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Maublig est une belle et grande ville portuaire, dont la renommée va bien au-delà de l’archipel dont elle est la capitale. Située au carrefour de grandes routes commerciales, elle s’est imposée comme plaque tournante de toutes sortes de commerces, tant licites qu’illégaux. Cette position géographique privilégiée l’a aussi installée comme point de départ pour de nombreux aventuriers à la recherche de gloire, fortune et, plus prosaïquement richesse.
C’est ainsi que par un matin d’automne, le jeune Sval débarque dans ce port, plein d’espoir, malgré le long voyage qu’il a entrepris pour y arriver.
Aprés trois mois passés à récurer la vaisselle et à nettoyer le vieux rafiot afin de payer son voyage, Sval est émerveillé de la vie qu'il découvre en ces lieux. Jamais il n'aurait cru qu'autant de choses différentes puissent se trouver en un même endroit : du tissu le plus noble à la nourriture la plus épicée, des armes les plus solides aux ouvrages les plus poussiéreux, Maublig est un joyeux capharnaüm où tout semble possible.
Savourant un rat rôti aux pruneaux, Sval respire : il est enfin arrivé !
Etirant sa longue carcasse, le jeune garçon avale avec délectation la dernière bouchée de ce plat exotique et inconnu dans son village natal. La préparation du rat y était bien sûr une habitude mais jamais lui-même ou qui que ce soit dans le bourg n'avait entendu parler de cet étrange fruit qu'est le pruneau. Il sourit en pensant aux innombrables merveilles qu'il allait encore découvrir.
Payant le propriétaire de la bicoque ambulante, il s'aperçoit alors que ses finances sont bien maigres.
"Il va me falloir trouver un gagne-pain et un logis rapidement. Cela ne devrait pas poser de problèmes dans une ville comme Maublig." se dit il. Et le jeune homme de demander son chemin pour se rendre à l'auberge de la Sirène, modeste mais bien tenue d'après les voyageurs qu'il a pu cotoyer lors de sa traversée.
Les instructions qu'il a reçues étant claires, Sval arrive bientôt à l'auberge en question. Un écriteau s'y balance mollement sur lequel est écrit : "La Sirène de Miss Icipi".
Plein d'entrain, il ouvre la porte mais ce qu'il apperçoit alors contraste si vivement avec le calme de sa bourgade natale, qu'il en reste un temps ébahi. Le désordre indescriptible qui règne dans l'auberge est aussi visuel que sonore. Des dizaines de matelots ont pris possession des lieux : aglutinés par grappes aux tables, accoudés au bar, entassés dans les escaliers, ils arrosent abondamment et bruyamment leur retour sur la terre ferme.
Se frayant un passage avec difficulté jusqu’au bar, il cherche du regard le maître des lieux. « t’as l’air perdu mon garçon ! » lui lance un vieux marin mal rasé. « pouvez vous me dire ou je peut trouver l’aubergiste ? ». « Miss Icipi ! » s’écrie le vieux marin « Y’a un jeune homme qui veut vous voir au bar ». Dans ce brouhaha, une voix arrive à percer. « Qu’il patiente quelques instants je suis a lui tout de suite »
Sval s'accoude donc au long comptoir de bois usé et lustré par des générations de marins assoiffés. Il observe avec attention les lieux s'attardant sur les tenues vestimentaires aussi disparates que colorées. Il réalise qu'avec ses vêtements simples et ternes, il doit vraiment passer pour un paysan. Se retournant, son regard croise son visage qui se reflète dans la large glace qui orne le fond de l'établissement. Avec ses yeux écarquillés et son visage ahuri, il a l'air d'être aussi à l'aise qu'un mouton assis sur un tabouret.
D'un coup il sent le doute et la peur envahir son esprit.
Une voix ... féminine, si on peut la qualifier ainsi, le tire de ses atternoiements. "Alors mon garçon ? qu'est-ce' tu m'veux ?"
Devant Sval se tient "Miss" Icipi, un petit bout de femme d'une centaine de kilos, presque aussi grande que lui. La demoiselle tient dans sa main droite trois choppes remplies à raz bord d'un breuvage suspect et maintient fermement de son bras gauche deux chaises qu'elle a visiblement ramené du fond de la salle.
Les Soquoï, ces voyageurs qui lui avaient décrit cette auberge comme "modeste mais bien tenue", avaient également décrit la-dîte Miss Icipi comme une charmante petite femme, toujours prête à tout pour rendre service.
