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Les Quatre
(Sujet créé par Galldrenn l 09/07/04 à 01:08)
Histoire d'avoir quelques critiques pour savoir ce qu'il faut que je reprenne (je sais je fais chier avec mes sujets inutiles lol) mais bon si vous avez un peu de temps lisez et critiquez ça me fera plaisir...thanks
(et merci à Gondar pour le prologue qu'il a bien voulu rédiger )
Quatre esprits gardiens
Maîtres des éléments
Et un qui garda ses souvenirs anciens
A travers les supplices du Temps.
Esprit de l’Ombre et de la Terre
Celui qui réveilla ses frères
Et pris d’assaut la Grande Cité
Pour mourir des mains de son roi outragé.
Esprit de l’Eau et de la Glace
Dont l’amour était un péché
Qui ne voulut garder sa place
Malgré la menace des Armées.
Esprit de Feu et de Lumière
Celui qui ne pouvait aimer
Dont chacun comprit les prières
A la mort de sa bien-aimée.
Esprit de Foudre Maître du Vent
Qui assista à leur déclin
Et qui trahit tous les serments
En provoquant sa propre fin.
Enfant du Temps, Fille des Puissants
Qui fut le fruit de la violence
Devint le guide des quatre enfants
En leur ôtant leur innocence.
Quatre esprits gardiens
Maîtres des éléments
Liés ensemble par le Destin
Guidés par la mémoire des ans.
********************************************************************************
Par delà les murs de la cité, c’était toute une armée que l’on pouvait voir. On apercevait des dizaines, des centaines, des milliers de soldats, tous en rang. Au devant de cette armée se dressait un homme seul, fier pour la diriger, un homme qui avait réveillé ses légions d’entre les morts pour assurer sa survie mais aussi celle de ses trois amis. Deux d’entre eux avaient pêché, il fallait racheter leur faute par le sang, et il s’en sentait capable même si c’était son sang qui risquait de se répandre.
Plus à gauche de cette foule de squelettes, c’était le Léviathan lui-même qui était prêt à se battre, surmonté d’une magnifique silhouette féminine. Les deux forces se mirent en marche simultanément. Ils voulaient attaquer la ville sur différents fronts mais cela était bien vain et ils le savaient car ils ne connaissaient que trop bien le maître de cette cité. C’était pourtant leur unique chance, aussi minime fusse t’elle.
Le feu embrasa la ville. La bataille commença. Une marrée de mort-vivants inonda la ville. Chaque quartier fut submergé. Les combats faisaient rage dans tous les coins de la cité sauf sur les quatre artères qui menaient au palais. Ces quatre rues, arrivant des quatre points cardinaux, avaient était sécurisées en premier lieu par les assaillants.
Trois des quatre passages virent passer des humains que chaque habitant connaissait et surtout craignait, le quatrième resta lui désespérément vide tout le temps du combat. Arrivant de l’est, le général des armées, farouche et déterminé, marchait d’un pas rigide trahissant son éducation militaire. Il était beau et imposant. Arrivant du sud, la cavalière du Léviathan était une femme jeune, séduisante et terrifiante. Elle avançait d’un pas désinvolte et provocateur. Arrivant de l’ouest, un jeune homme, voûté comme par le fil du temps, portait un visage grave marqué par les soucis mais aussi empli de rage. Avec la jeune femme, ils étaient la cause de tous ces désastres et ce poids pesait lourd sur ses épaules.
Même s’ils venaient tous de directions différentes, leurs chemins convergeaient vers un unique endroit : le palais. Sur la grande place, ils s’arrêtèrent tous trois et se regardèrent fixement pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce que la cavalière fasse un premier pas vers les portes du palais. Puis les deux hommes suivirent, marchant derrière elle avec prudence.. Tous trois entrèrent.
Certains racontent qu’ils assistèrent au plus grand déchaînement d’énergie pure, nombreux aussi sont ceux qui affirment avoir vu une tempête chargée d’éclair sortir du palais et enfin une lumière aveuglante qui mit, soit disant, fin au combat. Quoiqu’il en soit, tous s’accordent à dire que c’est la dernière fois qu’on entendit parler d’eux dans ce monde.
Darla était épuisée. Elle avait eu tellement à faire ces derniers jours. Et il y avait encore tant à accomplir ! L’ampleur de sa tâche la décourageait presque. Presque. Elle savait ce qu’elle devait faire, parce qu’elle aimait son peuple et cette cité, parce qu’elle devait le protéger de la puissance corrompue de son père….
Elle ferma les yeux un instant…et les rouvrit aussitôt. Les images étaient encore là, des images de son père ivre de pouvoir, des images de mort…La mort des Gardiens de la Cité, ceux qui lui avaient voué leurs vies…. La mort de son aimé..
Elle avait admiré son père. Arlam était un homme bon, honnête et droit. C’est lui-même qui avait rassemblé les Esprits Elémentaux, les mettant au service du peuple. Puis il y avait eu les Créatures-Liges, et les Armes Elémentaires…Alors Arlam avait commencé à craindre la puissance grandissante des Esprits Elémentaux.
Elle secoua la tête. Oui, elle savait ce qu’elle devait faire. Pour le peuple. Pour Erion. Pour son père…
Elle déposa les sphères contenant les Esprits des Quatre au centre du Cercle qu’elle avait dessiné. Elle était allée elle-même les récupérer sur leurs corps. Elle seule pouvait le faire, parce qu’elle avait hérité des pouvoirs de son père. Il ne savait pas, bien sûr. Il la croyait si fragile, sa petite fille chérie, il ignorait qu’elle avait aimé l’un de ses ennemi, qu’elle rêvait parfois qu’elle l’épousait. Elle avait bâti sa vie sur l’espoir qu’un jour elle vivrait auprès de lui et qu’il la protégerait après son accession au Trône de son géniteur. Et tout avait été détruit à cause d’une femme, d’un amour interdit…Elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, même en sachant qu’elle aurait agi pareillement à sa place. Cette femme avait brisé sa vie sans même s’en rendre compte…
Elle retira la sphère de Feu du Cercle. Non, elle ne le faisait pas par rancœur, mais seulement pour éviter un autre désastre. Bien sûr, ce n’était pas de la rancœur, juste de la raison. Elle fixa l’image de la sphère dans sa tête, en ses moindres détails, ajoutant le décor au fur et à mesure que se formait la Trame. Elle choisit un monde au hasard, et retint les sensations qu’elle ressentait, afin de pouvoir le retrouver facilement. Elle déchira alors la Trame, plaçant la sphère dans le monde qu’elle avait choisi, l’infiltrant au milieu des âmes à venir …
Bientôt ce monde perdrait une vie, et une autre la remplacerait, préservant l’Equilibre qui existait dans tous les mondes placés sur la Trame. Et cette âme nouvelle serait celle du Feu, dont la mémoire reviendrait avec le temps…. Si on en arrivait là. Elle prit la sphère suivante, celle de la Terre, de son aimé…Elle choisit une autre ville, dans le même monde cependant, mais à des lieues de l’Esprit du feu, et l’inséra avec tendresse à travers la Trame. Elle répéta l’opération avec le Vent, qui avait été son allié dans cette guerre désastreuse…. L’Eau, elle l’inséra sans douceur dans les Fils de la Vie…
Elle referma la Trame, s’autorisant une pause. Elle était en nage. Elle se doutait que ce ne serait pas facile, mais à présent elle se demandait si elle n’avait pas surestimé ses Talents. Mais elle n’avait plus le choix, à présent. Et le plus dur restait à faire…. Elle se leva, et lentement, très lentement, sortit du Cercle qu’elle avait tracé. Pour les mortels, c’était un simple dessin, plutôt fantaisiste, sans grand intérêt…. Pour elle, c’était une protection contre la vision magique de son père. Si jamais il sentait les flux énormes de pouvoir qu’elle utilisait, il viendrait directement…ici. Elle sentit son Contact au moment même où elle sortait du Cercle. Il arrivait. Paniquée, elle voulut placer des protections aux portes de ses appartements…. Et se ravisa. Cela ne l’arrêterait pas plus de quelques minutes, et elle aurait besoin de toute son énergie possible si elle voulait réussir. Elle avait su les risques qu’elle encourait, et elle les avait acceptés… Ses mains tremblaient, son cœur était un poids dans sa poitrine…Elle prit la sphère brillante sur son bureau et l’observa un instant, enregistrant mentalement son image, sa résonance…Elle avait crée cet esprit, sacrifiant ses souvenirs afin qu’il devienne le Guide des Quatre, afin qu’ils n’oublient jamais leur Histoire…et qu’ils se préparent à affronter son père. Le couloir. Il était à l’étage au-dessous à présent, et il se demandait ce qu’elle faisait réellement…Il était inquiet pour elle. Il y avait donc encore une étincelle de ce qu’il avait été en lui, un vestige de l’homme bon qu’avait été son père. Elle n’avait plus de temps à présent. Il allait arriver d’un instant à l’autre. Elle s’accorda un dernier soupir de regret, et versa tous ses souvenirs dans la sphère. Son enfant. Sa création. Sa fierté à jamais. Elle ajouta au passage les totems et offrit à la sphère les noms des armes magiques des Quatre.
La jeune femme ouvrit la Trame un instant. Elle avait de plus en plus de mal à se souvenir de la méthode. Bientôt, même son nom lui serait inconnu…. Elle plaça la sphère dans la Trame, espérant que ce monde était bien celui qu’elle avait choisi…
« _ Darla. » Ce nom. Elle connaissait ce nom. Il flottait, là, à la lisière de son esprit, sans qu’elle puisse le retenir…Il était si proche…et si lointain à la fois.
« _ Darla, qu’as-tu fait ? Regarde-moi Darla. Tu me reconnais ? C’est Papa ma chérie. Tu n’as pas idée de ce que tu viens de faire. Quelqu’un a du t’obliger…. Darla ? »
Elle observait ce visage inconnu. Il était si doux, si gentil. Elle se rappela comment il l’avait appelée. Darla. Oui, c’était son nom. Elle était Darla et cet homme était son père. Elle lui prit la main, et ses yeux s’embuèrent de larmes. Tout irait bien à présent. Son père était là ; il l’aimait et il allait lui dire qui elle était. Et sûrement aussi lui expliquer la raison pour laquelle elle ne se rappelait de rien avant son arrivée…..
