La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Elle marche marche marche. Elle a prit ce chemin en partant de la Tour, elle le reconnait. Elle a la tête baissée, elle ne sourit pas, elle porte un poids trop lourd pour ses épaules. Dans ses poches aussi, ça pendouille, elle aime pas ça, "ça" lui fait des hanches de traviolle, elle se trouve plus aussi séduisante et ça.... ça la déprime profondement.
Soudain elle s'arrête, il reste un moment avant que la nuit tombe, mais elle est fatiguée. Elle lève la tête, regarde autour et va se poser sans réflèchir un peu en retrait de la route, derrière un arbre. Là, elle s'endort, avant même d'avoir touché le sol.
Une biche lui snifle les cheveux et la regarde, efleurant de sa truffe mouillé le nez d'Ylnaa. Ceci la reveille, elle ouvre les yeux et voit...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
AHOUUUUUUBOUHOUMAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !
C'est que...
Elle se relève et regarde la biche s'éloigner en courant
Ah, c'était une... une... une BICHE !
Pfiou, c'est pas malin ça ! En plus j'ai pas fini ma nuit !
Oh maintenant de toute façon je vais pas me rendormir... Autant avancer. J'ai du chemin à faire.
Elle se relève, écoute un moment, voir si quelqu'un aprocherait sur la route... non ça à l'air d'aller. Elle sort de derrière l'arbre et marche.
Les jambes lourdes, elle traine des pieds, la tête baisser, elle se concentre pour mettre un pied devant l'autre, le soleil haut, tape sur sa nuque et la brule. Midi.
Une douleur la ronge de l'intérieur... au niveau du ventre. Soudain, elle réalise que... elle a faim, très faim. Elle n'y avait pas pensé, et là ...
Elle s'arrete. Elle lève la tête, plisse les yeux à cause de la forte luminosité presque aveuglante. Elle essaye de réflechir. Comment manger ? Il faut trouver quelque chose... Elle se retourne, non pas la peine d'esperer un arbre hruitier, c'est pas la saison... hum. Puis n'y arrivant plus, son cerveau en fesant trop, elle décide d'aller se repose à l'ombre d'un arbre aubord de la route.
Elle s'assoit lourdement, respire doucement et regarde autour d'elle, le cerveau à l'arret. Elle s'emerveille de voir des arbres, des oiseaux un peu, furtivement, la poussière qui se repose doucement après son passage, le ciel, d'une bleutée suberbement bleue, les nuages flotant mollement...
Après une séquance rêverie, elle finit par s'endormir.
Tout tournois autour d'elle... vouuuuh vouuuuh, les arbres ils dansent, que c'est beauuuuuuuu, oh l'oiseau là ? mais... il a bu ou quoi ?
]Elle tréssaute de rire, et garde un sourire béat[/i]
Ouaw, j'avais jamais vu des zarbres danser ! y sont très agiles ! oh la terre tremble !
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH"
Elle pousse un cri strident, et se met à pleurer. "UN TREMBLEMENT DE TEEEEEEEERREUUUUUH..."
ça continue de tanguer, de tourner, elle comprend rien, elle a du mal à penser, son estomac se remue et trésaute, elle tremble... elle est allongée maintenant, un bras là, une jambe ici, tout est à l'envers, elle ne sait plus ou est sa tête, ce que c'est des jambes... oh lala ! Elle avait fermer les yeux pour pleurer par gros sanglots, elle les rouvre, comme un enfant qui découvre le monde... et aperçoit le ciel
Ouaaaah, c'est bleu ! bleu ? qu'est-ce que ... ? oh un autre zoiseau, boudiou, il vole bizarre lui aussi ! Mais que... Oh, encore des arbres qui dansent... le saule prend le chène comme cavalier, ils sont mignons eux, ils vont biens ensemble, c'est joli l'amour... et si je dansais avec les arbres aussi ? Aucun n'es libre ? mais c'est quoi cette affaire... Bon, tant pis, je vais juste les regarder.