Sval n'en revient toujours pas : cette montagne de muscle qui pue le tabac bon marché représente son unique espoir dans cette ville.
Dépité, mais prêt à accepter n'importe quoi, Sval se promet de réfléchir à deux fois au prochain conseil d'un Soquoï.
La voix répète: "Qu'est-ce' tu m'veux ?" A vrai dire, il n'en sait trop rien.
"Je ... viens de la part des Soquoï" dit-il à tout hasard et faute de mieux.
"Lesquels ?" Sa voix baisse d'un ton, ses yeux s'éclairent d'un nouvel éclat.
"Euh ... ceux du bateau."
"J'pose çà, et ensuite viens avec moi ! Il faut que tu rencontres Krelf, enfin s'il est là."
Le vieux marin ayant entendu la conversation, tape sur l'épaule de Sval pour attirer son attention.
"Un conseil petit, ne parle pas de ces voyageurs devant tout le monde" lui mumure t-il en jetant des regards à la ronde pour etre sur de ne pas etre ecouté.
Devant ce comportement, le jeune voyageur sent l'inquiétude l'envahir et demande plus de précisions.
Le marin est sur le point de répondre quand il rencontre le regard de la maîtresse des lieux. Il semble se raviser et se contente de grommeler à l'attention de Sval.
"Miss Icipi t'attend. Et un dernier conseil : ouvre bien grand tes yeux et tes oreilles et surveille tes paroles. Tu n'es plus dans ta campagne. Ici, un seul mot mal placé peut avoir de graves conséquences."
Sur cet avertissement, le vieil homme replonge le nez dans sa chope de bière sous le regard étonné de Sval.
Ce dernier n'a cependant pas le temps de chercher à renouer la conversation que déjà s'abat sur lui la poigne de fer de la tenancière. "Bien, viens avec moi petit. Comment tu t'appelles ?". "Euh, Sval, madame" répond le jeune homme alors que Miss Icipi l'entraîne vers une porte au fond de la salle commune. Celle ci se met à rire doucement, lui pince la joue et murmure : "Mais c'est qu'il est mignon tout plein le petit Sval. Tu sais qu'on ne m'avais plus donné du Madame depuis au moins dix ans ?".
Sval se retournait, et regardait de ses grands yeux, la porte qui se reffermait deriere lui... Cette grosse femme, le prend donc sous le bras, à la maniere des buches, qu'elle rentrait pour le poele a bois.Notre pauvre ami, se debattait, car oui. Deriere cette poigne de fer, ces joues flasques, et ces yeux en porte savon, il avait reniflé, la trace d'un Grumpf, les agents doubles contre l'influence Soquoï....
Sval en sais très peu sur les agents double anti Soquoïs, mais bien assez pour savoir que si l'on peut eviter de se frotter à eux, on peut assurement se dire que l'on ralonge sa vie !
Malheureusement pour lui maintenant c'est un peu tard !
"- Assis toi garçon !" lui dit miss Icipi d'une voix grave et beaucoup plus autoritaire que dans la taverne.
Et Sval s'éxecute precipitament non sans faire transparaitre son inquietude.
Maublig est une belle et grande ville portuaire, dont la renommée va bien au-delà de l’archipel dont elle est la capitale. Située au carrefour de grandes routes commerciales, elle s’est imposée comme plaque tournante de toutes sortes de commerces, tant licites qu’illégaux. Cette position géographique privilégiée l’a aussi installée comme point de départ pour de nombreux aventuriers à la recherche de gloire, fortune et, plus prosaïquement richesse.
C’est ainsi que par un matin d’automne, le jeune Sval débarque dans ce port, plein d’espoir, malgré le long voyage qu’il a entrepris pour y arriver.
Aprés trois mois passés à récurer la vaisselle et à nettoyer le vieux rafiot afin de payer son voyage, Sval est émerveillé de la vie qu'il découvre en ces lieux. Jamais il n'aurait cru qu'autant de choses différentes puissent se trouver en un même endroit : du tissu le plus noble à la nourriture la plus épicée, des armes les plus solides aux ouvrages les plus poussiéreux, Maublig est un joyeux capharnaüm où tout semble possible.
Savourant un rat rôti aux pruneaux, Sval respire : il est enfin arrivé !
