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Noble et belle langue française
(Sujet créé par Dagon l 13/09/04 à 14:02)
C'est un petit jeu (inspiré par une conversation d'un autre topic), vous proposez des mots français (pas de langues etrangères, de mots inventés, de noms propres ni n'abreviations) que vous aimez du fait de leur beauté ou de leur complexité et nous on doit deviner leur signification (sans avoir recours à un dico, à Google ou à un ami Academicien, je vous fais confiance).
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ouais bon ! J'arrête les frais.
C'est un peu personnel, non?
Sur le Forum, on sait pratiquement tous d'où sont les autres. Je ne vois pas ce qui est gênant. Si ça te dérange de dire précisément où, tu donnes le nom du pays, du continent voire de la planète parce que par moment, je me demande si tu n'es pas un extraterrestre
SACQUER, SAQUER1, verbe trans.
A. 1. Arg., pop. Renvoyer, congédier. Je suis sacqué, probablement (...) le décret de révocation a peut-être été soumis hier à la signature présidentielle (COURTELINE, Client sér., 1897, 1, p. 7). Sacque Guilhermet. Il est très médiocre (...). Sacque donc Guilhermet. Gentiment mais sacque-le (MONTHERL., Olymp., 1924, p. 291).
2. P. ext., arg. scol. Traiter avec rigueur, noter sévèrement. (Dict. XXe s.). Synon. sabrer. Saqué par le prof (ESN. 1965). P. ext., absol. Être très sévère. Pion, professeur qui sacque. (Dict. XXe s.).
B. Arg. [Gén. dans un tour nég.] Ne pouvoir supporter, tolérer. Synon. encaisser. Dans la Meuse ou la Champagne où des paysans ne peuvent plus nous « sacquer » tant ils ont été saturés de troupes (F. DE KERALIO ds ESNAULT, Notes compl. Poilu, [1919], 1956).
1. 1866 arg. « congédier, renvoyer » (DELVAU); 1878 « réprimander avec menace de perte d'emploi » (RIGAUD, Dict. jargon paris.); 1935 « punir sévèrement » (FOMBEURE, Soldat, p. 152);
2. 1919 ne pouvoir sacquer qqn « ne pouvoir le supporter, le tolérer » (F. DE KERALIO, loc. cit.).
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Au choix :
1)De la famille de Sac
XII ème Sachier, XIII ème Sacquier tirer violemment
XVIIIème congédier (terme de compagnonnage) la forme normando-picarde ( saquier> saquer) l'a emporté
[Larousse étymologique]
2) XIV ème à la Cour des Miracles, repaire bien connu des malandrins parisiens. Un poète maudit du nom de Pera, en délicatesse avec le pouvoir s'y réfugia et inventa une forme de poésie hermétique ( comme il n'était pas vraiment couillu, ça le garantissait du côté de la censure )dont on n'a (heureusement) conservé que 2 vers
El oir de Cefran est cuco al nerei la pétrom
C'tes ma meuf Spa cheutou! j'va t'saquer les xion !
"saquer" étant mis à la place de casser en est venu à prendre le sens de tirer violemment puis de congédier puisque l'amant en question a dû dire adieu à ses xion que l'on sépara violemment de sa personne sur ordre du roi.
[Lablonde éthylique]
Bon, je vais finir pas donner la solution. Sous la République, à Rome, le Tribun de la plèbe était en quelque sorte sacré. Quiconque tentait de le toucher pour lui porter atteinte était "sacer" (prononcer "Sakère): maudit en quelque sorte. Il portait atteinte aux Dieux et aux ancêtres en même temps, et pouvait même être précipité de la Roche Tarpéïenne. En bref, le Tribun l'avait sacqué!
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Nyctémère c'est une durée de temps d'un jour et une nuit (soit 24 heures). Je le retiens facilement celui-là . C'est repassé au jeu des Mille €uros y'a quelques semaines en plus.
Pour saquer, je pensais que ça venait du bilboquet. Quand on échoue trop, on s'énerve, comme Gollum, et on crie "bilboooo saqueeeeeeeer !", ce qui en bon français donne "Foutredieu, ce jeu d'adresse m'exaspère".