La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).
Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les Je commence
bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!
Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Elle m’appelle toutes les nuits pour me dire des poèmes,
même si c’est plutôt dangereux, près de la femme endormie.
Je ne dis jamais allô, de peur qu’elle comprenne
que depuis six mois la nuit, elle fait un faux numéro.
Elle m’appelle toutes les nuits pour me dire des poèmes,
des histoires de gens qui s’aiment et ne sont pas malheureux.
Ca me change un peu quand même, de mes lendemains abrutis,
de ma femme pleine de haine et de ma gueule bien trop aigrie.
Au début ça me gênait, qu’elle m’appelle d’un autre prénom,
me parle de mes cheveux blonds, moi qui n’en ai plus vraiment.
Elle me parle d’amour sincère et de douces sensations.
Alors combien de matins, j’ai oublié mon prénom.
Je l’appelle toutes les nuits, pour lui dire des poèmes,
toute seule devant ce tableau, mon reflet est maquillé
(...est maquillé en fleur fanée)
dans sa classe c’est le silence, ma feuille tremble et mon cœur danse,
les hauts parleurs m’aident à me taire, un bon vingt pour mes p’tits vers.
C’est vrai, j’ai l’art et la manière,
je siffle mon vers, paf, à l’envers.
A l’envers ou à l’endroit, mon univers est étroit,
encore un vers
A l’envers ou à l’endroit, recto, verso, vice et versa,
encore un vers et je me noie.
J’suis dans de beaux draps, mais ils sont froids.
Il se prénommait Jean-René
Travaillait aux chemin de fer
Faisait des trous dans des billets
Sur le trajet Brest/Quimper
Son père était marin Breton
Il fut élevé dans la sardine
Une de ces courageux garçons
Que l'on fait dans la marine
Il n'eut pas d'chance dans l'existence
Il était moche gros et petit
Mais un jour il fit connaissance
D'une fille encore plus laide que lui
Elle était brave et gentillette
Mais sa bêtise était de taille
Un peu de genre à s'couer la tête
Quand on lui donne un eventail
Six mois plus tard ils eurent une fille
Qui ne fut pas un prix Nobel
Mais qui était vraiment utile
Le soir pour descendre la poubelle
Elle n'eut pas d'chance dans l'existence
Elle était moche grosse et petite
Mais un jour elle fit connaissance
D'un homme qui avait une grosse... automobile !
La fille s'enfuit faire son bonheur Sans un au revoir à sa maman
Oubliant son métier d'éboueur
Aucun scrupule c'est répugnant
Pour son papa ce fut l'horreur
Sa fille partie c'était trop dur
Il fallu installer sur l'heure
Dans la cuisine un vide ordure
Malgré tout ca notr' Jean-René
Prit quand même son travail a coeur
Et dans un joli TGV
Il fut nomme chef contrôleur
Un jour il glissa sous un train
Et on l'amputât des deux mains
Sa femme lâchement l'a quitte
Pour ne pas vivre à ses crochets
Bien sûr y'a les rimes en fleur, les métaphores, les grands discours
Les " je n'aime que toi ", les " mon amour ", les " pour toujours "
Les soleils couchants, le vent, la plage, les océans
Les références au coeur, c'est un organe très émouvant
Miauler " Je t'aime " tout le monde peut l' faire, c'est comme Amen
C'est pas très dur
Pour dire " bonne nuit " chaque soir, là, faut vraiment y croire
Pas besoin de prêt à porter, de slogans, de phrases toutes faites
Tous ces passe-partout, prêts à l'emploi qu'on se répète
Les mots d'amour c'est pas ça
C'est bien plus compliqué crois-moi
Les déclarations les plus belles
Ne figurent pas dans les manuels
C'est banal mais les quelques mots que je te destine
Je les préfère aimantés sur le frigo dans la cuisine
Je veux voir nos initiales côte-à-côte sur l'interphone
Pas gravées au canif dans l'écorce d'un chêne
Pas besoin de vieux balcon, de Roméo et de Juliette
Je peux me contenter d'un petit signe par la fenêtre
Faisons l'impasse sur les violons, " les toi pour moi " et vice versa
Tous ces mots trop doux qu'on a prononcés trop de fois
Mon p'tit coeur, mon p'tit chat
Mon trésor, mon petit rat
Ma p'tite fouine, ma p'tite teigne
Ma sardine, ma Sardaigne
Mon sagouin, mon trois fois rien
Merci qui ? merci mon chien !