EH ! Mais c'est quoi ça ? ah... une mouche... aie, me pique pas hein ! fais gaffe ! j'peux t'faire très très mal moi ! va danser avec un arbre ! Non, je te dis que moi je veux pas...
Elle s'envole... Wouuuuh, je vooole ! Oh ! coucou les arbres ! et, t'arretes de me chatouiller toi ! dis donc ! Impoli ! Oui c'est à toi que je parle !
Oh, il m'invite à danser ! choueeeette ! tadada da dadaaa da... 'aux troisième temps de la valseuh, lalalala' 'la valse à trois temps, c'est beaucoup plus dansant, c'est beaucoup plus charmant que la valse à deux temps' 'il est encore temps de s'offrir des détours du coté de l'amour' lalala la lalaaaaaa laa...
Et elle danse la valse avec les arbres pendant des heures... Entre coupées de moments d'assoupissements, et de moments inconscient... 'nous comptons tous les deux une deux trois...'
Rp off : mode d'emploi : en ittalique sont les actions, la "narration", avec les " " c'est ce qu'elle dit/cri, et le reste, c'est ce qu'elle pense, ressent... et les ' ' c'est pour l'ambiance, et l'air qu'elle a dans la tête !
Edit : voilà, pour mon propre plaisir
Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul mais je t'aperçois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Me murmure murmure tout bas
{refrain:}
Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
Comme c'est charmant
Une valse à quatre temps
C'est beaucoup moins dansant
C'est beaucoup moins dansant
Mais tout aussi charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à quatre temps
Une valse à vingt ans
C'est beaucoup plus troublant
C'est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
Une valse à cent temps
Une valse à cent ans
Une valse ça s'entend
A chaque carrefour
Dans Paris que l'amour
Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse a mis le temps
De patienter vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j'aie vingt ans
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir un roman
Au deuxième temps de la valse
On est deux tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux une deux trois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Nous fredonne fredonne déjà
{refrain}
Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l'amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie.
(J. Brel, mais si, vous savez, ce célébre ménéstrel qui se trimballait dans toutes les tavernes de la Pointe de Toman au Désert Aiel )
Je mets Thindar au trot, et me concentre, Mes frères, avez vous trouvez quelque chose? une piste?
Oui petit frère, nous avons flairé une trace, d'une femelle, à dix saut de la bande de forêt morte. Et à combien de temps de course êtes vous?
le temps d'une bonne chasse petit-frère. Elle a mangé des pommes, c'est bon les pommes, mais le lapin est meilleur! Oui je te crois grand-chef, peux-tu me dire quand vous trouvez autres chose?
j'arrive.
Leur présence se fait plus lointaine et je perçois de nouveau la route comme il faut. Thindar n'a pas dévié. Je le talonne, il a l'air toujours ravi de galopper, ça tombe bien, il ne reste plus tant de temps que cela.
Petit-frère, nous avons repéré une piste fraiche, elle marche comme un troupeau de vache à elle toute seule! Thindar trésaille en percevant ma réaction, je le caresse,
je ne comprend pas l'information du loup, Merci Grand-chef, pourquoi dis-tu quelle marche comme un troupeau?
vu les traces elle n'a pas l'air très lourde, mais l'herbe est toute écrasée sur son passage! C'est qu'elle a trainé les pieds, elle doit être épuisée. Vous ne devez plus être bien loin, ne lui faite pas peur en la trouvant, s'il vous plait.
très bien Petit-frère, elle ne nous verra pas! Je relance Thindar, suivant la route, heureusement qu'elle l'a a peu près suivi, cela a été rapide!
Elle reste les yeux fixés sur les plus hautes branches de l'arbre sous lequel elle se trouve.
Eh, coquin, te défiles pas comme ça !
Elle a remué les lèvres pour le dire, mais sa bouche et sa gorge sont trop sèches. Elle se met à tousser violement, qui lui fait devier la tête de coté, elle s'endors momentanement, la bouche ouverte.
Un petit insecte qui voyageait à travers la borusse d'herbes, rencontre soudain un obstacle... Il grimpe et s'enfonce dans la caverne...
