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Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je suis a la recherche d'un ami du tenebreux
Pensée: Pourquoi me dit-il ça?
J'engloutis alors mon verre de rhum et en commande un autre.
Et en quoi puis-je vous être utile?
Tout un coup me revient une image alors que l'aubergiste me sert ma boisson:
le Maître d'Armes enfermant dans un débarrat l'Homme Gris... il me faut l'interroger!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Merci, M'ar Shell, cela ira bien.
Bien ? Bah ! qu'est-ce que je suis fatigué, pas seulement physiquement... Tiens donc, deux drôles de types qui font irruption dans l'auberge ! Des buveurs de rhum en plus !
"selon-toi , pourquoi cet homme gris t'en voulait?"
Il ne fait pas dans la discrétion, le bougre !
je suis a la recherche d'un ami du tenebreux
Pas mal pour plomber l'ambiance. Des amis du ténébreux, j'en ai soupé !
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval mon ami il est temps de creuser et de deterrer tes peines et tes peurs, cette fois c'est de ta santé mentale qu'il s'agit... Tu veux perdre le reste d'humanité que tu a si difficilement garder? Alons cette louve s'est changée en femme par la force de ton esprit normal qu'elle s'aproche physiquement d'Elle...
Le plus simple est de retourner a la Tour... et d'en savoir plus sur cette novice, Maelyne...
Sur ce Perceval quitte sa chambre et descend dans la salle commune...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Une sale tête, ce gars, m'étonnerait pas qu'il en soit... et puis qu'est-ce que j'en ai à faire. Pas mes oignons. du ressort de la Tour Blanche, des Liges et des Blancs Manteaux, qu'au moins ils servent à quelque chose, ceux-là.
Je me sers enfin un verre de Madiran mais avant de boire, je contemple sa robe profonde en faisant jouer le vin à la lumière comme pour y noyer ma mélancolie... à moins que je ne l'y abreuve. Je ne boirai pas jusqu'à l'oubli, ni même jusqu'à l'ivresse... juste le goût du souvenir, d'autres époques qui n'ont peut-être jamais existé, qui sont dans ma mémoire blessée comme la caresse cruelle d'un baiser de jeune fille, une fleur emportée par le vent de mon automne. Je m'encoigne pour que nul n'aie l'idée stupide et dangereuse de me déranger alors que je me complais dans mon imprécise tristesse.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval fait le tour de la salle du regard, croise les yeux du chevalier, se dit qu'en voila un qu'il comprend tout a fait... et le laisse dans sa solitude voulue...
laisse rapidement une note a l'aubergiste pour lui dire de servir une bouteille au chevalier de la part d'un inconnu qui connait la melancolie de la perte... Et l'argent pour payer sa chambre et la bouteille de Madiran. Puis sort d'un pas decidé en direction de la Tour...
je vais enfin recuperer mon cheval et peut etre avoir des reponses...
*Après avoir écouté plus ou moins ditraitement la conversation des deux Recrues, je m'approche avec prudence d'Aelghir.*
Messire, l'homme qui vient de partir vous offre une bouteille de Madiran. Je... je me permets de vous suggérer de la garder pour plus tard...
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge d'un luxe miraculeux et fait surgir plus d'un portique fabuleux dans l'or de sa vapeur rouge, comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux... mais tout cela ne vaut pas le poison qui découle de ses yeux n'est-ce pas ?
J'ai déjà vu de nombreux hommes perdre leur esprit après leur coeur. Vous valez mieux que cela Messire Aelghir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'adresse une ombre de sourire à l'aimable tavernier.
- C'est fort aimable de la part de cet homme, qu'il me semble d'ailleurs avoir déjà croisé sur ma route cahotante voire chaotique. Et ne vous inquiétez pas, mon ami, je chéris suffisamment ma mélancolie pour ne pas vouloir la noyer dans la boisson. C'est une compagne fidèle à l'instar de mon épée. Je ne saurais la répudier. Je vais donc emporter cette bouteille et la garder pour un jour particulier, un jour étrange. J'ai le sentiment que ce jour viendra bientôt. Merci.
