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pour ma part, je sais pas comment tu as ttes ses infos aramina, ms c super...je dis c super, ms je me connais, je n'appelerai pa pcq:et de1, mes parents ne voudrons pa payer et donner leur numero de compte, et de 2, je n'ai pa de compte...
ms ptet qu'un jour je ferrai ca.. on verra...
c marrant de voir qu'il y a tt plein d'aparté et 36000 sujets different sur ce forum...
adT
Pour justbob, je parlais juste du facile et abordable par quasiment tout le monde. Pour moi il ne faut pas juste du courage et de la motivation pour aider directement, il faut aussi du temps. Pas mal de gens ont des enfants assez jeunes ici d'apres ce que j'ai compris, en plus d'un travail, donc sortir toute la nuit pour distribuer a manger...
Pour le secours populaire ou catholique, je ne connais pas du tout leur fonctionnement. Pour les resto du coeur je conseille aux gens de TRES bien se renseigner avant d'y aller. La plus part veulent etre benevole a la soupe. Je ne sais pas comment ca se passe la journée, mais le soir ne vous attendez pas au paradis. Vous ne verrez pas des files de regards tristes et résignés attendre devant vous, ni l'espoir et la gratitude qd vous les servez. La plus part d'entre eux sont dans la rue depuis des années, et ces conditions ont eu raison de leur santé mentale. Les principaux commentaires des nouveaux sont généralement ' c'est devenu des betes'. Les bagarres sont courantes, les menaces et insultes également, notamment qd les resto ont des rations insuffisantes. Bref il y a vraiment un travail passionnant et utile a faire, mais ce n'est pas disneyland... Je ne dis pas ca pour vous découragee hein, c'est juste que les RdC ont pas mal de difficultés d'organisation a cause des départs des bénévoles qui ne trouvent pas leur bonheur. Si vous voulez juste voir l'ambiance avant de vous investir plus, dans certaines villes ils organisent des bibliotheque de rue, ou le but est de distribuer des livres et d'offir un acces a la culture aux SDF.
En plus de ce que tu cites, il y a un truc sympa qui plait souvent aux jeunes : L'enregistrement de livre pour non voyant. Certaines associations proposent de vous faire enregistrer tout une gamme de livres (vous trouverez forcement votre bonheur) et les cassettes sont redistribuer a des biblio, des écoles... Donc pour les gros gros lecteurs a tout petit budjet ;p
AdT : Les infos je les ai sur les lettres que ces associations m'envoyent. Si tu veux en savoir plus ils ont tous un site officiel je pense. Pour le benevolat la majorité des villes ont un centre qui regroupe toutes les offres de benevolat du coin. Dc si tu veux commencer par la...
Aramina ce que tu dis me rassure un peu. Personnellement, je ne me sens pas la force d'affronter de plein fouet la misère et le désespoir, c'est la raison pour laquelle je me "contente" d'envoyer régulièrement un chèque à des assos (principalement Restos du Coeur et Médecins sans Frontières). Ca peut paraître égoïste de préférer aider "de loin", mais je pense que c'est une question de personnalité et de vécu: personnellement, je ne me sens pas d'aller aider directement ces pauvres gens. Désolée si je choque par mes propos, mais je suis franche. Et après tout, le principal c'est d'aider, non? que ce soit directement dans la rue ou de loin par des chèques...
T'as parfaitement raison Aramina et tu fais bien de le préciser.
Cela-dit, il existe de multiples façons "d'aider" grâce en particulier à la diversité des associations.
On peut faire du théâtre ou autres activités artistiques avec des personnes handicapées, on peut être bénévole à la Croix Rouge (en passant le brevet de secourisme ce qui en soit est déjà intéressant).
Pour la question du temps, c'est vrai que ce n'est pas forcément simple de cumuler activité professionnelle/vie familiale/les copains/activité associative.
C'est d'ailleurs pourquoi l'essentiel des bénévoles sont soit des retraités soit des étudiants.
Feldwyn "Et après tout, le principal c'est d'aider, non?"
En principe oui. Cela-dit, à mon avis, cela ne se limite pas seulement à ça. Pour avoir fait de l'accueil de SDF (souvent polytoxicos) et de la réinsertion de jeunes déscolarisés pendant quelques mois, ce que je retiens le plus de cette expérience est de connaître un peu plus cette population, de comprendre leur problématique et j'ai découvert des choses qui sont très éloignées des clichés communément admis.
Etre ainsi confronté à leur réalité est une expérience humaine très enrichissante et a changé le regard que j'avais.
Donc ce n'est pas uniquement pour aider, mais aussi pour soi. Pour s'enrichir et avoir une conscience sociale plus large, plus humaine, moins stéréotypée. Surtout, que par la force des choses, on a une vision souvent limitée par notre "classe sociale". On fréquente souvent des gens qui viennent du même milieu que nous, on trouve mari/épouse souvent dans le même milieu, etc... et on a donc, bien malgré nous, une vision limitée.
