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Dans des terres lointaines, très lointaines… (RP)
(Sujet créé par Tarlic l 11/03/06 à 14:10)
En Seanchan… Quelques semaines avant le Corenne.
************************************************* Le Corenne est lancé, l'Armée Toujours Victorieuse vogue désormais pour récupérer les "terres qui nous sont dues".
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
La Roue du Temps tourne, les Ères se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légende. La légende se fond en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié quand revient l’Ère qui lui a donné naissance. Au cours d’une Ère que d’aucuns ont appelée la Troisième, une Ère encore à venir, une Ère depuis longtemps passée, du vent s’éleva sur le Grand Port bordant l’Océan d’Aryth. Ce vent n’était pas le commencement. Il n’y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant, c’était un commencement.
Il vient d’au-delà de l’Océan, ce vent, froid. Il vient des Terres qui nous sont dues , les Terres de nos aïeux. Il vient pour annoncer le Corenne…
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Tous s’écartent avec une petite révérence devant moi, laissant vide le pont qui mène au Navire Amiral.
Pensée: Un Vaisseau des plus beaux et puissants. Peut-être même le meilleur jamais construit!
Dans trois jours, je veux tous les Officiers ici, sur le Grand Port, où nous… *Me voyant arriver, le Haut et Puissant Seigneur Thalame congédie ses secrétaires d’un simple mouvement de poignée.* Capitaine Tarlic, enfin vous voilà… Je m'agenouille précipitamment et baise le sol.
Pensée: C'est moi qui devrait mériter ce respect! Un jour, même les Hauts et Puissants Seigneurs s'agenouilleront à mes pieds...
Puissant Seigneur Thalame, vous m'avez fait demander -demande dont je suis fort honoré-. Je suis ici, en tant que votre humble serviteur *N'en fais pas trop...* et que votre second, aide de camp, et élève de bien des années.
Je me relève en prenant bien le temps de le regarder des pieds à la tête. Une robe bleu-ciel, avec des brodures, des pierres précieuses, un éventail bleu plus foncé avec un vol d'oiseaux exotiques représenté dessus dans sa main aux longs ongles de divers couleurs.
Pensée: Noble, élégant, charismatique, mais pas un militaire!
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Enfin, enfin terminé! Quatre heures que nous inspectons -le Puissant Seigneur Thalame, quelques Officiers et moi-même- le Navire Amiral.
Pensée: Quatre heures à l'entendre critiquer la couleur des rideaux et des tapis et à demander de mettre des paravents ici ou là. Quatre heures! Arrête bon Sang, tu lui dois le respect!
Mais rapidement, je refoule cette pensée, pourtant véridique.
C'est un beau vaisseau. Puissant, bien armé. Son seul défaut est peut-être sa lenteur. Enfin, avec des vents favorables, nous traverserons jusqu'à l'île de Cantorin dans les temps. Il faudrait peut-être enlever...
Très bien, très bien. Nous verrons cela demain. Ou plus tard. N'oubliez pas que nous commencerons le Corenne que dans quatre semaines. Et n'oubliez pas également; tous les Officiers ici dans trois jours, pour la Grande Réunion de fin de préparation.
Et le voilà parti, entouré de tous ses vassaux, ses petits Nobles et autres serviteurs.
Pensée: Il m'a coupé la parole! Il se fiche complètement de moi et de mon avis!
"On a le temps"... "On a le temps"... je vous en ficherais par la Lumière!
Puis, remarquant que le Capitaine du Navire est à porté d'oreille, je m'en vais, la tête haute, mais avec une feinte rapidité.
Pensée: Il ne dira rien, en imaginant même qu'il est entendu...
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Je franchis de nouveau la grande porte de bronze, seulement du sens inverse d’il y a 3 heures. Je descends rapidement les marches du perron, puis monte dans ma voiture conduite par deux puissants torms. La porte fermée, l’attelage en route, je commence dans ma tête le bilan de la réunion.
Ils étaient tous là au moins. Tous les Officiers importants, tous les Membres du Sang faisant partis des Hailènes. Le Haut et Puissant Seigneur Thalame présidait, moi-même à ses côtés. Après les présentations de tous les membres présents, le bilan avait été donné : tout –ou plutôt presque tout- était prêt. Les Légions rassemblées, organisées. L’armada chargé en grande partie dans les vaisseaux eux-mêmes prêts à lâcher l’ancre. Alors avait suivi le sujet que tous attendaient : le plan d’attaque. Et c’est là que les catastrophes ont débuté…
D’après le Haut Officier Liräch Korgatoth, on devait prendre « Falme » -ville dont le nom n’a pas été confirmé par nos espions et Chercheurs envoyés au delà de l’Océan d’Aryth voilà quelques mois déjà-. Pour lui, comme pour d'autres qui ont approuvé, ce port permettrait l'accostage rapide de nos troupes et le contrôle d'une partie du commerce maritime.
Puis alors, certains ont prétendu que Tanchico serait bien mieux pour les mêmes avantages, alors que les autres ripostaient que cette ville serait bien plus dure à prendre que Falme et ne nous donnerait pas beaucoup plus d'avantages. Enfin, un débat qui m'a paru interminable!
Finalement, nous avons tranché...
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… Soudain, ma voiture s’arrête, un peu brusquement en effet, ce qui me sort de mes pensées. J’attends impatiemment que le serviteur en livrée bleu et au crâne à demi rasé m’ouvre la porte, puis je descends d’un pas souple en direction de l’entrée de mon Manoir gardée par quatre Gardes et un grolm. Évidemment, ils me saluent –un salut sincère, fier–. Puis toujours droit comme un i je disparais dans les profondeurs de la demeure, pestant entre mes dents de nouveau suite à la décision finale du plan d’attaque. *
Pensée: Et j’ai été d’accord sur le coup?! Imbécile de bougre… diviser l’Armée en deux et le plan le plus stupide que j’ai jamais vu! Mais si il réussit… alors ce sera le plus beau coup que l’on ait jamais vu!
Il faut savoir prendre des risques parfois. C’est en osant qu’on arrive à un résultat satisfaisant.
Ma voix résonne dans le couloir menant à mon bureau, donnant à mes paroles une importance particulière.
(RP off: * Tarlic passe son temps à pester, à se plaindre, car il aimerait que tout se passe toujours comme il le souhaite! )
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Je vous le répète. *Mon ton devient de plus en plus froid au fur et à mesure que je parle.* Si vous tenez à diviser l’Armée en deux, alors faites-le intelligemment. Suis-je entouré d’incapables imbus de leur personne?
Et d’un regard je balaye la pièce, m’arrêtant quelques secondes sur chaque personne l’occupant. Après un reniflement de dédain, je reprends :
La partie qui se trouvera à Tanchico devra être supérieur en nombre à celle qui sera à Falme, pour la simple raison que la première dépasse la seconde en taille comme en importance stratégique. Êtes-vous d’accord?
Aucun Officier ou Seigneur ne bronche, à part cela va de soit Liräch Korgatoth qui se permet un petit toussotement et le Puissant Seigneur Thalame, chef des Hailènes qui tapote ses doigts aux longs ongles sur la table.
