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association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
non favori


Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).

Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les
Je commence

bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!





Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...



CHARLES AZNAVOUUUUR, "je bois"



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Dom
24/11/2004 10:40
Ménestrels et cochons: tout y est bon !

C'est pas le lieu, mais voici un lien révolutionnaire ici !
Nayla
24/11/2004 13:08
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente

Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

Les saint jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
"Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"

Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

Encor s'il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente



Georges Brassens - Mourir pour des idées
Eltharion
24/11/2004 14:33
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

Idées blanches,
Idées noires
Comme les balles
Sortent des manches
Des mémoires
Et s'en vont au bal
Et se regardent
Sans arrêt
Rebondir
Sans jamais rien se dire,
Qu'elles restent
Dans leurs gestes
Bien séparées,
Dans le mélange
Dans l'échange
Deviendraient nos idées
Des idées folles
Qui s'envolent
Où l'on veut aller
A voler plus haut que nous qui sait ce qu'elles vont trouver !
Des couleurs nouvelles

Et des mots inconnus
Et des musiques irréelles
A jamais défendues.
Si vous voulez les attraper,
Vous vous casserez la gueule
Et resterez là tout seul
Comme dans les

Séries blanches,
Séries noires
De nos amours,
Quand le cœur flanche
Et veut y croire
On fait vite un détour.
On sait très bien qu'on ne va pas en mourir
Mais on ne veut rien dire.
C'est la danse
Des prudences.
N'allons pas
Pour un je t'aime
Risquer même
De faire un faux pas.
Amour en panne,
Si tu planes,
Moi je reste en bas.
A voler plus haut que nous qui sait ce que tu trouveras !
Comme sur une île,
Reconnaître quelqu'un
Dans les minutes immobiles
Qui n'auront pas de fin.

Emmène-moi, tant pis pour moi
Si je me casse la gueule.
Je resterai là tout seul
Devant les

Pierres blanches,
Pierres noires
Qui sont tombées
Des avalanches
De l'histoire
Et que j'ai gardées
Comme les bons et les mauvais souvenirs
Mais ça ne veut rien dire.
Coquillages
De la plage
Bien alignés,
Je vous regarde,
Je vous garde
Sur la cheminee.
Je vous ramasse,
Je vous passe
Dans l'autre main, et
Je vous lance dans les airs et vous partirez en fumée !
Que le vent vous porte
Où s'en vont pour finir
Les idées noires, les amours mortes
Les mauvais souvenirs.
A chaque fois, je le sais bien,
Vous tomberez dans mes mains.
Je vous lancerai sans fin
Comme les

Balles blanches,
Balles noires
Du jongleur
Qui, le dimanche,
Dans les foires,
Font notre bonheur
Et qu'on regarde sans arrêt rebondir
Sans jamais rien leur dire.

Maxime Le Forestier, la chanson du jongleur.
Soclar
24/11/2004 17:21
mercenaire...

Idées blanches,
Idées noires

Rebondir

Un beau jour que j'allais aller à l'école
Une idée bizarre me suivait comme un pot de colle
Elle s'accrochait à moi, à mes chaussettes
Comme un poisson pilote à sa roussette

Je lui dis " va-t'en, j'ai pas l'temps, il faut qu'je décolle "
Mais elle ne m'écoutait pas elle était un peu folle
Elle attendait de moi que je m'arrête
Pour grimper de mes pieds jusqu'à ma tête

Elle avait de petits bras et pleins de poils pour gratter
Et de très grands yeux tout ronds où l'on peut se regarder
Elle m'a tant et tant chatouillé le menton
Que je me suis cogné, cogné le front

C'est alors que plein d'idées poilues sont sorties de ma tête
Faisant la ronde et chantant à tue-tête
" Nous on veut pas aller aller à l'école,
on préfère voyager, prendre notre envol "

SALAM, SHALOM, SALAM, SHALOM, SALAM, SHALOM

Mais l'idée bizarre se chauffait d'un tout autre bois
Stop la farandole dans un claquement de doigts
Puis elle dit : " Mes amis, écoutez-moi,
Je vous en prie, ouvrez les yeux, faites comme moi "

Les idées poilues ont ouvert de grands yeux tout ronds
Et vu qu'autour d'elles il y avait plus de mille façons
De vivre et de parler chez les filles et les garçons
De mon école, près de ma maison