«_ Darla, fille d’Arlam, fille de feu la reine Ellisae, vous êtes accusée en ces lieues de Haute Trahison. Vous avez bafoué vos serments envers le Trône, et envoyé les Esprits Elémentaux à travers la Trame des Mondes, risquant une nouvelle rébellion. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »
Darla plissa les yeux pour apercevoir l’homme qui parlait. Elle ne comprenait pas. On l’avait placée dans une chambre pendant des semaines, et les gardes à l’entrée l’avaient empêchée de sortir. Elle ne savait pas grand chose de cet endroit, et à la vérité elle ne savait pas grand chose d’elle-même, si ce n’est qu’elle était la fille du maître des lieux, et qu’elle avait commis une faute impardonnable. Jusqu’à hier elle ignorait ses détails. Aujourd’hui, on l’avait conduite dans cette salle, les mains liées, pour semble-t-il être jugée pour ses fautes.
L’homme qui avait parlé était un homme de petite taille, corpulent, qui aurait pu être beau sans la cicatrice qui lui barrait le visage. Elle avait l’impression de le connaître, mais à chaque fois qu’elle pensait avoir trouvé qui il était, le flou dans lequel elle baignait depuis des semaines emportait tout. Depuis son arrivée, on ne lui avait encore jamais parlé aussi rudement. Le ton agressif de l’homme la rendait nerveuse.
« _ Papa.
_ Je suis là ma chérie... »
Elle n’avait pas eu conscience de parler à haute voix. Son père se tenait à l’écart à sa droite, et la regardait, le désespoir dans les yeux.
« _ Dit leur Darla. Explique-moi. Tout ira bien après. On recommencera à vivre comme avant. Je te le promets, ma chérie. Parle Darla…Parle. »
Elle resta muette. Que pouvait-elle dire ? Elle ne savait rien ; pour autant qu’elle se souvienne elle pouvait tout aussi bien ne pas être cette Darla dont tout le monde parlait. Que voulaient-ils à la fin ? Elle ne savait pas ; tout simplement pas…. Elle voulait tout révéler, si cela pouvait sécher les larmes de son père, de cet homme qu’elle aimait. Elle le ferait, si elle le pouvait…. Pardonnez-moi. Pardonnez-moi tous…
« _ Au regard de votre silence, j’en conclus que vous plaidez coupable ? » Ce n’était pas une question. Les yeux de cet homme étaient ceux d’un faucon sur le point de fondre sur sa proie.
« _ Darla fille d’Arlam, nous vous enverrons dans la Trame à la recherche des Esprits Elémentaux. Vous êtes Marquée, à présent. Lorsque vous saurez où ils se trouvent, nous saurons aussi. Nous vous chargeons de réparer vos erreurs. Dans notre grande clémence nous vous permettons de vous racheter. Votre père vous accordera son pardon si vous éliminez les Quatre. Vous serez alors de nouveau une des nôtres, et vous pourrez reprendre votre place. Attendu que vous renoncez à votre droit au Trône, bien sûr. »
Darla avait une curieuse impression…. d’irréalité. Elle était là, et cependant elle semblait assister à cette scène sans vraiment la vivre. Elle était détachée de tout. Seuls les yeux pleins de larmes de son père et la promesse de le revoir si elle menait à bien sa mission lui restaient à l’esprit, comme gravés en lettres de feu. Elle reviendrait, et son père l’accueillerait comme sa fille qu’elle était, et lui accorderait son pardon…Pour elle, il n’y a que cela qui comptait…
« _Ouvrez la Trame, nous allons l’Envoyer. »
Je t’aime Papa. Je rentrerai bientôt. Très bientôt… Le vide engloutit tout, aspirant son esprit dans la spirale du temps et des réalités...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
j'ai bien aimé et j'attends la suite
j'ai trouvé quelques lourdeurs dans la première partie et n'ai pas trop saisi les rapports avec la seconde ,mais la suite éclairera le début, je pense .
PS je suis moi-même en train d'écrire un texte, j'aimerai avoir des avis svp!
Elle était au milieu des corps, ses cheveux châtains libérés tombant sur ses épaules, ses larmes se répandant sur son visage. Tout était perdu. A jamais. Elle avait pourtant fait tout ce qui était en son pouvoir pour les préserver, elle avait tout fait pour les sauver. Insuffisant. Elle avait tout donné et à la toute fin, cela n’avait servi à rien. Ses sacrifices avaient été aussi inutiles que ses larmes. Elle baissa les yeux sur ses mains et aperçut alors le sang qui les recouvrait…Son cri, mélange d’horreur et de désespoir, se perdit dans l’obscurité de la nuit… Elle se réveilla en sueur, le souffle coupé par la réalité de son rêve. Cela avait semblé si clair, c’était comme si elle avait réellement été présente, qu’elle avait vraiment senti ce vent de mort autour d’elle, cette odeur de cadavre, ressenti ce dégoût d’elle-même. Elle se leva et s’habilla en hâte. Elle était stupide. Bien sûr qu’il n’y avait pas eu de corps, ce n’était que son imagination de jeune fille en manque d’action qui lui jouait des tours…Pourtant, parce qu’elle était ce qu’elle était, ce songe pouvait être autre chose, un avertissement important qu’elle ne pouvait se permettre d’ignorer…Elle secoua la tête : non, elle divaguait. Il n’y avait pas eu de pluie, pas de massacre. Elle avait tout simplement rêvé, comme toute personne normale le faisait.
Elle voulut enfiler sa robe de chambre; elle ne parviendrait plus à dormir cette nuit…C’est alors qu’elle vit le sang qui maculait sa chemise de nuit, et la peur obscurcit son cœur. Un rêve normal…. Elle n’avait jamais été comme tout le monde, et elle ne le serait jamais. Car ce sang signifiait le retour de sa mère…
Lucas attrapa son sac de cours en hâte, le balançant par-dessus son épaule avant de courir vers la sortie. La journée n’avait pas été des meilleures. Le lundi était pour toute la classe de terminale scientifique une véritable séance de torture qui ne semblait pas vouloir prendre fin. L’administration s’était encore une fois bien débrouillée : les mathématiques suivaient la chimie qui elle-même était précédée de plusieurs heures de biologie…De quoi s’arracher les cheveux de la tête, surtout pour ceux qui détestaient les sciences. Lucas en faisait partie.
Affublé comme il était, on l’aurait pris pour un lycéen littéraire en option art : ses vêtements amples au look militaire contrastaient avec les bracelets de clous à ses poignets, ses cheveux noirs d’ébène en bataille finissaient le tableau du jeune étudiant dit ‘en marge’ et qui au premier abord paraissait ignorer jusqu’à la signification du mot organisation. Ce qui était effectivement le cas : Lucas avait la fâcheuse habitude de toujours tout oublier, et de ne jamais rien ordonner ni préparer, ce qui lui avait valu nombre de réprimandes.
Ses yeux brun foncé vous fixaient parfois avec cet air perdu, ce qui signifiait probablement qu’il était sur le point de se souvenir de quelque chose d’important…ce qui n’arrivait pas souvent. Dans la plupart des cas, il se rappelait dans la journée ce qu’il aurait du faire la veille, ce qui avait le don d’énerver ses meilleurs amis.
Marchant d’un pas vif dans les couloirs du bâtiment, il ne s’arrêtait que pour souhaiter le bonjour à quelques amis qui, comme lui, avaient du s’enfermer dans une salle et écouter l’interminable discours du professeur tandis qu’un soleil d’été les narguait de l’autre coté des fenêtres.
Quoi qu’il en soit, la sonnerie avait fini par retentir, annonciatrice de liberté pour les élèves assommés par les équations capricieuses qui refusaient de révéler leur secret. Il marchait vite : il savait où il allait, c’était presque un rituel quotidien à présent. Il traversa la cour sous la chaleur accablante et trouva enfin ce qu’il cherchait. Avachi sur un banc à l’ombre d’un olivier, un groupe de jeunes étaient engagés dans une conversation animée, s’il en jugeait par les éclats de voix qui lui parvenaient. Sans hésitation aucune, il s’élança vers eux et lança par-dessus le brouhaha de la conversation :
« _ Hey les gens !!! Qu’est ce qu’il se passe encore ?? Vous avez encore perdu au tarot, qu’on vous entend ricaner à l’autre bout de la cour ? »
Le sourire complice d’une des jeunes filles présentes lui en dit long sur ce qu’il s’était vraiment passé. Maria était la plus douée de la bande en ce qui concernait les cartes ; elle gagnait quasiment toutes les parties, ce qui était aussi la raison pour laquelle tous refusaient à présent de jouer contre elle. Car si Maria décidait de participer, elle ne supportait pas de perdre, et vaincre l’adversaire devenait alors l’ultime but à atteindre. Elle pouvait dans ce cas devenir détestable avec les autres, irritée qu’elle était par le jeu qu’elle menait. Si Maria affichait cet air ravi, c’est qu’elle avait finalement réussi à s’immiscer tant bien que mal dans une partie en cours, au grand dam de ses adversaires.
Lesquels regardaient tout penauds la jeune femme battre le paquet, avisant la partie à venir. Lucas en profita pour prendre ses aises et trouver une place dans le cercle des joueurs. Apparemment aucun d’eux n’avait cours à cette heure de la journée, et ceux qui auraient du effectivement rejoindre leurs salles n’avaient pas l’air pressés de retrouver l’atmosphère pesante des classes de terminale. En face de lui s’était installée Clara, ses longs cheveux blonds rattachés en une couette grossière. Ses yeux bleus toujours éclairés d’une lueur malicieuse, elle passait son temps à taquiner ses amis. Aujourd’hui, elle semblait tourmenter Declan, qui était depuis longtemps devenu sa cible favorite. Celui-ci souriait poliment à ses remarques espiègles : il savait qu’il n’y avait là rien de méchant : c’était tout simplement sa façon à elle de démontrer son affection.
Des quatre personnes présentes une seule ne riait pas : Alexis ne partageait apparemment pas la joie de ses compagnons. Declan aussi paraissait l’avoir remarqué, car il lui dédia un sourire compatissant avant de demander la raison de son inquiétude. Alexis sembla surprise par la question ; manifestement elle ne s’était pas rendue compte de la mine qu’elle affichait.
