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association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).
Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les Je commence
bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!
Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...
Nous étions vingt ou trente,
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc,
A la mod' des... Vous m'entendez ?
Tous habillés de blanc,
A la mod' des marchands.
La première volerie,
Que je fis dans ma vie,
C'est d'avoir goupillé,
La bourse d'un... Vous m'entendez ?
C'est d'avoir goupillé,
La bourse d'un curé.
J'entrai dedans sa chambre,
Mon Dieu qu'elle était grande !
J'y trouvais mille écus,
J'y mis la main... Vous m'entendez ?
J'y trouvais mille écus,
J'y mis la main dessus.
J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu qu'elle était haute !
De rob's et de manteaux,
J'en chargeai trois... Vous m'entendez ?
De rob's et de manteaux,
J'en chargeai trois chariots.
Je les portai pour vendre,
A la foire de Hollande.
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien... Vous m'entendez ?
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien coûté.
Ces Messieurs de Grenoble,
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt... Vous m'entendez ?
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt jugé.
Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! C'est dur à entendre !
A pendre et étrangler,
Sur la plac' du... Vous m'entendez ?
A pendre et étrangler,
Sur la plac' du marché.
Monté sur la potence,
Je regardai la France.
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un... Vous m'entendez ?
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un buisson.
"Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'ell' ne me verra plus,
J'suis un enfant... Vous m'entendez ?
Qu'ell' ne me verra plus
J'suis un enfant perdu."
Nous étions vingt ou trente,
Brigands dans une bande,
Mes copains sont tous en cabane
Ou a l'armée ou à l'usine
Y se sont rangés des bécanes
Y a plus d'jeunesse tient ça m'déprime
Alors pour mettre un peu d'ambiance
Dans mon quartier de vieux débris
J'ai groupé toutes mes connaissances
Intellectuelles et c'est depuis
Que j'suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Je suis le chef et le sous chef
Je suis Fernand le rigolo
Je suis le p'tit gros à lunettes
Je suis Robert le grand costaud
Y a plus d'problème de hiérarchie
Car c'est toujours moi qui commande
C'est toujours moi qui obéit
Faut d'la discipline dans une bande
Je suis une bande jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Quand j'débarque au bistrot du coin
Pis qu'un mec veut m'agresser
Bah moi aussitôt j'interviens
C'est beau la solidarité
Quand je croise la bande à Pierrot
Y sont beaucoup plus nombreux
Ça bastonne comme à Chicago
C'est vrai qu'dans sa bande y sont deux
Je suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Quand dans ma bande y a du rififi
Je m'téléphone, je m'fais une bouffe
J'fais un colloque j'me réunis
C'est moi qui parle et c'est moi qu'écoute
Parfois j'm'engueule pour une soute
Qu'est amoureuse de toute ma bande
Alors la sexualité de groupe
Y a rien de tel pour qu'on s'entende
Je suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Quand j'me balade en mobylette
On dirait l'équipée sauvage
Quinze décibels c'est la tempête
Dans tout le voisinage
Et pis si un jour en banlieue
Toute ma bande est décimée
Par une toute une bande de vieux
Je me battrai jusqu'au dernier
Car je suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
I'm a poor lonesome young band
I feel alone
I'm a poor lonesome young band
Y break my gueule
Il est bientôt 7 heures, les gal’ries vont fermer
Je recolle la barbe qui me cache le nez
Je ne guéris pas des écrouelles
Mais quand je tends la main