Mon soleil, mon bouquet de roses
Mon orteil, ma boîte de douze
On peut bien sûr parler d'avenir promettre monts et merveilles
C'est bien plus fort " à tout à l'heure " quand on le murmure à l'oreille
Certains construisent des châteaux, ils y mettent des perles de pluies
Moi j'ai fixé une étagère, elle est d'ailleurs tombée depuis
Ils trouvent encore des formules quand ils se séparent
Et habillent de ridicule la fin de leur histoire
Moi j'ai pas le coeur brisé, j'ai vérifié chez mon médecin
Mais je regrette ces mots d'amour que tu me disais si bien.
Ça ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci
Les sages et beaux paysages font les hommes sages aussi
Ça ressemble à des image, aux saisons tièdes, aux beaux jours
Au silence après l'orages, au doux toucher du velours
C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé
Ça ressemble à ces grands-routes, sans virages, sans détour
La dolce vita sans doute
Mais en tout cas, c'est pas d'l'amour
Ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour
Juste au prix de nos jeunesse, sans trompette ni tambour
C'est plein de baisers caresses, plein de mots sucrés d'enfants
Attestation de tendresse, rituel rassurant
Harmonie, intelligence et raison ou sérénité
Complice connivence, autant de mots pour exprimer tout ce que c'est
C'est un peu tout ça tour à tour
Mais en tout cas, c'est pas d'l'amour
Sans un peur et sans solitude, le bonheur à ce qu'on dit
Y a bien des vies sans Beethoven et sans avis
Pourquoi pas des vies sans cri
Mais qu'on soit contre au qu'on soit pour
Et en tout cas, c'est pas d'l'amour
C'est pas d'l'amour
C'est plus d'l'amour
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman -C'est pas d'l'amour
Allons les rats qu’est ce que vous attendez pour immigrer sous le soleil du midi
On y vit sans problemes
On y meurt en douceur
Allons les rats qu’est ce que vous attendez pour immigrer sous le soleil du midi
Les filles y sont si belles et si bronzées
qu’on ne peux s’empecher d’en être affolé
elles sont chaudes, elles sont chaudes
passionnées, passionnées
si faciles, si faciles
disponibles, disponibles
on dirait qu’elles n’attendent plus que vous, alors les gars qu’est ce que vous attendez
Allons les rats venez vous prélasser
sur le sable chaud de la méditerranée
les vacances toute l’année
l’insouciance et la liberté
tout le monde a droit à une place au soleil
nous en tout cas on vous laissera la notre.
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins d'ouvriers de paysans
Où allez vous camarades avec vos fusils chargé?
Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée
LA VOILA LA BLANCHE HERMINE
VIVE LA MOUETTE ET L'AJONC
LA VOILA LA BLANCHE HERMINE
VIVE FOUGERE ET CLISSON
Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux francs
Moi je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps
Je viendrai à la nuit noire tant que la guerre durera
Comme les femmes en noir, triste et seule elle m'attendra
Et sans doute pensera t-elle que je suis en déraison
De la voir mon cœur se serre là-bas devant la maison
Et si je meurs à la guerre pourra t-elle me pardonner
D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait
J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins d'ouvriers de paysans.
Des armes , des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
Des armes, Léo Ferré (et magnifique reprise de Noir Désir )
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer
Boris Vian - Le déserteur
La version initiale des 2 derniers vers était:
"que je tiendrai une arme ,
et que je sais tirer ..."