SALAM, SHALOM, SALAM, SHALOM, SALAM, SHALOM

Depuis ce jour-là j'ai beaucoup beaucoup voyagé
Grâce à mes copains de l'école et de mon quartier
Et plus tard, et plus tard, quand je serai grand
Je saurai voyager dans le cœur des gens

SALAM, SHALOM, SALAM, SHALOM, SALAM, SHALOM

Debout sur le zinc, [i]Poil aux yeux[i]
JustBob
24/11/2004 17:39
Joyeux Barbare

avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves
et ses frelons d'écume froissée sur ses claviers d'alcôve
avec ses dieux chromés , ses fusibles hallucinogènes
et ses mitrailleurs albinos sur ses zones érogènes
c'est juste une go
qui cache pas ses blêmes
et qui s'caresse le placebo
sur la dernière rengaine :
la ballade d'abdallah géronimo cohen

avec ses vieux démons, ses vieux tex avery sumériens
qui hantent les hootmannies de ses métamondes souterrains
avec l'insurrection de ses airbags sur sa poitrine
et ses juke-boxes hurlant dans le labyrinthe de son spleen
c'est juste une go
qui cache pas ses blêmes
et qui s'caresse le distinguo
sur la dernière rengaine :
la ballade d'abdallah géronimo cohen

abdallah géronimo cohen
abdallah géronimo cohen
abdallah géronimo cohen
était né d'un croisement sur une vieille banquette citroën
de gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang
et d'zorba johnny strogonof garcia m'golo m'golo lang
tous deux de race humaine
de nationalité terrienne
tous deux de race humaine
de nationalité terrienne
abdallah géronimo cohen

avec ses doc martens à pointes et son tutu fluo
pour le casting de " casse-noisette" dans sa version techno
avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles
tombées sur son balcon parmi ses disques durs en deuil
c'est juste une go
qui cache pas ses blêmes
et qui s'caresse la libido
sur la dernière rengaine
la ballade d'abdallah géronimo cohen.../...


Hubert-Félix Thiéfaine - La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen



Perceval Blakeney
24/11/2004 18:19
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....



Amis chantons la nouvelle aventure
Du paladin défenseur de la loi
Car Lucky Luke et sa fière monture
Vont accomplir de fabuleux exploits
Au petit trot la justice est en route
Tremblez coquin l'heure du châtiment sonne
Voici venir l’angoisse et la déroute
C’est la ballade la ballade des Daltons
Soclar
24/11/2004 22:23
mercenaire...

Ecoutez, bonnes gens, la cruelle
Et douloureuse histoire des frères Dalton
Qui furent l'incarnation du mal
Et que ceci serve d'exemple
A tous ceux que le diable écarte du droit chemin.

Tout petits à l'école...
A la place de crayons ils avaient des limes,
En guise de cravates des cordes de lin.
Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime
Fut d'avoir fait mourir leur maman de chagrin.

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne

Les années passèrent...
Ils s'étaient débrouillés pour attraper la rage
Et ficeler le docteur qui faisait les vaccins
Et puis contaminèrent les gens du voisinage
S'amusant à les mordre, puis accusaient les chiens.

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne

Ils devinrent des hommes...
Un conseil, mon ami, avant de les croiser
Embrasse ta femme, serre-moi la main
Vite sur la vie va te faire assurer
Tranche-toi la gorge et jette-toi sous l'train

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne

Mais la Justice veillait...
Comme tous les jours leurs têtes augmentaient d'vingt centimes
des centimes américains
Qu'ils étaient vaniteux et avides d'argent
Ils se livrèrent eux-mêmes pour toucher la prime
Car ils étaient encore plus bêtes que méchants

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne


Joe Dassin, les Daltons
DonLope
25/11/2004 07:43
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Tagada...