Alors la question est réglée.
La question est réglée, oui.
Sans me préoccuper du Haut et Puissant Seigneur Thalame –effectivement, ce genre de commentaires inutiles est sa spécialité en ce moment et je commence à m’habituer– je termine par un : « Bonne fin de journée à vous tous. Que la Lumière à jamais vous illumine et illumine l’Impératrice. »
…
Et me voilà seul dans mon bureau, roulant le dernier plan des terres d’au-delà de l’Océan.
Pensée: Plus le temps passe et plus je me dis que ma victoire là-bas sera épique.
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Je suis donc là, dans mon bureau. Je suis seul depuis déjà plusieurs heures à feuilleter des rapports, des documents, des plans de batailles ou des compte-rendus. Des fois, je me perds dans mes pensées et revois -revis même- des rencontres, des réunions, même à un moment une escarmouche d'il y a bien 4 ans.
Finalement, j'arrive à ce que j'avais laissé en dernier : une petite boîte de bois modeste avec gravé dessus un corbeau. Dedans sont les rapports des Chercheurs de la Vérité envoyés au delà de l'Océan d'Aryth.
Pensée: Cela fait bien des mois et des mois pour certains qu'ils sont là-bas.
Le rapport du dessus, soit le plus récent, écrit par Miraj Shakosa, un Chercheur compétent que je porte en grande estime. Je le parcours des yeux, lis en diagonal, puis très vite mon esprit part de nouveau à la dérive.
Je revois alors notre rencontre juste avant qu'il ne parte pour la traversée de l'Océan...
(Je précise : le RP qui va suivre et donc ce "retour en arrière".)
- Bonsoir Commandant Tarlic. Nous allons bientôt reprendre la terre de nos ancêtres.
C'est demain que je pars pour mener l'enquête sur les rumeurs concernant les marath´damanes... Ils ne peuvent quand même pas les laisser en liberté...
Bien que celà puisse parraitre incroyable, le chercheur se garde bien de juger pour le moment, seul les faits compte et il découvrira la vérité par lui même.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Bonsoir Commandant Tarlic.
Comme à mon habitude lorsque je reçois quelqu'un dans mon bureau, je me montre à l'aise, détendu. J'ai même dans ce cas là les deux mains liés sur mon ventre. Seulement, il est clair qu'en présence d'un Chercheur -lui plus qu'un autre- je surveille mes mots comme faits et gestes.
Bonsoir, Chercheur.
Nous allons bientôt reprendre la terre de nos ancêtres.
C'est demain que je pars pour mener l'enquête sur les rumeurs concernant les marath´damanes... Ils ne peuvent quand même pas les laisser en liberté...
J'en ai bien peur, si. Ils ont, d'après nos renseignements, des coutumes et des moeurs bien étranges, en rien dignent de nos ancêtres.
Demain? Vous aurez bien des mois pour enquêter. Un rapport tout les deux mois, n'oubliez pas, Miraj, bien que je me doute que vous n'oublierez pas.
Puis dans un geste amical, je lui indique de prendre place dans un des trois fauteuils qui font face à mon bureau.
Le chercheur regarde le fauteuil et accepte l'invitation... même s'il n'aime pas être assis, il préfère rester toujours sur ses gardes, prêt à bondir.
- Plusieurs navires vont se poster à intervales réguliers de manière à ce que les rakens puissent effectuer un relais. Je vous ferais parvenir de nombreux messages avec la description des lieux et une vision de la situation politique.
Ce n'est pas sur ses aptitudes physique qu'il pourra compter, mais sur sa tête et sur ses réflexes. Ici il est protégé, personne n'oserait porter la main sur un chercheur de la vérité, sur ces terre lointaine c'est une autre histoire.
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Plusieurs navires vont se poster à intervales réguliers de manière à ce que les rakens puissent effectuer un relais. Je vous ferais parvenir de nombreux messages avec la description des lieux et une vision de la situation politique.
Parfait.
Je me lève, parcours du regard mon bureau et le fouilli qui y règne, puis y prends une lettre de mission.
Sans même vérifier si c'est bien celle-là qui m'intéresse, je lui tends.
Voici un ordre de mission, rédigé par la Cour des Neufs Lunes.
Comme prévu, il vous ordonne -au nom de l'Impératrice- d'enquêter à... Tar Valon. Là-bas vous trouverez un nombre incroyable de marath'damanes. Et je pense qu'il n'est pas nécessaire que je vous dise que c'est dangereux, et que c'est la raison pour laquelle on a donné cette mission à vous et pas à un autre.
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(Fin du "retour en arrière")
Il n'avait pas répondu. Il s'était contenté de secouer la tête, puis il s'était levé et était parti sans rien de plus qu'un"Au revoir Commandant Tarlic"...
Pensée: Un grand homme. Compétent. Il a toute ma confiance.
Il est tard désormais. Et j'ai fini de revoir tout ce qui était nécessaire.
Je me lève donc, dégourdi mes jambes, puis pars -par un escalier en colimaçon- en direction de ma chambre.
Pensée: Une semaine... Dans une semaine nous partirons.
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Une semaine plus tard...
Pensée: Enfin... enfin le Grand Port à l'horizon et enfin cette bonne odeur de sel.
Il est tôt. Le soleil se lève juste, et la clarté légère qu'il procure est agréable.
Je suis à la barre du Navire Amiral, et désormais je regarde les morat'rakens qui surveillent le ciel au-dessus des bateaux Seanchans partant pour le si attendu Corenne. C'est le cri d'un des rakens qui a attiré mon attention sur eux.
Pensée: De magnifiques créatures... Impressionnantes. D'ailleurs, qui les commande déjà?
Renseignement que je demande à mon valet, qui se trouve toujours à proximité de moi.
Samiane mon Commandant. Elle est réputée chez les morat'rakens, ce qui lui a valu son poste actuel.
Oui, je me souviens maintenant lorsque nous l'avons nommé à la tête de ces éclaireurs du ciel.
J'aimerais du thé, fort, Harand. Et rapportes moi aussi une carte de l'Océan d'Aryth et des terres d'au-delà.
Il s'exécute évidemment, et me voilà maintenant étudiant de nouveau le terrain sur le pont mouvementé du Navire Amiral, symbole de notre flotte comme de toute l'armada des Rhyagelles[i].
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Un nouveau cri de raken me fait sortir de ma concentration.
Pensée: De toute façon, je perds mon temps et je ne peux me concentrer entre les reptiles volants, le remue-ménage, ou même les hommes qui viennent sans cesse m'interrompre pour des sottises.
Je redonne alors les cartes à mon valet et demande à deux soldats -eux aussi jamais non loin de moi- de me ramener cette Samiane dès que possible, soit dès qu'elle aura mis pied à terre -ce qu'elle est censé faire toutes les deux heures pour faire un rapport sur le Navire Amiral-.
Le Grand Port n'est désormais rien de plus qu'une tâche dans l'horizon...
Miesko sort de sa cabine à ce moment-là, altière, l'air méprisant comme à son habitude, bien qu'elle ne s'en rende même pas compte. La damane est restée dans la cabine, l'a'dam accroché à une patère.