Perso j'ai fréquenté des gens d'extrême gauche ou droite, des royalistes, des baba-cools, des jeunes banlieusards, etc... et j'ai toujours retiré de ces expériences une capacité à "me mettre à la place de l'autre" et à ne pas "juger" mais "comprendre".
Maintenant, j'aimerais bien fréquenter et aider les pauvres stars milliardaires qui sont seules, dépressives, droguées et malheureuses. Faut penser à elle quand-même ! Et c'est un milieu social que je ne connais pas.
Nan j'déconne ! Rien à péter de ces gens-là !
Ce que vous dites me touche beaucoup Aramina et Feldwyn : j'ai des enfants en bas age et je n'ai pas la disponibilité (physique et affective) pour me lancer dans du bénévolat du type dont on parle. Un peu comme toi Feldwyn, je ne me sens pas assez résistant émotionnellement pour me confronter en direct à ce d'aucuns appellent le "quart-monde" (je déteste cette expression).
Mais, et c'est assez intéressant, au fur à mesure que je deviens vieux , je sens que ça change. Une plus grande confiance en moi, une défiance consommée envers le monde de l'entreprise actuel et l'impression de n'avoir plus de prise sur beaucoup d'aspects de ma vie.
On fréquente souvent des gens qui viennent du même milieu que nous
Ca rejoins un peu ce que j'avais trouvé de bien à l'armée : ça m'avait sorti de mon milieu et fait cotoyer des gens que je n'aurais jamais eu l'occasion de découvrir par ailleurs (militaires bornés, militaires convaincus, militaires pour apprendre un métier, appelés fachos, appelés gauchos, et j'en passe)
Bah ! Quand tu ne seras plus capable de courir bêtement après un ballon, tu auras du temps libre à consacrer au bénévolat...
"une défiance consommée envers le monde de l'entreprise actuel"
Ah ! Je le savais ! Je suis sûr que rien que par ton attitude tu fais déjà du social à ton taf ! ça peut paraître débile, mais c'est à mon avis aussi très important !
Plus sérieusement, autant je comprends qu'on ne puisse s'investir faute de temps, autant qu'on dise qu'on n'a pas la force "affective ou émotionnelle" de la faire me laisse un peu perplexe.
Tu n'es pas obligé de te coltiner avec les pires cas sociaux ou avec des malades en phase terminale (ou les deux à la fois!). Faire des cours de soutien scolaire, de l'alphabétisation pour les étrangers qui viennent d'arriver en France (et qu'on n'a pas renvoyé...), accompagner des handicapés à Gerland pour un match de foot, etc... ne demande pas tant de force morale que ça...
Cela-dit, je reconnais que ce n'est pas évident, il s'agit aussi de remttre en question sa vie et son mode de vie, de s'interroger sur la réalité de l'intégration de ceux qui sont différents (pour une raison ou une autre) et sur ce qu'on a fait pour améliorer cette société. C'est facile de raler, de vilipender, d'insulter les hommes politiques, mais on doit aussi agir en citoyen.
Pour moi, ça m'a permis aussi de réaliser que j'ai eu beaucoup de chance : j'ai eu des parents aimants, des conditions matérielles satisfaisantes, je suis en bonne santé, j'ai des amis, etc... et ben tout ça pour moi ce sont plein de petits morceaux de bonheur que j'ai la chance d'avoir et que malheureusement trop de gens n'ont pas. Et c'est important de s'en rendre compte.
Cela-dit, je reconnais que ce n'est pas évident, il s'agit aussi de remttre en question sa vie et son mode de vie, de s'interroger sur la réalité de l'intégration de ceux qui sont différents (pour une raison ou une autre) et sur ce qu'on a fait pour améliorer cette société Moi je comprends que ca puisse bloquer les gens. Qu'on soit benevole en soins paliatifs ou que l'on donne des cours de rattrapage il y a toujours des constantes. On est tjrs dans une relation avec quelqu'un qui a moins de chance que nous dans la vie. Du coup, c'est normal qu'il y ait un malaise, car la demande en face de nous est forte, et on est pas tjrs sur de pouvoir y répondre. Il y a un coté tres culpabilisant également a dépasser lorsqu'on voit notre mode de vie et le leur. Personellement lorsque je vais au restaurant par exemple, je me sens obligée de donner quelque chose aux sdf que je croise. Je sais tres bien que je fais ca autant pour moi que pour eux, mais j'ai l'impression d'une legere réparation a cette injustice. C'est pour cela que je conseille au début de faire du bénévolat ou il y a moins de relationnel, jusqu'a ce que l'on se sente pres. Pour ma part j'ai eu des facilités car le benevolat est limite une tradition dans la famille (avec une mere socialiste et un pere libertaire on aurait eu du mal a faire autrement ;p) mais je comprends que le pas soit difficile a franchir. Et surtout, je pense que quelqu'un qui ne se sent pas pres ne doit pas y aller. Les gens que l'on a en face de nous on souvent une sensibilité tres poussée et se rendent vite compte que vous n'etes pas bien avec eux (et souvent le prennent mal).