« _ Excuse-moi. Je…C’est juste que Sarah est partie toute à l’heure et j’ai l’impression qu’elle n’allait pas très bien. Elle ne m’a pas attendue à la sortie, et depuis elle n’est pas revenue. »
Lucas ne comprenait pas bien ce qu’il se passait, mais si Alexis s’inquiétait, c’est qu’elle avait de bonnes raisons de le faire. Il espérait seulement que Sarah serait bientôt de retour…Le rire de Declan en réponse à une boutade de Clara le sortit de sa torpeur. Entre temps, Alexis avait repris son masque d’impassibilité ; à la voir on aurait pu penser qu’elle n’avait jamais été soucieuse. Mais Lucas la connaissait depuis assez longtemps pour savoir qu’il n’en était rien…
Oui, certaiens choses se dévoileront au cours de l'histoire, plutot rapidement je pense d'ailleurs. Des lourdeurs? Tu peux préciser s'il te plait, y a plein de choses à revoir je pense et ça m'aiderait de savoir ce qui gène la lecture...
En tout cas merci beaucoup d'avoir lu et pris un peu de ton temps pour m'aider...
PS : je vais voir ton texte tout de suite pendant que j'ai un peu de temps tiens (enfin une soirée sans boulot à ne presque rien faire!!!!!)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Bon, je viens de relire le prologue et voilà ce qui me gène un peu
fier pour la diriger (je trouve celà inadéquat)
s'il s'en sentait capable même si c'était son sang qui risquait de se répandre
(trop lourd " serait-ce au prix de son propre sang "
surmonté d'une magnifique silhouette féminine
çà fait cerise sur le gâteau Les deux forces (et ensuite) ils !
fusse t'elle : fût-elle
le feu embrasa la cité : quel feu ? Par ailleurs, il est dit plus haut que la cité serait difficile à prendre et en fait, il n'y parait pas .
quatre (trop de "quatre" dans ce seul passage )
Pourquoi désespérément vide ?
Vouté par le fil du temps (plutôt le poids)
poids pesait lourd (redondance)
la cavalière fasse (présent du subjonctif alors que prédédemment est employé un passé simple [fût]utiliser l'un ou l'autre, pas les deux ,il existe une tolérance pour employer le sujonctif présent dans un texte au passé, c'est moins pesant et surtout plus facile que les subjonctifs passé et imparfait
GondarAelghir ???
C'est fou ce qu'on peut remarquer à une relecture :
Lucas, c'est toi ? c'est du vécu ? pourquoi en S alors qu'il déteste les sciences ?
... ce qui signifiait à coup sûr ... ce qui n'arrivait pas souvent : n'est-ce pas contradictoire ?
... conversation animée ... éclats de voix , plutôt qu'éclats de rire , non?
C'est tout ... pour le moment !
Bon ben ca c'est ma partie alors je pense que je vais reprendre tout le combat en fait vu que j'ai rien a faire ces derniers temps ca va m'occuper d'ecrire
Merci pour la correction, c'est vrai que mon francais n'est pas genial...
(au grand damne de ma prof mais vu que j'analyse bien j'arrive tout de meme a etre dans les premiers ^^)
lol. Ok bon si tu veux reprendre ton prologue Gondar pas de problèmes En revanche pour ce qui est de la suite :
ce qui signifiait à coup sûr ... ce qui n'arrivait pas souvent : n'est-ce pas contradictoire ?
Non, ça arrive rarement, mais quand cela arrive vous pouvez être sur que c'est cette raison et pas une autre....ouaip c'est pas clair je reprendrai ça
.. conversation animée ... éclats de voix , plutôt qu'éclats de rire , non?
Exact, ça rend mieux, je change dès que je peux (post éclair je dois partir )
Lucas, c'est toi ? c'est du vécu ?
Bon Lucas c'est effectivement une 'image' de moi, en ce qui concerne le look et le caractère en partie quoi. La scène est inspirée de faits qui se sont réellement passés (oui nous jouons aux cartes )
pourquoi en S alors qu'il déteste les sciences ?
Parce qu'il arrive que l'on se trompe de voie et que l'on choisisse une filière parce qu'on en a les moyens et qu'elle ouvre plus de branches que les autres, avant de s'apercevoir que ce n'est pas du tout celle qui nous convient...Bref, je ne rentre pas dans les détails, mais Lucas a fait une erreur, mais cette erreur ne durera qu'un temps donc ça va
Et non je ne suis pas en colère bien au contraire ce topic est fait pour ça et ça m'aide bien, donc en revanche je te remercie beaucoup de prendre le temps de lire et de me dire ce qui ne va pas.
Je dois y aller, j'suis encore en retard Je poste la suite très bientôt.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Gondar, ne te prends pas trop la tête avec le subjonctif dont les temps passés sont de moins en moins employés moi, je les adore, mais bon, je ne suis pas une référence Ganndrell
Il arrive qu'on se trompe de voie
C'est ce que je me dis régulièrement (en fin de mois)
PS: si vous voulez que je supprime mes posts une fois que vous les avez lus, pas de problèmes ! Suffit de le dire .
Sarah marchait d’un pas vif, évitant de regarder en arrière. Elle regrettait d’être partie si vite, mais elle se savait assez proche d’Alexis pour que celle-ci découvre sa fragilité malgré tous ses efforts pour garder son calme et son ton posé. Son rêve était encore trop présent, le sang sur ses avant-bras qu’elle avait fait disparaître semblait toujours brûler sa peau. Ou peut être était-ce parce qu’elle avait frotté ses bras avec tant d’ardeur qu’ils avaient pris une teinte rouge vive.
Elle atteignit la place peu après ; son souffle s’accéléra sans qu’elle puisse le maîtriser. Son cœur battait la chamade. Elle sentait sa présence aussi sûrement qu’elle avait conscience d’elle-même. Elle n’avait pas réellement pensé qu’elle retrouverait un jour celle qui était à l’origine de son existence même, celle qui par son sang lui avait donné vie…
Elle se souvenait de chaque bataille des Quatre, dans les moindres détails, jusqu’à la dernière qui leur avait valu la mort et leur entrée dans ce monde. Elle n’avait jamais trouvé étrange ce don qu’elle avait de sentir leur présence, pas avec sa tête remplie des souvenirs de sa mère. Elle n’était pas humaine, cela elle l’avait compris depuis longtemps. Elle avait été crée en vue d’une nécessité, et chargée d’une mission qu’elle seule pouvait remplir. Elle devait apprendre aux Esprits Elémentaux leur véritable nature, les appeler à redevenir ce qu’ils étaient, afin de briser les armées d’un tyran. Elle avait été envoyée pour les réveiller et leur ôter leur innocence…
Elle le ferait, bien sûr. Elle ne pourrait pas le leur cacher indéfiniment, d’ailleurs ils découvriraient bientôt leurs pouvoirs seuls, et alors ils auraient besoin d’un guide. Et elle serait présente. Elle aurait du réveiller leurs âmes de guerriers au lieu d’attendre qu’ils se découvrent d’eux-mêmes, elle était censée les avoir déjà formé ; pourtant elle en avait décidé autrement. Ils n’étaient pas des soldats. Pas seulement. Avant tout, ils restaient ses amis, et elle rechignait à leur enlever ce qu’ils étaient. D’ailleurs, elle n’était pas une machine, et elle refusait de se laisser diriger par les souvenirs d’une autre, fusse-t-elle sa propre génitrice.
Lorsque Sarah pensait au monde dont ils étaient originaires, elle se sentait coupable cependant. Ces gens-là attendaient une délivrance qui tardait à venir de par la volonté d’une petite fille…Mais après tout, qu’avait-elle à voir avec ces personnes ? Elle n’avait pas choisi. Elle n’était pas responsable. Sûrement que non…
Et puis, pourquoi aurait-elle du sacrifier le fragile équilibre qu’elle avait réussi à maintenir jusque là ?
Elle avait une vie paisible, avec des parents qui l’aimaient et un cercle d’amis qui l’acceptaient telle qu’elle était et avec qui elle se sentait bien. Au nom de quoi aurait-elle du tout perdre ? Du devoir , murmura une voix dans sa tête. Elle refusa d’écouter. Ils n’avaient pas le droit d’exiger cela d’elle. Elle n’avait rien décidé. Elle les informerait lorsqu’elle considérerait le moment venu. Et le plus tard serait le mieux…
Avec un peu de chance, elle n’aurait pas à trancher de toute façon. Sa mère était de retour à présent, et elle voudrait probablement s’occuper elle-même des Quatre. Le choix ne lui appartiendrait plus alors. Cela même lui donnait envie de se précipiter pour l’accueillir. Elle ne le ferait pas, bien entendu. Sa mère était peut être accompagnée, et si elle l’était, certainement pas d’une personne qu’elle aimerait rencontrer. Elle se devait d’être prudente.
Elle frissonna malgré la chaleur ambiante. Elle craignait que Darla n’apprécie pas qu’elle les ait laissés dans l’ignorance, et ne comprenne pas ses raisons. Elle avait fait ce que lui dictait sa conscience, mais sa mère le verrait–elle ?
Elle ralentit le pas. Ce n’était plus très loin à présent. Pourquoi était ce si difficile ? Ne pas réfléchir. Elle est encore ta mère, elle saura. Elle comprendra... Ici. Elle n’avait nul besoin de la sensation qui l’avertissait, elle aurait reconnu cette femme, et ce même si elle ne l’avait encore jamais rencontrée. Ses souvenirs se faisaient plus précis, comme si la proximité de sa mère les avait attisés. Elle revoyait le champ de ruines de Trehan et la rage de son grand-père devant l’affront des Quatre. Les cris de souffrance d’Erion résonnaient encore à ses oreilles, suscitée par la perte de ses amis. La cavalière du Leviathan avait été désarçonnée, et la puissance d’Arlam avait annihilé ses dernières forces. Puis le feu avait dévoré le palais, et le jeune homme qui en était la source s’était précipité sur le roi, lame au clair. L’image de son corps inerte sur le sol marbré était encore nette dans son esprit. Erion avait déchaîné ses armées sur la citadelle, des hommes morts depuis des siècles qui s’étaient relevés, appelés à combattre de nouveau. Lui aussi avait péri, car lui et Arlam luttaient au Palais, qui était la source même des pouvoirs de son grand-père. Ici rien n’aurait pu l’atteindre, pas même la volonté des Quatre. Erwan avait découvert le carnage et la tempête qu’il avait créée s’était éteinte. Des larmes avaient coulé sur son visage, qu’il avait ensuite tourné vers son roi, la souffrance déformant ses traits. Et ivre de haine et de rage, ses bras levés vers le ciel, il avait appelé à lui le courroux du tonnerre, et la ville avait sombré dans les ténèbres.
