées. Mylgaria jette un regard autour d'elle et voit à une cinquantaine de pas la novice en robe blanche qui parle à un homme prisonnier d'une cage. Le faux dragon dont tout le monde parle sans doute. A cette idée, Mylgaria frissonne, mais bon, elle n'est plus à ça près! Un mois auparavant, l'idée même d'apercevoir une Aes Sedai l'aurait révulsée! Alors, après tout... Elle se dirige lentement vers la novice, à la fois intimidée et peureuse, et l'aborde :
_ Bonsoir. Excusez moi, je m'appelle Mylgaria et je viens pour entrer à la Tour Blanche, une Aes Sedai m'a dit de venir vous trouver.
* Le jeune garçon approche donc seul dans la pénombre, enroulé dans une courte mante noire, il avance précotionneusement jusqu'à l'arrière d'une tente de gardes, ceux-ci étant à quelques metres en train de se servir quelques tranches de viande. Théo resta immobile un moment, la respiration lente, les paupières plissées il observa mieux l'endroit, et vit avec effroi un homme en cage. *
Que la lumière me brule, dans quoi je suis tombé...
* Il grimace, son estomac vide criant famine lui faisant mal, il pense renoncer l'espace d'une seconde, mais reprend espoir, poussé par la faim *
Aller pauvre idiot, tu ne vas pas renoncer si pres du but, Lune a autant faim que toi...
* Il se concentre alors pour se faire le plus discret possible et sans vraiment en avoir conscience il tente d'atteindre la source, pour s'entourer d'une bulle de silence comme il en a l'habitude - ce qui ne fonctionne pas - Il n'a plus qu'a compter sur sa discrétion naturelle pour passer inaperçu *
* Il tente donc de s'introduire dans la tente vide la plus à l'écart des autres - par malheur peut etre celle des Aes Sedai lol - dans le but de voler tout ce qu'il pourra en un minimum de temps. *
Cela fait maintenant quelques jours que nous avons quitter notre camp, à Lugard. Kelenvor a mis toute suite les choses au clair. Il nous a séparé en deux groupes pricipaux: la cavalerie, qui regroupe toute son ancienne bande plus quelques nouveaus guerriers, et l'infanterie, qui n'est encore que très peu fournit. Chaque groupe est lui-même divisé en plusieurs divisions qui sont chacunes dirigées par une personne, un bras rouge, comme nous les appelons entre nous. L'infanterie n'est composée que de deux petites divisions pour le moment, ce sont pour le principal d'anciens soldats de Lugard qui nous ont rejoins quand ils ont eu vent qu'un groupe quittait le camps pour défendre les couleurs du Dragons à travers le continent. J'ai moi-même été nommé Bras Rouge a mon grand étonnement. C'est Shaevar le responsable de toute la cavalerie qui en a eu l'idée. Il a l'air de me faire confiance, vu que je connais Karion, et je ne le décevrai pas.
La marche se fait dans la bonne humeur mais dans la discipline. Nous partons tôt le matin et nous arrêtons tôt, pour prendre le temps d'entraîner les nouvelles troupes. Certains sont bons et d'autres moins, mais le sens tactique de Kelenvor est infaillible et comble largement la faiblesse de certains de nos soldats.
Dès la fin de l'entraînement j'essaie de faire connaissance avec la plupart des guerriers qui composent ma division. Ce soir je m'arrête à côté d'une des très rares femmes qui composent notre Bande: Llewella.
"Bonsoir. Je suis Jibaï. Je pense qu'on s'est déjà vu à Lugard, n'est-ce pas ?"
Mes bras et mes jambes sont endeloris a la fin de l'entraînement. L'épée est une arme nouvelle pour moi. Je me mets donc un peu à l'écart afin de souffler un peu et de préparer un cataplasme d'herbes efficace. Les commentaires masculins ne me touchent guère. J'évite en général quelques soldats un peu lourds. Pourtant, certains reconnaissent que ma connaissance des plantes est parfois pratique. Et ils ne m'ont pas encore vu chasser. Ils verront. Dans la soirée, l'homme de Lugard devenu Bras Rouge vient me parler. Je ne l'avais pas revue depuis le départ.
- Oui. Nous avons discuté du Dragon. Vous le connaissez personnellement, parait-il. Vous êtes le seul à la connaître ici.
Je parle d'une voix réservée, attendant de voir ce que me veut cet homme.
La pauvre femme a l'air complètement vannée de sa journée. Il est vrai que le voyage plus l'entraînement qui s'en suit ne doit pas être évident à tenir pour une personne qui n'en a pas l'habitude.
"Je ne suis pas là pour parler du Dragon mais de vous. J'essaye d'en savoir un peu plus sur les gens qui composent notre petite division. Que faisiez-vous donc avant de venir ici. Et qu'est-ce qui a poussé un petit brun de femme comme vous à s'engager parmi nous ?"
Un petit brun de femme???
Hum...
Je jete un oeil à ses soldats avachis et aussi éreintés que moi. Ses questions me gènent. Qu'importe mon passé.
- Que voulez vous que je fasse d'autre. J'ai quitté ma famille et depuis aucun lieu n'est pour moi plus qu'une simple halte. Je voyage ça et là. Je répare très bien les objets, même certaines armes s'il le faut. * je sors mon couteau pour lui montrer les résultats de mon travail* Enfin, il ne faut pas se voiler la face. J'étais dans la forêt, près du camp d'Aedmund, et je ne soupçonnais pas ce qui se passait. Tous ces combats, ces morts, l'arrivée du dragon. Je ne vais pas retourner tranquillement chasser en ignorant ce que j'ai appris, en me moquant du sort des amis que j'ai rencontrés. Ce serait lâche, et vain. Je ne sers plus à rien dans cette forêt. Je vais vous aider. *je rattache le couteau à ma ceinture* du mieux que je peux.
Je détaille cet homme. C'est grâce à ses indications qu'on est là. Il est important.
J'examine le couteau qu'elle me tend et ne peux qu'apprécier le travail. Je lui rends et elle le remet à sa ceinture.
Ce genre de talent est toujours bénéfiqque.
"Alors comme ça vous avez l'habitude des forêts... C'est justement pour ce genre d'infos que je fait le tour des hommes. Shaevar a ses propres éclaireurs quand nous sommes dans les plaines. Mais dans les régions plus accidentées, comme les bois par exemple, ça sera à l'infanterie de fournir des éclaireurs. Ca vous tente ?"
La jeune llewella retourne vers l'entraînement pleine d'entrain.
Et bien ! Ca fait plaisir à voir.
Moi-même je me lève et me dirige vers la tente de commandemant. J'y retrouve Kelenvor et Shaevar, qui comme d'habitude ne le lâche pas d'une semelle, plus un autre bras rouge d'une division de la cavalerie. Il s'appelle Maderos je crois.
"Bonsoir à vous. Je viens au rapport."
Ils répondent tous d'un signe de tête et ne disent mot. Je continue donc.
"Le moral est plutôt bon parmi nos deux divisions, j'en ai parlé avec Jin et il pense comme moi. Les troupes sont plutôt disciplinées après quelques rappel à l'ordre et ils sont motivés. Mais je ne pense pas que nous pourrons compter sur l'infanterie pour le moment. Il nous faut plus de monde et il nous faudrait un corps spécialisé dans le tir. Nous n'avons qu'un ou deux anciens chasseurs qui savent réellement bien tirer à l'arc pour le moment, et aucun arbalétier. Il va faaloir recruter si nous voulons être le plus performant possible."
Ainsi, la Bande de la main rouge se trouverais sur cette route? Ma chance tournerait-elle? Depuis le depart de mon village et mon exil en foret, il faut bien avouer que je n'ai pas eu enormement de chance. Mais, enfin j'ai obtenu des informations importante pour moi. La Bande se deplacerais a nouveau sur les routes. Elle serais partis de Lugard ce matin. Je l'aurais donc rater de peu. Avec un peu de chance je pourrais les rattraper.
Grace a mon entrainement, je me fonde rapidement dans les arbres a la sortie de Lugard, et suis l'immense piste.
" Effectivement, seule une troupe d'importance peut laisser autant de trace!" Bien en route, la traque commence enfin!
Un peu à l'écart du reste du groupe, je sens que nous sommes suivis. Les autres n'ont encore rien remarqué, ca ne m'étonnes pas... Je décide de repartir discrétement un peu en arriére pour en savoir plus. Je finis par trouver l'homme qui nous suis et décide de me montrer, me doutant qu'il ne tarderait pas de toute facon à déceler ma présence. Je me plante devant lui et l'intéroge:
_qui êtes vous, que faites vous ici?
Je rattrape rapidement la troupe. C'est extremement facile, vu qu'il ne cherche aucunement a cacher leurs trace.
Soudain, aprés un petit moment de poursuite, une voix m'interroge!
" Comment est-ce possible? Je suis le meilleur pisteur possible!" Et pourtant la personne me fait face. Je me racle lentement la gorge:
"- Je m'appelle Deus. Je cherche a rentré dans la Bande. Je pensais etre assez malin pour m'infilter sans me faire remarqué, mais il semble que c'est raté!"
J'espére que cette petite presentation m'eviteras de me faire egorger...
J'écoute Jibaï faire son rapport et la première opinion que je m'étais faite de lui se confirme. C'est un bon soldat avec le sens des réalités. Il a déjà pris bon contact avec ses hommes. Le fait de le nommer en tant que Bras Rouge était un bon choix.
