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association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).
Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les Je commence
bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!
Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...
Steve walks warily down the street,
With the brim pulled way down low
Ain't no sound but the sound of his feet,
Machine guns ready to go
Are you ready, Are you ready for this
Are you hanging on the edge of your seat
Out of the doorway the bullets rip
To the sound of the beat
REFRAIN :
Another one bites the dust
Another one bites the dust
And another one gone, and another one gone
Another one bites the dust
Hey, I'm gonna get you too
Another one bites the dust
How do you think I'm going to get along,
Without you, when you're gone
You took me for everything that I had,
And kicked me out on my own
Are you happy, are you satisfied
How long can you stand the heat
Out of the doorway the bullets rip
To the sound of the beat
(REFRAIN)
Another one bites the dust (4X)
There are plenty of ways you can hurt a man
And bring him to the ground
You can beat him
You can cheat him
You can treat him bad and leave him
When he's down
But I'm ready, yes I'm ready for you
I'm standing on my own two feet
Out of the doorway the bullets rip
Repeating the sound of the beat
Another One Bites the Dust - Queen
(a danser en gigotant de partout, et la voie qui chante follement !)
a danser en gigotant de partout, et la voie qui chante follement !
Egaré dans la vallée infernale
Le héros s'appelle Bob Morane
A la recherche de l'Ombre Jaune
Le bandit s'appelle Mister Kali Jones
Avec l'ami Bill Ballantine
Sauvé de justesse des crocodiles
Stop au trafic des Caraïbes
Escale dans l'opération Nadawieb.
Le cœur tendre dans le lit de Miss Clark
Prisonnière du Sultan de Jarawak
En pleine terreur à Manicouagan
Isolé dans la jungle birmane
Emprisonnant les flibustiers
L'ennemi est démasqué
On a volé le collier de Civa
Le Maharadjah en répondra.
Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Dérivant à bord du sampan
L'aventurier au parfum d'Ylalang
Son surnom, Samouraï du Soleil
En démantelant le gang de l'Archipel
L'otage des guerriers du Doc Xhatan
Il s'en sortira toujours à temps
Tel l'aventurier solitaire
Bob Morane est le roi de la Terre.
Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Indochine - L'aventurier
EDIT : il y en a plein d'autres où on peut danser follement de partout. Au hasard, du Béru, du Johnny Clegg, des Pogues, du Madness et j'en passe.
DonLope. Toi aussi tu danses follement partout sur cette chanson?
Sauvé de justesse des crocodiles
Un crocodile, s'en allant à la guerre,
Disait, au r'voir, à ses petits enfants,
Traînant les pieds dans la poussière
Il s'en allait combattr' les éléphants.
[Refrain:]
Ah ! les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis, n'en parlons plus [x2]
Il fredonnait une marche militaire,
Dont il mâchait les mots à grosses dents,
Quand il ouvrait la gueule tout entière,
On croyait voir ses ennemis dedans.
Il agitait sa grande queue à l'arrière,
Comm' s'il était d'avance triomphant,
Les animaux devant sa mine altière,
Dans les forêts, s'enfuyaient tout tremblants.
Un éléphant parut : et sur la terre
Se prépara ce combat de géants.
Mais près de là, courait une rivière :
Le crocodile s'y jeta subitement.
Et tout rempli d'un' crainte salutaire
S'en retourna vers ses petits enfants
Notre éléphant, d'une trompe plus fière,
Voulut alors accompagner ce chant.
Aux lendemains meilleur, on tend la main mais la paume devient "poing" tant l'aumone alarme...
Au point qu'on a broyé d'ailleurs les rêves anciens,
Quand les gamins qu'on était, "levaient les armes"!
Du fond des yeux peut-elle remonter la lueur?..
Qui nous habillait justicier rebelle qui sans peur,
D'un "printemps" pluvieux allait sauver les plus jeunes....
...Quand nos "vingt ans" jeûnent maintenant qu'on est plus vieux!
J'aurais aimé qu'émerge mon destin des mélopées de mes combats anodins...
"Héros cherche épopée" pour voir enfin si "exister" fera de moi quelqu'un !