Les jours étaient passés, et les ruines avaient été en partie relevées.
Les partisans des Esprits Elémentaux avaient fui le pays, poursuivis par les espions d’Arlam. Darla avait alors envoyé les âmes défuntes en ce monde. Et à présent avait elle-même était envoyée ici, de l’avis de Sarah. De là à découvrir pourquoi, il n’y avait qu’un pas. Un pas qui se révélerait peut être le dernier…
Elle suivit sa mère dans les dédales de la ville. Celle-ci marchait d’un pas pressé, comme si elle savait où elle se rendait. Fait plus qu’étrange pour une femme qui était censée tout ignorer de cet univers. Voyons, où pouvait-elle bien aller ? Les rues étaient étroites et peu occupées à cette heure, une chance, sinon les habits qu’elle portait n’auraient pas manqué de provoquer quelques froncements de sourcils. Une robe de velours rouge au décolleté plongeant n’était certes pas ce dont les gens d’ici étaient accoutumés. Peut être même l’aurait-on arrêtée pour l’interroger sur le spectacle qu’elle donnerait probablement, étant donné son accoutrement, et alors cela aurait vraisemblablement tourné au désastre.
Elle dépassa le monument aux morts sans y accorder ne serait-ce qu’un regard et traversa la cour qui menait au théâtre. Une bien étrange attitude, pour sûr. Ce chemin ne la mènerait nulle part, c’était une impasse, seuls les étudiants l’empruntaient parfois lorsqu’ils étaient en retard pour se rendre au…Le lycée.
Sarah étouffa un hoquet de saisissement. Stupide qu’elle était pour ne pas avoir compris plus tôt ! Si elle pouvait percevoir leur présence, sa mère en était certainement capable !
Elle éprouvait d’étranges sentiments, comme si la part de son esprit qui appartenait à sa génitrice voulait l’avertir d’un danger.
La femme s’arrêta alors au beau milieu du chemin, apparemment hésitante. Lentement, elle fit demi-tour et ses yeux rencontrèrent les siens. Des yeux qui exprimaient une haine et un mépris d’une intensité telle que Sarah n’attendit pas de savoir si ses craintes étaient fondées. Courir. Courir et espérer atteindre avant elle ceux dont elle avait la charge. Dont elle aurait toujours la charge, pour autant qu’elle le savait, maintenant que Darla n’était plus. Car cette femme n’était pas sa mère. Une étrangère, au regard de glace qui exprimait seulement la malveillance. Possédée…
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
On attend la suite !
Quelques remarques
ligne 3 Plutôt : bien qu'elle l'eût fait disparaître
ligne 4 : rouge vif ( les adjectifs de couleur composés ne s'accordent pas
qui ne tardait à venir de par la volonté ???
Le passage "Elle se souvenait ... génitrice " me paraît un peu confus, avec quelques contradictions, mais peut-être ne sont-elles qu'apparentes ?
Alors voyons voir...J'ai corrigé les erreurs, changé ce que tu as relevé, et je te remercie bcp encore une fois de prendre la peine de lire et de me conseiller Pour ce qui est de "ne tardait pas à" c'était une erreur de frappe, le "ne" n'avait aucune raison d'être là.
En revanche je ne comprends pas trop ce que tu entends par"contradictions" dans le passage cité. Tu veux bien développer un peu, que je vois ce qui va pas et puisse le changer? Parce qu'à moi il m'apparait plutôt clair, mais c'est normal puisque j'en suis l'auteur j'me comprends encore (quoique pas toujours en fait )...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Woui! je viens de relire le passage que j'avais incriminé, sciouze-mi seur!
Je ne devais pas être trop au top ! à moins que, avec tes coups tordus d'adt, tu ne les ais fait disparaitre, il n'y a pas de contradictions !
Non non juré j'ai rien touché sauf pour corriger ce que tu m'avais indiqué...Dis donc avec toute cette histoire vous devenez tous paranos...j'adore! Bon la suite dès que je l'écris...ce qui veut dire dans un petit moment vu que je vais commencer cette semaine le vrai boulot des vacances! le plus dur est à venir, soyons motivééééééééééééééé
Je crois que tu me reconnaitras malgré le pseudo puisque tu es en quelque sorte mon créateur sur ce site lol. Je viens de lire la suite et je peux te dire que tes descriptions valent le coup, encore un peu et tu deviendras un grand Zola lol (c'est un compliment pour la L que je suis).Au fait Aelghir tu as raison il a choisi S alors que son talent pourrait être utilisé à bon escient en L tu peux le constater avec ses écrits , on lui fait remarquer tout le temps mais bon on ne peut rien changer!!!
Grosses bises à tous.
J'ai le droit d'en remettre une couche?
comment ça non tu n'as pas arrêté depuis la seconde???
/mode "je te l'avais dit"
"Je te l'avais dit! Vala ce qui arrive quand on écoute personne hein? Maintenant, tu es dans la classe à "Ghislain" et c'est bien fait pour toi petit frippon!!"
/mode "je te l'avais dit" pas si off que ça
Par contre, pour revenir à l'histoire, ne balise pas parce que tu ne penses que ça ne va pas assez vite, au contraire, je trouve que ce que tu fais n'est pas mal du tout alors continue, si tu veux qu'on te critique encore
EDIT : au fait, coucou Alisea! Tu passes de bonnes vacances?
Salut à tous.
merci Jibrille de ton édit malgré le fait que les vac sont finies je tiens le coup comme tout le monde je crois.
Eltharion c vrai que c'est un S mais il fait quand même du bon boulot sinonje crois que tu ne serais pas là!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Arrêtez d'occuper son topic, j'aimerais lire la suite! Galldrenn, au lieu de faire ton grincheux d'Adt, continue à écrire, tard dans la nuit, s'il le faut, comme moi! La littérature réclame des sacrifices!!!
oui Galldrenn je sais que tu as un emploi du temps surchargé mais j'aimerai bien que tu fasses la suite stp .j'aimerai bien savoir ce que nous réserve ta tête!!! pour l'histoire je veux, j'ai pas envie de passer a ton bureau lol
Aliséa!!
Je suis en train d'écrire la suite mais à vrai dire j'ai quelque mal...Bon ok la vérité c'est que je suis beaucoup sorti, qu'après avoir bossé j'ai décidé de m'aérer Mais bon, la suite s'écrit je vous promets très bientot ce topic renaitra ! Galldrenn, qui va s'enfermer avec une feuille et un crayon
Declan répondit à la remarque moqueuse de Clara par un sourire. Maria avait encore gagné la partie bien sûr, il avait eu de la chance qu’elle soit dans son équipe. Celle-ci profita du silence des perdants pour distribuer les cartes de nouveau, mais lorsque les autres refusèrent poliment, elle rangea le paquet en adoptant une moue dédaigneuse et déçue. Elle était infatigable, surtout lorsqu’elle dominait le jeu. Peu l’avaient vaincu, et de ces défaites seules quelques rumeurs avaient été répandues. Maria n’aimait pas perdre, et les rares fois où elle avait faibli elle s’était assurée que nul ne puisse se vanter de pareille victoire.
Lucas était absorbé par ses propres réflexions. Il avait du mal à se concentrer sur la conversation. Ses propres pensées étaient fixées sur Sarah, et sur la raison de son départ précipité. Qu’avait-il bien pu arriver pour qu’elle ne prenne pas même la peine de prévenir qu’elle ne les rejoindrait pas ? Son attitude était pour le moins étrange, et il n’aimait pas l’idée qu’elle pût avoir des ennuis. La voix d’Alexis l’arracha sans douceur à sa méditation.
« _ Voilà Sarah. Elle a l’air pressée de nous rejoindre. On va peut être enfin savoir ce qui lui arrive ! »
Lucas nota la pointe de rancœur qui transparaissait dans le ton de son amie. Alexis était très susceptible, et le départ mystérieux de Sarah n’était pas fait pour améliorer son humeur. Ignorant la remarque, il leva une main pour se protéger du soleil et aperçut enfin la jeune fille qui courait vers eux.
Vêtue d’une jupe violette enfilée par-dessus son pantalon beige, Sarah était l’image même de la jeune femme marginale. Généralement, elle arborait une expression joyeuse qu’Alexis qualifiait de « happy joy joy », mais aujourd’hui bizarrement son visage était fermé et triste. Et elle était paniquée, si Lucas se fiait à son instinct. Ses cheveux châtains libérés battaient l’air au gré du vent tandis qu’elle se précipitait vers eux…
Il n’y eut pas d’avertissement. Un instant la cour du lycée était silencieuse, la plupart des élèves rentrés chez eux, celui d’après un grondement sourd ébranlait les fondations du bâtiment. La pierre crissa horriblement, et le temps d’un battement de paupières Lucas était débout. Haletante, Sarah atteignit finalement le groupe, et sans jeter un seul regard à la femme qui se dirigeait vers eux dans son dos elle lança d’une voix sèche :
«Suivez-moi ! Ne vous retournez pas et ne me perdez pas de vue ! Surtout ne vous arrêtez pas ! »
Les autres ne l’écoutaient pas. Paniqués, ils s’étaient levés précipitamment et observaient la femme qui approchait. Elle était magnifique, tout simplement. Ses vêtements rouges semblaient venir d’une autre époque, et ses cheveux blonds rayonnaient sous ce soleil d’été. Elle ne se pressait pas bien sûr, cela aurait éveillé leurs soupçons. A cette distance, ils ne pouvaient pas discerner cette lueur de démence que Sarah avait découverte quelques instant auparavant. Ils seraient morts avant de se rendre compte de leur erreur, et alors elle pourrait retourner dans son propre monde, et son père lui pardonnerait. Il l’aimerait et la chérirait parce qu’elle aurait sauvé son royaume.