Les poings rageusement crispés sur sa jupe, la sul'dam se dirige d'une démarche royale vers le pont du navire, puis regarde l'horizon. Un grincement s'échappe entre ses dents serrées.
Le port est encore visible... tss, ça va être long, très long.
Elle s'appuie au bastinage, chaque muscle contracté. Ce bateau commence déjà à sérieusement l'agacer.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
Samiane continuait de survoler les vaisseaux et le port n'était plus qu'une tache a l'horizon...
°Deja deux heures que nous volons... c'est si agreable... et le Commandant qui veux me faire redescendre toutes les deux heures... Encore quelques minutes seulement...°
Elle appercoit sur le pont un garde qui effectue les signes complexes qui permettent de communiquer entre terre-et-ciel... elle avait eu raison de laisser quelques chevaucheurs au sol, eux au moins connaissaient ce language.
Elle suivit les mouvements rapides des foulards de couleurs
°Puisqu'il le faut... Tarlic s'impatiente, il vaut mieux descendre...°
Par les mêmes signes des mains et grace aux foulards qu'elle avait toujours autour des poignets, elle donna l'ordre aux Morat'raken de rester en formation bien au dessus des batiments Seanchans qui continuaient de voguer... Les to'raken descendraient d'un etage mais resteraient en survol...
Pendant ce temps elle préparait mentalement son rapport.
- Allons y Ira, on descent voir les dignitaires pour leur faire partager ce qu'ils n'auront jamais le droit de voir.
Elle aimait l'idée de contempler le monde comme aucun noble, aussi riche soit-il ne pourrait jamais le faire...
°Nous y voilà... °
Ses bottes renforcées touchèrent le bois du pont tandisqu'elle entrouvrait sa combinaison de vol, rembourrée pour resister au froid puis donna une petite tape affectueuse sur l'encolure d'Ira pour que cette dernière reprenne son envol. Sam ne pouvait pas se permettre de la laisser encombrer le pont du navire.
Au passage, elle salua une damane qui se tenait là d'un signe de la main et continua droit vers la cabine du commandant, interceptant au passage le chevaucheur qui l'avait appellé.
- Alors ? Comment vont les non-volants ?
Ils échangèrent un regard complice
- Sam, permettez moi de remonter sur Raiv... Le tanguis de ce bateau me creve...
- Un peu de patience... tu remontera avec moi tout a l'heure, je ferais descendre Tisc, il a plus mal volé que jamais ce matin.
Puis elle le renvoya tandis qu'il arrivaient devant la porte de la cabine.
Samiane frappa et entra après quelques secondes.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
J'attends désormais dans ma cabine -plutôt luxieuse mais rien en comparaison de celle du Haut et Puissant Seigneur Thalame- l'arrivée de la morat'raken, Samiane, ne pouvant plus supporter le brouhaha du dehors.
Après quelques minutes que je passe à éplucher des papiers sans importance réelle, on frappe à ma porte.
Puis, après quelques secondes de silence, je me lève, abandonnant mon confortable fauteuil. Je contourne mon bureau pour venir me placer devant Sam, puis commence alors :
Alors c'est vous, Samiane. Votre réputation vous précède. J'espère que vous saurez vous montrer aussi douée que d'habitude pour la mission de grande importance qu'est le Corenne.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
Samiane corrigea presque machinalement
- Sam mon commandant.
Il était plus grand qu'elle, comme la plupart des gens mais elle ne cela ne la derangeait jamais vraiment.
- Merci mon commandant, en effet, les autorité m'ont ésitmée digne de diriger l'armée de l'air au Corenne. J'espère la mener a bien pour la reconquete de nos terres...
Elle fit une pause et commenca son rapport
- Sous mes ordres nous avons donc plusieurs escadrons composés de to'raken et de rakens... Ils volent a des niveaux differents et communiquent par le language des foulards.
Je recoit un compte rendu de la part des autres escadrons toutes les heures tandis que le mien survolle votre vaisseau. Je pense qu'il vaut mieux restreindre les intervalles de mes comptes rendus tant que nous ne sommes pa portés des terres étrangeres et qu'il n'y a rien a signaler... ce pour augmenter l'efficacité des echanges.
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Oui. Vous avez raison Samiane. Enfin, Sam.
Un petit sourire -que je sais charmeur- illumine alors mon visage.
Pensée: Elle ne manque pas d'air. "Sam mon commandant"! J'aime ceux qui osent et qui en imposent naturellement. Tant qu'ils ne me mettent pas dans l'ombre, évidemment.
Toutes les quatre heures. Un rapport à moi-même ou à un Officier Supérieur de ce Navire toutes les quatre heures. D'accord, Sam?
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
Samiane se rejouis interieurement, ainsi elle ne serai pas interompue de ses longs vols avant 4heures... c'était deja cela... et puis cela lui permetrai de manger sur une table et sur un sol sinon fixe, du moins stable, même si le fait de passer des journées entières sur Ira ne lui en coutait pas vraiment.
°Qu'est ce que c'est que ce sourire... Heureusement que nous ne sommes pas dans une taverne... j'aurai eu des scrupules a frapper son joli visage...
Enfin, il n'a jamais vu de femmes qui avaient un diminutif ou quoi...°
- Merci Commandant Tarlic puis-je avoir ces noms d'officiers ? Je voulais aussi aborder les questions pratiques de la surveillance aerienne...
Elle marqua une pause
- Les annimaux peuvent effectuer des vols de quelques jours, voire une semaine... mais il n'en est pas de même pour les morat'raken... Les plus inexperimentés ne sauraient passer plus de 48h a chevaucher sans risquer de chuter de leur montures.
°Je suis sure qu'il va falloir encore que je reprenne tout depuis les bases... impossible avec ces pietons de parler habilité annimale... Ils ne peuvent pas comprendre toutes les capacité des raken... Ah mon Ira... combien te comprendrons... °
Elle continua son explication
- Ainsi, le système a toujours été environ le même : 20 heures de vol dont 4 de sommeil et 4 heures sur la terre ferme - ou le pont d'un bateau en l'occurence- en permission. Les roulements se font par groupes de 3 et toutes les 4 heures, chacun des 3 est a votre service et sous vos ordres le temps qu'il passe a bord. Vous avez le droit de les reveiller pour les faire travailler bien sur, mais je vous demande l'indulgence.
Presque par habitude d'un discours connu par coeur et bien répété elle continuait
- Les groupes ont étés constitués avec 1 jeunot, 1 vétérant et un 3eme indifferent. Celui de mon second : Julin et sa monture Ky, sera en vol quand je serais au sol et inversement. Il est très compétant et vous satisfera je le pense. Les montures a présent... Elles ont elles aussi besoin de repos... pendant 3 ou 4 tours d'affilé, elles resteront en vol quand leur morat'raken sera au sol, prises en charge par les autres mais un tour de repos est organisé pour elles de 8h tous les jours, par roulements. Je suppose que cela est prévu, l'arrière du vaiseau doit donc être toujours dégagé car il sera constament occupé par des animaux fatigués.
Elle reprit son souffle s'interrompant en l'interrogeant du regard au cas ou il avait des questions.