Que j’agite ma cloche
Dans tout le magasin
C’est la ruée des mioches
Criant « Vive le père Noël »
Criant « Vive le père Noël »
Aux curieux qui m’demandent où j’fabrique mes joujoux
Mes robes de poupée, mes maillots de Zizou
J’réponds qu’ j’ai des lutins fidèles
Travaillant sans relâche
Dans des chalets en Chine
Dociles… durs à la tâche
Penchés sur leurs machines
Eux ne croient plus au père Noël (bis)
Parfois une maman dont j’ai l’chiard sur les g’noux
Me caresse le poil et s’écrie « Oh que c’est doux ! »
Mes rennes se sont fait la belle
Mais au fond de ma hotte
J’ai encore de quoi
Transporter la chochotte
Bien au-dessus des toits
Et faire à deux la paire… Noël (bis)
Quand j’en ai marre des jouets, je déserte mon rayon
Y’ a toujours deux, trois jeunes pour me prendre le pompon
Pour me traiter d’homosexuel
Pour gueuler qu’sous ma robe
J’ai un string léopard
Que j’ suis chauve comme un zob
Sous mon bonnet d’clochard
On se moque de la mère Noël (bis)
L’autre jour une mamie, qui voulait discuter
Me demande gentiment si j’fais ça toute l’année
J’suis comédien professionnel
Dans ma troupe de comique
On m’appelle « Le p’tit gros » Paraît qu’j’ai un physique
À la Gérard Jugnot
Du coup, je joue le père Noël (bis)
Il est passées 7 heures, les galeries sont fermées
Je décolle la barbe qui me chatouille le nez
Je redeviens Berton Lionel
Né l’ 12 mars 68
À Ronchin (59)
1 mètre 58
Célibataire sans meuf
Profession : Petit père Noël (bis)
Les Blaireaux, Profession : petit père noël (promis je vais essayer d'arrêter avec les Blaireaux, mais c comme pour la Pierre j'suis devenue accro et puis, c'est pas de ma faute si ca marche à chaque fois ! )
Ça f'sait pourtant un an ou deux
Que j'croyais plus du tout en lui
Pas plus que j'croyais au Bon Dieu
Ou à la s'maine des trente-cinq heures
N'empêche que, bon, ben... par acquis d'conscience
J'ai mis mes santiag' d'vant la ch'minée
Vu qu'on était l'24 décembre
P't'être que l'Père Noël se pointerait
Il est bien v'nu mais manque de bol
Dis donc, avec l'antenne de la télé
Y s'est emmêlé les guiboles
Et s'est vautré dans la ch'minée
S'est rétamé la gueule par terre
Sur ma belle moquette en parpaing
Y avait d'la suie et des molaires
Le Père Noël est un crétin !
Petit Papa Noël
Toi qu'est descendu du ciel
Retourne-s-y vite fait bien fait
Avant que j'te colle une droite
Avant que j't'allonge une patate
Qu'j'te fasse une tête au carré !
J'lui avais d'mandé comme cadeau
Une panoplie d'agent d'police
Une super boite de Mecano
Une carte du parti socialiste
M'a carrément amené peau d'balle
L'avait pas dû r’cevoir ma lettre
J'avais p't'être pas mis l'code postal
Qui correspond à sa planète
N'empêche qui y s'est pas gêné
Y m'avait déjà ruiné la moquette
Dans l'canapé s'est écroulé
Pour s'piquer la ruche à l'anisette
Y m'a descendu la bouteille
A lui tout seul le saligaud
‘vec le pinard l'a fait pareil
Le père Noël est un poivrot !
Petit Papa Noël
Toi qu'est descendu du ciel
Retourne-s-y vite fait bien fait
Avant que j'te colle une droite
Avant que j't'allonge une patate
Qu'j'te fasse une tête au carré !
L'était bourré comme un polack
Il a fait un boucan d'enfer
Il a fouillé toute la baraque
En chantant des chansons vulgaires
L'a ravagé mes plantations
Toute ma récolte de...d'herbes de Provence
Veuillez me passer l'expression
L'a gerbé d'ssus quelle élégance
S'est barré vers cinq plombes du mat'
Avec mes bottes et mon blouson
M'a chouravé aussi ma gratte
Y m'a juste laissé le boxon
Heureusement qu'ma femme était pas là
Parc'que y s's'rait barré avec
J'veux plus jamais le voir chez moi
Le Père Noël c'est un pauv' mec
Petit Papa Noël
Toi qu'est descendu du ciel
Retourne-s-y vite fait bien fait
Avant que j'te colle une droite
Avant que j't'allonge une patate
Qu'j'te fasse une tête au carré !