Arlam avait été déconcerté par tout ce qu’elle avait oublié. Il pensait que son amnésie était le résultat de la manipulation d’une trop grande quantité d’énergie. A la vérité, elle ne le savait pas. Elle avait beau tenter de se rappeler des choses de son passé, l’unique résultat auquel elle était parvenue était le déclenchement de nausées et de maux de tête. On lui avait volé son passé comme son présent, et seul comptait cela. Les Esprits Elementaux devaient mourir, ils étaient une menace pour Arlam ; elle les avait Envoyés et à présent elle devait réparer son erreur. Quelque part, elle avait envie de connaître la raison pour laquelle elle avait risqué le royaume, mais elle ne voulait pas s’y attarder plus longtemps. Chercher à savoir n’amènerait à rien si ce n’est à rendre les choses plus difficiles, et elle voulait en finir rapidement afin de rentrer au plus vite recouvrer sa propre vie. Elle avait eu peur de ses pouvoirs, au début. La puissance qui résidait en elle la terrifiait, alors même que son père l’avait assurée qu’elle ne connaissait encore qu’un dixième de ce qu’elle savait à l’époque. Au départ, cela s’était peu manifesté. Des carreaux de ses fenêtres qui avaient implosées sans qu’il y ait aucun souffle de vent ; le pot de chambre qui s’était brisé sans qu’elle en ait seulement approché….Le pire avait été le chat mort qu’on avait découvert devant la porte de sa chambre, la colonne vertébrale brisée, alors même que la veille elle avait voulu faire cesser les miaulements incessants devant sa porte gardée.
Son père avait voulu la rassurer en lui parlant des possibilités qu’il y avait à manier l’énergie, l’on pouvait détourner des tempêtes, former des océans, ceci n’était rien encore. Cela était loin d’avoir eu l’effet escompté. Ceci n’était pas naturel, elle n’était pas humaine, elle n’avait pas voulu cela. On ne pouvait tout simplement pas faire cela. Qu’était-elle au juste ? Un monstre ?
Son père n’avait pas répondu. Il s’était contenté de la prendre dans ses bras, et de lui affirmer qu’avec le temps sa mémoire reviendrait. Ce malgré le fait que les médecins n’avaient non plus aucune idée de l’origine de sa maladie. Un choc émotionnel, probablement, avaient-ils répété à longueur de journée. Le temps résoudrait cela. Le temps était remède à tout, pour eux. Elles les détestaient. Elle détestait ces gens et elle détestait ceux qui l’avaient éloignée de son père, et ceux qu’elle avait été cherché. Tout était leur faute. Elle leur ferait payer ! Elle….Le ciel prit soudain une teinte grise, les nuages s’amoncelèrent et un vent glacial de leva. Etonnée, elle se demanda comment elle s’était prise pour déclencher ceci quand son attention fut attirée par les cris désespérés de la fille en violet. Elle connaissait cette enfant, cela elle en était certaine. De là à découvrir pourquoi et comment, c’était une autre histoire ! Si seulement elle pouvait fermer les yeux et se concentrer, peut-être cette fois pourrait-elle découvrir…non. Elle avait essayé maintes fois, et à chaque échec les crises dont elle était atteinte étaient plus violentes, les nausées plus désagréables. Elle ne recouvrerait pas la mémoire de cette manière. Elle devait les éliminer. Tout redeviendrait ainsi à la normale. Elle leva les bras et sans avoir aucunement conscience de la manière dont elle s’y prenait, elle déchaîna les éléments sur le monde…
Je sais la suite arrive, j'ai du m'interrompre du coup j'ai posté en vitesse !! Pour ce qui est du dixième,elle n'a réapprit qu'un dixième de ce qu'elle connaissait à l'époque, tout simplement. Elle a encore beaucoup à découvrir sur ses pouvoirs, et son père essaie de le lui faire comprendre...Il pense la rassurer, alors que cela ne la terrifie que plus.
C'est vrai qu'en relisant je trouve aussi que le passage action pensée de Darla (Arlam c'est son père hein, on est d'accord ou c'est pas clair?) n'est pas assez marqué. Je rectifierai ça très bientôt.
Bon la suite soit ce soir soit demain, y a déjà une bonne partie d'écrite, je vais essayer de la poster dans la soirée.
PS : Au fait, j'ai appris que t'allais pas super...ça va mieux?
Sarah essaya de crier. Elle voulait hurler son désespoir, les inciter à fuir et à ne jamais se retourner. Assassins…Ils étaient finalement parvenus à leur fin. Ses amis allaient mourir. Des gens dont elle avait eu la charge, qu’elle avait protégé. Des gens qu’elle aimait. La foudre s’abattit non loin du groupe sans crier gare, et ses jambes plièrent sous elle. Pourquoi sa mère faisait-elle cela ? Qu’était cette étincelle dans ses yeux, cette lueur de démence qu’elle avait entrevue ? C’est elle-même qui l’avait sommée de garder les Quatre et de réveiller leurs esprits, elle qui avait intrigué la chute de son propre père ! Que s’était-il passé là-bas qui avait réduit à néant les projets de Darla et l’avait poussée à les suivre sur Terre ?
Les arbres de la cour s’embrasèrent brutalement, et elle remit ses interrogations à plus tard. Il restait un moyen. Faible, certes ; ils ne seraient probablement pas capables de lutter avant des heures, mais c’était la seule solution qu’elle entrevoyait.
Elle avança vers eux et sans ciller, sous le déluge de flammes qui lui brûlait la peau, elle prononça leurs noms. Des mots qui avaient été interdits dans son monde, des mots qui résidaient dans la partie de son esprit qui ne lui appartenait pas. Sa voix adopta la résonance du verre que l’on brise lorsqu’elle prit la parole, et ses yeux noisettes virèrent soudain au bleu profond.
" Ar’telia jubïsconi tardëleos ! Lika urbïdià !
Art’elia jubïsconi tardëleos !Erwan eren’yos yehkeli !
Ar’telia jubïsconi tardëleos ! Erion lèbia màërion ! "
C’était un ancien dialecte, qui appartenait à tous les mondes et à aucun. Il régissait la Trame, et les mots qui le composaient étaient des mots de pouvoir.
Il n’y eut d’abord aucun changement visible, si bien qu’elle crût son heure venue. Elle avait échoué et la mort survenait à présent sous la forme d’une femme aux cheveux d’or. Après tout, peut être était-ce son destin depuis toujours. Elle avait été créée par Darla, et maintenant sa mère réclamait ses droits sur sa vie. Elle n’était rien. Elle avait été fabriquée, manipulée comme une poupée et avait été même incapable d’accomplir ce à quoi on l’avait destinée. Jadis, elle s’était plu à penser qu’elle était un papillon prisonnier de son cocon, impuissant à se libérer. Quand sa tâche serait accomplie, elle pourrait alors étendre ses ailes et s’élever au-dessus de sa condition d’esclave, de son devoir de guide, enfin délivrée de ses obligations. Et bien, elle était certes affranchie de ses engagements maintenant…les larmes roulèrent sur son visage, ses yeux reprirent leur teinte plus sombre, le bleu laissant peu à peu la place au brun terni par la tristesse. Dénuée de toute puissance, elle se prépara alors à affronter la mort.
Le vent cessa alors, instant de calme avant la tempête. Darla sembla surprise, son regard fixé sur Declan ne semblait pouvoir se détacher du jeune homme. Elle avait sur le visage une expression confuse et interdite, et quelque chose dans les yeux qui rappela à Sarah les sourires tendres de sa mère. Bien sûr. Elle aurait du y penser. Les apparences avaient changé, en vérité, mais au fond rien n’était différent. L’un avait perdu son corps mais son esprit bien qu’en sommeil lui appartenait toujours. L’autre avait délaissé sa conscience mais avait préservé sa chair. Pas si différent…
Elle avait peut-être encore une chance de les sauver. Si Darla reconnaissait Declan, alors sûrement elle pourrait….
"Mère ! Ecoutez-moi ! Ma voix est la votre, mon sang vous appartient ! Me reconnaissez-vous ? En les tuant vous détruirez ce pour quoi vous avez tant lutté ! Quelle folie s’est emparée de vous ?"
Ce fut une erreur, elle le comprit aussitôt. L’étincelle de malveillance revint assombrir son visage à la façon d’un voile qu’on abaisse, et elle leva de nouveau les bras en croix, les ramenant lentement dans leur direction, accumulant l’énergie de la Trame. Elle étouffa un hoquet de stupeur. Notre unique espoir…Pardonnez-moi ! Elle ferma les yeux, se préparant à la douleur…
Et un bruit effroyable l’obligea à relever les paupières. Le temps d’un flash de lumière, la foudre s’abattait sur sa mère. A sa gauche, Lucas était suspendu à quelques mètres du sol, comme tenu par un fil rattaché à sa main qui lançait des éclairs azurés…Non, pas Lucas. Erwan. Elle avait réussi. Ceci n’était pas la fin. Elle avait réveillé les Quatre, et sa mère découvrait ce qu’il en coûtait d’attenter à leurs vies. Elle ne comprenait pas comment il pouvait se servir déjà de ses pouvoirs, mais elle ne voulait pas y penser pour le moment. Ils étaient vivants, et c’était tout ce qui comptait. Devant elle, sa mère se relevait, son avant-bras brûlé par la puissance des éclairs. Lucas ne semblait pas même s’en rendre compte. Les yeux vagues, comme inconscient de ce qu’il accomplissait, il semblait faire abstraction de tout ce qui l’entourait et les éclairs ne cessaient leur danse mortelle, frappant au hasard.
Elle comprit soudain son erreur. Elle avait déjà vécu cela. Elle les avait enlevé à leur sommeil, et leurs pouvoirs s’étaient déclenché sans qu’ils aient pu les apprivoiser. Elle avait agi comme un catalyseur, en oubliant qu’elle les réveillerait en l’état où ils avaient été utilisé la dernière fois. . Jadis, Erwan était mort en se suicidant, attirant à lui autant de puissance qu’il était capable de maîtriser et plus encore, en perdant le contrôle de ses capacités il avait réduit un tiers de la cité à l’état de cendres…Et il revivait ces instants. Si elle ne faisait rien, il accumulerait assez de puissance pour détruire la ville, et tout ceci n’aurait servi à rien. Elle sorti le bracelet de son sac avec précipitation. Son rêve avait au moins servi à cela. Anxieuse, elle avait emporté l’une des choses les plus précieuses que sa mère lui avait confiée. Au cas où. A cet instant elle remerciait le ciel de lui avoir envoyé ce songe, dont l’intensité avait été telle qu’elle n’avait pu se résoudre à délaisser cet objet chez elle. Elle savait ce qu’elle devait faire à présent. Sans hésiter, elle se dirigea vers Lucas et ses yeux reprirent leur teinte bleutée :
"Neàlîs Erwan Elios ! Traeghir Aèlinor!"