"Nous avons déjà observer tout ça. Malheureusement nous sommes obligé de faire un recrutement "sauvage". Nous ne sommes pas encore assez nombreux pour mettre tout ceci en oeuvre. Mais ne vous inquiétez pas. Le Dragon s'est réincarné et j'ai comme dans l'idée que tout va commencer à se précipiter. Nous serons bientôt en nombre suffisant pour mettre en place notre armée telle que nous la voulons. D'ici là continuez d'entraîner vos hommes comme nous vous l'avons demandé et choisissez une petite équipe d'éclaireurs. Si nous arrivons au Ghealdan avec toutes ces conditions remplies, ça sera déjà plus que nous ne pouvons espérer."
_ Je vous remercie, Aes Sedai, dit Mylgaria d'un ton cérémonieux qui cache à peine son trouble.
Ainsi c'est fait, la roue est lancée et plus rien ne peut l'arrêter. L'Aes Sedai semble déjà l'avoir éloignée de ses pensées. Mylgaria jette un regard autour d'elle et voit à une cinquantaine de pas la novice en robe blanche qui parle à un homme prisonnier d'une cage. Le faux dragon dont tout le monde parle sans doute. A cette idée, Mylgaria frissonne, mais bon, elle n'est plus à ça près! Un mois auparavant, l'idée même d'apercevoir une Aes Sedai l'aurait révulsée! Alors, après tout... Elle se dirige lentement vers la novice, à la fois intimidée et peureuse, et l'aborde :
_ Bonsoir. Excusez moi, je m'appelle Mylgaria et je viens pour entrer à la Tour Blanche, une Aes Sedai m'a dit de venir vous trouver.
Alors qu'Alienor discutait avec le prisonnier, elle vit une jeune fille se diriger vers elle.
*Allons-bon! Même ici les Aes Sedai trouvent le moyent de recruter des novices!
- Enchantée. Je m'appelle Alienor. Je suis à toi tout de suite.
Se tournant vers Aedmund: - Je dois vous laisser à présent. Je reviendrais demain matin pour vous apporter votre petit déjeuner. Passez une bonne nuit.
Alienor pris la nouvelle novice par la main et se dirigea avec elle vers sa tente.
- Bien, alors je suppose que je dois m'occuper de toi. Nous allons dormir dans la même tente, il n'en reste plus de libre. Et comme ça, ça me fera de la compagnie.
Alors dis moi, d'où viens-tu ?
Je reste douteuse quand à la justification de l'homme, cependant je ne peux pas m'empêcher de sourir à l'évocation de mes talents de pisteuse...
-Très bien, je vous croit... Je vous laisserez donc la vie sauve.
Après avoir bien pris note des ordres de Kelenvor je retourne dans ma petite tente. Le sommeil me gagne mais je ne peux me coucher tout de suite. Depuis que Karion m'a confié cette mission, j'ai cette idée qui me trotte dans la tête. Alors comme tous les soirs depuis que j'ai été accepté dans la Bande de Kelenvor, je sors mon matériel et me met au travail, j'espère que ça sera bientôt fini...
* C'est les poches et les chaussettes pleines à craquer de tout ce qu'il a pu ramasser comme objets de valeur, que Théo voit avec force désappointement deux jeunes femmes entrer dans la tente ou il commetait son odieux larçin *
* Il resta figé un instant, lacha tout ce qu'il lui restait dans les bras, et d'un geste vif et leste, il se tailla une sortie dans la toile de tente à l'aide de sa dague, dans le but évident d'échapper à ces demoiselles, une lutte infernale avec le Saidin s'emparant déjà de son esprit *
Au moment où elles rentraient dans la tente, Alienor su qu'il se passait quelque chose d'anormal. Elle remarqua plusieurs de ses affaires jetées en vrac sur le sol. Son regard fut imméditement attiré par une forme sombre se découpant sur une ouverture pratiquée dans la toile à l'arrière de sa tente. Quelqu'un venait de sortir par ce trou! Celui qui avait essayé de voler les affaires à présent sur le sol. Alienor se précipita immédiatement après sont voleur sans prendre en compte le danger qu'il pouvait représenter, absorbée par une fureur qu'elle n'avait jamais ressentie.
Elle sortit de la tente et se retrouva face à un jeune garçon!
- Eh! Toi! Que fais-tu ici? Qui t'as permis de voler dans ma tente! Tu mérite une bonne correction!
* Sans prêter la moindre attention aux questions de la novice qui se lançait sur ses talons, il prit ses jambes à son coup et galopa aussi vite qu'il pu a travers le sous-bois, sans bien savoir dans quelle direction il se rendait. Emmitouflé dans sa mante de laine noire, le jeune garçon se fondait parfaitement dans la pénombre de la nuit. Affolé cependant, plus il courait, plus il tentait de tendre son esprit vers la Source qui lui avait déjà rendu bien des services. *
[d10] + 2
* Completement essouflé, il se recroquevilla contre un arbre, et comme il reprenait son souffle, il se laissait de plus en plus envahir par le Saidin. *
L'armée du nord établi son campement prés d'un village.
- C'est bien ici Morwen? Tu es sûr que cette jeune fille peut nous être utile... Si les informations que tu as reçu sont justes nous devons nous rendre dans le désert pour le retrouver et il nous faudra encore plusieurs jours pour y parvenir...
Le jeune garçon continuait à courir entre les arbres puis tout à coup, il s'arreta au pied d'un arbre, recroquevillé sur lui-même. Alienor n'hésita pas, elle s'empara de la Saidar...
[d10]+1(air)=9
... et tissas un filet autour du garçon pour l'imobiliser. La seule chose qu'il pouvait encore bouger était sa bouche pour répondre aux questions d'Alienor.
Encore une journée de route, semblable à toutes les précédentes. Nous marchons à bon train et les soldats semblent plutôt joyeux. Ils discutent et rigolent ça ressemble plus à une ballade qu'à une marche militaire pour le moment et je dois dire que je ne m'en plains pas. A chaque pause les soldats sortent leurs dés et leur solde. Et cette fièvre semble avoir envahit tout le camp. Moi-même je dois dire que la chance est plutôt bonne ces-derniers temps et j'ai réussit à me faire un petit pécul satisfaisant.
J'ai envoyé Llewella en exploratrice, c'est sa première sortie. J'envoie tous les volontaires un par un pour voir ce qu'ils valent. J'attends qu'elle revienne pour me faire son rapport.
J'ai entendu dire que l'arrière garde avait remarqué des mouvements derrière nous. Kelenvor leur donner l'ordre de ne rien faire pour le moment, juste d'être un peu plus vigilant. Mais ça n'a donné aucun résultat. Je me demande si cette enfant sauvage que j'avais rembarré n'est pas, malgré tout, en train de nous suivre...
C'était pour ainsi dire la premiere fois de sa courte vie que Théotim entrait en contact " brutal " avec la Saidar. Figé aussi bien par les flots d'air que par la peur, il grogna en laissant s'amenuiser son propre lien avec la Source, mais était encore cependant trop terrorisé pour articuler un mot.
Par la Lumiere c'est une Aes Sedai !!! UNE AES SEDAI !!! Je prefererais mourir que de... Pitié faites que je meure...
Il fermait les yeux pour ne pas affronter la réalité. Il avait vécu beaucoup de situations atroces dans sa vie mais savait que ce que les canaliseurs étaient capables de faire avec la Source pouvait être bien pire que tous les coups moraux et physiques qu'il avait déjà reçu...
Une Fois le garçon paralysé, Alienor eut le temps de détailler de plus près son jeune voleur. Il était plus jeune que ce qu'elle avait pensé de premier abord, et surtout il avait l'air épuisé et affamé.
* Allons bon! Encore une victime d'une guerre quelqconque sans doute!*
Elle s'approcha de lui et s'agenouilla pour etre à la hauteur de son visage.
- Bien! Maintenant que nous pouvons discuter calmement j'aimerais que tu me dise qui tu es et pourquoi tu es venu voler dans ma tente?
Enfin seule. J'ai couru silencieusement quelques temps. Les bruits familiers des oiseaux sont revenus. Il n'a pas l'air d'avoir grand monde devant nous. C'est un sentiment assez bizarre de pister la forêt à la recherche d'hommes.
[d10]
Au détour d'une rangée d'arbes qui me masquait la vue, j'aperçois une clairière. Tout doucement, je m'approche. Seul le silence m'accueille. Une vieille batisse montre une présence humaine. La porte n'est plus qu'un vieux souvenir. J'en fais le tour, aussi silencieuse que si je chassais un animal farouche. Personne à première vue. Je détache mes cheveux, attache ma veste pour cacher les deux armes enmenée avant de m'avancer, les mains vides. Comme l'ancienne perdue que j'étais...
Toutes ses précautions pour rien, il n'y a personne. L'abris a l'air abandonné depuis au moins un an. Pas de vivre, une ou deux bouteilles peut-être. Je farfouille un moment. Un ou deux outils, un collets, un jouet en bois, deux bouteilles. J'en ramène une aux amis.
C'est toujours triste un foyer abandonné.
Comme je devais faire une exploration rapide des environs, je reviens rapidement sur mes pas, sans oublier de jeter un coup d'oeil vers la clairière. Les chants des oiseaux s'éteignent quand je me rapproche du camps. Je file droit vers la tente du chef, frappe et entre à son ordre.
-Llewella au rapport, chef (). Aucune présence humaine dans la direction que nous devons prendre demain. Tout semble calme. J'ai apperçu une cabane abandonnée depuis près d'un an, à en juger par la poussière accumulée* je montre la bouteille* Pas de vivre, ni d'armes, seulement ça!
"Tenez. Butin de guerre", dis-je avec un sourrire. "Mais avant d'en profiter j'ai une dernière mission pour vous. Quelqu'un nous suit et j'aimerai apprendre qui c'est."
(RPOff: C'est Morgheuz et Deus.)
"Si il y a du danger, fuyez et venez nous rejoindre immédiatement. Je en veux aucune prise de risque. Si ce sont de simples curieux ramenés-les ici. Je compte sur vous Llewella, si tout se passe bien, vous intégrez définitivement l'équipe d'éclaireurs."