J'étais tranquille j'étais peinard
Accoudé au flipper
Le type est entré dans le bar
A commandé un jambon beurre
Et y s'est approché de moi
Et y m'a regardé comme ça:
"T'as des bottes
Mon pote
Elles me bottent
J'parie qu'c'est des santiags
Viens faire un tour dans l'terrain vague
J'vais t'apprendre un jeu rigolo
A grands coups de chaines de vélo
J'te fais tes bottes à la baston"
Moi j'lui dis: "laisse béton"
Y m'a filé une beigne
J'lui ai filé une torgnolle
Y m'a filé une châtaigne
J'lui ai filé mes groles
J'étais tranquille j'étais pénard
Accoudé au comptoir
Le type est entré dans le bar
A commandé un café noir
Pis y m'a tapé sur l'épaule
Puis y m'a r'gardé d'un air drôle:
"T'as un blouson
Mecton
L'est pas bidon
Moi j'me les gèle sur mon scooter
Avec ça j's'rai un vrai rocker
Viens faire un tour dans la ruelle
J'te montrerai mon Opinel
J'te chourav'rai ton blouson"
Moi j'lui dis: "Laisse béton"
Y m'a filé une beigne
J'lui ai filé un marron
Y m'a filé une châtaigne
J'ui ai filé mon blouson
J'étais tranquille j'étais pénard
Je réparais ma mobylette
Le type a surgi sur l'boul'vard
Sur sa grosse moto super chouette
S'est arrêté l'long du trottoir
Et m'a regardé d'un air bête:
"T'as l'même blue jean
Que James Dean
T'arrêtes ta frime
J'parie qu'c'est un vrai Lévis Strauss
Il est carrément pas craignos
Viens faire un tour derrière l'église
Histoire que je te dévalise
A grands coups de ceinturon"
Moi j'lui dis:"Laisse béton"
Y m'a filé une beigne
J'lui ai filé une mandale
Y m'a filé une châteigne
J'lui ai filé mon futal
La morale de cette pauvre histoire
C'est qu'quand t'es tranquille et peinard
Faut pas trop traîner dans les bars
A moins d'être fringuer en costard
Quand à la fin d'une chanson
Tu t'retrouve à poil sans tes bottes
Faut avoir d'l'imagination
Pour trouver une chute rigolote
Laisse Béton, Renaud
J'ai essayé de retrouver Lige Béton mais bon...je me souviens plus du titre du topic...
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
Allez petit maintenant
Maintenant tu dois te relever
C'est le shérif qui te dit
Que tu peux t'en aller,
J't'avais dit bandit
Personne se ferait dépouiller
J't'avais dit étranger qu'j'aime pas
Ceux d'la ville d'à côté
T'as de la chance pour ton coup
De ne pas être wanted
Tu t'relèves ou bien
Tu veux peut-être que je t'aide
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
Tu fais pas l'fier maint'nant
Tu mords la poussière
Si tu bouges pas gamin
L'soleil va griller ton derrière
Tu cavales comme un fou
Pour piquer des chaussures
Pour acheter mes santiags
Ben moi j'ai trimé dur
C'est pourtant pas compliqué
De marcher nu-pied
Moi je sais la loi...
Ho ! Tu m'écoute pas ou quoi ?
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
Merci les potes
De m'avoir rendu mon colte
On l'enterre et on oublie
C'étais qu'un sale coyote
C'est vous qui m'avez tout appris
C'est pour ça que je l'ai bien visé
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
C'est moi l'shérif
J'vous prends mort ou vif
Faut que je sois droit comme un "i"
C'est papa qui l'a dit
I shot the sheriff, but I didn't shoot no deputy
Oh, no, oh
I shot the sheriff, but I didn't shoot no deputy
Ooh, ooh, ooh Yeah
All around in my hometown
They're tryin' to track me down, yeah
They say they want to bring me in guilty
For the killing of a deputy, for the life of a deputy
But I say, oh, now, now...