Contraint par sa voix, Erwan descendit peu à peu. Ses pieds touchèrent le sol, et elle referma d’un geste brusque le bracelet sur son poignet, fouillant dans les souvenirs de sa mère. Celui qui met le bracelet est détenteur du pouvoir. Il est le seul à être capable de l'ôter. Le Bracelet de Fer est unique. Il inhibe les facultés du porteur. Il fut fabriqué pour les prisonniers de guerre…Elle lui destinait un tout autre usage. Aussi soudainement qu’il avait été déclenché, l’orage disparut et Erwan vacilla.
Darla cria alors sa colère au ciel, mais l’édifice près duquel elle se tenait s'écroula sur elle. Declan observait en silence les ruines du lycée parmi lesquelles se trouvait celle qu’il avait attendu, celle dont le visage, il le savait, resterait gravé dans sa mémoire. L’éboulement était de son œuvre, pensa Sarah. Il l’ignorait probablement encore. Erion était mort au combat, se rappela-t-elle, parmi son armée de mort-vivants. Il utilisait très peu son don autrefois, et elle remerciait les dieux qu’il ne soit pas mort en utilisant l’Energie, auquel cas elle n’aurait eu d’autres choix que de supprimer l’homme. Le Bracelet de Fer était unique, et elle n’aurait pas pu maîtriser la puissance d’un des Quatre. Elle serait probablement morte en essayant. Soutenant Lucas, elle jeta un coup d’œil à Alexis. Elle aussi avait changé. Ses yeux reflétait une haine farouche, et ses cheveux étaient désormais aussi blanc que la neige la plus pure. Lika avait été belle, et Alexis malgré sa fragilité apparente ressemblait à présent beaucoup à la guerrière qui par sa force et son courage avait séduit le Leviathan lui-même.
Sarah laissa échapper un soupir. Sa voix se fit dure.
" Dépêchez-vous. Darla ne sera pas inconsciente longtemps."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Bien, on est vraiment dans l'action !
Je vais mieux, merci. Ma classe est un repaire de futurs ADT et ils s'entrainent sur moi à coup de migraines!
voui, bon, Darla, comme dans Darla di la dada !
si tu as le temps va faire un petit tour chez moi me dire ce que tu en penses, çà m'aide toujours . Encore trois chapitres avec celui que j'ai commencé ce soir et j'aurai terminé . Après, je m'attaquerai à un roman " Les astres jumeaux"
Galldrenn tu t'es surpassé cette fois j'ai juste du mal à suivre le prénom de chaque personnage et quand la jeune fille en violet crie au groupe de la suivre on ne sait pas ce qu'ils sont devenus!
a moins que j'ai mal lu si c'est le cas scuse me!
Non, on ne sait pas ce qu'ils deviennent effectivement. Ce sera dit dans la suite, mais elle est pas encore écrite Bon en tout cas j'aimerai juste savoir les noms c'est un problème ? Parce que si vraiment vous avez du mal j'ai ptet abusé, j'ai fait ça -j'avoue - juste avant de me coucher j'étais un peu crevé et à vrai dire la fin est coupée de façon merdique pour cette raison. La suite dès que je trouve un peu de temps
Elle ouvrit la porte avec fracas et ils entrèrent précipitamment. La porte se referma avec un bruit sec. Tremblante, elle verrouilla l’issue, vérifiant que les fenêtres soient closes. Elle ne voulait pas d’autres incidents. Sa mère pouvait être encore sous les décombres, mais elle doutait fort que cela la retienne longtemps. C’est alors qu’elle vit le visage de Maria et le regard apeuré de Clara. Elle regrettait de les avoir mêlées à cela. Elles n’avait pas le choix cependant, elles ne pouvaient tout simplement plus reprendre leurs vies tranquilles à présent. Darla avait vu leurs visages, et elle ne les laisserait certainement pas retourner à leur existence paisible maintenant qu’elle les savait liées aux Quatre. Ses amis avaient changé, elle s’en rendait bien compte. Erion avait demandé maintes fois durant le trajet du lycée jusqu’à chez elle l’identité de la femme qu’ils avaient affrontés. Laki semblait soucieuse, comme cherchant quelque chose dans ses souvenirs. Sarah pensait comprendre quoi, mais elle n’avait pas le temps de vérifier si ses soupçons étaient fondés. Erwan était resté silencieux, s’appuyant douloureusement sur son épaule. Il tournait et retournait sans cesse le Bracelet, qui semblait le rendre nerveux. Pas étonnant, pensa t’elle. Mais elle n’avait là non plus pas le choix. Son pouvoir était incontrôlable. Trop dangereux. Sauvage.
² Que s’est-il passé ? ² C’était la voix de Clara, tremblante et trop aiguë. Ce qu’il s’était passé…Elle-même n’était pas sûre de le savoir. Les yeux de Darla étaient des braises ardentes, et son cri était plus un appel désespéré qu’une manifestation de sa haine. Elle avait semblée étonnée par sa propre puissance, effrayée par ses talents dévastateurs. Et son visage ne s’était pas détourné d’Erion. Même lorsque la pierre s’était abattue sur son corps, son regard n’avait pas dévié, comme hypnotisé par cet homme. Cet enfant, corrigea-t-elle immédiatement.. Il n’était pas un homme, pas encore. Elle ne devait pas penser à eux comme aux Esprits Elémentaux. Ils étaient ses amis. Seulement ses amis. Avec des cheveux blancs, un bracelet de légende et des pouvoirs inquiétants. Ses amis…qu’elle avait anéanti.
²Beaucoup de choses risquent de survenir encore. Des évènements dont vous serez le centre, bon gré mal gré. La femme que vous avez vu est ma mère. Ou presque. Asseyez-vous et je vous expliquerai. Nous avons encore un peu de temps, je pense. Vous devez savoir la vérité, c’est très important.²
Clara la regarda sans comprendre. Elle ne bougea pas un moment, puis finit par s’asseoir. Les autres prirent place en silence. Maria semblait distante, toujours sous le choc de la bataille. Elle ignorait que ceci n’avait été qu’une escarmouche, un simple conflit sans grande puissance… Ils avaient certes frôlé la mort, d’ailleurs il faudrait qu’elle découvre pourquoi les effets de la Voix n’avait pas eu d’effet immédiat. Ils étaient si faibles face à la volonté destructrice de sa mère ! Ils avaient un avantage cependant. Darla, elle l’avait compris ou pensait le savoir aux fins fonds de sa conscience, ne savait apparemment pas comment se servir de ses dons. Elle marchait à l’instinct et était la première étonnée de ses actions. Il lui manque l’expérience , se dit-elle. Une énigme restait à résoudre. Dans l’autre monde, elle était une des plus importantes personnalités, et une des magiciennes les plus talentueuses de la famille Royale, un rang au-dessous de son père. Et à présent elle était hésitante, comme découvrant ses capacités. Etait-elle amnésique ? Folle ? Amnésique…Voilà qui aurait expliqué beaucoup de choses…Ce devait être le cas, certainement. Tout concordait. Son visage stupéfait, ses attaques hasardeuses et sa chute dramatique. Restait à savoir pourquoi et comment…Tant de questions auxquelles répondre, et si peu de temps !.. « Bien. Ecoutez-moi maintenant. Je vais reprendre du début. Nous devrions avoir un peu de répit avant que Darla ne reprenne la maîtrise de ses sens et puisse vous percevoir de nouveau. Ne m’interrompez pas. Ne sortez pas d’ici sans que je vous l’ai autorisé. Maintenant voilà toute l’histoire…Voilà ce qu’il se passa, il y a plus de dix ans, en d’autres lieues…Voici votre histoire…
Pleine période de révision désolé...Entre les épreuves de capacités expérimentales, les recherches d'appart la paperasserie à remplir et les révisions à poursuivre j'ai plus trop de temps...J'essaie d'avancer régulièrement, mais c'est un peu laborieux. La suite dès que je peux, je posterai des passages plus courts je pense, un peu comme celui du dessus, qui sont moins longs à écrire, histoire de pas laisser trop en plan. Sinon en tout cas ça me fait plaisir que vous preniez la peine de lire, et plus encore que ça vous plaise, parce qu'à vrai dire parfois j'ai l'impression d'écrire "à l'aveuglette", je ne sais jamais ce qu'il va se passer moi non plus, j'arrête pas de rajouter des trucs ou de changer des parties....Bref, ça avance lentement mais sûrement...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
C'est bien aussi d'écire "à l'aveuglette", les personnages te guident, t'imposent leurs désirs,te font faire leurs quatre volontés, ils acquièrent une vie indépendante et c'est super, sauf que parfois, tu es obligé de les tuer pour te libérer d'eux ... bon, j'espère que tu m'as compris... je n'ai pas fumé la moquette!
"Dix ans. Vos souvenirs réintégrerons probablement leur place peu à peu. Certaines images surviendront peut être, des bribes de votre passé. Vous ne devrez pas en avoir peur. Il vous faut avant tout prendre conscience de ce que vous êtes, de ce que vous étiez jadis. Et de la raison pour laquelle vous avez été envoyés ici."
Elle marqua une pause, le temps de remplir un verre d'eau. Elle devrait tout leur dire, en très peu de temps. C'était risqué, elle en avait conscience. Mais elle n'avait plus le choix. Darla était intervenue et ils étaient leur seule chance de survie. Jusqu'à ce qu'elle les ai instruit ils devraient compter uniquement sur leurs instincts. Elle n'avait pas décidé de le leur annoncer aussi brutalement, mais aussi bien elle n'avait pas non plus prévu qu'ils risqueraient leurs vies si vite.