En sortant, je débouche la bouteille, étanche ma soif, et laisse la bouteille en évidence au centree du campement. Quila voudra la prendra. Il est temps de repartir.
Qui peut bien nous suivre? Je m'avance doucement.
[d10]
Je dois faire trop de bruit, car je vois deux personnes tournant la tête vers moi lorsque je m'approche. Par chance, j'en connais une: c'est la fille aux yeux jaunes, comme Penaguila. L'autre homme m'est inconnu. Je rengaine le couteau.
- Bonjour! Vous prenez la même route que nous, finalement? *dis-je en regardant l'amie des loups. Mon regard se porte ensuite sur l'inconnu* et vous? Il parait que vous suivez l'armée du dragon depuis quelques temps. Qui êtes vous?
Mylgaria n'avait même pas eu le temps de répondre qu'Aliénor se mettait à crier et à courir après ce qui lui avait semblé être un jeune garçon. Un voleur semblait-il. Même les Aes Sedai devaient-elles craindre les voleurs?
Sans hésitation, Mylgaria se mit à courir à la suite d'Aliénor. Après tout, elle n'allait pas rester plantée devant la tante comme une idiote! Elle courrait à en perdre haleine quand une sensation bizarre la traversa, puis elle aperçut le garçon, figé, et Aliénor qui se penchait vers lui. Elle s'arrêta près d'Aliénor, essoufflée.
- Bon, je vais vous mener à notre Bras rouge, venez. Vous voulez vous battre pour le dragon? *à l'amie des loups* Vous preferez venir ou rester en arrière? Il y a à manger dans le camp sinon.
-"Je m'appelle Deus. Effectivement, je vous suis depuis un petit moment. J'espere que mes talents seront utile a la Bande et au Dragon"
Je suis alors la femme, en esperant que mon engagement se passe bien!
Je regarde sombrement la jeune femme face à moi et grogne un 'je vous suis'. J'ai faim, je n'ai rien réussi à chasser ces derniers jours et voilà que mon dilemne recommence. Je suis d'une humeur de chien, j'ai besoin de me défouler sur quelqu'un.
-Vous n'êtes guère silencieuse savez vous? Je vous ait entendu approcher de longues minutes avant que vous nous repériez. C'est comme ca que vous pister le gibier? dans ce cas, vousne devez pas attrapez grand chose!
Tout en les suivant, je ne cesse de guetter avec tous mes sens la présence de gibier à proximité. Tant qu'à faire, je crois que je préfère manger le produit de ma chasse. Mes yeux guettent le moindre frémissement de feuille.
Dans quel pétrin me suis-je donc fourrés? Je regarde les deux jeunes femmes, entre une totalement inamicale et préte a me sauter dessus au moindre mouvement brusque,et une autre qui me semble deja plus "amicale" mon choix est vite fait...
J'emboite donc le pas a l'etrange jeune femme, sans regarder si l'autre nous suis. J'ai l'impression qu'elle cherche a chasser. Pour lui être agréable, je me déplace de maniére plus silencieuse tout en gardant mon rythme de marche. Je m'adresse alors a mon guide: "Comment ce fait-il que la Bande se trouve ici? Avez vous une mission a remplir pour le Dragon? Ou bien est-ce autre chose? Pardonnez moi de ne pas être au courant des derniéres nouvelles de ce monde, dis-je en lui addressant un sourire contrit, j'ai été pendant plus d'une année seul dans la foret. Je ne connais donc pas les derniere nouvelles." J'espere que mon interlocutrice pourras me donner quelque informations.
Un jeune garçon sort du village en sifflotant. Il semble être l'un de ces écrivains nomades car il transporte sur son dos, bien rangé dans le boîtier caractéristique de ceux de son métier, sa table d'écriture, ainsi qu'à l'épaule un baluchon qu'il... justement, il s'arrête, l'ouvre et en sort une pomme qu'il saisit entre ses dents avant de le refermer et de le remettre à l'épaule.
Un marchand passe tout près de lui et le salue rapidement avant de rentrer dans le village.
"Reviens quand tu veux, Emin ! Et fais attention ! Il y a des étrangers dans les parages."
"Je vous remercie", répond le jeune homme d'une voix trop haut perchée pour son sexe. "Je ferai attention", dit-elle en faisant apparaître au sortir de l'une de ses manches l'un de ses stylets bien connus des gens du village qui l'ont accueilli depuis trois semaines.
* Se garder loin des problèmes, se garder loin des problèmes *
Et les problèmes ne sont pas faciles à éviter pour Emin. Aussi, quand elle voit, à l'horizon, se pointer un gaidin, et bientôt, se dessiner la silhouette de ce qu'elle reconnaît aisément comme étant une Aes Sedai, elle décide de tenter de passer inaperçue. Se jeter en contrebas de la route éveillerait tout de suite les soupçons. Il valait mieux faire face... discrètement. Elle termine rapidement sa pomme, jette le trognon sur le côté de la route, replace son stylet, penche la tête et prie la Lumière qu'on la confonde avec un garçon.
La soeur des loups est d'une humeur de chien mouillé. Je souris à sa remarque en hochant la tête:
- Je n'ai pas l'habitude de chasser des humains.
Je prend la direction du camp. Je vais les amener au chef:
- Nous avons vu le Dragon combattre dans le ciel. Mais cette partie de son armée n'a pas suivi sa route. Nous attendons son retour en recrutant du monde. Je ne connais pas au juste tous les détails de notre première destination. Notre Bras-Rouge vous expliquera mieux tout celà. * Je souris* Je m'appelle Llewella. Et voici l'entrée du camp. *geste vers les premières tentes*. Je vous amène au chef.
Des têtes se tournent vers nous quand on entre. Je fais un signe de tête rassurant. Une nouvelle recrue, ça se fête. Je frappe alors à la tente de Jibai.
Je regarde la jeune fille d'un air sadique et ajoute les yeux flamboyants :
-Les humains, ça se chasse comme les animaux...
Je la suis dans la tente, mes yeux luisants à la lumière des chandelles.
Toujours aussi pétrifié par la peur, Théo met du temps avant de réussir à faire sortir un son du fond de sa gorge. Il essaye désespérement de tourner la tete, mais seuls ses yeux se figent en direction de l'Est. Il se met alors à hurler avec la force du désespoir.
- LUNE, SAUVE TOI, SAUVE TOI VITE !!! JE TE RETROUVERAIS !!!
Le Garçon semblait pétrifié par la peur. Sans doute etait-ce le première fois qu'il avait à faire avec une femme de la Tour. D'un coup la colère d'Alienor retomba, remplacée par la pitié. Soudain le garçon se mit à hurler.
- LUNE, SAUVE TOI, SAUVE TOI VITE !!! JE TE RETROUVERAIS !!!
Il n'était donc pas seul! Sans doute quelqu'un de sa famille. Pauvres enfants, obligés de voler pour vivre. Alienor tenta de calmer le jeu, et de rassurer le garçon. Elle n'avait plus l'intention de lui faire du mal.
- Eh ! Calme toi! je ne te ferai rien. Tu as l'air affamé et fatigué. Demande plutot à cette Lune de te rejoindre. Je vous donnerai à manger pendant que tu me racontera ce qui t'as poussé à venir voler dans ma tente. Cela te va-t'il ? Vous n'avez rien à craindre.
La voix rassurante d'Aliénor a l'effet escompté. Il reprend lentement son calme, même si le fait d'être toujours figé l'angoisse considérablement. Il répond d'une petite voix douce, bafouillant presque.
- D'a... D'accord... Je ne voulais faire de mal à personne... Laissez moi aller rejoindre ma soeur s'il vous plait, elle est encore toute petite je dois aller la rassurer... Je... Je n'essayerais pas de fuir je vous le promet...
Alienor relache la source et libère le garçon. Alors c'est sa petite soeur qui est cachée dans les bois!
- Très bien! va la chercher. Je sais que tu ne t'enfuira pas! Ce n'est pas dans ton interet. Ni celui de ta soeur. Dis-toi qu'au moins vous pourrez avoir un repas chaud et un endroit pour vous reposer à l'abri.
Il revient donc avec elle quelques instants plus tard, menant deux magnifiques clydesdales par la bride, la petite Lunéagane à califourchon sur sa selle.
A l'idée du repas chaud promis pas l'Aes Sedai, sa bonne humeur reprend vite le dessus alors qu'il rassure sa cadette, se rassurant par la même occasion.
- Regarde ma puce, la gentille dame va nous offrir à manger, tu n'as rien à craindre.
La petite était à moitié endormie sur le dos du cheval trois fois plus grand qu'elle, et se tenait un ventre qui emettait de forts gargouillis. Elle ne semblait pas affolée le moins du monde, habituée depuis trop longtemps à cette vie de vagabond. Voilà des mois qu'ils avaient quitté Ebou Dar et qu'ils s'étaient fait à la vie au grand air.
La grande curiosité de Théo ne resta pas en reste tres longtemps, toujours à l'affut de tout ce qu'il pourrait apprendre de nouveau.
- Ou sommes nous exactement ? Je n'aurais jamais cru croiser des Aes Sedai au milieu des bois ! Vous êtes beaucoup ? Et vous allez où ?
Il posait les questions au fur et a mesure qu'elles s'imposaient à son esprit.
La petite avait l'air aussi affamée que son frère, et épuisée aussi. Le garçon ne cessait de poser toute sorte de questions, ne lui laissant même pas le temps de répondre. Alienor l'interrompit dans son flot continu de parole.
- Je répondrais à tes questions plus tard. Pour le moment on va vous mettre au chaud dans ma tente. Je vais emmener vos chevaux là où on pourra s'occuper d'eux et vous chercher à manger. Vous deux rester dans ma tente et attendez moi. Ne vous montrez pas.