Oh, I shot the sheriff, but I swear it was in self defense
Ooh, ooh, ooh
I said, I shot the sheriff, Oh Lord
And they say it is a capital offense
Ooh, ooh, ooh
Hear this
Sheriff John Brown always hated me
For what I don't know
Ev'ry time I plant a seed
He said, "Kill it before it grows."
He said, "Kill them before they grow."
And so, oh, now, now,
Read it in the news
I shot the sheriff, but I swear it was in self defense
Ooh, ooh, ooh
Where was the deputy?
I said I shot the sheriff but I swear it was in self defense
Freedom came my way one day
And I started out of town, yeah!
All of a sudden I saw Sheriff John Brown
Aiming to shoot me down
So I shot, I shot, I shot him down
And I say, if I am guilty I will pay
I shot the sheriff, but I say, but I didn't shoot no deputy
Ooh, no, oh
I shot the sheriff, but I didn't shoot no deputy
Ooo, ooo, ooh
Reflexes had the better of me
And what is to be must be
Ev'ry day the bucket a-go-a well
One day the bottom a-go drop out
One day the bottom a-go drop out
I say, I, I, ...
I, I shot the sheriff, but I didn't shoot the deputy, no
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
So I shot, I shot, I shot him down
I was five and you were six
We rode horses made of sticks
I wore black you wore white
You would always win the fight
Bang bang you shot me down
Bang bang I hit the ground
Bang bang that awful sound
Bang bang my baby shot me down
Seasons came and changed the time
I grew up I called you mine
You would always laugh and say
Remember when we used to play
Bang bang you shot me down
Bang bang I hit the ground
Bang bang that awful sound
Bang bang my baby shot me down
Music played and people sang
Just for me the church bell rang
After echoes from a gun
We both vowed that we'd be one
Now he's gone I don't know why
Sometimes I cry
You didn't say goodbye
You didn't take the time to lie
Bang bang you shot me down
Bang bang I hit the ground
Bang bang that awful sound
Bang bang my baby shot me down
You shot me right between the eyes
You meant to paralyze
Bang, bang, bang, bang, bang
Oh oh baby, I'm lying on the ground
I'll never come around
Bang, bang
Oh baby, oh baby
Come on back to me
You'll see how sweet it's gonna be
Bang, bang (my baby shot me down), Cher... et puis surtout Nancy Sinatra
Géantes ces murailles bâties de pierres et de sang
Plus hautes que les batailles, défiant le poids des ans
Aujourd'hui quatre vents feraient s'envoler ses tours
Et l'on jurait avant que ça durerait toujours
Corons, terrils au nord, litanie des paysages
Aux vivants comme aux morts, la mine histoire et langage
Ce charbon peine et chance, chaque mineur l'a vécu
Mais un jour ce silence, oh pas un ne l'aurait cru
Et j'avais fait des merveilles en bâtissant notre amour
En gardant ton sommeil, en montant des murs autour
Mais quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd
Moi j'avais cru si fort que ça durerait toujours
J'avais cru si fort que ça durerait toujours
Dins chés corons queu r'mue-ménache
Chés mineurs vienn't' d'avoir leu congés
Prenn't' leu valisses et partent voyager
A la campagne ou vir leu parinté
Mi comme el'z'autes j'prinds mes bagaches
Ej' m'in vas mais j'quitte pont min pat'lin
J'vos du pays v'là l'manière que j'm'y prinds
Sans débourser un sou d'train
Ej' passe mes vacances tout in haut de ch'terril
J'a toudis d'la chance ch'terrain i'est jamais pris
J'monte eum'toile ed'tente, j'vis tout seul, ej' m'arrinche
Ej'siffle, ej'ris, ej'cante, ej'sus heureux d'faire du campinche
Je m'fais la popotte, j'vis bien miux qu'à l'hôtel
J'mets comme les cocottes du rouche à mes ortels
Du haut dé m'couplette jé m'cros à Chambéry
Mais Jé n'suis qu'au faîte tout in haut de ch'terril
Comme point d'vue faut vir ch'que j'degotte
Les bos, les prairies des environs
Chés villaches, chés villes, nou corons
Et je m'rinche l'œul cha n'me coûte pas un rond
Sus min fu d'bos j'fais tout m'gargotte
Viandox, peumes tierre frites, morcieau d'lard
Et j'a monté trint'chinq lites ed'pinard
Pour mi chucher in père peinard ...
