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Association d'images (3)
(Sujet créé par Gablebo l 23/02/06 à 20:38)
Suite du topic à succès, dont voici les règles :
C'est un petit jeu, une personne poste une image, il faut ensuite en poster une qui a un rapport avec celle-ci (le rapport peut-être aussi bien le thème, que les couleurs, la forme ect...) Il est interdit de poster deux images de suite.
Le but du jeu est de poster des images dont le lien n'est pas forcément visible au premier coup d'oeil, ou bien une image particulièrement drôle ou ayant une signification particulière...pour que l'on puisse chercher pourquoi cette image... pourquoi ce lien
Voici comment on peut mettre une image:
Il faut que l'image soit déjà sur le Net, trouvez en une en surfant ou, si vous savez le faire vous la mettez vous même. Une fois que vous avez cette image vous faites clic droit dessus, si Vous utilisez Firefox, vous cliquez sur "copier l'adresse de l'image" (c'est génial firefox), si vous utilisez Explorer vous allez dans "propriétés", vous faites une copie de l'adresse URL et ensuite sur le forum vous cliquez sur "Ajouter une image (simple)" et dans le cadre vous copiez l'adresse URL.
Lorsque vous ne voyez pas l'image, si vous utilisez Firefox, utilisez clique droit "afficher l'image".
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
À Albert Dürer
Dans les vieilles forêts où la sève à grands flots
Court du fût noir de l'aulne au tronc blanc des bouleaux,
Bien des fois, n'est ce pas? à travers la clairière,
Pâle, effaré, n'osant regarder en arrière,
Tu t'es hâté, tremblant et d'un pas convulsif,
O mon maître Albert Dürer, ô vieux peintre pensif!
On devine, devant tes tableaux qu'on vénère,
que dans les noirs taillis ton oeil visionnaire
Voyait distinctement, par l'ombre recouverts,
Le faune aux doigts palmés, le sylvain aux yeux verts,
Pan, qui revêt de fleurs l'antre où tu te recueilles,
Et l'antique dryade aux mains pleines de feuilles.
Une forêt pour toi, c'est un monde hideux.
Le songe et le réel s'y mêlent tous les deux.
Là se penchent rêveurs les vieux pins, les grands ormes
Dont les rameaux tordus font cent coudes difformes,
Et dans ce groupe sombre agité par le vent
Rien n'est tout à fait mort ni tout à fait vivant.
Le cresson boit; l'eau court; les frênes sur les pentes,
Sous la broussaille horrible et les ronces grimpantes,
Contractent lentement leurs pieds noueux et noirs;
Les fleurs au cou de cygne ont les lacs pour miroirs:
Et, sur vous qui passez et l'avez réveillée,
Mainte chimère étrange à la gorge écaillée,
D'un arbre entre ses doigts serrant les larges noeuds,
Du fond d'un antre obscur fixe un oeil lumineux.
O végétation! esprit! matière! force!
Couverte de peau rude ou de vivante écorce!
Aux bois, ainsi que toi, je n'ai jamais erré,
Maître, sans qu'en mon coeur l'horreur ait pénétré,
Sans voir tressaillir l'herbe, et, par le vent bercées,
Pendre à tous les rameaux de confuses pensées.
Dieu seul, ce grand témoin des faits mystérieux,
Dieu seul le sait, souvent, en de sauvages lieux,
J'ai senti, moi qu'échauffe une secrète flamme,
Comme moi palpiter et vivre avec une âme,
Et rire, et se parler dans l'ombre à demi-voix,
Les chênes monstrueux qui remplissent les bois.