Aux lendemains meilleurs, aux lendemains qui "chantent",
On trinque mais au nom d'un refrain dont l'air nous manque....
Au loin se sont noyés d'ailleurs les rêves anciens et les gamins qu'on etait, ont "levé l'ancre"!
Du fond des eaux peut-elle remonter l'étoile?...
Qui de caravelles en vaisseaux guidait nos voiles, au vent des augures,
Vers des confins inconnus...
...Quand nos aventures prennent fin au coin de la rue...
J'aurais aimé qu'émerge mon destin des mélopées de mes voyages sans embruns..
"Héros cherche épopée" pour voir enfin si "exister" fera de moi quelqu'un !
Qu'ai-je fait de mon destin ?
Qui a pris ma part?
Qu'ai-je en mon chemin, qui ne va nulle part?
Et si c'était un "pont trop loin"?
Si ce n'était pas là l'important?
Si les rêves muitins ou marins, étaient moins beaux au présent ?
Si le "vrai" était moins loin? Et si c'était là l'important?
Ce qui parait simple rend grand pour qui en detient le sens ....
Dans le fond doit-on vraiment pour devenir quelqu'un,
Aller séduire aux firmaments?
Et si d'aucuns montent en mon trajet, même fait de trains banlieusards...
Je me contenterai d'être" passager du hasard"!
Héros quoi qu'il arrive, quant au destin ?
T'en souvient-il ma vie de ce dessein?
Où être utile est épée de victoire?
Aussi futile soit l'épopée du vouloir...
L'épopée du vouloir! La foi d'y croire! Tirée le "fer de gloire" de la pierre angulaire de ce qui est en soi !
La foi de faire!
L'épopée du vouloir!
Climbing up on Solsbury Hill
I could see the city light
Wind was blowing, time stood still
Eagle flew out of the night
He was something to observe
Came in close, I heard a voice
Standing stretching every nerve
Had to listen had no choice
I did not believe the information
I just had to trust imagination
My heart going boom boom boom
"Son," he said "Grab your things,
I've come to take you home."
To keepin' silence I resigned
My friends would think I was a nut
Turning water into wine
Open doors would soon be shut
So I went from day to day
Tho' my life was in a rut
"Till I thought of what I'd say
Which connection I should cut
I was feeling part of the scenery
I walked right out of the machinery
My heart going boom boom boom
"Hey" he said "Grab your things
I've come to take you home."
Back home.
When illusion spin her net
I'm never where I want to be
And liberty she pirouette
When I think that I am free
Watched by empty silhouettes
Who close their eyes but still can see
No on taught them etiquette
I will show another me
Today I don't need a replacement
I'll tell them what the smile on my face meant
My heart going boom boom boom
"Hey" I said "You can keep my things,
they've come to take me home."
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
home
Well Jimmy moved in with his mother
Cos he ain't go no place to go
And now I'm right back in the gutter
With a garbage bag that's full of clothes
Cause you live at home in a trailer
What the hell you gonna do (yee-hah!)
Cuz I live at home in a trailer
Mom I'm coming home to you
Well my name is Jimmy
He's name's Greg Beaule
Me an' him an' you, - we went to the same school
This ain't cool... I'm in a rage
He's tapping my mom and we're almost the same age
On the microphone I drop bombs
Look at this car... 'Thanks a lot, Mom!'
"Here and happy birthday Rabbit! Here's a brand new car, you can have it. A 1928 Delta..."
This shit won't even get me to the shelter
And I can't even stay in a motel
Cuz I'm back on the 8-mile road now
Cos I live at home in a trailer
Mom I'm coming home to you
I am a Jeremiah Dixon
I am a Geordie Boy
A glass of whine with you, sir
And the ladies I'll enjoy
All Durham and Northumberland
Is measured up by my own hand
It was my fate from birth
To make my mark upon the earth...
He calls me Charlie Mason
A stargazer am I
It seems that I was born
To chart the evening sky
They'd cut me out for baking bread
But I had other dreams instead
This baker's boy from the west country
Would join the Royal Society...