Ej' passe mes vacances tout in haut de ch'terril
J'a toudis d'la chance d'vir ch'que j'vos ch'est à mi
Quand arrife eul'soir, ej'vos v'nir d'z'amoureux
I z'attindent qu'i fèche noir, mais mi je n'les quitte pos des yeux
I vont s'inlaçant, s'dijant des balivernes
Tout in s'imbrassant dins chés blés, dins ch'luzerne
I's font des papoules in s'app'lant "mon chéri"
Et mi j'vos tout cha d'tout in haut de ch'terril
Mais avant hier j'n'a pont eu d'chance
D'un seul cop vlà qu'i s'met à pluvoir
J'rinte à l'abri d'zous min perchoir
Em'tente all pichot, ch'tot pire qu'un arrousoir
Alors j'a poussé la romance
J'a sorti pour m'éviter l'cafard
Et j'a fluté chinq six lites eud'pinard
In berloquant comme un pochard ...
J'a dégringolé tout in bas de ch'terril
Arrivé au pied jé m'sus rèl'vé tout meurtri
J'sais pus quo qu'j'a fait, j'avos tell'mint eun'cuite
A l'pache de m'barette j'avos sus m'tiête euch'codron à frites
A forche ed'bourler m'panche sus des caillaux
Y a eun'certain'plache i m'in manquot un morcieau
J'y a mis un bout d'loque j'sus pos prêt d'ête gueri
Et j'sus armonté tout in haut de ch'terril
Alors' pindant trente ans l'mineur-campeur il n'quitte pis sin cher terril,
minme pinsionné il y va comme au passé. Seul'mint aujoud'hui i'est
malate, el'fosse all'l'a usé. I'est dins sin lit et les larmes aux yux in ravisant
à travers ech'carreau, i dit tout bas :
Comme cha va vite comme eul'temps passe
Au terril j'a campé bin d'z'années
A ch't'heure i faut l'abandonner
Jé n'sus pus qu'un viux mineur pinsionné
Et j'n'a pus qu'des oches dins m'carcasse
J'sus vieilli mes gampes sont ramolies
Et de l'fermiète in étant dins min lit
In l'ravisant j'dis ch'est fini
J'mon'tra plus jamais tout in haut de ch'terril
Fini désormais l'méd'cin j'l'ai ben compris
Par quarante ans d'fond mes poumons i'ont quite cosse
L'poussière eud'carbon in appelle cha la silicosse
Ch'est bétot min tour ed'partir comme tant d'viux
D'faire un long séjour là auprès du Bon Dieu
J'espère qu'i m'laich'ra quand j's'rai au Paradis
Cor' v'nir in vavances tout in haut d'min terril
J'espère qu'i m'laich'ra quand j's'rai au Paradis
Cor' v'nir in vavances tout in haut d'min terril
Tout in haut de ch'terril
Paroles: Arthur Wéry ?. Musique: Charlys 1993 "Renaud cante el' Nord"
je m'étire et je fume
les yeux à demi-clos
j'aperçois le clair de lune
qui brille derrière mes carreaux
un peu de vin d'orange
me réchauffe le sang
me fait voir passer des anges
c'est une façon de tuer le temps
de tuer le cafard
les idées noire
de tous les soirs
un ou deux somnifères
seront-ils souffisants
pour passer la nuit entière
à dormir en me foutant
de ne pas pouvoir
ne pas le voir
ni lui dire bonsoir
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n'ai plus de feu,
Ouvre-moi ta porte,
Pour l'amour de Dieu.