Il y a les playboys de profession
Habillés par Cardin et chaussés par Carvil
Qui roulent en Ferrari à la plage comme en ville
Qui vont chez Cartier comme ils vont chez Fauchon

Croyez-vous que je sois jaloux ? Pas du tout, pas du tout !
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les filles en tombent à mes g'noux

J'ai pas peur des petits minets
Qui mangent leur ronron au Drugstore
Ils travaillent tout comme les castors
Ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds

Croyez-vous que je sois jaloux ? Pas du tout, pas du tout !
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les filles en tombent à mes g'noux

Je ne crains pas les costauds, les Supermans
Les bébés aux carrur's d'athlètes
Aux yeux d'acier, aux sourir's coquets
En Harley Davidson ils se promènent

Croyez-vous que je sois jaloux ? Pas du tout, pas du tout !
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les filles en tombent à mes g'noux

Il y a les drogués, les fous du Zen
Ceux qui lisent et ceux qui savent parler
Aux mannequins d'chez Cath'rine Harle
Ceux qui se marient à la Mad'leine

Croyez-vous que je sois jaloux ? Pas du tout, pas du tout !
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les filles en tombent à mes g'noux


Jacques Dutronc
Les Playboys
Eltharion
25/11/2004 10:40
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

I was dreaming of the past
And my heart was beating fast
I began to lose control
I began to lose control
I didn't mean to hurt you
I'm sorry that I made you cry
Oh no, I didn't want to hurt you
I'm just a jealous guy

I was feeling insecure
You might not love me anymore
I was shivering inside
I was shivering inside

I didn't mean to hurt you
I'm sorry that I made you cry
Oh well, I didn't want to hurt you
I'm just a jealous guy

I didn't mean to hurt you
I'm sorry that I made you cry
Oh no, I didn't want to hurt you
I'm just a jealous guy

I was trying to catch your eyes
Thought that you was trying to hide
I was swallowing my pain
I was swallowing my pain

I didn't mean to hurt you
I'm sorry that I made you cry
Oh well, I didn't want to hurt you
I'm just a jealous guy, watch out
I'm just a jealous guy, look out me
I'm just a jealous guy
Soclar
25/11/2004 16:11
mercenaire...

And my heart was beating fast




[small]teutin teutin teutin teutin...[/small] ( je crois que je fais très mal l'électrocardiogramme...


Refrain:
Apporte-moi mes cachets
Serre bien ma camisole
Accèle encore le son de ta voix
Ma techno-délire psychédélique
Apocalyptico-dramatique...

Sirènes obsédantes
Métal hurlant, plastique qui résonne
Aux arcades d'acier de l'oreille
Entartrée par ton ouïe déficiente

Des éclairs choppent tes yeux au hasard
Les lasers t'étranglent et t'enfoncent leurs dards
Cette nuit suçera ma sève
Moi je m'en fiche, je "rave"

{au Refrain}

C'est le grand rassemblement
C'est la fête ou la teuf des Grands
Aux yeux équarquillés, aux pupilles dilatées
Et aux coeurs dressés

Par le battement de coeur
Qu'elle te prend sans savoir
Ton pauvre coeur qui n'en peut plus
De ne plus pouvoir respirer

Eh toi p'tit con !
Qu'est-ce que tu fais là ?
Dis-moi p'tit con,
Tu viens franchir le pas ?

Mais t'ignores le parfum
Enivrant, obsédant
Qui te couvre d'ivresse
Te transforme en détresse
Et peut faire de ta soirée
Comme une éternité à crier

{au Refrain}

Mais au nom de la vie d ces quelques uns
Qui sont restés bloqués sur ton drôle de chemin
Au nom de mon ami malade
Qui hurle au fin fond d'son hôpital

{au Refrain}

Tryo, Apocalypticodramatic
Nayla
26/11/2004 12:38
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

'ivresse





Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à ta santé
Toi qui sait si bien dire
Que tout peut s'aranger
Qu'elle va revenir
Tant pis si tu es menteur
Tavernier sans tendresse
Je s'rai soul dans une heure
Je serai sans tristesse

Buvons à la santé
Des amis et des rires
Que je vais retrouver
Qui vont me revenir
Tant pis si ces seigneurs
Me laissent à terre
Je s'rai soul dans une heure
Je serai sans colère

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à ma santé
Que l'on boive avec moi
ue l'on vienne danser
Qu'on partage ma joie
Tant pis si les danseurs
Me laissent sous la Lune
Je s'rai soul dans une heure
Je serai sans rancune


Jacques Brel - l'Ivrogne
ysandell
26/11/2004 15:42
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.


mais j'ai mal d'être moi


Ça ne prévient pas quand ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
La gueule en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous ensommeille
Au creux des reins

Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu'il faut bien vivre
Vaille que vivre