°Si il me demande pourquoi les betes ne peuvent dormir en vol comme l'autre bênet de Thalame avant le départ...°
[i] Seule dans la cabine, je peux enfin laisser aller mes sentiments... De rage, de frustrations et de désespoir, je frappe du poing le matelas de la couchette jusqu'à épuisement.
Je finis par m'assoir sur cette dernière et balaye du regard la cabine. La vue de l'a'dam accroché à la patère me soulève le coeur et je me force à réprimer la bile qui me monte aux lèvres. Je me souviens de la dernière fois où j'ai tenté de prendre le bracelet... Atroce...
Je me force à respirer lentement pour calmer cette colère qui me ronge de l'intérieur. Mais je ne veux pas la laisser s'en aller complètement... Cela voudrait dire que j'ai capitulé...Et ca jamais...
De nouveau calme en surface, j'entreprends de m'exercer à canaliser et réalise quelques tissages simples qui occupent mon esprit. *Tant pis si Miesko se rend compte que j'ai canalisé en son abscence...*
Après un moment passé à regarder la mer, Miesko se détourne pour rejoindre sa cabine. Elle ouvre la porte, pose sur Ria un oeil dénué de tout intérêt. Tournant le dos à la damane, elle passe le bracelet à son poignet. Aussitôt, elle reçoit une onde de peur, de désespoir, de rage, mais aussi...
Ce qu'elle apprend la fait se raidir légèrement. Très droite, le regard plus froid que l'acier, elle demande cependant d'une voix dangereusement douce, sans se retourner :
Je vois le dos de la sul'dam se raidir au moment où elle enfile le bracelet et un élan de satisfaction m'envahit. *Petite victoire*. Je sais pertinament que la réponse que je m'apprête à donner va me desservir, mais je ne résiste pas à l'envie d'agacer Miesko.
Sur un ton qui se veut innocent et craintif, je réponds :
Non maitresse, je ne sais pas de quoi vous voulez parler.
Lentement, la Sul'dam se tourne vers Ria, dont elle peut percevoir la satisfaction pulser à travers l'a'dam. Un petit sourire étire ses lèvres fines, presque amical, malgré la lueur sinistre qui s'allume dans son regard. Alors qu'elle enroule lentement la chaîne dans son poing, pour contraindre la jeune femme à se rapprocher, sa voix se fait plus douce encore :
Oh. Comme c'est dommage...
Ria n'est plus qu'à un pas. Des milliers d'aiguilles chauffées à rouge viennent percer sa peau, de tous côtés, partout. Une épée de glace traverse son cerveau.
Toujours souriante, Miesko regarde les effets de la souffrance qu'elle envoie par l'a'dam avec un intérêt évident. Le visage de la damane n'est qu'à quelques centimètres du sien.
Au fur et à mesure que Miesko enroule l'adam à son poignet, je sens la peur monter en moi et je vois s'afficher sur son visage la satisfaction que celalui procure.
Arrivée tout près d'elle, je fixe mon regard dans le sien, seul signe de défi que je peux me permettre. Puis...
...la souffrance se déverse en moi tel un raz de marée. Des milliers de brasiers brûlent mon corps tandis qu'une épée de glace me vrille le cerveau. Je ne crie pas mais ma respiration se fait difficile et je rassemble toute mes forces pour rester debout. Des larmes finissent par jaillir de mes yeux, mais mon regard fixe toujours celui de Miesko comme si je m'y cramponais.
Au milieu de la souffrance , un maelstrom de colère, de sentiment de vengeance, de honte, de peur, de desespoir et d'envie que tout s'arrete se déchainent dans ma tête. *Stope pitiéééééé...*
Miesko soutient très calmement le regard de la damane, savourant consciencieusement les sentiments qu'elle reçoit par l'a'dam. Un déchaînement de souffrance, mille crochets de flammes qui lacèrent le ventre de la jeune femme, puis tout s'arrête.
D'un geste souple, la Sul'dam redonne un peu de mou à la laisse. Il serait fâcheux que Ria s'étrangle en tombant... Alors, tout en recoiffant distraitement ses cheveux blonds dérangés par le vent marin, elle prend un ton plus suave encore :
Avec soulagement, je sens la souffrance qui s'arrete. Mes jambes sont flageolantes mais je puise dans les forces pour ne pas tomber. *Ca lui ferai trop plaisir*.
A part m'exercer à Tisser les flux que vous m'avez enseigné, je n'ai rien fait d'autre.
Miesko pince doucement les lèvres, crispe la main sur la laisse pour se retenir de frapper la damane. Elle réplique sèchement :
Ne t'ai-je pas déjà dit qu'il t'était interdit de Canaliser sans moi ? C'est la dernière fois que je le répète ! Ne le refais plus jamais tu m'entends ? Plus jamais !
Retrouvant son calme, la Sul'dam lisse longuement sa robe, sans quitter Ria de ses yeux méprisants. Elle finit par s'asseoir et annonce, avec une douceur retrouvée :
Assise, Ria. Reprenons nos exercices. Nous n'avons pas encore trouvé tes points forts.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Merci Commandant Tarlic puis-je avoir ces noms d'officiers ?
Je lui donne alors, mais bien sûr je ne prends pas la peine de citer le Haut et Puissant Seigneur Thalame.
Je voulais aussi aborder les questions pratiques de la surveillance aerienne...
[...]
Je suis ses explications, explications plutôt compliquées, au moment où une phrase me fait réagir :
Vous avez le droit de les reveiller pour les faire travailler bien sur, mais je vous demande l'indulgence.
Nous sommes nous mal compris, Sam? Vous commandez ces escadrons de surveillance, seulement il y a bon nombre de personnes au dessus de vous, et donc qui peuvent vous donnez à vous et aux escadrons n'importe quel ordre. Alors évidemment que moi-même ou un autre Officier Supérieur peut décider de faire travailler un morat'raken.
Elle marque alors une pause, comme surprise, mais continue vite en habituée de ce discours.
Finalement, elle s'arrête enfin, m'interrogeant du regard.
Parfait Sam. Procédez comme il vous plaira, vous avez mon accord. L'arrière du pont sera libre comme vous le demandez.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
En notant mentalement les noms des dignitaires auxquels elle était censée référer, Sam remarqua qu'aucun n'était plus haut gradé que Tarlic lui même...
°En voila un qui fait un sacré complexe de supériorité... ou d'inferiorité peut être... °
Ce qui fut confirmé par sa réaction :
il y a bon nombre de personnes au dessus de vous
°Ben voyons... comme si tu allais m'apprendre ou me donner des conseils pour gerer une reconnaissance aerienne...°
Elle se contenta d'un
- Bien entendu commandant, c'est très clair...
puis continua jusqu'a la fin son monologue.
--
Parfait Sam. Procédez comme il vous plaira, vous avez mon accord. L'arrière du pont sera libre comme vous le demandez.