Quelque chose lui chatouille la langue, elle se reveille et crache l'insecte, avec les forces qui lui restent. Un mauvais goût persste dans sa bouche. Elle reprend la danse avec ses partenaires végétals, et ce petit goût devient un arrière goût d'un alcool fin qu'on vient de lui offrir...
Sa tête vascille encore et elle tombe inconsciente.
Je sens les loups tout près! je les contacte, Vous l'avez trouvée mes frères?
Oui petit-frère, elle dort profondement, clair-de-lune l'a frollée du museau et la femelle n'a pas bougée. Je les sens tout proche de moi. Elle doit être très fatiguée la pauvre. Je saute en bas de cheval, et attache sa bride à une branche basse. Je prend ma gourde au cas ou. Je vous rejoins mes frères.
Je saute dans les buissons qui bordent la route et passe de l'autre côté, en sous bois, et cours en direction des jappements. Je ne les vois pas encore, ils sont furtifs, juste un bout de queue qui dépasse au passage, un éclair de fourure entre deux arbres. Ils me guident, je les suis. Tu es presque arrivé petit-frère. Dort-elle toujours?
Oui comme un blaireau au soleil. Je te vois petit-frère. Effectivement, assis à côté d'un noisetier, un beau loup gris me fixe de son regard d'ambre.
Mon coeur se ressert, repensant à Hustler, le plaisir de passer les doigts dans son pelage épais. J'avance vers Grand-chef, doucement, la paume tendu en avant arrivé auprès de lui je m'agenouille et il s'approche, me flaire la main. Ravi de te rencontrer petit-frère, voudras tu chasser encore avec nous après? Je voudrais bien mon frère, mais en ce moment des hommes comptent sur moi et je ne peux pas les décevoir, c'est une question d'honneur!
les loups ont de l'honneur! ce sera pour autre fois alors! Je te montre ta femelle. Oh ce n'est pas la mienne, je dois la ramener en lieu sûr, c'est tout.
elle est là. Merci de ton aide grand-chef et vous tous mes frères.
Je me dirige vers le corp de la jeune femme endormie, j'en fais le tour. Oh elle est bien jolie, quelques égratinures de branches au visage lui donne un visage encore plus farouche, quoique son sommeil n'a pas l'air paisible!
Je m'approche, et m'accroupis près d'elle. Je pose ma main sur son épaule et la secous tout doucement.
Hein ? que... encore danser ? oh je suis fatiguée, si fatiguée...
Elle secoue la tête, puis ouvre les yeux et voit devant elle, une tête, un homme... Elle reste bloquée dessus, la bouche béate, les yeux écarquillés... elle ne comprend plus rien ! Les danseurs... les arbres... un humain... elle n'est pas un arbre...
La voix part en déraille, sa gorge s'irrite, elle finit en quinte de toux. Elle a cur voir... une tête de Trolloc, et puisq comme elle s'étouffe, sa vision est déjà passée, elle voit son visage, une pensée lui échappe
La jeune femme se réveille, cligne des yeux et me regarde.
Je dois lui faire peur, elle essaye de crier, mais le cri reste bloqué dans sa gorge. Chuuuut
Je pose un doigt sur ma bouche pour lui faire signe de ne pas parler.
Je débouche ma gourde et lui verse quelques goutes sur les lèvres.
Je me souviens qu'il ne faut pas reboire trop vite quand on a eu trop soif.Après ça fait mal au ventre. ça va mieux mademoiselle?
C'est quoi ce mot?
pas grave.
Je lui fais un grand sourire.
elle se met à sangloter.
bah j'comprendrais jamais moi.
Malgrès ses pleurs, une unique larme trace un sillon dans la poussière sur sa joue et tombe.
Je cherche si j'ai un mouchoir dans mes poches.
non rien,ah zut!
Je tire un peu sur ma manche de chemise et lui essui la joue, ne pleure plus, je vais t'aider! tu veux encore un peu d'eau?