Au clair de la lune
Pierrot répondit :
"Je n'ai pas de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu'elle y est,
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.
Au clair de la lune
L'aimable lubin
Frappe chez la brune,
Elle répond soudain,
Qui frappe de la sorte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez-moi la porte
Pour l'amour de Dieu.
Au clair de la lune,
On n'y voit qu'un peu :
On chercha la plume,
On chercha le feu.
En cherchant d'la sorte
Je n'sais c'qu'on trouva,
Mais j'sais que la porte
Sur eux se ferma
{Variante:}
Au clair de la lune
Pierrot se rendort.
Il rêve à la lune,
Son cœur bat très fort ;
Car toujours si bonne
Pour l'enfant tout blanc,
La lune lui donner
Son croissant d'argent
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Tu as réussi ton enfance tu es ma sœur de sang.
Comme la chance ne tourne pas dans tous les sens du vent !
Souviens-toi du son, de cette chanson, de notre errance.
Pleure, petite soeur,
ne vas pas croire la différence est là.
S'il est un chagrin inconsolable :
existe celui-là ?
Mais ne lui veut pas plus qu'il n'en faut pour vivre ça !
Et vivant des heures creuses,
ma mère ne demande plus pourquoi.
Les yeux vers le ciel plus une larme coule de cette vie cool,
déjà vingt ans et pourtant le chagrin d'antan s'effacera.
Si le diable croisa le chemin des yeux de l'ignorance.
Par un bien triste butin il ne put chaparder l'espérance.
A peine deux ou trois gouttes,
de peur et de sueur, un instant de douleur.
Mais lui sa vengeance intelligente fut sa fierté de gueux.
Surpasser l'altitude de ceux qui,
même ne dépassant un pied ou deux,
décident l'avenir, les suicides ou les rires des gens des cieux.
Servons nous l'un contre l'autre,
serrons-nous et apôtres, parcourant les chemins.
Bien heureux des rivières, des montagnes, du désert
et servant les refrains.
Moi je te défie d'ennui
je te prends comme ami à tort et à perte.
Enfin, la tête dans les nuages,
tutoyant les mages décidant mon soleil mon orage.
Et, ayant réussi une seconde d'une vie,
ami... merci !
de rien ! , Les Ogres de Barback
EDIT pour Caldou : c'est de Cabrel (c'était l'hiver) !
EDIT2: tu m'as coiffée au poteau grand frère
Et tu sais maintenant
La douleur du temps
Quand il est sans demain
Et de vivre en silence
Et si peu d'espérance
Quand tes yeux ne voient rien
Oh tu sais maintenant
Tout ce que l'on comprend
Quand tout ce qu'on a cru
Est à jamais perdu
Laisse couler quelques pleurs
Pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs
Comme on arrose une fleur
Quelques pleurs
Oh tu sais maintenant
Le goût des matins blancs
La vie sans la couleur
Plus que savoir tu ressens
Le vide qu'il y a dedans
Quand on n'est que langueur
Tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu dérives assise là
En attendant ses pas
Laisse couler quelques pleurs
Pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs
Comme on arrose une fleur
Quelques pleurs
Même si tu savais d'avance
Que l'amour est faïence
Et que les contes de fées
Ne sont que des contes de fées
Tu as voulu y croire
Aveugle de l'histoire
Et tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu laisses aller tes pleurs
Pour adoucir tes peurs
De quelques pleurs
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
La Seine est en crue,
La Seine est dans la rue.
Les berges sont noyées
Et les arbres ont rouillé.
La Seine est dans la rue,
L'océan ne boit plus,
Les oiseaux se sont tus.
On t'a jeté du sable,
Un voyou t'a voulu
Une peine inconsolable
Dont tes yeux sont l'issue
Et ta première larme,
Le caniveau l'a bue.
Ça n'était qu'une larme,
Ça n'était qu'un début
Car la Seine est en crue.