Laissant les enfants dans sa tente, Alienor conduisit les chevaux vers l'enclot où l'on gardait les autres et les laissa aux bons soins d'un palefrenier, lui intimant de ne les remettre qu'à elle. Puis elle se dirigea vers les cuisines et pris deux assiettes de ragout, un gros morceau de pain avec du fromage, un cruchon de lait et deux verres.
De retour dans sa tente elle posa le tout sur une petite table.
- Voilà j'espère que ça vous plaira. Mangez, nous parlerons après.
On frappe à la porte alors que je suis en plein ouvrage. Je cache le tout à la va-vite sous mon lit de camps et va ouvrir. Llewella entre suivi d'un homme et de la jeune fille sauvage.
C'est à elle que je m'adresse en premier:
"Tiens, tiens mais on dirait que vous nous avez retrouvé en fin de compte."
Devant son air renfrogné je n'en dit pas plus. Je laisserai le soin à Kelenvor et Shaevar de règler tout ça. Je me tourne maintenant vers Llewella et l'homme qui l'accompagne."
"Bonsoir, je suis Jibaï Do'Urden. Vous nous suiviez, peut-on savoir pourquoi ?"
Mylgaria était intriguée, mais Aliénor semblait l'avoir totalement oubliée. Elle aperçut à une vingtaine de pas quelques plantes médicinales intéressantes. Puisque personne ne s'intéressait à elle pour l'instant, autant en profiter pour recueillir quelques simples. Lorsqu'elle eut fini, Aliénor était déjà repartie avec les enfants. Mylgaria retourna au campement mais, dans la pénombre, comment reconnaître la tante de la novice?
Elessar avait entendu parler d'un campement, par précaution il préféra l'éviter se postant à une distance de 500 metres pour ne pas attirer l'attention.Lorsqu'il trouva un endroit pour son campement, il attacha la bride de son cheval à une branche d'arbre et lui flata l'encollure.
Là...Tout doux...
Puis il tenta de trouver du bois sec pour un feu qu'il aurait préalablement enfouit dans le sol.
[i]Elessar revint pres de son cheval, du bois sec sous le bras et un lapin dans la main droite, il alluma le feu et y déposa le lapin.Sa famille lui manquait mais avait été forcé de les quitter et rien ne serait plus jamais pareil..[i]
Au son de la voix qui semble l'interpeler, Emin commence par tourner la tête de part et d'autre. Manque de chance. Il n'y a pas foule sur le chemin qui sort du village. Elle ne peut même pas prétendre l'innocence. Aussi, rapidement, elle se compose un visage. Elle sait ce qu'elle doit affronter car ce ne sont pas les traits sans âge de l'Aes Sedai qui l'a fait la reconnaître, mais c'est justement ce qu'elle a vu qui l'entourait : des dizaines d'éclairs et divers dessins sans significations, ou du moins qu'elle puisse reconnaître. Mais jusqu'où allait les connaissances de l'Aes Sedai ? Soudain, Emin releva la tête et planta ses yeux dans ceux de l'Aes Sedai avec un air de défi, et surtout, sans révérence. Le pantalon ne s'y prêtait guère, s'était-elle toujours dit.
Si la vue de l'Aes Sedai ne lui causa aucun trouble, celle de son Lige aurait pu la vendre trop facilement. Des épées... des combats pour un Lige, rien de surprenant. Du sang aussi, mais plus que pour certains autres qu'elle avait déjà rencontrés. Ce qui le différait par contre, c'était le cor. Un cor étincellant.
"Aes Sedai", dit-elle simplement, ni plus ni moins que la reconnaissance de la présence devant elle. "Je n'ai pas l'intention de fuir, rassurez-vous. Et pourquoi vous a-t-on parlé de moi ?" Le ton de sa voix était ferme, déterminé et ne trahissait en rien sa curiosité. Emin n'avait certainement pas l'intention de se révéler trop rapidement.
- Je suis heureuse de voir que tu te montres raisonnable enfant... A défaut de te montrer polie!
Je suis venue jusqu'ici spécialement pour toi, je sais que tu n'es pas comme les autres, tu dois venir avec nous et m'en dire plus sur ces choses que tu vois... D'ailleurs tu n'as pas vraiment le choix, tu cours un danger si tu ne viens pas.
'Enfant', ça lui écorchait les oreilles, ce terme. Pour une enfant, elle prenait bien soin d'elle. Personne d'autre qu'elle ne lui apportait la nourriture, le vêtement ou un coin où dormir.
"Un bien grand mot 'dois'. Je n'ai certes aucun besoin, et encore moins le devoir de vous suivre pour vous dire que non, je ne ferai pas la bête de foire auprès de vos riches amis. Je ne dis pas la bonne aventure. Je ne fuirai pas, mais je ne vous suivrai pas non plus. Ce n'est pas votre petite tentative de m'impressionner qui me fera changer d'avis. Du danger, j'en ai toujours connu et je me suis toujours débrouillée... à moins que le danger ne vienne de vous ?"
- Tu as la langue bien pendue, mais crois tu vraiment avoir le choix? Crois tu vraiment pouvoir dire non à une Aes Sedai? Je n'ai que faire de t'xposer devant les nobles de cour, c'est pour une mission autrement plus importante que tu vas me servir! Tu peux nous accompagner sur tes deux jambes ou bien ligotée sur l'étalon du Gaidin! Que préfères tu?
- Je ne sais pas de quoi tu es capable mais Morwen Sedai dis que tu peux nous être très utile. Je n'ai rien contre toi mais nous sommes en guerre, il y a prés d'ici 10 000 hommes qui ont laissé leur terre et leurs familles pour combattre l'ombre! Parce que l'heure de la défense est terminé, il est temps de venger ce qui n'a pu être sauvé! Tu vas venir avec nous que tu le veuilles ou non, n'imagine même pas pouvoir m'échapper! Tu te dis peut-être que c'est injuste, mais c'est ainsi... La mort est plus légère qu'une plume, le devoir plus lourd qu'une montagne, assumeras tu le tiens la tête haute?
Les yeux du Lige sont durs comme l'acier, mais ceux qui l'on connu seraient surpris de voir qu'un brasier y a remplacé la glace!
Emin avait évité de regarder le gaidin pendant qu'elle discutait avec l'Aes Sedai, mais son intervention lui fit tourner la tête pendant que ses paroles la pénétrait. La vision se fit plus précise. De multiples épées étaient pointées vers lui, toutes avec les bouts ensanglantés, et le cor, au-dessus de sa tête, étincelait de milles feux. Le gaidin mourrait violemment, au cours de nombreux combats. Un instant elle croisa le regard brûlant du Lige. La guerre... une mission.
"Gaidin..." commença-t-elle, mais elle ne termina pas. À quoi bon, c'était son destin, rien n'y changerait. Si elle pouvait savoir ce que le cor signifiait, ce serait bien. Elle ne l'avait jamais vu sur aucune autre personne auparavant et n'avait donc aucune comparaison possible. Elle tourna le regard vers l'Aes Sedai, un mur de détermination. L'injustice... la vie était une injustice !
"Morwen Sedai, tout ce que je vois et que je comprends, c'est que vous me proposez votre protection pour un danger que j'ignore et vous m'offrez de me mener dans un autre. Je ne suis pas certaine qu'il soit moindre. La guerre, une armée de 10 000 hommes, ça ne veut pas forcément dire paix et sûreté, mais ce n'est pas cela que je recherche. Irons-nous les rejoindre ? 10 000 hommes, ça me laisse une bonne possibilité pour du travail. Et puis, vous suivre ? À pied ? Alors que vous êtes à cheval ? De belles bêtes, en vérité, dommage." dit-elle en approchant lentement sa main du museau du cheval de l'Aes Sedai. "Tout doux, mon grand", continua-t-elle d'une voix douce avant de relever son visage vers l'Aes Sedai, un sourire au coin des lèvres. "J'espère que vous n'êtes pas pressée, parce que si je suis à pied, vous feriez mieux de vendre ces chevaux au village. Ils ont faim, ils vous en donneront un bon prix. Dommage pour de si magnifiques bêtes. Et choix ou pas, je ne suivrai pas des cavaliers à pied. Aie-je une tête à courir du matin au soir ? Aussi bien me ligoter ! J'aurais préférée être assise, remarquez. Une dernière chose... en quoi consiste la mission que je devrais servir ?"
Elle était redevenu sérieuse, frondeuse, mais sa curiosité était déjà assez éveillée et elle avait bien envie de voir ce camp de 10 000 hommes d'armes de plus près. Elle avait bien vu des troupes en mouvement, de loin. Mais rien qui ne sembla aussi gros qu'une armée comme la décrivait le Lige. Mais bon, si on lui avait offert de la prendre en croupe sans la ligoter, ç'aurait été plus agréable.
Le Lige remonte en selle et fait avancer le grand étalon gris jusqu'à la jeune fille à laquelle il tend la main.
- En effet nous allons les rejoindre, mais bien que chacun d'entre eux vaillent trois des gens du Sud, 10 000 hommes ne constituent pas une grande armée.
Vous avez du courage et vous avez raison de ne pas chercher la paix et la sureté car se sont des notions maintenant révolues.
Les gens du sud n'ont connu que ça... entre deux guerres pour un carré de terre! Pendant ce temps les guerriers des Marches ont mené une lutte sans fin contre les horreurs de la Dévastation! Défendre, protéger encore et encore! Et nos hommes meurent et l'Ombre avance! Dire que certains imaginent encore que les trollocs sont des créatures de contes!!! Mais tout ceci est terminé, si celui que nous allons rejoindre est le bon l'heure de la vengeance a sonné!