On peut le mettre en bandoulière
Ou comme un bijou à la main
Comme une fleur en boutonnière
Ou juste à la pointe du sein
C'est pas forcément la misère
C'est pas Valmy, c'est pas Verdun
Mais c'est des larmes aux paupières
Au jour qui meurt, au jour qui vient

Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu'il faut bien vivre
Vaille que vivre

Qu'on soit de Rome ou d'Amérique
Qu'on soit de Londres ou de Pékin
Qu'on soit d'Egypte ou bien d'Afrique
Ou de la porte Saint-Martin
On fait tous la même prière
On fait tous le même chemin
Qu'il est long lorsqu'il faut le faire
Avec son mal au creux des reins

Ils ont beau vouloir nous comprendre
Ceux qui nous viennent les mains nues
Nous ne voulons plus les entendre
On ne peut pas, on n'en peut plus
Et tous seuls dans le silence
D'une nuit qui n'en finit plus
Voilà que soudain on y pense
A ceux qui n'en sont pas revenus

Du mal de vivre
Leur mal de vivre
Qu'ils devaient vivre
Vaille que vivre

Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous émerveille
Au creux des reins

La joie de vivre
La joie de vivre
Oh, viens la vivre
Ta joie de vivre


Barbara, Le mal de vivre
Soclar
26/11/2004 21:34
mercenaire...

La joie de vivre
La joie de vivre
Oh, viens la vivre
Ta joie de vivre



Peuples des cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir,
Sentez-vous votre âme pleine
D’un ardent et noble espoir ?
Luttez-vous pour la justice
L’esprit de fraternité ?
Ah ! Qu’un hymne retentisse de paix pour l’humanité.

Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main,
Vivre et s’entraider en frères
Pour un plus beau lendemain.
Plus de haine, plus de frontières,
Plus de charniers sur nos chemins.
Nous voulons d’une âme fière
Nous forger un grand destin.

Hymne à la joie


ysandell
29/11/2004 18:33
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.


Pour le côté belle âme, un texte, une chanson que j'adore :

Il est des êtres beaux comme un matin du monde
Des êtres déchirants comme un amour enfui
Ils passent lumineux sur nos vies moribondes
Comme un jour qui se lève éteint la vieille nuit

Leur corps à l'élégance et les tranchants des glaives
La transparence aussi et l'éclat du diamant
Leur plus petit sourire c'est la grâce d'un rêve
Plus douce est leur clarté que celle du firmament

Sur leur visage d'ange erre encore une enfance
Que leurs sourcils tempèrent d'un air de gravité
Derrière leur front buté brûle l'intransigeance
Et dans leur regard pur flamboie la vérité

Vous portez devant eux le poids des millénaires
Toutes vos vies passées viennent peser sur vous
Par la fange des ans sont closes vos paupières
Vous êtes par vous-même éclaboussé de boue

Mais l'oiseau de leur main sur votre bras se pose
L'impression de souillure aussitôt s'évanouit
Quelque chose en vous change et se métamorphose
Sous votre chevelure un astre s'épanouit

Et vous voici avec au cœur une fêlure
Voici que craque en vous le mur d'une prison
Une fenêtre s'ouvre sur une autre nature
Où des soleils-poèmes dorent d'autres horizons

Puis ils s'en vont portant l'aube comme un diadème
Vous restez ébloui croyant encore les voir
Sachant que jamais plus vous ne serez le même
Même si vous ne devez plus jamais les revoir

Gilles Servat, Il est des êtres beaux
Soclar
29/11/2004 19:41
mercenaire...


Ysandell je ne connais même pas Gilles Servat, il a fait quoi d'autre?



Voici que craque en vous le mur d'une prison
Une fenêtre s'ouvre sur une autre nature



Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir ;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour

Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule...

Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil

Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline

Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J'ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que s'arrête
Andalousie je me souviens

Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Si, si hombre, hombre
Baila, baila

Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar...
Y mataremos otros


la corrida, Francis Cabrel
ysandell
29/11/2004 20:16
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.

dormira


Les pommiers fleuris du printemps
Et la grêle de temps en temps
Sur les talus la blanche épine
La tige fine qui s'incline
Les ajoncs de La Roche-Bernard
Beauté prise dans un regard

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'abeille sur le liseron blanc
Et en surface d'océan
L'évanouissement des vagues
L'ombre d'un chemin qui zigzague
La graine des genêts craquant
En plein midi au bord des champs

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

Les bruines de l'arrière-saison
Voilant des ports sans horizon
Une sirène qui résonne
Portant mélancolie d'automne
Le galop fou du vent salé
Sur l'infini des monts d'Arrée

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'onglet du pecheur étripant
Le poisson sur le pont glissant
L'alignement mégalithique
Que fait reluire la pluie oblique
Et un peu de neige parfois
Qui blanchit l'ardoise des toits

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

Dans la beauté

Gilles Servat, Je dors en Bretagne ce soir

Pas moi
Soclar
29/11/2004 20:38
mercenaire...

Ne t'inquiète pas Ysandell, tu la reverras ta Bretagne...

En tout cas, moi, quand je vais à Paris, j'ai pas en vie de dormir... :jongleur:


Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive

Paris ! lieu de culture et de vie
Ville lumière que tout le monde nous envie
Vise un peu le prix de ta sortie
Sûr que c'est pas les banlieues qui s'cultivent à Paris

Paris ! lieu de culture et de vie
Deux cents balles le concert et trente le demi.
Si tu veux moins cher, reste devant l'Juste Prix
Tu pourras te distraire et passer ton ennui

Paris ! lieu de culte et de pognon
Où tous les bons artistes viennent vivre leurs ambitions
On aligne les fûts de bière on oublie les cachetons
Y a tellement d'monde derrière qu'il faut jouer de toutes façons

Paris ! lieu mythique de la musique
Trois cents salles de concert, deux millions d'gens pour le public
Avec ça y a de de quoi faire dans l'arnaque artistique
Et les artistes se laissent faire, j'te parle même pas du public

Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive

Oh Paris ! Et toutes ses boîtes de nuit
Tout l'monde rêve d'y aller au moins une fois dans sa vie
Danser sous la terre sur les nouvelle technologies
Et casquer la bouteille pour épater les amis

Paris ! Avec ses discothèques où on t'mate à l'entrée
Des pieds jusqu'à la tête
T'as interêt à avoir d'l'a monnaie si t'as la tête du métèque
Conseil si tu viens d'la cité ne viens pas en baskets

Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive

Paris ! Et ses nombreux cinémas
Ecrans géants Dolby et tout l'tralala
Quand tu vois l'prix du yébi tu comprends mieux pourquoi
Nagui et ses amis font un audimat comme ça !

Paris ! Et sa superbe mairie qui n'entendra jamais
Tout c'que j'viens d'vous chanter
Tibéri et Chirac, son vieil ami
Sont occupés à de biens vastes projets

Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive


Tryo, Paris


[small]j'ai pas le temps de faire la fête...[/small]
ysandell
29/11/2004 20:42
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.


Pfff, trop simple...

Y’a Paris, la capitale, qui renifle son trou de bals,
Intra-muros c’est brillant, dehors c’est pour les paysans.
D’ailleurs s’il n’en restait qu’une, ce serait sûr’ment celle-là :
Qu’une aussi con que la lune et prétentieuse, comme il se doit.
Mais Paris, ça reste en France, les Français restent des Français,
Les chevilles en évidence, le nombril insatisfait !

À Rennes où il fait bon vivre, j’y ai vu - pardonnez-moi,
Des masses de foules ivres, des seringues plein les bras,
Un soir, une chose amusante, sur la route, croyez-moi :
La police qui plaisante d’un cadavre sur le toit.
Mais Rennes, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des reins en convalescence, des poumons dans le regret.

Puis y’a Bordeaux la bourgeoise avec son grand cru classé
Que l’on déguste dans l’extase, dans les grands lieux new-yorkais
Qui indique à sa mémoire ce qui est bon, ce qui est mauvais :
Si pour Papon, c’est un trou noir, le Girondin c’est un succès.
Mais Bordeaux, ça reste en France, les Français restent des Français
Des trouillards de gauche en transe ou des cons de droite muets.

À Toulouse, la ville rose, peut-être sont-ils un peu chauvins ?
Quand ils jacassent pas du rose, ils te parlent des Toulousains,
Ils ont un patois bien sûr, qu’ils utilisent parfois,
Pour écrire sur les murs d’une usine : « Plus jamais ça ».
Mais Toulouse, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des canards qui l’été dansent sur des rythmes « afro-laid ».