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Nous étions trois jeunes matelots,
Trois beaux marins grands et costauds
Embarqués un jour à Toulon
Sans uniforme et sans gallon
Sur le porte-avions Clemenceau
Nous étions trois jeunes militaires,
Pas trop amoureux de la guerre
Et nous voulions bien nous faire tondre
En échange d'un tour du monde
Sur un joli bateau en fer
Le premier de ces matelots
Etait breton jusqu'au mégot
Mais il était con comme un manche,
Comme un déjeuner du dimanche,
Comme un article du Figaro
'l'avait grandi au bord de l'eau
Et n'en avait jamais bu trop
A quinze ans pour une donzelle,
Il a déserté La Rochelle
Pour les remparts de St Malo
Rue de la soif on le vit beau
A écumer tous les tripots
Mais lorsque s'en venait l'aurore,
Rouler de bâbord à tribord
Et s'échouer dans le ruisseau
Voulu partir sur un bateau
Goûter un peu du Sirocco
En pensant avec raison
Que l'océan rendait moins con
Et qu' pour lui y' avait du boulot
Dieu qu'elle est belle l'histoire des trois matelots
Presqu' aussi belle que l' pont du Clemenceau
Le deuxième de ces matelots
Etait corse dans toute sa peau
Il était méchant comme la tourmente,
Vicieux comme une déferlante
Comme un article de Jean Co
'l'avait grandi au bord de l'eau,
Mais n'en buvait que dans l' Pernod
A quinze ans par un légionnaire,
S'est fait tailler une boutonnière
Près d' la citadelle d'Ajaccio
Est devenu un vrai salaud,
S'est fait tatouer les biscotos
Entre le prénom de sa mère,
Des loups, des serpents, des panthères
Et le Christ au milieu du dos
Voulu partir sur un bateau
Pour ne jamais vivre comme un veau
Et pour faire voyager sa haine
De cette putain de race humaine
Peuplée de rasés, de blaireaux
Dieu qu'elle est longue l'histoire des trois matelots
Presqu' aussi longue que l' pont du Clemenceau
Le dernier de ces matelots
C'était moi j'étais parigot
J'étais bon comme la romaine,
Rusé, malin comme une hyène
Musclé comme un flan aux pruneaux
J'avais grandi très loin de l'eau,
J'en buvais autant qu'un moineau
A quinze ans j'ai quitté Paname
Pour chasser d' mon cœur une femme
Qui voulait y faire son berceau
J'ai bourlingué comme un claudo
J'ai rencontré des écolos
Qui m'ont dit: "Va voir les baleines
Qui vivent dans les eaux lointaines
Tu verras que ce monde est beau"
Voulu partir sur un bateau
Pour voir la Terre d'un peu plus haut
Doubler l' Cap Horn dans les deux sens
Et voyager de Recouvrance
Jusqu'aux bordels de Macao
Dieu qu'elle est dure l'histoire des trois matelots
Presqu' aussi dure que l' pont du Clemenceau
Le premier de ces matelots
Qui était con comme un drapeau
Il a fini plein de gallons,
Plein de sardines sur son veston
Et plein de merde sous son calot
Le deuxième de ces matelots
Qui était méchant comme un corbeau
Il a fini dans une vitrine
Au Ministère de la Marine
Petit chef derrière un bureau
Le dernier de ces matelots
S'est fait virer de son bateau
Pour avoir offert son pompon
A une trop jolie Ninon
Contre un baiser sucré et chaud
Si votre enfant est un salaud,
Un vrai connard, une tête pleine d'eau
Faites en donc un militaire
Alors il fera carrière
Sur un navire, dans un bureau
Mais s'il est bon, mais s'il est beau,
Même s'il est un peu alcolo
Qu'il fasse son tour de la Terre
Tout seul sur un bateau en fer
Mais pas su' le pont du Clemenceau
Simple soldat, brave matelot,
Surtout ne m'en veuillez pas trop
Cette chanson je ne l'ai chantée
Que pour les planqués, les gradés
Les abonnés du Figaro
Renaud, Trois matelots
ps: suis je ou non capable de citer une chanson qui ne parle pas de bretons, lol
I wish I had an angel
For one moment of love
I wish I had your angel
tonight
Deep into a dying day
I took a step outside an innocent heart
Prepare to hate me fall when I may
This night will hurt you like never before
Old loves they die hard
Old lies they die harder
I wish I had an angel
For one moment of love
I wish I had your angel
Your Virgin Mary undone
I`m in love with my lust
Burning angel wings to dust
I wish I had your angel tonight
I`m going down so frail and cruel
Drunken disguise changes all the rules
Old loves they die hard
Old lies they die harder
I wish I had an angel
For one moment of love
I wish I had your angel
Your Virgin Mary undone
I`m in love with my lust
Burning angel wings to dust
I wish I had your angel tonight
Greatest thrill
Not to kill
But to have the prize of the night
Hypocrite
Wannabe friend
13th disciple who betrayed me for nothing!