Je prends la bouteille et me dirige vers l'escalier dans l'idée de m'aller délasser dans un bon bain chaud et de dormir ensuite, peu importe l'heure.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
(RP off: que c'est triste Aelghir... Tu devrais t'engager dans les AdT! Ca redonnerait du piment à ta vie monotone! )
Pensée: Le temps s'écoule et je le perds à boire avec un... ennemi!
Désolé, la journée n'est pas arrivée à son terme et j'ai encore des choses à faire. Je vais donc vous laisser.
Je me lève et m'adresse à l'imposant aubergiste tout en lui posant des pièces dans ses mains:
Veuillez servir à ce cher monsieur un bon verre de rhum.
Je quitte alors l'auberge d'un pas précipité.
Pensée: Si cet Homme Gris est encore dans le débarras, il risque d'entendre parler du pays. J'ai toujours été doué pour soumettre à la question...
Etonné par l'empressement de Kror , je bois rapidement mon verre et je sors en quête de distraction ... je me decide donc d'aller faire un tour dans les couloirs de la tour voir si je ne peux pas trouver quelques information au suet de mon ADT , voir si c'est un homme connu - bien que s'il doit encore être en vie , je doute tres fort que les Aes sedai connaissent sa vraie nature ....
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Me voilà dépoussiéré, rasé de près et reposé. Je me suis regardé rapidement dans un miroir qui orne un des murs de ma nouvelle chambre. Les joues creuses, les yeux plus enfoncés, leur vert devenu opaque, et ma cicatrice qui rajoute à mon air sombre. Je n'aimerai pas me croiser dans une ruelle obscure !
les habits que j'ai revêtus atténuent par leur lustre cette impression de danger et d'austérité. Tant mieux parce que je ne cherche pas d'histoire. Ceux qui m'ont connu avant trouveraient que j'ai bien changé du moins sous ce rapport.
Je descends et quitte l'auberge pour un tour à travers la ville. Peut-être vais-je pousser jusqu'à la Tour Blanche.
Je ne sens plus mes jambes... J'ai beau passer le moitié de mon temps à marcher, cette route depuis Maradon m'a épuisée. Mais quel temps de chien!
Je ne suis plus qu'à quelques pas de l'entrée du Tonneau Désincarné; j'y étais restée deux ou trois jours, il y a un certain temps.
Je pousse la porte, heureuse de pouvoir être enfin au sec et au chaud.
Il n'y a pas grand monde...
Je détache ma cape maladroitement, fais un signe de tête discret à l'aubergiste et vais directement m'assoir à la table la plus proche de la cheminée.
Ma posture n'est pas vraiment celle d'une dame, mais au diable tout ça! Mon front se laisse tomber dans mes mains. Mon visage est perlée de pluie et de sueur. Au bout de quelques minutes, je me lève et me dirige vers le bar d'un air déterminé. Me voyant avancer, l'aubergiste semble surtout se soucier de mes bottes toutes crottées. Je commence alors mon discours habituel, mais au vu de ma dégaine, je crains ne pas être des plus crédibles; j'essaie néanmoins de rester digne, et lance, le menton haut:
"Bonjour aubergiste! Mon nom est Ithilarin, et je suis ménestrelle. Malgré mon jeune âge, j'ai déjà parcouru d'innombrables lieues à travers la plupart des contrées de ce monde, et je pense pouvoir dire, sans me venter, que mes chansons ont résonner dans plus de la moitié des tavernes et auberges qui existent à ce jour".
Je reprends mon souffle:
"Je vous propose donc, cher ami, mes humbles services. Je chante juste et clair, je sais jouer de la flûte, du sistre, et mon tambourin a déjà fait danser les plus vieux et les plus chagrinés. Je suis une très bonne acrobate (je marchais sur mes mains avant de marcher sur mes pieds), et je peux jongler plus d'une heure sans jamais m'arrêter ni laisser tomber une seule balle. Je vous préviens, c'est assez impressionant losqu'on voit cela pour la première fois. Mais par-dessus tout, ce sont mes histoires et mes chansons qui me valent la confiance des meilleurs aubergistes et taverniers.
