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Sur les routes (RP)
(Sujet créé par Barberousse l 18/09/05 à 13:15)
Pour ne pas encombrer les divers topics RP qui définissent un lieu précis comme l'auberge par exemple et pour ne pas créer des topics seulement pour une histoire de quelques posts, ce topic me semble nécessaire
C'est s'agit donc d'un topic transitoire ouvert tous tant à la consultation qu'à l'écriture tant qu'il s'agit de RP.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
- Je suis un chasseur du Cor de Valère, j'ai un cheval, mes fontes et mon épée à mettre au service de celui qui s'annonce comme étant le Dragon. Je pense que tout est fait pour que le Cor lui parvienne d'une façon ou d'une autre. Vous n'êtes pas de cet avis ?
Je ne réponds pas, posant toujours sur lui mon regard si sombre...
- Disons que je préfère même être officiellement enrolé par vous puis mis au services des troupes du Dragon afin de pouvoir m'arranger avec vous pour retrouver ma liberté rapidement selon les circonstances. Je suppose que nous pouvons trouver un terrain d'entente...
[d10]
Pensée: Pauvre fou... Je sais aussi bien déceler les mensonges et les manèges d'espion que les utiliser. Êtes-vous là pour m'attirer des ennuis, "Chasseur"? Je ne prendrai pas le risque que cette mission échoue, ou que quelqu'un se mette en travers de ma route...
Après un court moment de silence, je reprends tout en me dirigeant vers l'aubergiste, resté à l'écart de la conversation :
Nous verrons le moment venu. Préparez vous à partir, soldat... Quel est votre nom d'ailleurs?
Pensée: Allez y, mentez encore je vous en prie... Mais prenez garde à ce que votre langue n'en dise pas trop, ou pas assez...
Je suis devenue muette. Je ne ressemble plus à grand chose, ni au dehors ni au dedans. Mes pensées ont du mal à aboutir, comme brisées en chemin. Je regarde le monde autour de moi sans en ressentir vraiment la réalité. Qui est cet homme, est il le prochain ? Va t-il inviter ses copains ? Ne me frappez pas, pas les coups, pas les griffes et les dents, non...
Je regarde vaguement l'homme mais mon regard semble ne pas vraiment le voir. Des larmes, petites, seches, timides, coulent sur mes joues, péniblement. J'en ai déjà versé tant qu'elles ont maintenant du mal à sortir.
(post à retard ^^ mais bon c'est pas grave j'agis pas, donc considerez que ça s'est passé en temps voulu ^^)
Aie... Il s'avère plus intelligent que ses brutes de soldats. Peut être pourais je en faire un avantage pour moi mais en attendant, je dois la jouer prudente.
[d10]
- Khyl. Je n'ai plus d'autre nom depuis que je suis en chasse. Comme beaucoup, j'ai tout oublié du reste.
Il a comprit que je sers mes interets et pas forcement ceux de son... Dragon. Mais je pense que mes explications lui suffiront. Après tout, nombreux sont ceux qui souhaitent ne rien dire de leur passé parmi les chasseurs du cor
- Appellez moi simplement Khyl. Je vais prendre mes affaires, je n'ai pas grand chose et tout est pret. Merci encore... Comment dois je vous appeller maintenant que vous êtes mon supérieur ?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Appelez moi Kror, car je n'ai pas la prétention d'un titre honorifique comme Capitaine. Je me contente de servir la Lumière, et donc le Dragon en qui je place -je vous l'avoue soldat Khyl- beaucoup d'espoir.
Je commande à l'aubergiste une pinte avant de mettre fin à cet entretien :
Tenez vous prêt à partir avec les autres, sur la place commune. Je vous laisse vous présenter vous-même à eux.
...
Je suis désormais seul à une table de la salle commune de l'auberge, buvant à petites gorgées ma bière. J'observe discrètement par la fenêtre Khyl -je suis bien obligé de l'appeler comme ça, même si ça n'est sûrement pas son vrai nom-. Du haut de sa monture il se présente aux autres ; c'est un soldat de métier, cela ne fait aucun doute.
Pensée: Il pourra peut-être m'être utile à mener à bien ma mission... Mission qu'il m'est nécessaire de réussir avec succès pour remonter dans son estime...
Ma pinte finie, je me lève, donne ce que je dois au gros homme barbu qui tient l'auberge puis sors, remontant sur Ivrogne que je dirige vers la place centrale. Arrivé devant mes hommes, je les regarde un par un, m'attardant plus longuement sur le dernier venu. Puis je déclare :
En route soldats du Dragon! En route pour Lugard, pour la gloire et la Lumière!!!