Last dance, first kiss
Your touch, my bliss
Beauty always comes with dark thoughts
I wish I had an angel
For one moment of love
I wish I had your angel
Your Virgin Mary undone
I`m in love with my lust
Burning angel wings to dust
I wish I had your angel tonight
I wish I had an angel
I wish I had an angel
I wish I had an angel
I wish I had an angel
I wanna grow my hair, live in Bel Air,
Lose my head,keep live snake in my bed,
I wanna backstage pass,
Drink Bon Jovi's booze for free,
I wanna be a star
And buy a hundred guitars,
Eat everything I can bite,
I wanna feel a little danger,
Feel a little stranger,
Angel City tonight,
I got a buncha boys,
We make a lot of noise,
Little bit crazy,
Playing with chemical toys,
We're such bad ass dudes,
Almost can't stand it myself,
I wanna get the crabs
In my elegant rags,
Make my mom & daddy uptight,
I wanna be an intellectual,
Heterosexual, Angel City tonight,
I'm gonna live in L.A. drinkin' all day,
Lay by the pool
And let the record company pay,
Talking to the devil on the batphone
All of the time,
I'm gonna kick ass,
I'm gonna spit broken glass,
I'm gonna shoot out all of your lights,
I wanna eat dirt,
I'm gonna eat my own shirt,
Angel City tonight,
Angel City
The way I'm used is a shame and a pity
Angel City rock'n'roll alright,
Angel City
The women here ain't got no pity,
Angel City shape up and fly right.
Sometimes I feel
Like I don't have a partner
Sometimes I feel
Like my only friend
Is the city I live in
The city of angels Lonely as I am
Together we cry
I drive on her streets
'Cause she's my companion
I walk through her hills
'Cause she knows who I am
She sees my good deeds
And she kisses me windy
I never worry
Now that is a lie
I don't ever want to feel
Like I did that day
Take me to the place I love
Take me all the way
It's hard to believe
That there's nobody out there
It's hard to believe
That I'm all alone
At least I have her love
The city she loves me
Lonely as I am
Together we cry
I don't ever want to feel
Like I did that day
Take me to the place I love
Take me all that way
Under the bridge downtown
Is where I drew some blood
Under the bridge downtown
I could not get enough
Under the bridge downtown
Forgot about my love
Under the bridge downtown
I gave my life away
You give me your smile
A piece of your heart
You give me the feel I've been looking for
You give me your soul
Your innocent love
You are the one I've been waiting for
I've been waiting for
We're lost in a kiss
A moment in time
Forever young
Just forever, just forever in love
When you came into my life
It took my breath away
Cause your love has found it's way
To my heart
Ooh, ahh x2
You make me dream
By the look in your eyes
You give me the feel, I've been longing for
I wanna give you my soul
All my life
Cause you are the one I've been waiting for
I've been waiting for so long
When you came into my life
It took my breath away
And the world stopped turnin' round
For your love
When you came into my life
It took my breath away
Cause your love has found it's way
To my heart
Into my heart
Just forever in love
When you came into my life
It took my breath away
And the world stopped turnin' round
For your love
When you came into my life
It took my breath away
Cause your love has found it's way
To my heart
When you came into my life
When you came into my life
It took my breath away
And the world stopped turnin' round
For your love
When you came into my life
It took my breath away
Cause your love has found it's way
To my heart
Do you ever feel like breaking down?
Do you ever feel out of place?
Like somehow you just don't belong
And no one understands you
Do you ever wanna run away?
Do you lock yourself in your room?
With the radio on turned up so loud
And no one hears you screaming
No you don't know what it's like
When nothing feels all right
You don't know what it's like to be like me
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked
When you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
When no one's there to save you
No you don't know what it's like
Welcome to my life
Do you wanna be somebody else?
Are you sick of being so left out?
Are you desperate to find something more
Before your life is over?
Are you stuck inside a world you hate?
Are you sick of everyone around?
With the big fake smiles and stupid lies
But deep inside you bleeding
No you don't know what it's like
When nothing feels all right
You don't know what it's like to be like me
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked
When you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
And no one's there to save you
No you don't know what it's like
Welcome to my life
No one ever lies straight to your face
And no one ever stabbed you in the back
You might think I'm happy
But I'm not gonna be okay
Everybody always gave you what you wanted
You never had to work it was always there
You don't know what it's like
What it's like
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked
When you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
When no one's there to save you
No you don't know what it's like
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked
When you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
When no one's there to save you
No you don't know what it's like