Elle remarqua qu'il l'avait appellée par son surnom et eux un regard reconnaissant et légèrement surprit
°Au moins, il ne cherche pas a me provoquer... sauf avec ces sourires...°
Elle porta la main sur sa poitrine et fit un leger signe de tête
- Merci commandant. Si vous n'avez aucuns ordres précis, je vais aller commencer a faire tourner la première équipe, c'est celle de Tisc. Je suppose qu'ils dormiront avec l'equipage de bord, mais, comme vous semblez accorder de l'importance a la hierarchie, peut être leur avez vous prévu une cabine séparée pour eux trois... enfin, je laisse cela a votre appreciation.
Elle commenca a réattacher sa tenue de vol qui était toujours entrouverte et ajouta
- Chacun de mes hommes sait comment me faire parvenir la moindre information par le language des foulards pour gagner du temps. Pour les informations urgentes, c'est plus rapide, dans un sens comme dans l'autre. C'est également le langage dans lequel je recois les rapports des 5 autres escadrons. En vol il est difficile de parler...
Elle avait ajouté la dernière phrase comme une évidence mais une précision a donner a des nons initiés.
Ne t'ai-je pas déjà dit qu'il t'était interdit de Canaliser sans moi ? C'est la dernière fois que je le répète ! Ne le refais plus jamais tu m'entends ? Plus jamais !
Je serre les dents pour ne pas laisser échapper les mots qui me viennent à l'esprit.
Assise, Ria.
Une flambée de colère m'envahit lorsqu'elle m'ordonne de m'assoir comme un chien, mais je la réprime aussitôt. Je ne me sens pas assez forte pour subir une autre punition. Je m'assois alors dans un semblant de soumission laissant la saidar m'envahir avec bonheur, attendant les ordes de Miesko
Miesko sourit doucement, apaisée, même si le mouvement du navire la met encore mal à l'aise. De fait, sa posture est un peu raide, mais elle se détend progressivement. Ses yeux bleu glace fixent Ria avec une intensité troublante.
Je voudrais travailler la Terre et le Feu, mais dans cette cabine nous sommes un peu... limitées. L'Eau ne manque pas, en revanche. Assemble l'eau contenue dans l'air et rassemble la en une boule dans cette bassine.
Le regard de Miesko s'adoucit un peu quand elle le pose à nouveau sur Ria. La sentir par l'a'dam au contact de la Saidar lui procure un bien-être qu'elle essaie de dissimuler. Elle se lève lentement, satisfaite.
Sortons. La mer offre quand même quelques avantages.
Elle conduit la damane sur le pont du navire, et se rapproche du bord.
Toujours avec l'Eau, canalise le plus loin possible. Soulève les vagues, il faut qu'elles puissent te servir d'armes. Commence doucement, je ne veux pas que les bateaux soient touchés ! >5
Miesko me tire par l'adam pour me conduire sur le pont du bâton. Les personnes à bord ne remarquent même pas mon existance. Cela me met de nouveau en colère *Je suis là!! Regardez moi. J'EXISTE!!!!* J'inspire un grand coup en fermant le syeux. L'air marin me fait le plus grand bien et je parviens à retouver une certaine sérenité.
J'écoute alors avec attention les instructions de Miesko *Faire couler les bateuax et nous avec ne manque pas d'atrait... Mais qu'est ce je dis... Un jour je serais libre...je dois y croire* Me concentrant sur les vagues, je commence à tisser les flux de saidar.
[d10]
L'Eau n'est visiblement pas l'élément avec lequel j'ai le plus d'affinité et je n'arrive guère qu'à soulever les vagues de quelques cm.
Miesko plisse les lèvres, déçue, les mains crispées sur le bastinage.
Je vois. Passons.
La sul'dam semble réfléchir un instant, fixant des yeux pensifs sur Ria dont elle capte nettement les sentiments. Ses yeux ont une curieuse lueur. Elle désigne le ciel d'un geste vague :
Essayons l'Air, dans ce cas. Il faut créer un vent plus fort, doucement. >5
Par l'a'dam, elle envoie à Ria les impressions et souvenirs liés à d'autres damanes ayant déjà effectué ce travail avec elle.
La satisfaction de Miesko passe à travers l'a'dam, comme une caresse sur l'esprit de la damane. Elle sourit avec un hochement de tête, mais ses poings se crispent rageusement alors qu'elle ressent la sensation du pouvoir émanant de Ria. *Comme je l'envie... non, se reprendre.*
Bien. Il semblerait que l'Air soit un de tes points forts. Augmente la puissance des flux, va jusqu'à ta limite.
Son visage est de nouveau impassible, son regard froid.
Grisée par la saidar et l'air marin me remplissant les poumons je me sens enfin moi-même.
A travers l'adam je sens Miesko filtrer sa satisfaction comme une récompense que l'on adresse à une animal ayant réussi son exercice de dressage. Un fugituf sentiment me parvient sans que j'ai le temps de l'identifier. Je jète alors un coup d'oeil à la sul'dam mais son visage est impassible.
[d10] +1(PU) +1 (air) = 6
Encore inexpérimentée, j'atteins rapidement la limite de ce que je peux faire.
Relâche. Nous allons surtout travailler l'Air tant que nous serons sur ce navire, afin que tu apprennes à manier des flux plus importants.
Miesko rejette en arrière ses cheveux blonds, décoiffés par le vent marin. Puis, souriant froidement à la damane, elle conclut :
Je suis contente de toi, Ria. Repose-toi un peu.
Elle s'accoude au bastinage. Son expression est sereine mais elle remut de nombreuses pensées en regardant les vagues, tout en s'assurant bien que rien ne filtre par l'a'dam. Elle sait que Ria a presque capté sa frustration de ne pouvoir goûter elle-même à la puissance du pouvoir et se promet de mieux se contrôler à l'avenir. *C'est si simple pourtant... je sais comment ça fonctionne, je le comprends... pourquoi est-ce que je ne peux pas le faire moi-même ? Au moins ne suis-je pas enchaînée. Et L'a'dam me permet de le contrôler, d'une certaine manière. C'est une arme et c'est moi qui décide ce qu'elle fait. Moi seule.*
Elle porte à nouveau son regard sur Ria, avant de se détourner, écoeurée par sa propre haine, et sa propre tendresse. *Une arme, pas un être humain. Rien qui mérite mon attention.*
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
[rouge]Sur le pont, le morat'raken de Raiv a observé la brusque montée des flots avant de remarquer la damane et sa suldame sur le pont
°Tout s'explique, cette sul'dam a l'air d'un bon dresseur et sa damane est plutot douée°
Pour lui la damane ne valait pas son Raiv chéri et ce n'était qu'un animal utile certe mais sans conscience...
°Alors que mon Raiv est si exceptionnel°
En attendant que Sam ne revienne pour lui donner l'ordre de remonter en selle, il decida d'aller discuter un peu avec la sul'dam, il s'approcha d'elle et la salua d'un signe de tête
- Prenez garde a ne pas destabiliser nos escadrons... Un vent trop fort pourait être dangereux...
Dit il avec une lueur de malice dans les yeux
- Je m'appelle Julain et je chevauche Raiv... enchanté.
Miesko salue d'un mouvement sec de la tête le morat'raken _Julain_ qui lui adresse la parole. Sa réponse est courtoise, mais totalement dénuée de chaleur :
Je suis Miesko. Nous en avions fini avec le Vent, de toute manière. Vos... animaux peuvent voler en paix.