Je tenterai de veiller sur vous puisque vous pouvez nous être utile... Mais je ne vous fait aucune promesse, j'ai une guerre à mener et je tuerai quiconque se mettra sur ma route!
Une guerre en effet... Nous les exterminerons tous, les trollocs, les myrddraals, les réprouvés et le Ténébreux lui même! Nous les exterminerons ou nous mourons au combat!
L'Aes Sedai porte la main sur les franges bleues de son chale... On pourrait croire qu'elles sont vertes.
Cela commençait à sentir les problèmes qu'elle avait voulu éviter, mais comme, en général, elle se dirigeait toujours droit sur eux, elle se dit qu'elle reprendrait sa résolution un autre jour. Si elle était toujours en vie, bien sûr. Emin avait pourtant des choses à vivre qui ne l'était pas encore, elle le savait et les attendait mais cela ne l'empêcha pas de saisir la main tendue du Gaidin. C'était mieux. Elle tendit une oreille attentive à chaque parole. Un peu plus, si elle avait été une de ces jeunes filles du village, elle aurait rougi de voir son courage reconnu par un lige, mais elle qui s'était habitué à faire face à tout, ne fut que reconnaissante. Au moins, le lige lui accordait quelque valeur. Elle ne pouvait pas encore en dire autant de l'Aes Sedai qui l'utiliserait comme un outil. Bien sûr, avec leur supériorité, les Aes Sedai devaient croire que la gentillesse et la sympathie n'existait que pour les autres.
"Qui allons-nous rejoindre ? " demanda-t-elle presque avec excitation, cette fois.
Au nom prononcé par le Lige, Emin ne put réprimé un sursaut qui la fit presque glissé à bas du cheval. Elle se rattrapa tout juste à temps. Dans sa tête, tout fonctionnait soudainement trop vite. Elle n'avait jamais connu une telle confusion de pensées. C'est à peine si elle entendit le conseil de l'Aes Sedai tellement son trouble était grand. Elle garda le silence de longues minutes, le temps de remettre de l'ordre, de se calmer, de se refaire une expression. Lumière ! Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser aller comme ça ! Pas devant une Aes Sedai !
* Le Dragon Réincarné, je le reconnaîtrai entre vingt mille, cent mille, un million ! *
Mais ce qui traversa finalement ses lèvres fut tout autre. Le gaidin chevauchait auprès de son Aes Sedai, toujours alerte et attentif, comme tous les Liges. Elle s'adressa à l'Aes Sedai.
"Et qu'est-ce qui vous fait croire que je pourrais vous être utile dans votre guerre. Vous devez bien vous douter que je n'ai pas d'aptitudes particulières pour le combat, non ? Et comment comptez-vous le retrouver ? Est-il avec cette armée ?"
- Chacun apporte sa contribution à sa façon, il faut plus qu'une épée pour faire d'un homme... ou d'une femme un guerrier et plus qu'un guerrier pour remporter une guerre! Surtout celle-ci. D'aprés ce que Morwen Sedai m'a dit vous pouvez voir des choses que les autres ne voient pas, si une seule de ces "visions" peut nous apporter un avantage alors vous pourrez dire que vous avez contribué à abattre l'ombre...
... Il n'est pas ici, selon nos information il serait entré dans le désert des Aiels.
Les visions, bien sûr. Emin se doutait bien que c'est pour ses visions qu'on viendrait un jour la chercher. Mais ce qu'elle apprenait était trop pour ce qu'elle pouvait gérer à la fois.
"Hey ! C'est une blague, hein ? Vous n'avez pas l'intention de faire de moi une guerrière, n'est-ce pas ? Je n'ai pas l'étoffe d'un héros. Les héros meurent vous savez ? Les autres aussi, bien sûr, mais les héros ne meurent jamais dans leurs lits, rassasiés de jours, si vous voyez ce que je veux dire. Et puis..."
Elle se sentit soudain la bouche sèche. Le désert Aiel... désert comme dans aucune eau à boire, comme dans mourir de soif, comme dans mourir brûlée par le soleil, comme dans mourir la gorge tranchée par un aiel qui veut boire votre sang.
"Il... Il... n'est pas blessé, dans le désert, n'est-ce pas ? Il ne fait que se cacher là et il sortira pour vous rencontrer ? Nous n'irons pas jusque là nous-mêmes, bien sûr. C'est affreusement loin, vous savez ?"
Quelle idiote elle faisait ! Elle rit nerveusement avant de reprendre : "Bien sûr que vous savez !" Et puis, elle ajouta sur un ton optimiste : "Et quelle est notre première étape ?"
- Personnes n'a l'étoffe d'un héros, les plus connus sont souvent des Hommes qui ont fait ce qui devait être fait au moment ou il fallait le faire... Et puis il faut bien mourir un jour ou l'autre.
Nous ne pouvons attendre qu'il sorte du dédert, Morwen Sedai vous et moi... Et probablement Forgal irons seul... Ne vous faites pas de fausse idées sur les Aiels, ils ne boivent pas de sang, ils sont plus civilisés que de nombreuses personnes qui se disent "nobles"! Je suis fier du fait que certains d'entre eux me nomment "ami".
Après avoir rejoint le camp nous partirons sans plus attendre, je vous trouverai une monture.
"Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais choisir ma mort. Je sais que c'est un peu ridicule, mais c'est tout moi, ça. Qui est Forgal ? Et nous irons seuls, sans armée, rencontrer les Aiels ? Je sais que vous le savez, mais les Aiels n'ont pas toujours été amis".
Et ce Lige était l'un de leurs amis. À ne pas l'oublier. Finalement, les impressions étaient trompeuses. Elle devrait se méfier de tout un chacun avec cette charmante petite troupe. Pourtant, d'apprendre qu'elle aurait bientôt une monture lui réjouit le coeur. Une monture signifiait liberté et lige ou pas, Aes Sedai ou pas, si elle voyait que le danger était trop grand, elle détalerait plus vite qu'un lapin... pourvu que la monture soit bonne, bien sûr, et ne crève pas dans le désert. Lumière ! Le désert ! Dans quoi s'était-elle encore embarquée ?!
- Personne ne choisit sa mort... A moins de mettre l'épée au fourreau... Forgal Cargel est un vieux guerrier Malkieri, il fut autrefois capitaine des gardes de mon grand père, il a fut le premier a m'enseigner le maniement des armes.
En ce qui concerne les Aiels, je doute qu'ils apprécient de voir 10 000 hommes armés entrer dans leur désert, cela déclencherait inévitablement une bataille, ce dont nous n'avons aucune envie vous en conviendrez. En petit nombre nous avons une chance...
Emin dû réfléchir un peu en ce qui concernait l'épée au fourreau, mais finalement, en se plaçant dans la peau du lige, elle comprit qu'il s'agissait de refuser le combat. Non, elle ne le refuserait pas forcément, mais si elle pouvait l'éviter, d'une manière ou d'une autre, ça, elle le ferait. C'était certain. Et elle qui croyait que les Malkieri était une chose du passé ! Mais...
"Alors, vous êtes un prince ou quelque chose du genre ? Que faites-vous au service d'une Aes Sedai ? C'est vous qui devriez lui dire quand parler au lieu qu'elle vous dise de vous taire ! ... Vous avez raison pour les Aiels, je n'y avais pas pensé. Je ne veux pas faire l'enfant, mais dans combien de temps arriverons-nous à ce camp ?"
- Je ne suis pas un prince, je suis un Seigneur de Guerre des Marches. Ma mère est une Shienaran, mon père était un Malkieri... une ombre passe sur les yeux du Lige, lui donnant l'espace d'une seconde un air sanguinaire.
Vous devriez montrer plus de respect aux Aes Sedai, elles ont plus fait pour la lutte contre l'ombre que beaucoup d'autres. Sans elles et leur pouvoir nous n'aurions aucune chance lors de la dernière bataille... Vous vous faites une fausse idée des Liges et des Aes Sedai, je sais que nombreuses sont les personnes qui pensent que nous ne faisons que suivre et obéir, il en est tout autrement, nous avons choisit de combattre à leur coté, avec elles, c'est toute la différence. Et être respectueux ce n'est pas se taire, c'est dire franchement et honnêtement ce que l'on croit être vrai et juste... Personne ne m'a fait taire depuis mes 6 ans, y compris l'Amyrlin...
Mais voici le camp, nous sommes enfin arrivé.
10 000 guerriers sont rassemblées, les bannières flottent au vent.
Je suis la jeune femme jusqu'a un camp. Il semble que la bande ce soit arrétée pour la nuit. Elle m'indique alors une tente. Je la suis a l'intérieur.
La personne présente est un homme, d'aprés la deference avec laquelle la jeune femme l'interpelle celui-ci doit être important. "Bras-rouge" d'aprés ce que j'ai compris.
-"Je m'appelle Deus. Si je vous suis c'est pour une raison simple, je souhaite faire beneficié la bande de mes capacités d'éclaireur. En effet, j'espére que mes talents puisse vous être utile."
Je m'incline legerement devant l'homme, en esperant que mon petit discours lui auras plûs. Je me suis lancé, je n'ai plus qu'a attendre...
10 000 guerriers, des dizaines et des dizaines de bannières qui flottent au vent, tente alignée avec... des dizaines d'autres, des centaines, des milliers de chevaux attachés à des lignes de fortune, des hommes qui discutent autour de feux. Le spectacle est à vous couper le souffle quand vous n'avez jamais vu tant de personnes, et encore davantage quand vous vous dites que ces personnes-là sont rassemblés pour combattre. Des odeurs de sueur et de nourriture se lèvent de partout. Une armée. Une petite armée, avait dit le Lige. Mais pour Emin, une armée est une armée.
Ce n'est qu'en se rapprochant qu'Emin voit que certaines tentes ont des couleurs assez flamboyantes, mais en général, ce ne sont que des tentes en grosse toile rugueuse, certaines sont rapiécées, plusieurs en fait. Après quelques instants, Emin semble reprendre vie.