" La Trame des mondes est la structure même du temps et des réalités. Les différents univers possibles et existants la constituent. Chaque monde recèle de trésors, de cultures, de langues et de peuples différents. Les Fils de Vie, essence de toute créature vivante, sont placés sur cette Trame qui gère l'Equilibre et est à l'origine du temps. Il y a quelques décennies de cela selon les alchimistes, la Trame a connu un bouleversement important. Les possibilités résultantes du chaos ont affronté un ordre prédéterminé par la Trame, et de cette "lutte interne "est né le don chez certains individus et de seulement quelques mondes. Le tourbillon formé par le chaos a interverti de nombreuses réalités, détruit certains univers selon les théories des chercheurs et rendu toute vie impossible sur quelques…'planètes'. Le don se transmet de génération en génération, d'intensité plus ou moins forte en fonction de la place du monde par rapport au centre de la Trame. On en ignore parfois le fonctionnement, pourtant certains peuples ont pu le déceler et apprendre à l'utiliser. De nombreuses opportunités se sont alors offertes à eux, car le don permet à son détenteur de manipuler la Trame et de voyager à travers les réalités. La famille royale de Réadis - un des mondes de la Trame - est à ma connaissance la plus puissante lignée de 'doués', capable du meilleur comme du pire.
Le peuple réadien a connu de nombreuses souffrances avant que le roi Arlam n'entraîne la chute du monarque Alend et ne gouverne à sa place. Après les excès d'Alend, les réadiens accueillirent avec scepticisme leur nouveau souverain. Mais Arlam sut gagner leur confiance, non seulement par la bravoure dont il fit preuve lors de la révolution, mais aussi par sa droiture et son honnêteté. Oh, ce n'était certes pas un homme simple, aucun roi ne peut l'être, mais il sut écouter sa nation et respecter la nature de l'homme, n'asservissant pas par cruauté, accordant à la plupart des privilèges dont ils n'auraient pas même rêvé sous la coupe d'Alend. La paix s'installa peu à peu, gagnée avec le sang et la sueur des générations. Mais la Trame connut un nouveau changement, et les réalités se confondirent de nouveau. En Réadis naquirent quatre enfants aux yeux d'une intensité telle qu'ils effrayaient leurs parents. Au fil des ans, ces enfants grandirent, au sein d'une Réadis ravagée par les incertitudes d'une guerre. Car avec la brutale modification de la Trame le don s'était de nouveau répandu, et certains étrangers avaient entrepris une conquête des mondes, dévastant les réalités et soumettant les communautés. Arlam s'opposa fièrement aux assauts des envahisseurs, mais la naissance de sa fille et la mort de son épouse épuisa ses dernières ressources, et les armées d'occupants entrèrent en Réadis.
Le peuple, qui avait connu une paix relative après la dictature d'Alend, fut prompt à la mobilisation. Mais inexpérimenté, après plus de sept ans de période de quiétude, il ne put repousser les armées étrangères. Celles-ci avancèrent peu à peu, gagnant toujours plus de terres. Jusqu'au jour où quatre enfants rejoignirent les forces alliées. Des enfants aux yeux brillants, au regard rendu froid par la misère et la famine. Ivres de rage, en quête de vengeance. Et dotés de pouvoirs inquiétants. Le roi Arlam prit en compte leur puissance non négligeable, et malgré leur jeune âge, les nomma généraux des armées de Réadis. Peu à peu les étrangers quittèrent cette réalité, fuyant la colère des troupes du pays, vaincus par des enfants aux yeux scintillants. Leurs noms devint une légende. En sauvant Réadis de la défaite, ils avaient apposé leur marque sur le monde, et inscrit leur noms dans l'Histoire."
Elle attendit une réaction de leur part, mais aucun d'eux ne parut comprendre l'évidence. Finalement, contre toute attente, ce fut Clara qui brisa le silence.
"La Trame...Qu'est-ce vraiment ? Une spirale faite de réalités ? Quelle est cette folie..."
Elle la fit taire d'un geste. S'ils commençaient à douter de la véracité de ses dires, elle ne pourrait jamais devenir leur guide, et plus que jamais aujourd'hui ils avaient besoin d'elle. Ce n'était pas la question qu'elle avait attendu, mais celle-ci était tout aussi importante.
" La Trame est difficile à définir. On peut la voir comme une spirale en effet, constituée des réalités qui s'organisent autour du centre, où se trouve le don. Le don agit en quelque sorte comme une source d'ondes ponctuelle, son influence s'étend à de très nombreux mondes, plus intense au centre. Plus on s'éloigne de ce point central, et plus le don perd de son intensité. Dans les mondes les plus éloignés de ce point, le don est peu présent, voire inexistant. Mais dans les zones les plus proches, son influence est telle qu'il peut aller jusqu'à modifier le système écologique en place, provoquant l'apparition de nouvelles espèces. "
"La Trame n'a cependant pas toujours été immobile. Les Quatre sont le fruit d'une des "crises" de la Trame, selon certaines théories.
Les Quatre...Vous ne dites rien. Vous le ressentez, n'est-ce pas ? Au fond de vous-même vous savez ce que je vais vous annoncer. Lika, tes cheveux sont blancs à présent, comme jadis."
Alexis releva la tête, ses yeux scrutant Sarah avec tristesse. Elle ne semblait plus elle-même. En un sens, elle ne l'était plus, pourtant elle n'aurait pas du dégager cette aura de souffrance et de peine.
Alexis releva la tête, ses yeux scrutant Sarah avec tristesse. Elle ne semblait plus elle-même. En un sens, elle ne l'était plus, pourtant elle n'aurait pas du dégager cette aura de souffrance et de peine. Elle reconnaissait son nom, au moins. Elle était probablement encore destabilisée par les changements qui s'accomplissaient en elle. Le réveil serait lent pour eux, et douloureux. Et contre cette sorte de tourments, elle était impuissante.
" Pourquoi, Sarah ?"
Elle retint ses larmes, cacha la surprise comme la peine que cette simple question faisait naître en elle. Lika était peut être finalement plus présente qu'Alexis dans ce corps de jeune femme. Elle aurait pu lui répondre qu'elle n'avait pas eu le choix, que la survie d'un monde dépendait de leur venue, qu'elle n'était pas responsable...
" Parce que je crois en l'avenir. Parce que l'histoire ne se répète pas éternellement. Je ne te demanderai pas de me pardonner Lika, ni à aucun d'entre vous. J'ai pris ma décision seule, et j'assumerai les conséquences. "
Erwan leva alors les yeux, des yeux plus noirs que la nuit la plus sombre.
"Il y a des images... Le son des cors qui appelle à la bataille, les cris d'agonie des soldats sur la plaine étincellante. Qu'avons-nous fait ?"
Sous le voile de tristesse, elle pouvait déceler son inquiétude. Il ressentait ces images, ils ne les comprenaient pas encore totalement.
" Ce que tu vois, ce sont les fragments de ta mémoire qui reprennent leur place dans ton esprit. Ce que tu décris, c'est la Bataille de Jehan. La première à laquelle vous avez participé. Les envahisseurs, guidés par un doué puissant, ont franchi la passe de Gierhi et abattu les remparts de la ville. Leur avancée était lente mais sûre. Mais les quatre enfants-généraux vinrent. La terre se replia pour les accueillir en son sein, le vent hurla et les éclairs affrontèrent les armées d'occupants. Cette nuit là la glace tomba du ciel, alliée au feu qui dévorait la cité. Ce fut votre première victoire, la première d'une longue série. "
" Nous avons détruit ces terres. " Erwan, encore. Elle ne connaissait pas cet aspect de sa personne. Elle reconnaissait là la marque de Lucas. Le bracelet freinait peut être le processus, ou peut-être ses amis ne disparaitraient-il pas entièrement, finalement.
" Vous les avez sauvées ".
" Le pouvoir remplacé par le pouvoir, le désir de paix engendrant la destruction. En quoi ont-ils été plus libres sous le règne d'Arlam ? En quoi avons-nous sauvegardé le peuple ? Le serment a été brisé ! Nous avons décimé ce monde. Lika t'as posé une question, Sarah! Pourquoi ? Répond ! "
Il criait à présent. Elle vérifia que le bracelet soit bien fixé avant de répliquer :
" Parce qu'il fut un temps où la populace chantait vos noms et vénérait les esprits que vous étiez. Parce que je souhaite une paix pour mon monde. Parce que je vous aime. "
Cette fois les larmes coulèrent, et elle se haït pour cette réaction purement humaine. Etait-elle libre de ses actes, ou Darla dirigeait-elle son bras ? Dans quelle mesure ses sentiments lui appartenaient-ils encore ? Elle prit conscience de sa fragilité, et comprit alors la raison de la folie de sa mère. Elle possédait les souvenirs de sa génitrice. Elle était sa mère, d'une certaine façon. Et dans sa réflexion, elle entrevit la solution du problème....
Erion posa une main sur son épaule, dans un geste réconfortant. L'empathie n'était pourtant pas son fort...
Elle ferma les yeux un bref instant, savourant cet instant de quiétude. Lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, elle était calme et sa voix avait repris son ton tranchant.
" Clara, Maria. " Elles attendit d'avoir l'attention des concernées avant de poursuivre.
" Vous ne devriez pas être mélées à cela. Ceci n'est pas votre histoire...pourtant vous voila toutes deux plongées dans cette affaire, et il n'existe, à ma connaissance, pas d'autres attaches pour vous sauver que nous-même. Vous comprendrez que alors vous resterez à présent en notre compagnie, et ce quoiqu'il arrive. Le choix ne vous est pas donné : si vous partez, Darla vous retrouvera, et vous subirez un sort qui n'est pas à envier. Vous pourriez alors lui révéler beaucoup, et ceci je ne puis le tolérer. "
Alors gall tu nous donnes des roles de second ordre lol!
C'est vraiment très bien écrit par contre un peit récapitulatif des prénoms pourrait nous être utile en tout cas je te félicite c'est du grand art!
Et tu sais que je ne fais des compliments que lorsque je suis obligée lol
Ben j'me trompe pas t'es bien obligée là sinon tu passes dans mon bureau Ah au fait merci pour le texto, bien recu mais un peu tard, on était déjà parti je l'ai lu à 2 h du mat' ce qui explique que je t'ai pas répondu excuse moi
Pour les prénoms
Clara
Maria
Alexis = Lika
Declan = Erion
Lucas = Erwan
Sarah, fille de Darla
Darla, la psycho amnésique qui veut détruire les Quatre.
Vala, en gros ça donne ça. Pour les rôles de second ordre c'est sûr que c'est pas génial au début, mais vous prendrez(enfin elles prendront ) plus d'importance un peu plus loin dans l'histoire. En tout cas merci de lire ça fait plaisir j'ai l'impression d'arriver à faire un truc à peu près convenable! lol
EDIT : Pour les 2 H du Maths t'en fais pas c'est depuis au moins trois semaines j'arrêtes pas d'intervertir des mots c'est horrible, j'espère que ça partira après les épreuves, sinon c'est que je suis bon pour la grande boite...