De plus, je ne demande pas une grosse somme. Si vous voulez m'offrir un repas et un lit, sachez que je ne mange pas beaucoup. Et... euh...".
Pourquoi me regarde-t-il comme cela? Mon assurance s'émiette en lamentables petits bouts de honte. J'opte alors pour un regard hautain, et redresse mes épaules bien haut, mes mains crispées sur mes hanches... Mais je me rends bien vite compte que ma posture pourrait faire croire que je propose d'autres services... en extra. Je rougis bêtement en essayant de me détendre. Finalement, en désespoir de cause, j'adresse à l'aubergiste un sourire plein de dérision, puis termine:
"Enfin! Vous voyez ce que je veux dire!"
Je ne peux m'empêcher d'exploser de rire en voyant le regard perplexe en face de moi.
Je me reprends enfin:
"Allez, servez-moi simplement un vin bien chaud, et entretenez-moi des nouvelles
de la région. Je reste au bar, je déteste boire seule!"
Pffiou... Enfin du repos!
Le regardant me servir, je réfléchis à ce que je vais faire ces prochains jours... J'irai en ville, certes, ferai le tour des tavernes, et ensuite? Bon, je trouverai bien un ou plusieurs compagnons de route. Pour allez où? Je m'en contrefiche, en fait. Pour l'instant, je ne veux pas voir plus loin que le fond de mon verre de vin.
*Observe et écoute avec une surprise teintée d'amusement l'intervention d'Ithilarin.*
Oh euh... eh bien... c'est que... nous avons déjà une Ménestrelle officielle voyez-vous et... je ne sais pas trop quoi faire, vous savez je ne suis pas le patron ici. En fait il est sorti... il devrait revenir avec Dame Ysandell d'ailleurs. Ce sont eux qui décideront en dernier lieu de votre engagement ou non. Je ne peux rien vous promettre, si ce n'est l'excellence de votre boisson actuelle .
Les nouvelles de la région ? Oh, je ne sais trop que dire de bien neuf...
Sans doute avez-vous entendu parler de l'expédition en Cairhien à laquelle ont pris part les 3 responsables de cet établissement, JustBob, Ciryon, et Gablebo. Ils en sont revenus victorieusement il y a de ça plus de 2 mois maintenant. Depuis Messire JustBob est parti avec son aimée, l'Amyrlin en personne, cela n'est plus un secret. La Tour était déjà bien fragilisée par la disparition de cette dernière, mais malgré le succès de l'opération de sauvetage il a donc tout de même fallu un remaniement interne. C'est aujourd'hui Akasha Sedai qui est à la tête de la Tour, depuis une quinzaine de jours.
La vie n'a pas été facile à Tar Valon ces derniers mois. Les vols et même les meurtres ont augmenté d'une manière affolante, comme si les criminels semblaient profiter de la faiblesse de la Tour. Et depuis environ un mois, un mystérieux hors la loi sème la panique dans les rues. On l'a surnommé l'Ombre de Tar Valon, car personne ou presque ne l'a jamais vu. C'est un voleur qui ne vole rien, il peut entrer partout, sans laisser aucune trace... les journaux disent qu'ils ne fait que déplacer certains objets, comme une marque de son passage. On ne connaît pas son but. Personne ne sait ce qu'elle veut. En fait, certains pensent encore qu'ils s'agit d'une force surnaturelle, un fantôme ou une manifestation du... du Ténébreux lui-même...
Mais il paraît qu'en même temps, l'insécurité baisse pour la première fois depuis longtemps. J'ai même entendu des clients dire que l'Ombre était une sorte d'ange gardien, une protectrice de la ville... Pour ma part, je suis plus mitigé, à quoi bon remplacer une peur par une autre ?
L'Ombre de Tar Valon... Il me semble déjà en avoir entendu parler...