We are sailing to Philadelphia
A world away from the coaly Tyne
Sailing to Philadelphia
To draw the line
The Mason-Dixon line
Now you're a good surveyor, Dixon
But I swear you'll make me mad
The West will kill us both
You gullible Geordie lad
You talk of liberty
How can America be free
A Geordie and a baker's boy
In the forest of the Iroquois...
Now hold your head up, Mason
See America lies there
The morning tide has raised
The capes of Delaware
Come up and feel the sun
A new morning is begun
Another day will make it clear
Why your stars should guide us here...
We are sailing to Philadelphia
A world away from the coaly Tyne
Sailing to Philadelphia
To draw the line
The Mason-Dixon line
Freedom, tout un programme. On pourrait choisir un tombereau de chansons (Reggiani, Nana Mouskouri, Dylan et j'en passe) mais moi j'aime bien celle là chantée par Streisand, Madonna et plein d'autres. (mais je préfère de loin Streisand...)
It won't be easy, you'll think it's strange
When I try to explain how I feel
That I still need your love after all that I've done
You won't believe me
All you will see is a girl you once knew
Although she's dressed up to the nines
At sixes and sevens with you.
I had to let it happen; I had to change
Couldn't stay all my life down at heel
Looking out of the window, staying out of the sun
So I chose freedom
Running around trying everything new
But nothing impressed me at all
I never expected it to.
Don't cry for me Argentina
The truth is I never left you
All through my wild days
My mad existence
I kept my promise
Don't keep your distance
And as for fortune, and as for fame
I never invited them in
Though it seemed to the world they were all I desired
They are illusions
They're not the solutions they promised to be
The answer was here all the time
I love you and hope you love me
Don't cry for me Argentina
Don't cry for me Argentina
The truth is I never left you
All through my wild days
My mad existence
I kept my promise
Don't keep your distance
Have I said too much, there's nothing more
I can think of to say to you
But all you have to do is look at me to know
That every word is true.
Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Dix ans de cette vie ont suffit
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire
Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux
Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Le soir tombait de tout son poids
Au dessus de la rivière
Je rangeais mes cannes
On ne voyait plus que du feu
Je l'ai vu s'approcher
La tête ailleurs dans ses prières
Il m'a semblé voir trop briller ses yeux
Je lui ai dit
Si tu pleures pour un garçon
Tu seras pas la dernière
Souvent, les poissons sont bien plus affectueux
Va faire un petit tour, respire le grand air !
Après, je te parlerai de l'amour
Si je me souviens un peu
Elle m'a dit
Elle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir
Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
C'est un mauvais rêve, oublie-le !
Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs
Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheur
Viens t'asseoir
Je lui ai dit
Le monde est pourtant pas si loin
On voit les lumières
Et la terre peut faire
Tous les bruits qu'elle veut
Y a sûrement quelqu'un qui écoute
Là-haut dans l'univers
Peut-être tu demandes plus qu'il ne peut ? Elle m'a dit
Elle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir
Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
C'est un mauvais rêve, oublie-le !
Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs
Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheur
Viens t'asseoir
Elle m'a dit
Elle a dit finalement, je brûle de tout savoir
Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
Y a sûrement de la place pour deux !
Cette route ne mène nulle part
Alors... Viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheur
On va comparer nos malheurs
Là, dans la cabane du pêcheur
Partager un peu de chaleur
Là, dans la cabane du pêcheur
Moi, j'attends que le monde soit meilleur
Là, dans la cabane du pêcheur
Miossec...Joker. Je n'aime pas bien Miossec, ça s'explique pas. Désolé Ys. Prendre dans mes bras qu'elle dit la Demoiselle ?
oh ouais c'est super je collectionne les bières
oh ouais c'est super je les ai presque toutes!