"... si respecter une Aes Sedai, c'est comme vous dites, ben, je les respecte puisque je ne dis, franchement et honnêtement, que ce que je crois juste et vrai. Mon discours changera si je vois quelque chose de différent et vous en serez le premier informé. Et puis...quel est le programme ? Nous nous ravitaillons, parce que je vous signale que je mange, hein ? Je vous fais confiance pour la monture. Je connais les chevaux, mais pas suffisamment pour choisir un cheval en fonction du voyage que vous me promettez. Je peux faire quelque chose ou puis-je simplement aller offrir mes services aux soldats pour écrire à leurs mères ou à leurs belles en vous attendant ? Dans ce cas, vous n'avez qu'à me laisser glisser au sol."
Alors que cet homme s'incline légèrement devant moi, je le stoppe aussi net.
"Ola l'ami, vraiment je ne mérite pas qu'on s'incline devant moi. Ici personne ne te demandera de t'incliner d'ailleurs. Notre passé on s'en fiche ici. Nous on se bat pour l'avenir, alors du moment que tu es prêt à te battre et que tu sais suivre un ordre, tu es le bienvenu !"
Je lui met la main dans le dos et le pousse légèrement vers un tabouret.
"Justement j'allais boire un coup avant de dormir, tu veux peut-être mangé quelque chose ?"
Nous continuons à parler un bon bout de temps jusqu'à ce que je lui indique un endroit où dormir. Je lui ai brièvement expliquer comment nous fonctionnons. Le chef, Kelenvor, la cavalerie dirigée par Shaevar, l'infanterie que nous mettons en place petit à petit et le système des bras-rouges qui gèrent tous un petit groupe.
Deus, c'est le nom qu'il m'a donné sera parmi les éclaireurs, il travaillera avec l'équipe que j'ai formé pour Shaevar, directement sous ses ordres. D'ailleurs Llewella aussi sera dans cette équipe plus 6 autres. Je les présenterai à Shaevar demain.
Emin glissa du cheval d'Eltharion et regarda le dit maître Cargell qu'elle avait aussi deviné être le Forgal du Lige. Elle était impressionnée par l'âge et la stature de l'homme et n'avait soudain plus envie de jouer sur les mots. Elle avait devant elle un Malkieri et se sentait presque privilégiée. Après tout, jamais on ne lui avait raconter qu'il en restat de vivant. Et puis, à en juger par l'allure générale, il valait mieux que cet homme-là soit de son côté.
Une fois seule avec l'homme (c'est relatif, entourée d'une armée de 10 000 hommes...), elle lui emboîta le pas sans rechigner.
S'apercevant que la novice ne l'avait pas suivie jusqu'à la tente, alienor se mit en devoir de la retrouver. Après quinze bonnes minutes de recherche dans le camps, elle finit par tomber dessus, ... littéralement. La jeune fille était en train de trier des herbes sur le sol au détour d'une tente. Ne l'ayant pas vue, Alienor lui était carrement rentrée dedans avant de s'affaler par terre.
- Ah! Tu tombe bien, je te cherchait. Viens! Nous allons rejoindre ma tente et nous entretenir avec ces enfants. Nous aurons le temps de faire connaissance plus tard, lorsque nous serons seules.
Après s'etre relevée et époussetée, elle entraina Mylgaria à sa suite en direction de la tente. Une fois arrivée elle constata que les enfants avaient fini de manger.
- Bien, je vois que cela vous a plus. Alors nous allons commencer par les présentations. Je m'appelle Alienor, et voici Mylgaria. Je crois avoir compris que ta petite soeur s'appellais Lune, mais toi, jeune homme, comment te nommes-tu ?
Une fois reposé,il decida de reprendre la route.Elessar se mit donc en selle ayant regroupé préhalablement ses affaires. Peu de temps passa et Elessar se trouva à l'entrée d'un camps.On l'avait prévenut que des soldats s'était réunit dans les alentours..Mais pas une Armée de Soldat.
Interloqué, il resta à l'entré du camps sur le dos de son cheval, ne sachant que faire...
- Oui je suis bien Forgal, mais ne me regardez pas comme si j'allais vous manger, je ne suis pas un trolloc! Vous avez voyagé avec le Loup Bleu, il est bien plus effrayant que moi...
Que voulez manger? Nous n'avons que des rations militaires, mais nous trouverons bien de quoi vous remplir l'estomac.
Reprenant ses esprits, il descendit de sa monture et décida d'avancer dans le camps, la tenant par la bride. Il apercut un homme d'un age avancé accompagné d'une jeune fille.
À l'appel d'une jeune voix, Emin se retourna et fut presque ébloui par ce qu'elle vit. Une aura multicolore, aux contours mal définis, des éclairs sortant de tous côtés entouraient un jeune homme à l'air innocent : un homme qui pouvait canaliser, voilà ce qu'elle voyait. Elle n'en avait pas vu beaucoup au cours de sa vie. En général, ils se cachaient dès qu'ils réalisaient ce qu'ils pouvaient faire. La chasse leur était donné. On disait qu'ils étaient tous fous et qu'ils finissaient par brûler tout ce qui les environnait. Bien sûr, elle avait entendu parler, comme tout le monde, de ce que le Dragon Réincarné les rassemblait maintenant... Ça se discutait partout, en fait, mais elle n'y avait prêté que peu d'attention.
Morwen Sedai ne devait pas encore être très loin. Devait-elle aviser Forgal ou avertir ce jeune homme de la présence d'Aes Sedai dans le camp ? Une chose était certaine. Elle n'avait aucune envie de rester près de lui.
- Qu'est ce que tu veux gamin? nos sentinelles ton repérée depuis un moment, tu as de la chance d'être des marches... shienaran... sinon les choses auraient pu mal se passer. Que veux tu? Te joindre à l'armée du Loup Bleu?
La jeune femme aux cotés du vieux guerrier le fixait comme s'il avait l'apparence d'un trolloc..Un frisson parcourut son échine...Non ce ne peut pas être ca...Il s'efforça de sourir.
Il mit le point sur son coeur dans un salut militaire
Tai'Shar Malkier..
Je me nomme Elessar..Si vos sentinelles m'ont repéré c'est que j'ai volontairement fait en sorte que cela ce passe ainsi..Je préférais annoncer ma venue avant de me présenter devant vous..
On m'a dit qu'un camps de guerier se trouvait par ici..je viens offrir mon sang et ma lame pour vous aider..
Emin commençait à trépigner sur place. Cet homme ne pouvait pas rester parmi eux... ou elle ne resterait pas. Morwen Sedai disparaissait dans une tente suivie de près par Eltharion... le Loup Bleu... Elle déglutit. Elle n'avait eu aucune conscience de ce qu'était l'homme avant que Forgal ne le lui dise, mais il ne pouvait pas admettre ce garçon dans ses rangs, pas comme ça... Pendant qu'Elessar, c'est ainsi qu'il disait s'appeler, parlait encore avec Forgal, elle recula d'un pas, puis deux et s'enfuit en courant pour rejoindre Eltharion comme le pan de la tente allait s'abaisser. La jeune femme tira sur sa cape de toutes ses forces.
"Eltharion !" Ayant réussi à attirer son attention, elle baissa la voix pour qu'il soit le seul à entendre ce qu'elle disait : "Le jeune homme qui parle avec Forgal sait canaliser."
Après tout, le Lige n'était pas l'Aes Sedai... et puis, c'était son armée... il avait le droit de savoir, non ?
(Au fait je tiens à dire qu'Elessar est perdu à cause des mélanges de ce topic, il devait rejoindre le campement des Aes Sedai et a confondu, ce n'est rien mais ca corrobore les paroles d'Emin à ce sujet)
* Théo s'essuya la bouche du revers de sa manche apres avoir léché le fond de son écuelle, Alors que Lune, une fois le ventre plein, commençait a sentir la fatigue de plus en plus. Elle bailla donc profondement sans la moindre gêne *
Son nom est Lunéagane en fait ! Elle est muette en fait, elle ne vous répondra pas... Et sourde aussi je crois mais je ne suis pas bien sur. Et moi c'est Théo, enfin Théotim mais c'est pas tres joli. Merci pour tout ça, on avait pas aussi bien mangé depuis des jours.
Alors vous... Vous etes toutes des Aes Sedai ? A Ebou Dar beaucoup de femmes utilisent la magie aussi... Ca fait vraiment peur..
(Au fait je tiens à dire qu'Elessar est perdu à cause des mélanges de ce topic, il devait rejoindre le campement des Aes Sedai et a confondu, ce n'est rien mais ca corrobore les paroles d'Emin à ce sujet)
* Théo s'essuya la bouche du revers de sa manche apres avoir léché le fond de son écuelle, Alors que Lune, une fois le ventre plein, commençait a sentir la fatigue de plus en plus. Elle bailla donc profondement sans la moindre gêne *
Son nom est Lunéagane en fait ! Elle est muette en fait, elle ne vous répondra pas... Et sourde aussi je crois mais je ne suis pas bien sur. Et moi c'est Théo, enfin Théotim mais c'est pas tres joli. Merci pour tout ça, on avait pas aussi bien mangé depuis des jours.
Alors vous... Vous etes toutes des Aes Sedai ? A Ebou Dar beaucoup de femmes utilisent la magie aussi... Ca fait vraiment peur..
lorsque Mylgaria entra dans la tente, elle vit le garçon qu'Aliénor avait attrapé tout à l'heure, ainsi qu'une fillette qui baillait profondément. Ils avaient l'air épuisé. Mylgaria était toujours attendrie devant les enfants, ils lui rappelaient ses petits frères et soeurs, les jumeaux Ban et Dol, et la petite Ocyane... Elle devait avoir le même âge que Lunéagane. Enfin, ce n'était pas le moment de s'apesantir sur le passé!