La Seine est dans la rue,
L'océan ne boit plus
Et le Zouave éternue.
Pont Alexandre III,
Les lions sont aux abois,
Les chats sont sur les toits
Et les poissons chez moi.
Des pigeons, confondus,
Croient que l'heure a sonné.
Sur une branche de salut,
Ils attendent Noé.
Ne pleure plus, ne pleure plus.
La Seine est dans la rue,
On n'avait jamais vu
Autant d'eau épandue.
Un blanc sec sur le zinc
Vaut mille wassingues
Pour, toute peine bue,
En essuyer la crue.
Mais toi, tu n'as pas soif.
Tu remplis les carafes
Et, les carafes pleines,
Tu remplis les fontaines.
Les miroirs ont ce charme:
Ils multiplient les choses.
Se reflétant, tes larmes
Redoublent et arrosent.
Ne pleure plus!
Un saule au bord de l'eau
Pleure de tristes rameaux.
Les rameaux c'est discret,
Toi tu pleures des forêts
Où revivent ces brocarts
Qui t'invitent à tuer
Et qui reviennent boire
À tes yeux embués.
Dis que tu pleures pour rire
Ou pour mieux engloutir
Les violons du souvenir
Sous le pont des soupirs.
Tes éclats en sanglots
Bouleversent les marées,
Un cheval au galop
Est rejoint dans la baie.
Le marin ne sait plus
À quel saint se vouer,
Voyant flux et reflux
Emporter ses bouées,
Emporter son chalut
Et sa coque trouée,
Lançant ses bras tendus
Et d'une voie enrouée:
"Ne pleure plus!"
Ne pleure plus, ne pleure plus,
Les digues sont rompues
Et des paquets de mer
Pèsent sur tes paupières
Et les vagues déferlent
À la moindre risée
En cascade de perles
Comme un collier brisé
Par un joli voleur
Que la rue a instruit,
Qui maraude ton coeur
Comme un vulgaire fruit.
Est-ce le fleuve Amour
Qui roule ses eaux noires
De fleuve sans espoir
Dans le lit du trottoir,
Ou ce sont les chimères
Plus douces que l'étreinte?
Et ces larmes amères,
Un caprice? Une feinte?
La fumée ou l'oignon,
La venue de l'automne,
La fin d'une chanson,
Pas grand-chose en somme:
Ne pleure plus!
Car la Seine est en crue,
La Seine est dans la rue
L'océan ne boit plus,
Les oiseaux se sont tus.
Y a plusieurs mètres d'eau dans les rues de ma peine
Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veines
La rivière charrie les fils du téléphone
Avec encore dedans mes appels qui résonnent
La pluie a délavé tous les mots que j'invente
Les oiseaux ont crié pour pas que tu m'entendes
Aux endroits où tu étais y a des morceaux de glace
Et des arbres en travers pour ne pas que je passe
Où tu iras je te suivrai
Je te suivrai...
Même quand tu auras fermé ta centaine de portes
Même quand tu auras pleuré pour les enfants d'un autre
Même quand tu auras éteint ce qui brûlait le mieux
Même si tu pars plus loin que ne portent mes yeux
Où tu iras je te suivrai
Je te suivrai...
Même au plus profond du silence
Je t'entends encore me dire
On s'approche du ciel
Nos livres fermés se balancent
J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul
J'veux pas tomber tout seul
Si tu veux j'aimerai même ceux qui te touchent
Ceux qui ont le goût de toi encore plein la bouche
Même ceux que tu hais, même ceux que aimes
Il y a tellement d'eau dans les rues de ma peine...
Où tu iras je te suivrai
Je t'entends encore me dire
On s'approche du ciel
J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul
J'veux pas tomber tout seul
Il a neigé partout aux rebords des fenêtres
De cette ville floue de ne plus te connaître
Encore combien d'hivers passeront sous ma porte
Avant qu'un jour j'ose dire que j'aime quelqu'un d'autre