Je sonde le bois et perçois la présence des loups, ils doivent observer. "Mes frères ? pouvez vous encore m'aider ? il me faudrait des baies ou des poires si vous en trouvez ? Et un petit lapin pour ce soir si ce n'ai pas trop? Si c'est pour ta femelle, c'est comme si c'était pour la meute, nous arrivons. mais euh, c'est pas ma femelle.
Tout en continuant de pleurer tout bas, elle tombe dans une sorte d'état ultra passif, elle se laisse faire, regade dans le vide, répond pas, boit, et respire doucement. Comme un mollusque, elle essaie de se lever, mais elle retombe bien vite, bien mollement.
oh la pauvre, elle n'a vraiment plus de force.
Je passe par derrière elle, et l'attrape sous les bras,
hop je la redresse et l'appuis contre le tronc de l'arbre au pied duquel elle était couchée. ça ira mieux comme ça!
Un des loups réapparait avec des grappes de groseilles dans la bouche, et un autre dépose une poire à mes pieds.
Merci beaucoup mes frères! je vous suis redevable!
Ylnaa ouvre deux seconde les yeux en m'entendant parler aux loups et prend peur en voyant les deux loups si près d'elle. Elle veut s'enfuir, mais ses jambes ne la supportent pas encore! Ne t'inquiète pas, ils ne sont pas méchant, ils ne te ferons pas de mal, regarde ils ont apporté à manger!
Les deux loups sont déjà repartis et Ylnaa se calme peu à peu. Tiens!
Je lui tend les baies, mais elle ne fait aucun gestes pour les prendre. Allé, il faut manger un peu, si tu veux reprendre des forces!
Je lui glisse des groseilles entre les lèvres et elle finit par les avaler. Y prenant gout, elle commence à macher. Elles sont bonnes hein?
Une fois les groseilles finies, je lui tends la poire et elle croque dedans.
Une fois terminer, content qu'elle reprenne des forces, je m'apperçois qu'elle est toute barbouillée de jus de fruit.
Ah je ne peux pas la laisser comme ça!
Je sors mon couteau et découpe un carré dans ma chemise, Et bien mademoiselle vous me devrez une chemise quand toute cette aventure sera terminée Je fais couler un peu ma gourde sur le bout de tissus et je lui nettois un peu la figure. Voila, vous êtes plus jolie comme ça Dormez un peu si vous voulez, on verra tout à l'heure si on peut commencer à repartir!
D'un signe de tête elle acquiesce, tourne la tête sur le côté et ferme les yeux.
Bon, je n'ai plus qu'a attendre.
Je m'allonge aussi dans l'herbe, les bras sous la tête, un brin d'herbe dans la bouche, j'écoute les oiseaux et sens encore la présence des loups. hummmmmm.
oula, j'ai du m'assoupir un peu.
Je jette un regard vers la jeune femme,
c'est bon, elle n'a pas bougée.
Je m'étire, sonde la forêt sans y faire attention. tu es réveillé petit-frère, j'arrive. Le grand loup gris s'approche souplement, jette un regard d'or à Ylnaa, et me dépose un lapin, encore tout chaud entre mes jambes en tailleur. Merci grand-chef, c'est gentil. Comment pourrais-je te remercier?
tu le saura un jour. Mais ça veut dire quoi?
ne sois pas pressé petit-frère, tu as encore le temps de l'apprendre. Mais d'apprendre quoi?
tu poses autant de question qu'un louveteau de dix lunes prend garde à toi petit-frère et salut Hustler de ma part quand tu le reverras. Je n'ai pas le temps de lui annoncer la mort d'Hust, que le loup repart et d'un bond disparait dans les broussailles.
Bon et bien il fauut le préparer.
Après avoir vider et dépioté le lapin, je taille une branche pour le faire cuire.
Ca m'étonnerais qu'elle l'aime bien crut!
J'allume un petit feu, et fait rotir la viande, en attendant que la jeune femme se réveille.
elle regarde autour d'elle... les sourcils forncés... puis tout d'un coup, elle pousse un petit cri et précipite ses mains dans ses poches... OUF, ils sont toujours là elle pousse un soupir et regarde Peyo, puis lui sourit. Elle évalue rapidement ce nouveau personnage... hum, un peu jeune.