Puis il y a Marseille, celle qui a son port si charmant,
Sa Méditerranée belle, sa sardine et ses harengs.
Comme un tout petit village, un hameau ensoleillé,
Qui n’a qu’un désavantage : d’être rempli de Marseillais !
Mais Marseille, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des grandes gueules à qui l’on pense, quand on veut avoir la paix.

Entre le Rhône et la Saône, il y a Lyon et ses reflets.
En banlieue, il y a sa zone, ses odeurs et ses rejets.
Sa gastronomie connue, qui veut nous faire oublier
Pour ne pas être déçus, tous ces scandales financiers.
Mais Lyon, ça reste en France, les Français restent des Français.
Des bonnes bouffes en concurrence, des non-dits sur le palais.

Lorsque j’ai connu Strasbourg pour la toute première fois
Je pensais trouver l’amour dans les rues de celle-là
Mais il y eut soudain un doute dans cette ville un peu cruche
Où l’on me parlait de choucroute, d’Europe et de flamenkuche
Mais Strasbourg, ça reste en France, les Français restent des Français
L’égalité en « free-lance », l’humanité qui s’essaie.

Il y a Lille dans le nord comme il y a le nord en Lille
Des grands hommes gras et forts ou des consanguins débiles
Les grands projets planétaires qui dépensent sans se soucier
À deux pas de la misère des petits enfants minés
Mais Lille, ça reste en France, les Français restent des Français
Des terrils d’arrogance, l’inégalité au sommet.

Après cet air géographe, une petite explication
Je ne cherche pas les baffes, je ne cherche pas la baston
Mais lorsque je vois au loin qui agitent leurs drapeaux
La grande race des chauvins, juste à côté des fachos,

Ben, moi qui suis né en France dans un bled incognito
Je ne comprends pas la démence, je ne vois pas les idéaux
De ceux qui pensent la naissance, comme une attache, un ghetto
Pardonnez-moi cette offense et traduisez en ces mots :

Issu de la poussière, je m’en retourne à la poussière
Issu de la planète terre, je m’y promène sans frontière !
Issu de la poussière, on s’en retourne à la poussière
Issu de la planète terre, on s’y promène sans frontière !

Les Ogres de Barback & Associés, 3-0
Soclar
29/11/2004 20:53
mercenaire...

C'est fin, fallait la chercher...


De ceux qui pensent la naissance, comme une attache, un ghetto




Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

{au Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

{au Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

{au Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

{au Refrain}

Tryo, l'hymne de nos campagnes
DonLope
30/11/2004 08:48
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Mais si le béton est ton avenir


Ecoutez-moi, vous les ringards,
écologistes du sam'di soir,
cette chanson-là vaut pas un clou,
mais je la chante rien que pour vous.
Vous qui voulez du beau gazon,
des belles pelouses, des p'tits moutons,
des feuilles de vigne et des p'tites fleurs,
faudrait remettre vos montres à l'heure.

Moi, j'suis amoureux de Paname,
du béton et du macadam,
sous les pavés, ouais c'est la plage,
mais l'bitume c'est mon paysage,
le bitume c'est mon paysage.

Ecoutez-moi, vous les ringards,
écologistes des boul'vards,
vos beaux discours y'en a plein l'dos,
y'a du soleil dans les ruisseaux.
La tour Montparnasse elle est belle,
et moi j'adore la tour Eiffel,
y'a plein d'amour dans les ruelles
et d'poésie dans les gratt'ciel.

Moi j'suis amoureux de Paname,
du béton et du macadam,
sous les pavés, ouais c'est la plage,
mais l'bitume c'est mon paysage,
le bitume c'est mon paysage.

Ecoutez-moi, vous les ringards,
écologistes des grands soirs,
la pollution n'est pas dans l'air,
elle est sur vos visages blêmes.
Moi j'aime encore les pissotières,
j'aime encore l'odeur des poubelles,
j'me parfume pas à l'oxygène,
l'gaz carbonique c'est mon hygiène.

Moi j'suis amoureux de Paname,
du béton et du macadam,
sous les pavés, ouais c'est la plage
mais l'bitume c'est mon paysage,
le bitume c'est mon paysage.


Renaud - Amoureux de Paname
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