Comme je m'en doutais, ils reprennent tous ensemble ces mots :
Gloire au Seigneur Dragon! Gloire à lui qui nous mènera à la victoire! ...
Tous sauf Khyl...
Sans plus attendre je détourne ma monture et pars à petits trots, sans me soucier si mes "troupes" de fortune suivent ou non.
Des bruits de voix, tout autour de moi... combien sont-ils ? Je... quelqu'un me porte, je ne sens plus le sol sous moi et je ne vois plus rien, ma tête tourne. Quelqu'un... me porte ? Qui ? Où allons-nous ? Que veulent-ils ?
Dans un cri, je me débats violemment pour échapper au contact odieux de cet homme qui me tient contre lui et atterrit durement sur le sol, meurtrie. Mes ongles s'enfonçent dans la terre alors que je porte sur les deux inconnus un regard de démente :
Qui êtes-vous ?? Que voulez-vous !
Puis cette violence retombe dans un souffle et je croise le regard d'Ylnaa, les yeux écarquillés tandis que j'assimile mon environnement. Plus de campement, plus de Blancs Manteaux... ni...
Je me nomme Kearan Velanir, je vous ai sortit du camp de ces chiens en blanc. Ils ne vont pas tarder à nous suivre, je peux vous laisser là si vous préférer leur compagnie. Dans le cas contraire, avez vous des amis que nous pourrions rejoindre?
Sous-lieutenant Vaymar:
Rassemblement! A son signal, nous nos mettons tous en ligne, prés pour une rapide inspection. Le sous-lieutenant nous observe tout en commençant un briefing:
Je suis le sous-lieutenant Vaymar et c'est moi qui commande le temps de cette mission! Notre objectif est simple: retrouver le fils de trolloc qui à foutu un bordel pareil dans notre camp et planter sa tête au bout d'une pique pour l'exemple! L'homme est capable de canaliser, donc dangereux mais vous êtes des Enfants de la lumière, donc les meilleurs! Nous sommes suffisamment nombreux pour écorcher vif cet Aes Sedai en pantalon avant qu'il n'ait le temps d'utiliser son don du ténébreux. Il retient captive deux catins que nous avons capturées lors de l'asseau et le capitaine veut les retrouver en état de marche dans la mesure du possible! L'enfant Zyred nous guidera pour cette mission, puisse le créateur fortifier notre bras!
En avant! Que la justice d'Amadicia s'accomplisse!
A son signal, je flaire la piste et commence à guide la troupe vers son destin
Suivant l'odeur émanant de mes proies, je guide la compagnie à la poursuite de cet homme qui canalise. Nous sommes trop nombreux pour allez vraiment vite, mais tous les hommes disposent de chevaux et nos poursuivants n'ont pas l'air d'aller plus vite que nous.
Nous ne sommes vraiment pas discrets avec nos capes blanches et nos armures lustrés mais ce n'est pas le but: je doute fort que le fugitif dispose de suffisamment d'homme pour se permettre d'envoyer des éclaireurs.
Malgré tout, je flaire la trace d'autres groupes armés qui ont eux aussi accomplis leurs parts de violence. Il s’agit sûrement, et malheureusement, de nouvelles troupes pour ce maudit faux dragon... Mais je reste concentré sur l'odeur de l'homme qui à attaquer le camp. Aucune chance que je perde sa trace à celui là! Son odeur est bien différente de tout ce que j'ai pu sentir. Mais là n'est pas le problème... le problème n'est pas d'atteindre notre cible, mais ce que nous ferrons une fois que nous l'aurons atteinte!
Rpoff: Serais t'il possible que Kearan ou Morgheuz lancent un jet de dé afin de connaître leur vitesse et leur distance par rapport à nous, merci.
Les jeunes filles nous ralentissent un peu mais nous parvenons à maintenir une allure raisonnable. Si nous parvenons à Lugard assez vite, je n'aurais peut-être pas à tuer à nouveau... Ou a mourir...
- Morgheuz, est ce que tes "amis" peuvent nous en dire plus?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Un jeune homme vêtu de sombre observe de loin le petit groupe venir vers lui. Il caresse distraitement l'encolure musculeuse de son grand cheval bai brun. Un sourire sans joie joue un instant sur ses lèvres bien dessinées avant de laisser la place à un air déterminé. Sa main frôle la garde de sa longue épée. Une bague armoriée orne son majeur.