"Ah vraiment? C'est fascinant, fascinant!", dis-je d'un air qui se veut détaché mais tout de même poli.
Tout en buvant, je tente de cacher mon intérêt pour cette histoire intriguante.
Il faut que j'en sache plus. Mon coeur s'emballe; Rah! Cette fichue curiosité! Comme si elle ne m'avait pas encore joué assez de tours... Cette fois, je reste en dehors de tout ça.
"Mais, n'y a-t'il vraiment aucune idée ou suspicion concernant l'identité de cette Ombre? Je veux dire, un suspect plausible? Excusez-moi, mais l'idée qu'une manifestation du Ténébreux puisse se faire à la Tour Blanche me semble tout à fait invraisemblable... C'est en fait tellement effrayant qu'on ne peut, ne veut y croire".
C'est pas vrai, j'ai encore craqué!
Je porte le verre à ma bouche, et me rends compte que ma main tremble légèrement. J'espère qu'il ne l'a pas remarqué.
"En fait, je pense que dès demain, je vais aller en ville pour en savoir plus sur cette hist-... sur les histoires entre les taverniers. Si vous saviez ce qu'ils peuvent être gamins, des fois! Ils se font de ces vilains coups entre eux!... Enfin, je veux dire, tous les taverniers ne sont pas comme cela..." *toussote*
"Ah oui, et concernant notre affaire, tout cela n'est pas bien grave, nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, je ne rêve que d'un bon repas et d'un lit bien comfortable".
Tu parles... Je n'arriverai pas à dormir, avec toutes ces informations croustillantes que je viens d'entendre.
Pour cela, aucun problème . Je vous mènerai à votre chambre à la fin de votre repas si vous voulez. A moins que vous n'ayiez quelque bagage à y porter dès maintenant ?
*en te servant ton repas ou en t'accompagnant avec tes bagages, au choix*
A propos de l'Ombre... il semblerait que Maître Gablebo ait pu la voir d'après ce que j'ai compris... il ne m'en a pas parlé directement mais... vous savez, un tavernier doit savoir observer certains détails . En tout cas une chose est sûre, il est intéressée par cette affaire. Il a même participé à quelques articles dans la Gazette du Tonneau notamment.
"Non merci, je n'ai que très peu de bagage avec moi".
il semblerait que Maître Gablebo ait pu la voir d'après ce que j'ai compris...
Cette nouvelle m'en fait lacher ma cuillère. Après quelques secondes de stupéfaction surexcitée, je bafouille:
"Ga-Gablebo vous dites? Et qu'est-ce que c'est? Euh! Qui est-ce? Est-il ici? Où puis-je le trouver?"
Et c'est reparti pour un tour... En espérant que je m'en sorte mieux que d'habitude. Mais pourquoi faut-il toujours que je m'empêtre dans des histoires impossibles? Qu'importe... Je vais adorer, je le sens!
C'est l'un des gérants de l'Auberge, je vous en ai parlé tout à l'heure au bar . Il est parti dans l'après-midi à la recherche de Dame Ysandell, notre Ménestrelle. Il devrait revenir dans la soirée, mais je ne peux vous dire quand exactement.
"Oh! oui, excusez-moi." Je me disais bien que ce nom me disait quelque chose...
"Très bien, mais je pense que je lui parlerai demain matin. Comme vous l'avez peut-être constaté ( ), je manque de sommeil, et je compte me lever à la première heure. Néanmois, je vous saurez gré de prévenir Maître Gablebo que je souhaite lui parler".
Personne ne peut nous entendre, mais je ne peux m'empêcher de me rapprocher de l'aubergiste en prenant un air mystérieux. Je lui murmure alors à l'oreille:
"Dites-lui que l'affaire dont vous m'avez entretenu a su attirer ma plus grande attention".
Je fais des mystères pour pas grand chose, on me l'a déjà dit. Tant pis, cela m'amuse. Les situations les plus banales de la vie peuvent être passionantes lorsqu'on le veut bien.
"Je monte donc me coucher. Ne vous dérangez pas, je prendrai la première chambre vide que je vois".
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