oh ouais c'est super il m'en manque que une
oh ouais c'est super c'est la grise
caché dans les poubelles les gens parlent pas beaucoup
mais des fois je sors mais les gens m'aiment pas beaucoup
les gens disent que je suis malade qu'on devrait m'enfermer
mais moi j'aime bien les gens et j'aime bien m'enfermer
je me prends dans les bras, je me parle tout bas
je vois la vie névrose, je vois la vie névrose
oh ouais c'est super je collectionne les cheveux
oh ouais c'est super je les ai presque tous
oh ouais c'est super il m'en manque que un
oh ouais c'est super c'est un gris
l'autre jour pendant la nuit je fais la cuisine
j'ai préparé mon plat favori c'était des glaçons
mes copains ils étaient pas venus mais bon c'est tant mieux
mes copains c'est des allume-gaz alors ils auraient fait peur aux glaçons
je me prends dans les bras, je me parle tout bas
je vois la vie névrose, je vois la vie névrose
oh ouais c'est super je collectionne les matières
oh ouais c'est super je les ai presque toutes
oh ouais c'est super il m'en manque que une
oh ouais c'est super c'est la grise
des fois quand je m'ennuie je fais des ballades
mais après je me suis assez baladé alors après je fais rien
alors je joue à courir après mon ombre
et je cours très très vite pour pas que je me rattrappe
la voix elle me dit schizophrène ,schizophrène ,schizophrène
tu vas trop vite
schizophrène,schizophrène
tu vas trop vite
schizophrène, schizophrène
tu vas dans le mur!
dans mes bras des petits chats je leur parle tout bas
je vois la vie névrose,je vois la vie névrose
comme un psychopathe je mange mange mange des pâtes
comme un déséquilibré je mange mange mange déséquilibré
je me prends dans les bras, je me parle tout bas
je vois la vie névrose, je vois la vie névrose
Les Fatals Picards - Schizophrène (tu vas dans le mur)
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Y'en avait plein les jardins
Y'en avait plein les cours d'immeubles
Des p p'tits bambins
Des ptis parisiens
Et même des p'tits gavroches
Les deux mains au fond des poches
Qui te matent en coin
Avec des têtes de p'tits malins
Alors j'ai dit
Allez viens mignonne
on en fait un
on l'tiendra par la main
Tous les trois
on rigolera bien
Mais c'est là que t'as dit
Qu'la vie c'est pas du gâteau
Et qu'on fera pas de vieux os
On fera pas d'marmots
Pour leur gueuler tout haut
Qu'la vie c'est pas du gâteau
Même si je gagne pas ma vie
Et même si j'ai le SIDA
moi ça m'coupe pas l'envie
moi j'me dis pourquoi pas
J'voudrais mordre à pleine dents
Dans les joues roses d'un enfant
J'lui dirai salut mon p'tit gars
lui m'dirait salut papa J'l'emmenerais faire des conneries
Tous les trucs qui sont pas permis
Comment guédra les meufs
Comment c'est qu'on fait la teuf
moi tu vois avant d'crever
J'voudrais laisser couler
D'la morve d'un petit nez
Un p'tit sourire
un p'tit bout d'éternité
Tu m'dis que tout ça c'est des fantasmes
Et j'ai du mal à t'contredire
Mais j'voudrais quand même
Laisser une trace
Avant d'partir
Avant d'mourir
Et même si la vie
C'est pas du gâteau
Et qu'on fera pas de vieux os
On fera pas d'marmots
Pour leur gueuler tout haut
Qu'la vie c'est pas du gâteau
Elle a mis sur l' mur
Au dessus du berceau
Une photo d'Arthur
Rimbaud
Avec ses cheveux en brosse
Elle trouve qu'il est beau
Dans la chambre du gosse
Bravo
Déjà les p'tits anges
Sur le papier peint
J' trouvais ça étrange
J' dis rien
Elle me font marrer
Ses idées loufoques
Depuis qu'elle est
En cloque
Elle s' réveille la nuit
Veut bouffer des fraises
Elle a des envies
Balaises
Moi, j' suis aux p'tits soins
J' me défonces en huit
Pour qu'elle manque de rien
Ma p'tite