Pour ceux qui voudraint tester il y a les specials olympics dans la région parisienne, j'essayerais de voir si je peux trouver les dates. C'est une compétition pour handicapés et polyhandicapés ayant une déficience mentale. L'ambience est vraiment super car ce n'est pas la souffrance qui ressort mais la joie de pouvoir faire leurs preuves devant les familles et amis. Les bénévoles sont chargés de surveiller que les sportifs ne quittent pas la zone, de leur expliquer les regles exactes (il faut a achaque fois rappeler qu'il faut courir entre les lignes et jamais sortir de sa ligne par exemple), de leur dire quand s'arreter (certains peuvent courir toute la journée sinon...) de leur donner des boissons, de verifier qu'ils se sont bien échauffés... Et surtout, de les encourager. Les performances etant tres limités (contrairement aux handicapés physique) ces manifestations amennent peu de gens, du coup il faut bien un public... Bref on passe la journée a courir a coté d'eux et a crier, mais on s'amuse bien Le gros avantage, c'est que tous les sportifs ont une récompense a l'arrivée ( les courses sont par 6, et il y a 6 places...)
Et vous n'avez pas d'engagement, a la fin de la journée, si cela ne vous a pas plu, on ne vous demandera plus rien
"On est tjrs dans une relation avec quelqu'un qui a moins de chance que nous dans la vie. Du coup, c'est normal qu'il y ait un malaise,"
Yep ! C'est exact. Cela-dit, il y a toujours possibilité de s'impliquer sans pour autant être au contact de "l'autre". Les associations cherchent des bénévoles pour mener des actions bien sûr, pour leur cotisation évidement, mais aussi pour faire tourner l'asso au niveau "administratif".
Par exemple, tu peux très bien être bénévole dans une asso qui fait de l'accueil de SDFs mais pour faire de la comptabilité, pour organiser telle ou telle manifestation ou animation, pour faire du "relationship", pour dessiner des affiches, pour récupérer du matériel usagé (matelas, vêtements, ordis, crayons, etc...), etc... et tout cela sans pour autant être en contact régulier avec les SDFs.
C'est d'ailleurs un aspect important de la vie associative. Souvent une asso périclite parce qu'il n'y a plus de sang neuf pour mener les actions et la faire tourner, parce que les cadres "historiques" sont partis, etc... Une asso pour être dynamique doit se renouveler constamment.
". Les gens que l'on a en face de nous on souvent une sensibilité tres poussée et se rendent vite compte que vous n'etes pas bien avec eux (et souvent le prennent mal). "
Oui, mais c'est en essayant qu'on apprend. J'ai connu ce sentiment quand je faisais de l'accueil de SDFs. Ce n'est pas évident au début, mais au bout de deux semaines ça va beaucoup "mieux".
Sinon, dans le même ordre d'idée qu'Aramina, il y a en ce moment à Versailles au théâtre Montansier des représentations de théâtre où acteurs professionnels et acteurs handicapés jouent ensemble. Il me semble qu'il s'agit de brèves de comptoir. Les acteurs handicapés viennent d'un CAT (centre d'aide au travail). Voilà une initiative que je trouve géniale.
Bande d'ignares pour ceux ki savent pas: mon avatar est LE Drizzt do urden.
Favori de la serie royaume oubliés, visible dans baldur s gate et en persso de jeux de role.
Pour Drizzt je vous conseille de vous arreter au 6 eme car je trouve que les autres sont un peu trop repetitifs (bon je m'allonge pas sinon je connai un monsieur qui va dire plutot que de polluer un topic ta qu'a faire une critique que tu mettra sur le site et a pas envie moi !)
Lepreu? Drizzt? dabor il est très beau(enfin, dans le livre, car c vrai ke les illus du bouquin sont nulles) et puis sur cette image sont visage est dans l'ombre et le peu kon voit n'a pas l'air lepreux du tout, fau consulter un opticien d'urgence Galldrenn.
g pas trouvé les 7 8 9 répétitif du tout au contraire il se passe plein de trucs.
je suis casi autant accro a drizzt qu'a wot alors pas critique grrrrrrr
oui alors alez discutez de cela ailleur si ça vous derange pas! ici on essaye de combatre le Ténébreux on ne s'amuse pas alors filez bande de nuls! ou alors vous essayé de perfectionnez le forkroot avec les combattante!