Elle croisa le regard d'Aliénor, et avec un sourire, répondit au garçon :
_ Non, nous ne sommes pas des Aes Sedai, mais il y en a beaucoup dans le camp. Aliénor est une novice, et je crois bien que moi aussi désormais. Je viens tout juste d'arriver. Mais vous, vous venez d'Ebou Dar? Mais cela fait une très longue route pour des enfants tous seuls!! Qu'est-ce qui vous est arrivé?
En écoutant les mots de la jeune fille le Lige ne trahit aucune émotion, il se dirige vers Morwen Sedai.
- Nous avons un problème, d'après Eminderala le jeune homme qui discute avec Forgal serait capable de canaliser... Je m'occupe de lui pendant que tu préviens tes soeurs.
Le Lige se dirige vers son vieux maitre et le jeune homme.
- Forgal, nous n'allons pas tarder à nous remettre en route, qui est notre nouvel ... Le gaidin ne fini pas sa phrase et assène un coup rapide dans l'estomac du jeune homme avant de porter un autre coup derrière sa nuque.
- Un présent pour le Dragon, un gage de notre bonne fois, en fait se jeune homme tombe à pique, il va nous permettre de montrer que les Aes Sedai ne s'en prennent pas systématiquement aux hommes qui canalisent!
Elessar voit le l'homme s'approcher de lui, il a à peine le temps de poser le poing sur son coeur pour le saluer qu'un choc d'une extreme violence l'oblige à se courber..Puis un deuxieme impacte sur sa nuque le fit tomber inconscient au sol.
Au bout de quelque minute, il entrouvrit les yeux mais ne bougea pas.
Emin s'était tenue à l'écart durant la courte altercation, mais s'approchait déjà quand le Lige plaçait sa lame près du cou du jeune homme qui pouvait canaliser. Elle entendit donc bien distinctement l'Aes Sedai annoncer qu'elle avait l'intention d'en faire cadeau au Dragon Réincarné. Il irait donc probablement rejoindre ceux qu'il rassemblait depuis un moment déjà.
"Est-ce à dire qu'il voyagera avec nous ?"
Emin remarqua soudain la petite foule qui s'était assemblée autour d'eux. L'action devait les avoir attirés, mais elle n'aimait pas qu'on regarde le jeune homme comme une bête de foire. Ne pouvaient-ils donc pas tous partir ? N'avaient-ils rien d'autre à faire que de regarder un malheureux ?
Elessar posa ses yeux sur une jeune demoiselle qui le regardait avec un air de pitié..Il détestait les courbettes dû à son rang, mais également la pitié des autres..Il détourna la tête rageusement et posa son regard turquoise sur l'Aes Sedai apparament nomé Morwen
- Comme l'a dit Eltharion Gaidin nous ne te ferons pas de mal, mais pour le moment tu vas rester sous surveillance, nous ne pouvons pas encore prendre le risque de te laisser aller et venir à ta guise, tu représentent un trop grand risque!
J'observe la fille, amie des loups. Elle tient toujours ses distances avec le reste du camp. Mais elle reste une des seules autres présence féminine dans cette forêt. Même si...
Je décide d'aller lui parler. J'aimerais mieux la connaitre. Elle me rappelle Penaguila. Je l'ai abandonné à Lugard. Cette idée me trotte trop souvent dans la tête. Je tente une approche des plus discrète possible. Peine perdue... Comme bien souvent, avec Penaguila...
"Bonjour! Qu'est ce que j'ai fait aujourd'hui? Trop de bruit? L'odeur peut-être? J'aimerais bien le savoir."
Faudrait qu'elle se serve de ces dons à bon escient. Je vais lui demander ce qu'elle en pense.
Je sens la deux pattes venirent de loin. Les humains sont vraiment nuls en matière de discrétion... Elles veut des conseils pour être plus discrète? vas y avoir du boulot!
"Les deux, repond-je sur un ton glacial. Le bruit et l'odeur. Les humains se sentent à des lieux à la rondes, et semblent inccapable de marcher sans bruit. Il faudrait des mois pour apprendre à l'un deux les principes de bases de la discrétion."
J'attends sa réaction, la jugeant d'un air supérieur.
Le voyage commence à me peser sur les nerfs. L'ambiance est toujours aussi bonne mais l'inaction commence à m'agacer et mes mains me démangent de plus en plus. Je ne suis pas le seul d'ailleurs...
Pour ne plus penser à tout ça je pars chercher les filles partient en avant.
Même si je ne suis pas le meilleur pisteur que le monde est connu j'arrive à suivre leurs traces, heureusement par contre que je savais où elles allaient...
[d10]
Je rate complètement l'effet de surprise que je voulais faire.
Oula ! Je suis bien mailleur en ville qu'en forêt moi !
Quand j'arrive à leurs niveaux les deux jeunes filles m'ont déjà repérer.
"Bonjour mesdemoiselles ! Je viens juste vous prévenir que la soupe est servie !"
La plus jeune a toujours l'air aussi sauvage, elle passe devant moi comme si je n'étais pas là. Je m'approche alors de Llewella.
"Alors comment se passe son acclimatation ?", en lui montrant Morgheuz d'un signe de la tête.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
J'émerge de mon état de somnolence, devenu quasi habituel. Il n y a personne autour de la cage, mais je suis toujours coupé de la source.
Cette cage est horriblement petite. Je peux à peine tourner en rond, et je sens mon corps faiblir petit à petit...Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis enfermé là dedans. Quand va donc finir ce cauchemard? J'ai d'ailleurs sacrément soir...
Je me met alors à crier.
- Quelqu'un pourrait-il...
Je suis alors interrompu par une étrange impression.
Je sens une présence ici...J'ai du mal a comprendre ce que c'est, mais il y a quelque chose...ou quelqu'un de nouveau dans ce camp. Qui cela peut-il être? Et pourquoi cela me fait une telle impression à la nuque? Bah, je finira bien par le découvrir...
Je me remet alors à crier:
- Pourrais-je avoir de l'eau?
Alors que le jeune garçon allait répondre à Mylgaria, Alienor entendit Aedmund crier depuis sa cage.
*Par la lumière! Je l'avais completement oublié celui là!*[i]
- Désolée de vous interreompre. Nous pourront reprendre cette conversation plus tard. J'entend ke prisonnier qui m'appelle.
Viens avec moi Théo. T'occuper de lui sera une de tes nouvelles tache dans le camp.
Mylgaria je te laisse avec la petite une minute.
[i]Alienor sortit avec Théo de la tente et emmena le jeune garçon vers la prison du canalisateur.
- Théo, je te présente Aedmund. Il est notre prisonnier. Ta tache sera de lui apporter ces repas.
Je vais t'indiquer où se trouvent les cuisines. Je te laisserai le soin de lui approter ce qu'il demande.
[i]Après cette breve présentation, Alienor emmena le garçon vers les cuisines, puis, le laissant à sa tache, retourna vers sa tente.[i]
La petite Luneagane avait l'air épuisée. Bon, puisqu'elle était désormais seule avec elle, autant s'en occuper! Mylgaria regarde autour d'elle, il n'y a qu'une seule couchette, celle d'Aliénor sans doute, mais bon elle ne lui en voudrait sûrment pas de faire dormir la petite dedans! Elle installa Luneagane qui dormait à moitié déjà, et qui ne mit pas longtemps à dormir tout à fait. Mylgaria la regarda en souriant "Bonne nuit pauvre petite chéri" puis elle s'installa par terre et se remit à trier ses simples en attendant le retour de ses compagnons.
Alienor revint dans la tente et constata que Mylgaria avait installé la petite sur son lit. Elle avait bien fait. Il fallait qu'elle pense à demander des couches supplémentaires dans sa tente.
Elle s'installa à coté de la jeune fille et entama la conversation qu'elles n'avaient pas eu le temps d'avoir.
- Bien, maintenant que c'est un peu plus calme nous allons pouvoir discuter. Alors, parles moi de toi. D'où viens-tu ?
Cette homme. Qu'à t'il fait pour mériter pareil traitement?
*Théo regarda autour de lui, effrayé. Dans quel endroit avait-il conduit sa petite soeur? Pourtant, il obéit et prit un gobelet et le remplit d'eau. Comme personne n'était en vue, il en profita pour chipper du pain fourré et s'en remplir les poches. Enfin, il revint vers le prisonnier et le considéra avec curiosité*
- Tenez, voici de l'eau.
*Théo lui tendit le gobelet à travers les barreaux de sa cage.*
Le regard de Mylgaria devient grave, empreint de tristesse. Comme Théo et Luneagane, elle a aussi a vu sa vie bouleversée.
_ Je viens de Tear, pas le meilleur endroit pour les femmes qui canalisent, et commme je fais partie de celles-là, j'ai dû partir. Et me voilà ici, en route vers la grande cité de Tar Valon.
Elle avait dit cela avec une pointe de cynisme, comment aurait-elle pu supporter quelques mois plus tôt d'aller à Tar Valon?
La jeune fille avait l'air désabusé. Décidément, ces temps derniers étaient bien durs pour tout le monde.
- Eh bien moi j'ai été recrutée par une Aes Sedai qui m'a trouvée dans le palais de la reine de la Saldaea où je servais une noble dame. Je n'ai pas eu le choix non plus. Quand elle a vu que j'avais l'étincelle, elle m'a pratiquement emmenée de force à Tar Valon.
Et puis un jour je me suis retrouvée au milieu de nul part, comme téléportée. Et depuis je tente de rejoindre Tar Valon. A priori ce phénomène curieux a touché tout ceux qui se trouvaient à la Tour Blanche à ce moment.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Pourquoi suis-je ici...