C'est comme si j' pissais
Dans un violoncelle
Comme si j'existais
Plus pour elle
Je m' retrouve planté
Tout seul dans mon froc
Depuis qu'elle est
En cloque
Le soir elle tricote
En buvant d' la verveine
Moi j' démêle ses pelotes
De laine
Elle use les miroirs
A s' regarder dedans
A s' trouver bizarre
Tout le temps
J' lui dit qu'elle est belle
Comme un fruit trop mûr
Elle croit qu' je m' fous d'elle
C'est sûr
Faut bien dire s' qu'y est
Moi aussi j' débloque
Depuis qu'elle est
En cloque
Faut qu' j' retire mes grolles
Quand j' rentre dans la chambre
Du p'tit rossignol
Qu'elle couve
C'est qu' son p'tit bonhomme
Qu'arrive en Décembre
Elle le protège comme
Une louve
Même le chat pépère
Elle en dit du mal
Sous prétexte qu'il perd
Ses poils
Elle veut plus l' voir traîner
Autour du paddock
Depuis qu'elle est
En cloque
Quand j' promène mes mains
D' l'autre côté d' son dos
J' sens comme des coups de poings
Ça bouge
J' lui dis "t'es un jardin"
"Une fleur, un ruisseau"
Alors elle devient
Toute rouge
Parfois c' qu'y m' désole
C' qu'y fait du chagrin
Quand j' regarde son ventre
Puis l' mien
C'est qu' même si j' devenais
Pédé comme un phoque
Moi j' serai jamais
En cloque
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Une photo d'Arthur
Rimbaud
Ils buvaient de l' absinthe,
Comme on boirait de l' eau,
L' un s' appelait Verlaine,
L' autre, c' était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l' eau,
Toi, tu n' es pas Verlaine,
Toi, tu n' est pas Rimbaud,
Mais quand tu dis "je t' aime",
Oh mon dieu, que c' est beau,
Bien plus beau qu' un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud,
Pourtant que j' aime entendre,
Encore et puis encore,
La chanson des amours,
Quand il pleut sur la ville,
La chanson des amours,
Quand il pleut dans mon cœur,
Et qu' on a l' âme grise,
Et que les violons pleurent,
Pourtant, je veux l' entendre,
Encore et puis encore,
Tu sais qu' elle m' enivre,
La chanson de ceux-là,
Qui s' aiment et qui en meurent,
Et si j' ai l' âme grise,
Tu sécheras mes pleurs,
Ils buvaient de l' absinthe,
Comme l' on boit de l' eau,
Mais l' un, c' était Verlaine,
L' autre, c' était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l' eau,
Aujourd'hui, les "je t' aime",
S' écrivent en deux mots,
Finis, les longs poèmes,
La musique des mots,
Dont se grisait Verlaine,
Dont se saoulait Rimbaud,
Car je voudrais connaître,
Ces alcools dorés, qui leur grisaient le cœur,
Et qui saoulaient leur peine,
Oh, fais-les-moi connaître,
Ces alcools d' or, qui nous grisent le cœur,
Et coulent dans nos veines,
Et verse-m' en à boire,
Encore et puis encore,
Voilà que je m' enivre,
Je suis ton bateau ivre,
Avec toi, je dérive,
Et j' aime et j' en meurs,
Les vapeurs de l' absinthe,
M' embrument,
Je vois des fleurs qui grimpent,
Au velours des rideaux,
Quelle est donc cette plainte,
Lourde comme un sanglot,
Ce sont eux qui reviennent,
Encore et puis encore,
Au vent glacé d' hiver,
Entends-les qui se traînent,
Les pendus de Verlaine,
Les noyés de Rimbaud,
Que la mort a figés,
Aux eaux noires de la Seine,
J' ai mal de les entendre,
Encore et puis encore,
Oh, que ce bateau ivre,
Nous mène à la dérive,
Qu' il sombre au fond des eaux,
Et qu' avec toi, je meurs,
On a bu de l' absinthe,
Comme on boirait de l' eau,
Et je t' aime, je t' aime,
Oh mon dieu, que c' est beau,
Bien plus beau qu' un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud...
L' un s' appelait Verlaine,
L' autre, c' était Rimbaud,
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...
Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière
En nous chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...