Elle tourne un regard profondément ennuyé sur les créatures qui parcourent le ciel. *Utile. Mais c'est laid, ça prend de la place et c'est bien moins efficace qu'une damane. Comment peuvent-ils s'attacher à ses répugnantes bêtes ?*
Ses yeux reviennent se poser avec un secret mépris sur l'homme qui lui fait face. Il doit être un peu plus jeune qu'elle.
La sourire condescendant que m'adresse Miesko me donne envie de la gilfler. Serrant plus fort le bastingage, je lève mon regard vers le ciel et comptemple le vol des Raken. *Ce que j'aimerais pouvoir être à leur place...libre...*
Un Morat'raken s'approche de Miesko et engage la conversation. Commançant à connaitre le caractère de cette dernière, je souris.*En voilà un qui ne va pas être déçu du voyage...*
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[rouge]°Oula... fidèle a la réputation des sul'dam... elle est charmante... mais quelle classe !°
Il fit un sourire charmeur accompagné d'un petit rire
- Ne vous en faites pas pour nos compagnons... en réalité, ils survivraient aux plus fortes tempetes... Mais ce fut un pretexte pour vous adresser la parole...
Il remarqua le sourire de la damane
°Ainsi elles comprennent ce qui se dit autours d'elles ?... Dans tous les cas elle semble reconnaitre que les rakens sont digne de tout l'interet du monde, elle...°
Vous désiriez me parler, Morat'raken ?
A nouveau il eut un sourire
- Bien sur ! Mais j'avoue ne rien avoir de précis a vous dire...
Il eut un regard d'excuse
- Si ce n'est que j'aimerai quee nous échangions notre experience de dressage... J'ai cru entendre que vous faisiez une pause avec elle.
Il designa la damane d'un signe de tête
- Peut être auriez vous quelques secondes a m'accorder... J'attends mon supérieur.
La punition, l'indifférence des gens, le mépris de Miesko et maintenant se Julain qui me considère comme un animal. La rage explose en moi , j'atteins instantément la vraie source.
([d10] +1(PU) +1 (air) = 4)
Je ne réussie pas à envoyer le Morat'raken par dessus bord mais celui-ci est projeté violemment contre le bastingage.
La bouche de Miesko se pince avec mépris devant le sourire charmeur du Morat'raken. Elle fait mine de ne pas le remarquer, pas plus que les compliments qui percent sous les paroles de l'homme.
Elle s'accorde néanmoins un semblant de sourire quand il amène la discussion sur le dressage des Damanes et des Raken.
Pourquoi pas ? Je...
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL!!!!!!!!!!!!
Miesko chancelle lorsque Ria s'empare de la Vraie Source sans autorisation, dans un éclair de rage. Se tournant vivement vers elle, une main crispée sur la laisse de l'a'dam, la sul'dam envoie une violente décharge dans tout le corps de la damane, qui s'effondre. Feu, glace, métal, Miesko transmet tout son mépris et sa colère, tout ce qu'elle peut trouver de mauvais ou de douloureux. Jamais elle n'avait tant cherché à faire souffrir, à blesser.
Droite, glaciale, rien dans son apparence ne laisse deviner le déchaînement de son esprit... si ce n'est la flamme de son regard bleu. Sa voix tranche comme la lame d'une épée :
Si, Ria. Un animal qui a besoin d'être dressé.
Puis de nouveau un flot de souffrance. Elle considère la damane sans ciller, un long moment, avant d'accorder un regard au Morat'raken. L'air de rien, elle se maintient d'une main au bastinage :
Il nous faut remettre à plus tard cette conversation, je le crains. J'ai... à faire.
La douleur de Ria cesse alors que Miesko prononce ces derniers mots d'une voix atone. Puis se tournant vers la cabine, sans adresser un regard à la damane encore à terre :
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[rouge]Brusquement je me retrouve soulevé de terre et projeté contre le rebord de bois rude du navire Je me redresse en pressant mes cotes...
°Et voila que la bête se déchaine... mais, étrange réaction...°
- Ne vous en faites pas... je... ce n'est rien...
Mais il sait que ce qu'il dit est inutile en voyant combien la sul'dam semble impitoyable et la soufrance de sa damane... insuportable
Il détourne les yeux puis quand Miesko s'éloigne il chuchotte a l'oreille de Ria en faisant mine de s'éloigner
- Je m'excuse. Je vous ai entendu... Ria.
Puis il retourne attendre Sam en lançant un dernier
Une nausée m'envahit en même que la souffrance déferle en moi. Je m'effondre en hurlant, les larmes brouillant ma vue. Jamais Miesko ne lui avait autant fait payer ses excès de rebellion.
Après ce qu'il semble un temps infini, la douleur finit par s'arreter. Avant que j'ai pu me mettre sur pied, la sul'dam repart déjà vers la cabine. Les jambes flageolantes, je me redresse et commence à la suivre.
Je m'excuse. Je vous ai entendu... Ria.
Ces mots sont comme un baume qu'on étale sur une blessure et sans trop savoir pourquoi je lui souffle mon vrai prénom (Jaelle).
Suivant Miesko, j'ai conscience qu'elle n'en a pas finit avec moi car je lui ai fait perdre sa si belle contenance.*L'animal n'est pas si bien dressé que ca hein Miesko?*
À peine Ria est-elle entrée dans la cabine que Miesko referme la porte, d'un mouvement un peu plus brusque qu'elle ne l'aurait voulu. Ses mains blanches se serrent sur sa jupe, mais son visage, bien qu'un peu pâle, reste impassible. Pas très longtemps.
Lorsqu'elle se tourne vers la damane, le masque de glace s'est animé, et troublé. Sa mâchoire se contracte comme si elle essayait de brider ses sentiments, sa gorge palpite, elle n'a pas pris la peine de recoiffer ses cheveux blonds dérangés par le vent. La scène, déclenchée par Ria à la vue de tous, l'a déstabilisée, bien plus que si elle avait eu lieu en privé. La honte lui fait perdre ses moyens, ravive sa brisure.
Pourquoi as-tu fait cela, Jaëlle ?! Aimes-tu souffrir ? Tu regretteras la honte que... tu le regretteras.
Sa voix monte dans les aigus, puis se tarit, étranglée par des sentiments contradictoires.
Ses yeux bleus se fixent avec sincérité dans ceux de la damane, qui reçoit, l'espace d'un court instant, tous les sentiments que Miesko avaient enfouis jusque là. La rage et la frustration prédominent, mais juste derrière, à peine moins intenses, viennent la jalousie et une sorte de... tendresse mêlée de haine. Une tendresse qui étreint la poitrine de la sul'dam comme un étau, si bien qu'elle a crispé une main sur son coeur. Puis soudain, plus rien, l'a'dam ne laisse filtrer qu'un mince filet d'émotions indescriptibles.