Je secoue la tête pour me remettre les idées en place.
Hum, j'ai du mal à me rappeler les évènements de Lugard...Mais je sais pourquoi je suis ici. Tout le monde le sait ici! Pourquoi lui ne le sait-il pas?
- Vous êtes tout juste arrivé vous, pas vrai? Si je vous le disait, vous prendriez vos jambes à votre cou, et partirez sans vous retourner. Vaut peut-être mieux pas que je vous le révèle...
La jeune fille avait l'air désabusé. Décidément, ces temps derniers étaient bien durs pour tout le monde.
- Eh bien moi j'ai été recrutée par une Aes Sedai qui m'a trouvée dans le palais de la reine de la Saldaea où je servais une noble dame. Je n'ai pas eu le choix non plus. Quand elle a vu que j'avais l'étincelle, elle m'a pratiquement emmenée de force à Tar Valon.
Et puis un jour je me suis retrouvée au milieu de nul part, comme téléportée. Et depuis je tente de rejoindre Tar Valon. A priori ce phénomène curieux a touché tout ceux qui se trouvaient à la Tour Blanche à ce moment.
Mylgaria la regarde, interloquée.
_ Comment ça? Téléportée? Les Aes Sedai peuvent-elles faire cela?
Décidément, il y avait beaucoup de choses à découvrir en dehors de Tear, et encore plus de choses en tant qu'Aes Sedai, des choses effrayantes...
Théo sortit le pain fourré et le mit assez en vue.
*peut-être que la faim le rendra bavard*
- Vaux toujours mieux réveler les choses si vous voulez être pris au sérieux. Ma soeur est avec moi. Si quelque chose ne tourne pas rond ici, je préfère savoir quoi.
*La vue de cet homme enfermé me rend tout bizarre. J'ai la chair de poule. Et pas seulement à cause de ses mises en garde. Et pourtant, je ne suis pas impressionable pour deux sous.*
- A dire vrai je n'en sais rien. Il me semble que la téléportation, ou quelque chose d'approchant, fait partie des dons oubliés. Nous n'avons pas vraiment été téléporté mais, ... disons qu'à un moment donné nous étions dans la Tour, ... Et l'instant d'après, ailleur. Je suis incapable de t'expliquer ce qu'il s'est passé. Nous ne le saurons qu'en retournant à la Tour. Si on nous le dit.
La chute du ménestrel ne me fait pas rire. Je comprends sa difficulté moi-même n'étant pas très à l'aise sur ses animaux. J'ai plus confiance en mes jambes. Un héritage surement...
Les paroles de Mariane me tire de ma rêverie. La miain rouge, le Portail... Bien Comme toujours je dois me mettre en situation. Je ferme les yeux. Des flashs de souvenirs viennent agresser ma fierté.
[d10]
La source m'envahit, une douce chaleur enivrante dans laquelle je me sens bien et surtout pleine de vie. Comment vivre sans à présent...
Je focalise mon attention sur cette bande la main rouge et commence à tisser ces flux. J'ignore comment je m'y prends pour arriver à chaque fois à l'endroit désiré que je n'ai jamais vu. Je note dans un coin de mon esprit d'en parler à Mariane.
[d10]
Un trait de lumière s'ouvre devant notre groupe puis d'écarte pour former un cercle devant assez grand pour laisser passer un cavalier et sa monture. De l'autre côté, une obscurité plus profonde que la notre apparait.
_ Décidément, il y a bien des choses étranges chez les Aes Sedai! Mais, parle moi de ce... don que nous avons (il y a une légère pointe de dégoût dans sa voix en disant cela, ou est-ce de la peur?). Qu'est-ce que c'est? Et que va-t-on faire de moi à la Tour blanche?
Alienor sent la tension et le dégout dans les paroles de Mylgaria. Ce n'est pas étonnant vu d'où elle vient.
- L'origine de nos pouvoirs je ne la connais pas. Mais il y a certaines femmes dans le monde qui sont capable de manipuler cette force appelée la Saidar.
Nous faisons partie d'entre elles.
Tout ce que l'on te fera à la Tour, c'est t'apprendre à manipuler la Saidar. Il est très dangereux de le faire sans l'encadrement d'une Aes Sedai au début, car il est difficile d'arriver à maitriser l'envie d'en attirer toujours plus à soi. Cela pourrait nous désactiver voire nous tuer.
C'est pour ça qu'il est essentiel que toute femme ayant cette faculté aillent à la Tour.
Tu verra, avec le temps tu te rendra compte que nous ne sommes pas des sorcières ou des créatures du ténébreux! Notre devoir est d'utiliser nos pouvoirs pour le bien de tous.
- c'est lorsqu'on se brule avec le pouvoir. on perd la capacité de canaliser.
C'est terrible lorsque ça arrive. Peu de femmes parviennent à survivre après ça.
on:
- Oui en effet on redevient "normale" mais une fois qu'on a gouté à la vrai source il est quasiment impossible de s'en passer. La perte de son accès nous fait ressentir un tel vide et une telle souffrance que la plupart préfèrent la mort.
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- Vaux toujours mieux réveler les choses si vous voulez être pris au sérieux. Ma soeur est avec moi. Si quelque chose ne tourne pas rond ici, je préfère savoir quoi.
- Soit. Je vais vous le dire. Vous finirez bien par l'apprendre ici de toute manière. Je canalise. Je risque de devenir dingue, m'a-t-on dit. Ca n'est pas encore le cas je crois, et puis de toute manière, je suis coupé de la source par les Aes Sedai ici présentes. Je veux la sentir de nouveau, mais en même temps j'en ai peur. En fait, j'ai cessé de lutter.
_ Je ne pourrais donc jamais retrouver une vie normale parmis les miens. (son regard se fit encore plus triste) Et m'accepteraient-ils désormais de toute façon? (une légère pointe de cynisme) Bah, puisque c'est comme ça! Enfin, parle-moi de la Tour Blanche s'il te plaît, puisque c'est mon nouveau chez moi.
- Non tu pourras jamais retrouvée une vie normale. Et ta nouvelle famille c'est nous à présent. Tu trouvera toujours un soutient chez tes soeurs.
Quant à la Tour,... Eh bien c'est indescriptible! Tu verra bien par toi-même. Nous y serons bientôt de toute façon.
Alienor regarde la jeune fille avec un sourire engageant, espérant la rassurer un peu.
Aliénor lance à Mylgaria un sourire encourageant. Face à tant de gentillesses, Mylgaria ne peut que sourire à son tour. Finalement, peut-être sera-t-elle heureuse parmis les Aes Sedai.
Alienor et Mylgaria déambule dans le camp à la recherche de quoi faire deux couches, le lit d'Aliénor étant occupé par la petite Lune. Dans l'obscurité, Mylgaria aperçoit de la fougère.
_ Regarde Alienor, si l'on pouvait trouver quelques couvertures, ces fougères feraient un matelas acceptable!
- oui pourquoi pas. Activons nous dans ce cas. Il ne nous reste plus beaucoup de temps avant l'aube. Nous devrions essayer de prendre un peu de sommeil.
Cet homme semble étrange, au yeux du jeune garçon. Dans les contes, les hommes qui canalisent sont souvent des monstres, des fous furieux. mais cet homme enfermé lui fait plutôt pitié.
- Vous pouvez lancer des boules de feu, aussi? Que vont-elles faire de vous?
Mylgaria regarda le ciel. Déjà les étoiles commencent à disparaître et le ciel à s'éclaircir. Demain, elle découvrira enfin Tar Valon.
Elle cueille un bon nombre de fougères qu'elle ramène dans la tente, laissant le soin à Aliénor de trouver des couvertures.
Arrivées à leur tente, Mylgaria dépose les fougères de façon à faire deux petites couches sommaires mais qui suffiront bien pour le peu de temps qui leur reste à dormir! Attendant qu'Alienor dispose les couvertures, mylgaria regarde son baluchon. Il contient tout ce qu'elle a emmené de Tear, tout ce qu'elle possède en fait : quelques vêtements de rechange et une petite statuette en jade représentant une femme, un souvenir hérité de sa mère que Mylgaria garde précieusement, comme un talisman. Elle le sort du sac, elle a bien besoin d'un talisman, vu ce qui l'attend : la Tour, les Aes Sedai et qui sait quoi d'autre encore!
Alienor se saisit délicatement de l'objet et le tourne entre ses doigts pour l'observer entièrement.
*J'ignore ce qu'il y a avec ce truc mais j'ai comme une drôle de sensation.
- Mylgaria, je crois que ceci est plus qu'une simple statuette. Mais je pense qu'il est trop dangereux de pousser plus avant mon "observation". Me permettrais-tu de l'étudier une fois que nous serons à la Tour ?
Je te promet de ne pas l'abimer.
- Non je ne crois pas mais je ne peux t'en dire plus pour l'instant. Ce n'est qu'une impression pour l'instant. Il faudra attendre pour en savoir plus.
En attendant je pense que nous devrions prendre le plus de sommeil possible avant le lever du jour.
Alienor rendit la statuette à Mylgaria puis alla s'installer le plus confortablement possible sur sa couche.
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- Vous pouvez lancer des boules de feu, aussi? Que vont-elles faire de vous?
- Aussi? Comment ça aussi? Et ce qu'elles vont faire de moi...je n'en sais trop rien. Cela me fait peur, je dois l'avouer. M'enlever la source, surement, et puis après...Enfin, après cela, je ne serai plus d'aucun danger hein? Plus de risque de devenir fou!
A peine le soleil levé, le camp est déjà plié, les Aes Sedai et leur lige prêt à partir. Au loin le soleil darde ses rayons dorés sur la Tour Blanche. Le retur se fera aujourd'hui.
off: je posterai avec Krystel pour décrire l'arrivée à la tour demain ou samedi promis.