Etirant sa longue carcasse, le jeune garçon avale avec délectation la dernière bouchée de ce plat exotique et inconnu dans son village natal. La préparation du rat y était bien sûr une habitude mais jamais lui-même ou qui que ce soit dans le bourg n'avait entendu parler de cet étrange fruit qu'est le pruneau. Il sourit en pensant aux innombrables merveilles qu'il allait encore découvrir.
Payant le propriétaire de la bicoque ambulante, il s'aperçoit alors que ses finances sont bien maigres.
"Il va me falloir trouver un gagne-pain et un logis rapidement. Cela ne devrait pas poser de problèmes dans une ville comme Maublig." se dit il. Et le jeune homme de demander son chemin pour se rendre à l'auberge de la Sirène, modeste mais bien tenue d'après les voyageurs qu'il a pu cotoyer lors de sa traversée.
Les instructions qu'il a reçues étant claires, Sval arrive bientôt à l'auberge en question. Un écriteau s'y balance mollement sur lequel est écrit : "La Sirène de Miss Icipi".
Plein d'entrain, il ouvre la porte mais ce qu'il apperçoit alors contraste si vivement avec le calme de sa bourgade natale, qu'il en reste un temps ébahi. Le désordre indescriptible qui règne dans l'auberge est aussi visuel que sonore. Des dizaines de matelots ont pris possession des lieux : aglutinés par grappes aux tables, accoudés au bar, entassés dans les escaliers, ils arrosent abondamment et bruyamment leur retour sur la terre ferme.
Se frayant un passage avec difficulté jusqu’au bar, il cherche du regard le maître des lieux. « t’as l’air perdu mon garçon ! » lui lance un vieux marin mal rasé. « pouvez vous me dire ou je peut trouver l’aubergiste ? ». « Miss Icipi ! » s’écrie le vieux marin « Y’a un jeune homme qui veut vous voir au bar ». Dans ce brouhaha, une voix arrive à percer. « Qu’il patiente quelques instants je suis à lui tout de suite »
Sval s'accoude donc au long comptoir de bois usé et lustré par des générations de marins assoiffés. Il observe avec attention les lieux s'attardant sur les tenues vestimentaires aussi disparates que colorées. Il réalise qu'avec ses vêtements simples et ternes, il doit vraiment passer pour un paysan. Se retournant, son regard croise son visage qui se reflète dans la large glace qui orne le fond de l'établissement. Avec ses yeux écarquillés et son visage ahuri, il a l'air d'être aussi à l'aise qu'un mouton assis sur un tabouret.
D'un coup il sent le doute et la peur envahir son esprit.
Une voix ... féminine, si on peut la qualifier ainsi, le tire de ses atternoiements. "Alors mon garçon ? qu'est-ce' tu m'veux ?"
Devant Sval se tient "Miss" Icipi, un petit bout de femme d'une centaine de kilos, presque aussi grande que lui. La demoiselle tient dans sa main droite trois choppes remplies à raz bord d'un breuvage suspect et maintient fermement de son bras gauche deux chaises qu'elle a visiblement ramenées du fond de la salle.
Les Soquoï, ces voyageurs qui lui avaient décrit cette auberge comme "modeste mais bien tenue", avaient également décrit la-dîte Miss Icipi comme une charmante petite femme, toujours prête à tout pour rendre service.
Sval n'en revient toujours pas : cette montagne de muscle qui pue le tabac bon marché représente son unique espoir dans cette ville.
Dépité, mais prêt à accepter n'importe quoi, Sval se promet de réfléchir à deux fois au prochain conseil d'un Soquoï.
La voix répète: "Qu'est-ce' tu m'veux ?" A vrai dire, il n'en sait trop rien.
"Je ... viens de la part des Soquoï" dit-il à tout hasard et faute de mieux.
"Lesquels ?" Sa voix baisse d'un ton, ses yeux s'éclairent d'un nouvel éclat.
"Euh ... ceux du bateau."
"J'pose çà, et ensuite viens avec moi ! Il faut que tu rencontres Krelf, enfin s'il est là."
Le vieux marin ayant entendu la conversation, tape sur l'épaule de Sval pour attirer son attention.
"Un conseil petit, ne parle pas de ces voyageurs devant tout le monde" lui mumure t-il en jetant des regards à la ronde pour etre sur de ne pas etre ecouté.
Devant ce comportement, le jeune voyageur sent l'inquiétude l'envahir et demande plus de précisions.