Miesko a repris son empire sur elle-même, et détourne son visage blême, dénué de toute expression. S'appuyant contre la paroi de la cabine, elle baisse les yeux sur le bracelet autour de son poignet. Jamais cette puissance qu'elle perçoit, latente, en elle, ne lui est apparue si proche... Si proche. Sa jalousie n'en est que plus forte. Un murmure :
Pas un animal, non... jamais cru. Si tu savais ta chance...
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[rouge]Julain était a présent acoudé a l'escalier qui montait au pont supérieur les yeux fixés sur les bêtes ailées qui survolaient le bateau et songeur
°Etranges individus... humaines ? Elles l'ont été mais une fois enchainées... une fois le Pouvoir dans les veines, ce ne sont plus rien que des animaux soumis a la folie destructrice... C'est pour leur bien... et pourtant... Jaelle... Jaelle et Miesko... en voila deux qui restent mysterieuses...°
Son regard qui s'était perdu dans les voilage se porte a nouveau sur l'escadron tentant d'identifier Raiv cette fois
°Au moins lui est et a toujours été un animal, un compagnon fidèle et aimant... mais un animal... et qui plus est, qui ne parle pas... et ne murmure pas le nom par lequel il veut être appellé...°
Car il en était arrivé a la conclusion que la damane avait prononcé le mot "Jaelle" de la même façon que Sam lorsqu'elle corigeait un imprudent qui l'aurait nomée Samiane.
°Beau prénom... Mais qui ne sied pas a un animal, Ria, c'est plus... domestique...°
Il chassa toutes ces idées puis, évaluant le temps que Sam avait passé en compagnie du Commandant, commenca a donner l'ordre a l'equipe de Tisc de descendre et de faire descendre dans les vingt minutes, Ira et Raiv ainsi que les deux autre raken de ceux qui étaient a bords.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Je suppose qu'ils dormiront avec l'equipage de bord, mais, comme vous semblez accorder de l'importance a la hierarchie, peut être leur avez vous prévu une cabine séparée pour eux trois... enfin, je laisse cela a votre appreciation.
Nous sommes sur le Vaisseau Amiral, Sam. Evidemment que vos morat'rakens auront leur cabine.
Puis, la voyant s'apprêtant à repartir, je dis d'une voix détachée :
Très bien Sam. Je n'ai rien à rajouter, et si vous non plus alors vous pouvez disposer.
Un dernier mouvement de tête à son égard puis je me retourne en direction des cabines.
Pensée: Au moins je sais désormais que je peux compter sur elle...
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Je lui adresse un sourire reconnaissant a l'annonce qu'une cabine sera apretée pour les morat'raken puis attend qu'il me donne congée, ce qu'il fait
Je répond a son mouvement de tête par un autre puis finissant de nouer ma tenue je sors sur le pont.
Là je retrouve mon equipe : Julain, l'escadrille de Tisc et ma chere Irania qui stationne a quelques pieds au dessus de la mer a coté du vaisseau
- Tisc, vous et vos hommes prennez vos 4 heures maintenant, une cabine vous est reservée, vous êtes sous les ordres de tout superieur hierarchique présent sur ce vaisseau. Tout est clair ?
- Aucuns problemes Sam. Nous avons confié nos montures a l'equipe qui nous succede en quart, celle d'Hylom.
Samiane perd alors sa stature officielle pour redevenir le compagnon de ces hommes
- Et tache de dormir toi... Ton pauvre Raken a du faire des prouesses pour te garder en selle ce matin... Tu n'aurai pas du faire tant avec ta dulcinée la nuit du départ.
Phrase qui, comme elle s'y attendait souleva quelques rires puis tous reprirent leur serieux et après un salut militaire chacun se dirigea vers sa place.
Julain et Sam rappellèrent leur monture puis s'élèvèrent pour aller rejoindre le reste de l'escadron en vol
- Sam, j'aurais quelque chose dont je voudrait te parler... Dès que tu aura l'occasion bien sur
Ajouta t il quand elle lui fit signe de se taire pour pouvoir recevoir le rapport des autres escadres.
La colère encore palpitante dans mes veines, je ne remarque pas tout de suite la confusion de Miesko. Lorsque celle-ci s'adresse à moi, je finis alors par lever les yeux vers elle. Plus que ces paroles, ce sont ces yeux qui me surprennent vraiment...Loin d'être froids et méprisants comme à son habitude, ils reflètent ce qu'elle laisse filtrer sans contrôle par l'a'dam...La rage et la frustration sont présentes comme je m'y attendais mais au travers je ressens...de la jalousie .. et même de la tendresse...
Tout sentiment de colère déserte mon esprit laissant place à une surprise qui me laisse sans voix, mes yeux écarquillés fixant la sul'dam sans comprendre...
Pas un animal, non... jamais cru. Si tu savais ta chance...
D'une voix rauque je réponds :
De la chance!! Quelle chance?...La chance de ne plus avoir le contrôle de ma vie...La chance d'être considéré uniquement comme une arme...La chance d'être obligé de contôler des émotions qui ne devraient n'appartenir qu'à moi mais que je dois partager de force avec quelqu'un...La chance d'être obligé tous les soirs de me souvenir de ma vie d'avant pour ne pas perdre mon humanité...La chance de...
Incapable d'en dire plus, je me tais, les larmes que je n'ai pas su retenir glissant le long de mes joues.
De la chance!! Quelle chance?...La chance de ne plus avoir le contrôle de ma vie...La chance d'être considéré uniquement comme une arme...La chance d'être obligé de contôler des émotions qui ne devraient n'appartenir qu'à moi mais que je dois partager de force avec quelqu'un...La chance d'être obligé tous les soirs de me souvenir de ma vie d'avant pour ne pas perdre mon humanité...La chance de...
Miesko détourne les yeux pour ne pas voir les larmes de la damane, comme si elles lui faisaient mal. Néanmoins, une pointe de jalousie perce dans sa voix lorsqu'elle répond :
La chance de pouvoir capter par toi-même le Pouvoir. Cette chance-là.
Elle se mord la lèvre. *Rien ne se passe comme je l'aurais voulu...*
Prenant une profonde inspiration, la sul'dam commence peu à peu à se calmer, sans que son visage retrouve pour autant son habituelle froideur. Elle s'approche de Ria_Jaëlle, essuie ses larmes d'un geste maladroit.
Tu n'es pas un animal... Jaëlle. (Le nom est encore un peu hésitant.) Mais tu as le Pouvoir, et de ce fait, tu ne peux pas être libre. Laisse-moi t'enseigner. Ne m'oblige pas à te contraindre.
Son regard se durcit un instant. Une sorte de détermination sourde par l'a'dam, retour ténu aux sentiments qu'elle capte de la part de Ria. Un mince filet d'émotions qu'elle maintient volontairement, et qui laisse comprendre à la damane qu'il y a en quelque sorte deux Miesko. La sul'dam, dure et glacée, et...une autre, dissimulée sous la surface, étouffée, qui s'est un instant dévoilée, mais pas tout à fait.
Ses aveux, son geste pour essuyer mes larmes, ses émotions qu'elle encore filtrer par l'a'dam... tout ceci m'emplis de confusion. Juqu'à lors il était si facile pour moi de la hair, si facile de la rendre responsable de ma captivité, si facile de la provoquer pour soulager ma colère et ma jalousie de la voir libre. Et maintenant...