Il sait que la troupe hétéroclite fuit des poursuivants acharnés. Qui sont les traqueurs, peu lui importe. Il n'a jamais aimé l'injustice. Il voit des femmes qui ont l'air en piteux état et peu de défenseurs. Son grand père lui a appris à mettre son épée au service des plus faibles. Il n'hésitera pas à entrer dans la danse.
Il demeure sur le bord du chemin et sort sa flûte de sa poche. Il porte l'instrument à ses lèvres et en tire une mélodie apaisante. Les oiseaux eux-mêmes se taisent pour l'écouter.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Le groupe de fugitifs s'approche de à un rythme peu soutenu. Soit ils ne s'inquiètent pas outre mesure, soit, plus vraisemblablement, la fatigue pèse sur eux. Tristan qui bénéficie d'une position dominante voit aussi la troupe de Blancs Manteaux qui les pourchasse. Bien qu'elle soit assez loin derrière eux, elle ne peut que gagner du terrain et la poussière qu'elle soulève témoigne d'un nombre assez conséquent. Comment cet homme et ces femmes pourraient-ils résister s'ils étaient rejoints.
"Lorsque ils seront rejoints plutôt" pense Tristan sans cesser de jouer de la flûte. La mélodie se modifie, se fait insensiblement plus martiale, agressive même.
[d10]
Elle porte loin, jusqu'aux fugitifs qui, au lieu de regarder en arrière, tendent soudain leur attention vers le musicien.
Ils avancent, ils avancent... j'avance. Plus conscience d'Ylnaa ni des noms. Juste des silhouettes qui font la ronde autour de moi et des voix qui heurtent mon esprit et se le déchirent. J'ai envie de rire, tant les hurlements de la souillure me brûlent la gorge. Je ris tout bas car le silence écrase l'air, m'écrase. Il est lourd, cet air. Veux... m'arrêter. Fatiguée. Mais des Blancs Manteaux derrière. De ceux avec les capes blanches. Les pires. Et les voix qui continuent de griffer ma tête...
Dans un petit bruit sourd, je porte mes mains à mes tempes dans une sorte de crispation spasmodique, voulant presque sentir les ongles arracher cette atroce sensations des Blancs Manteaux, derrière... Puis... des notes ? Violence. Guerre. Je sursaute et me replie sur moi-même, levant des yeux fièvreux, cernés de noir à la recherche de la musique. Non. Musicien. Où ? Je me mords la lèvre, cherche. Ma main se tend dans le vide sans rencontrer aucune des ombres qui marchent avec moi, pas même le blanc manteau sans cape, qui se fait passer pour un gentil. Après un petit rire, je laisse échapper ce son rauque et à peine audible qui est ma voix :
Quelqu'un... où ? Hostile ? Arh, ils approchent, derrière, ils approchent...
Je ferme les yeux le temps de me gorger de l'unique douceur de ce monde, la musique. Une pierre me fait trébucher alors que j'avance en aveugle. Je regarde encore autour de moi, levant enfin les yeux vers la pente qui surplombe notre chemin. Une ombre entre les arbres ?
Un peut inquiéter tout de même je réessaye de sentir
[d10]
( _supérieur à 8, je sens les BM et Tristan
_de 6 à 8, je sens uniquement les BM
_de 3 à 6, je sens Tristan
_inférieur, je sens une présence, mais trop confuse pour en définir la distance ou le nombre.)
Je sens la présence d'une personne devant nous, toute proche. Sur le qui vive, je préviens Kearan :
_Il y quelqu'un, là tout proche. On fait quoi, j'attaque ?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan ferme brièvement les yeux.
"Eux, les soit-disant Enfants de la Lumière, qu'ils entendent la colère dans ma musique, mon mépris envers leur hypocrisie. Mais qu'en même temps, eux, les fugitifs, entendent ma compassion et mon désir de leur venir en aide."
Il rouvre ses yeux couleur de feuille, regardant s'approcher les proies des Blancs Manteaux. Sa flûte alterne confiance et défi.
- Non Morgheuz, on ne peut pas attaquer sans savoir. S'il n'est pas une menace on ne peut pas lui faire de mal... Dans le cas contraire...
Kearan se dirige vers le jeune homme étrange qui joue de la flûte.
- Bonjour, je ne sais pas qui vous êtes mais je ne vous veux pas de mal... Ce ne sera peut-être pas le cas de ceux qui nous suivent. S'ils nous rattrape vous devriez vous mettre à l'abris car il y aura du grabuge...