Le marin est sur le point de répondre quand il rencontre le regard de la maîtresse des lieux. Il semble se raviser et se contente de grommeler à l'attention de Sval.
"Miss Icipi t'attend. Et un dernier conseil : ouvre bien grand tes yeux et tes oreilles et surveille tes paroles. Tu n'es plus dans ta campagne. Ici, un seul mot mal placé peut avoir de graves conséquences."
Sur cet avertissement, le vieil homme replonge le nez dans sa chope de bière sous le regard étonné de Sval.
Ce dernier n'a cependant pas le temps de chercher à renouer la conversation que déjà s'abat sur lui la poigne de fer de la tenancière. "Bien, viens avec moi petit. Comment tu t'appelles ?". "Euh, Sval, madame" répond le jeune homme alors que Miss Icipi l'entraîne vers une porte au fond de la salle commune. Celle ci se met à rire doucement, lui pince la joue et murmure : "Mais c'est qu'il est mignon tout plein le petit Sval. Tu sais qu'on ne m'avais plus donné du Madame depuis au moins dix ans ?".
Sval se retourne, et regarde de ses grands yeux, la porte qui se referme deriere lui... Cette grosse femme, le prend donc sous le bras, à la manière des bûches, qu'elle rentrait pour le poele a bois.Notre pauvre ami se debat, car oui. Deriere cette poigne de fer, ces joues flasques, et ces yeux en porte savon, il a reniflé, la trace d'un Grumpf, les agents doubles contre l'influence Soquoï....
Sval en sait très peu sur les agents double anti Soquoïs, mais bien assez pour savoir que si l'on peut éviter de se frotter à eux, on peut assurement se dire que l'on rallonge sa vie !
Malheureusement pour lui maintenant c'est un peu tard !
"- Assis toi garçon !" lui dit miss Icipi d'une voix grave et beaucoup plus autoritaire que dans la taverne.
Et Sval s'exécute precipitament non sans faire transparaître son inquiétude.
Moi je trouve ça delire, vraiment il faut continuer en plus ca se vaut !
LOL, Dom, nous qui pensions que ça tiendrais pas c'est a revoir, c'est bon et c'est poilant...
Laissons quelques instants notre valeureux et futur héros Sval aux prises avec l’étrange Miss Icipi, pour nous attarder sur ces mystérieux Soquoïs, sur ce qu’ils sont, et pourquoi ils semblent cristalliser tant de sombres complots.
Les Soquoïs sont typiquement ce qu’on pourrait qualifier d’humanoïdes. La différence majeure d’avec les humains est leur aptitude à pouvoir rester immergé de longues heures. Certains scientifiques reconnus tels l’éminent Glikek, le non moins célèbre Haldtich et encore d’autres qui revendiquent également leur droit à la célébrité, ont émis de nombreuses hypothèses, mais aucune n’est à ce jour avérée.
Quoi qu'il en soit, cette aptitude hors du commun a permis aux Soquoïs de bâtir un véritable empire sous-marin pendant que les humains s'accaparaient les terres émergées.
Leurs merveilleuses cités stimulent d'autant plus l'imagination des habitants de la croute terrestre qu'elles leur sont inaccessibles. Immergées en plein océan, elles habriteraient des batiments somptueux, sculptés à même le corail et des oeuvres d'art étincellantes tout en nacre. Les grands voyageurs racontent à qui souhaitent les entendre, des histoires de splendides jeunes filles recueillant les voyageurs égarés dans d'immenses coquillages argentés.
Anecdote que les éminents savants pré-cités démentent pourtant catégoriquement. En effet, les Soquoï bien loin d'être hospitaliers préfèrent, au contraire, protéger leur havre de paix.
Il est evident selon un rapport du commité de salut public, que l'influence Soquoï serait en passe de devenir nefaste. L'eminent Glikek, ayant mis au point un procedé de Branchisation Cutanée, a ouvert la porte a toute une vague d'explorateur et autre Utopistes qui voulaient habiter le monde Soquoï. Jusque là, rien de bien grave. Sauf que cette immiscion d'Humains, dans cette société sous-marine a favorisée le devellopement, de mouvements hostiles sur Terres ( Le FAS front-anti-soquoi). Il est donc aujourdhui capital de resorber ces mouvement haineux, sinon on pourrait assister a la destruction complete de nos continents sous 'limpulsion d'une arme terrifiante, mise au point par les ingenieurs soquoi...