De savoir qu'elle ne me considère pas comme un animal me soulage et l'entendre m'appeler par mon nom m'emplit de gratitude mais ses derniers me font comprendre que ça ne changera rien. Elle ne me rendra pas ma liberté et luttant ou non je finirais ma vie enchaînée...
Sur un ton moqueur mais où transparait toute l'amertume que je ressens, je finis par lui adresser la parole :
Echangeriez vous ma place avec la mienne?.... Non je ne crois pas...
Certes sentir la saidar filtrer en moi est un vrai bonheur et sans ca je perdrais la raison mais ce n'est pas ce qui remplit une vie...
La sul'dam s'approche de la seule fenêtre, qui ne laisse plus filtrer qu'une maigre lueur. La journée est déjà bien avancée. Regardant à l'extérieur, elle semble perdue dans ses pensées. De l'indécision passe à travers le lien de l'a'dam, un lien ouvert dans les deux sens, désormais. De la gêne aussi, car on enseigne pas aux sul'dam à agir ainsi. Doutes, détermination, et, presque inconsciente, la peur bien dissimulée que lui inspire la vue de l'océan et le fait d'être sur un navire.
Quand Miesko parle de nouveau, son visage a repris son impassibilité coutumière, mais il semble moins dur qu'auparavant. Sa voix est plus assurée :
Même si je le voulais, je ne pourrais pas te libérer. Mais je peux faire en sorte que ta captivité soit moins éprouvante, si tu ne me compliques pas la tâche. Notre lien a la possibilité d'évoluer... différemment. Réfléchis-y.
Ses yeux bleus restent fixés sur le ciel s'assombrissant, comme si elle voulait mettre un terme à la conversation.
La tension raidissant mes membres commence à se relacher et je sens la fatigue peser sur mes épaules. La journée a été éprouvante en émotion
Miesko a laissé l'a'dam ouvert dans les deux sens, un canal relayant chacune de nos émotions. *Etrange comme la situation a changé en si peu de temps...*
Les paroles de la sul'dam me plonge encore plus dans la confusion. Accepter reviendrait à se soumettre...Un fugitif regain de colère m'envahit avant de disparaitre. *Elle a raison...*
Je ne peux rien promettre. La seule vue l'a'dam me donne la nausée...
Mais...avec du respect...je pourrais mettre de côté mes provocations...
Ces derniers mots sont prononcés dans un souffle comme s'ils avaient été arrachés de force.
Percevant la fatigue de Jaëlle, Miesko se rend seulement compte de la sienne, et passe une main lasse sur ses yeux. Elle remarque cependant l'étincelle de colère de la damane, et le ton de ses dernières paroles, auxquelles elle répondit par un hochement de tête :
J'essaierai. Nous essaierons. Mais n'espère pas trop de moi en public, il serait fâcheux qu'une autre sul'dam remarque quelque chose d'inhabituel dans notre... lien.
*Si quelqu'un venait à découvrir la nature de notre relation, Jaëlle serait certainement donnée à une autre sul'dam. Quant à moi...* Elle frémit, mais parvint à s'arracher un demi-sourire :
Nous sommes toutes deux fatiguées. Nous discuterons encore demain, éventuellement, mais pour l'instant je vais rejoindre ma cabine. À demain, Jaëlle.
Elle retire le bracelet de l'a'dam, puis se fige dans son mouvement pour l'accrocher à une patère. Cela ne lui semble plus aussi naturel qu'auparavant. Ellle achève finalement son geste dans un vague murmure, puis s'en va sans aucune autre parole.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Après plusieurs jours de naviguation...
Comme tous les matins depuis notre départ, c'est mon valet qui vient me réveiller, à l'aube.
Lentement, j'ouvre les yeux, puis après quelques secondes finis par me lever. Je traverse alors mon bureau -où je n'ose regarder la pile de documents et de lettres en tous genres qui le jonchent- pour aller dans ma salle de bain.
Là, je me prépare à ce qui devrait être la plus passionnante et jusqu'alors importante journée de notre Corenne : notre première rencontre avec des gens d'au-delà de l'Océan d'Aryth, les... Atha'an miere.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
Voila quelques jours que nous vivons aux rythme des rapports sans interets que Tarlic m'a réclamé : "la mer est calme, pas de tempète, pas ame qui vive et pas de terre... Au revoir commandant" ... Ridicule
Elle avait parfois renoncé a retourner sur le bateau lorsqu s'était son tour pour rester dormir sur Ira. Elle avait du mal a se sentir en sécurité au milieu des flots sans son raken a proximité et même les blagues et remarques grivoises de ses hommes commençaient a la lasser. Son caractère s'en ressentait dès qu'elle n'était plus en service... C'est à dire pendant ses heures de sommeil...
Soudain, un morat'raken s'approcha d'elle et commenca a faire fuser ses foulards
Enfin... De la vie
Elle répondit rapidement et donna quelques ordres
- Je descends. Nouvelle importante. Tisc prend le commandement. Mon equipe avec moi.
Elle fit atterir Ira en plein milieu du pont, fichant quelques frayeurs aux marins mais elle n'y preta pas attention. Le reste de son equipe fut moins brusque et se posa a l'endroit reservé a cela a l'arrière.
Sam arriva devant la porte de commandant et frappa avec energie.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
D'un geste souple, je rattrappe pour la énième fois la boulette de papier dans ma main droite.
Pensée: Un papier si rare... Je crois qu'il provient d'un arbre quasi disparu au Seanchan et qui a pour particularité de...
De nouveau je la lance en l'air, ma tête suivant son mouvement, et l'immobilise entre mes doigts. Alors que je m'apprête à renouveler mon geste, on frappe à ma porte.
La boulette dans un des tirroirs de mon bureau, mes pieds de nouveau sur le parquet, je lance d'une voix forte :
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J'entre au pas rapide dans la piece. Je n'avais même pas prit le temps de rouvrir ma tunique de vol...
Je me contente d'un :
- Bonjour Commandant.
Accompagné d'un salut respectueux pour en venir directement aux faits.
- Nous arrivons en vue de batiments navals étrangers... Tout porte a croire qu'il s'agit de ce peuple de la mer dont parlent les légendes...
Elle cachait son soulagement de cette découverte, si ce peuple existait bien, alors le continent oriental devait lui aussi exister...
- Je viens vous en avertir et prendre les ordres pour les escadrons volants.
Alors que je me tais, je realise qu'il fait atrocement chaud dans la piece... Dans tous les cas, en comparaison de la fraicheur du haut ciel et je commence a defaire les lacets de cuirs afin d'entrouvrir ma tunique.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Je ne suis que très peu étonné quand je vois arriver Sam, apparemment pressée et -malgré qu'elle s'efforce de ne pas le montrer- excitée.
J'écoute, toujours assis dans mon fauteuil, ce qu'elle a à me dire, puis, une fois qu'elle a fini, je ressors du tirroir la boulette. Je recommence alors mon nouveau passe-temps.
Puis, au moment où Sam semble le moins s'y attendre, je lui envoie la boule de papier.
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