Gall tu sais bien que passer dans ton bureau est un plaisir (faudra pas le répéter à une certaine personne lol)
Pas de koi pour le texto et je vois que tes révisions empiètent sur ton inconscient car les "2hrs du MATHS" ça fait bizarre mais tu es tout excusé!
Merci pour le récapitulatif ça me permettra de mieux comprendre et aussi de prendre mes notes de novice en considération !
Aelghir .... Je cherche du boulot en ce moment justement, mon travail dans les champs qui devait durer pas mal de temps s'est vu raccourci : ils ont commencé beaucoup plus tot que d'habitude final j'ai travaillé deux semaines c'est tout...autant dire que j'étais bien énervé, vu qu'ils m'ont rappelé pour deux semaines à peine sans prévenir que ça durerait beaucoup moins longtemps...Bref, final je passe mon temps à passer des coups de fil, à aller à l'anpe qui me dit qu'ils n'ont plus rien (moi qui m'imaginait dans ma grande naiveté que je trouverai la bas à coup sur...). J'ai récupéré plein de numéros en tout cas (les amis et les relations ça sert l'air de rien finalement ) mais croyez-le ou non ça me prend beaucoup de temps...Bref il se trouve que l'histoire avance et que...(bon ok ok j'avoue j'ai oublié de passer section grimoire et j'ai oublié cette nouvelle putain vous êtes contents ça y est me suis confessé? )
J'vais tenter de poster la suite d'ici le We promis. (Ah et petite pensée pour Aliséa qui je l'espère passe de bonnes vacances...)
Oui mon poussin en or j'pense à toi zossi! Et ce même si tu t'es converti au liginisme (non je ne dirai pas crétinisme ) et que tu sembles aimer les capes rouges!
(ceci était une note d'humurrrrr on ne se jette pas sur les aiels nains ectoplasmique merci )
Sinon Gall, je connais tout un groupe de gens qui seraient ravis de t'accueillir parmis eux. Juste l'histoire d'un weekend ( ou plus si tu veux), tu seras nourrit à rien faire, juste, peut-être, enfiler un costume d'Aiel à l'occasion .
(Oui je sais t'as un studio à entretenir et un estomac à nourrir... )
Ici. Je passe sur la Pierre pour la première fois depuis des semaines, c'est marrant que juste ce jour là on m'appelle dans ce topic (argh comment expliquer que je n'ai pas avancé ? eh bien je ne le dirai pas, je ne peux tout de même pas deviner que c'est pour m'engueuler à propos de l'histoire, ça ferait trop intelligent pour moi je serai pas crédible...)
Bon voila, en gros mon ordi ne veut même plus démarrer et je profite du miracle du jour pour venir faire un tour ici et prendre quelques nouvelles sur msn. Non l'histoire n'a pas avancé, non je n'ai pas le temps, oui j'ai déménagé et non je n'ai pas de boulot malgré mes recherches (putain d'anpe à la con!), oui je passe mon temps à courir après la plage, les papiers d'université, l'anpe et le bar en désespoir de cause....et toi?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Dommage pour le boulot et bon courage pour le reste, surtout la plage !
Bon, moi, je me prépare mentalement pour la rentrée, prè-rentrée le 1/9 !
Et je tape, je tape, pas mes élèves, pas encore mais mon roman, dans les 140 pages déjà mais je ne sais pas si j'aurais trop le temps dans 1 semaine ! N'oublie pas de donner régulièrement de tes nouvelles, même si tu n'écris pas !
J'ai un boulot j'ai un BOULOT YEAHHHHHHH!
Bon, cet ordi me lache continuellement, ce matin il marche et je ne sais pas pourquoi mais je profite de ce sursis pour laisser libre cours à ma joie : on m'a appelé ce matin pour me relancer, ce que je n'espérais plus....J'ai du travail jusqu'en mi septembre si tout va bien! Bon, en attendant cette histoire avance pas c'est vrai, mais il n'empêche .
La plage c'était un seul jour, j'suis allé au Grau du Roi histoire de passer du bon temps avec ma famille, c'était gris mais la mer était bonne . Et toi c'est vrai t'es en vacances! (fonctionnaire...hihihi!)
Tes élèves doivent te manquer j'imagine...hum...rectification : taper sur tes élèves ça doit te manquer j'imagine Ah, une autre histoire, au moins y en a un qui perd pas son temps! Arghhh alors bientot la rentrée hein? hin hin hin j'en connais un qui va devoir calmer les parents en même temps que les marmots!!! Bon courage et oublie pas de nous raconter!!!
Le silence qui s’établit soudain ne lui plut guère. Elle ne pourrait pas les laisser derrière elle. Si elles refusaient…Eh bien, elle ferait son devoir, et ce même si cela impliquait la mort de gens auxquels elle était attachée. A présent seule comptait sa mission.
²Nous viendrons.² Maria semblait distante, pourtant sa voix était bien distincte et ses yeux reflétaient un calme profond. Décidément, le monde pouvait bien sombrer dans le chaos pour Maria ce ne serait jamais qu’un fait de plus à accepter.
²Avons nous réellement le choix ? ² Clara semblait froide et terriblement coléreuse. Elle ne supporterait pas longtemps cette situation, pour sûr. Derrière cette apparence de douce fille aux yeux rieurs se cachait, elle le savait, une jeune femme au caractère emporté et qui était plus que tout attachée à son indépendance et à sa liberté. Peut être avait-elle fait une erreur en leur révélant leur situation et en leur indiquant clairement ses intentions à leur égard. Mais les tromper n’aurait pas non plus été la solution, pensait-elle. Elle devrait leur faire confiance. Elle le leur devait.
" Bien. Nous avons peu de temps. Darla va devoir récupérer ses forces après l’affrontement de tout à l’heure. Nous devons profiter de ce répit pour partir. "
Curieusement, ce fut Erion qui lui répondit.
" Mais ou irons-nous ? Elle nous retrouvera, où que nous allions. Elle veut notre mort…Darla…J’ai…J’ai besoin de repos. "
"Vous dormirez plus tard. Nous devons partir sur le champ. Et il nous reste encore trop de choses à accomplir. Darla n’est peut être pas seule. Nous ne pouvons pas prendre le risque de penser qu’elle est l’unique personne lancée à vos trousses. J’ignore ce qu’il s’est passé, ni même comment il est même possible que Darla puisse être vivante, mais… "
"Tu l’as appelé mère, Sarah. Tu sais des choses que nous ignorons encore, des choses sur nous, des choses sur notre…passé. Qui es-tu ? "La voix de Lika agit comme une gifle sur elle. Plus tranchante qu’une épée, elle trahissait une émotion d’une violence si intense qu’elle la faisait frémir. Le moment était venu, donc. Elle avait espéré garder pour elle ses inquiétudes et ses angoisses, les guider en se basant sur la confiance qu’ils lui avaient accordé et ainsi les sauver de la mort en leur évitant au maximum l’appréhension qu’elle même ressentait depuis l’instant où ses yeux avaient croisés ceux de sa mère. Elle allait peut être tout perdre ici, maintenant. De nouveau…Et ce ne serait pas la dernière épreuve, elle en était persuadée.
"Darla est la fille unique d’Arlam, souverain de Réadis, ce qui fait d’elle la princesse du royaume. Après la mort de sa mère, elle a développé de nombreux pouvoirs, hérités de son père, pouvoirs à la puissance inouïe dont vous n’avez vu qu’une infime partie tout à l’heure. Arlam est devenu plus sombre après la mort de sa femme, il a repoussé avec votre aide les envahisseurs et installé de nouveau la paix au sein du pays. Mais peu à peu la crainte s’est insinuée dans son cœur, et vos pouvoirs étaient trop grands. Après de nombreuses années de services, vous furent ainsi exilés, bannis du royaume par votre souverain apeuré. Les Quatre, dont trois se trouvent désormais ici, ont alors décidé de lutter pour leur droit et de reconquérir leur pays…Ce fut l’ère la plus sanglante de toute l’histoire de Réadis, marquée par la division et le chaos. A la toute fin cependant, malgré votre volonté et votre union, vous n’avez pu vaincre son père. Ce pourrait avoir été votre fin, sans Darla. Mais l’amour d’une fille pour son père peut la pousser à de nombreuses trahisons, et pour sauver son géniteur de sa propre folie Darla réunit vos esprits et les envoya dans ce monde, à l’abri des sortilèges de son père, accompagnés d’un esprit auquel elle légua ses souvenirs, sa volonté et une partie de ses pouvoirs. Elle aurait du mourir après cela, elle devait se jeter du haut de la Tour des Cieux afin que nul ne sache jamais pour vous…J’ignore pourquoi il n’en a pas été ainsi.
Comprenez-vous, à présent ? Je suis votre guide, son envoyée. Et malgré son retour, je ne vous laisserai pas mourir…Ce n’est plus Darla, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l’empêcher de vous nuire. Ceci, je vous le promets. J’en fais le serment, en ce lieu et en cet instant, sur les souvenirs qui m’appartiennent encore."
Elle espérait qu’ils comprendraient l’importance de cette promesse. Dans un monde où elle avait du apprendre à s’adapter et à cacher ses capacités, sa mémoire était devenue la chose la plus précieuse qu’elle possédait. Toutes ces personnes mortes pour le royaume vivaient encore à travers elle, à travers ses pensées, ses souvenirs…Rien n’était plus important à ses yeux.
Ils durent en prendre conscience, car ils ne prononcèrent pas de mot, mais ils se levèrent lentement et Erion murmura d’une voix grave des paroles qui, elle le savait, resteraient gravées dans son cœur comme l’appel d’un cor en pleine bataille.
"Que ferons-nous ? "
Elle releva la tête, l’air plus déterminé que jamais, les yeux brillants d’une volonté farouche.
"Nous devons d’abord retrouver le quatrième. Certains d’entre vous ressentent probablement déjà quelques émotions qui se rattachent à lui."Elle évita le regard de Lika et rencontra celui d’Erwan. Sa voix se fit plus insistante. "Et nous devons encore accomplir bien d’autres choses avant d’être prêt à affronter Darla. Rassemblez vous au centre de la pièce, éloignez vous des murs et je vous expliquerai de quelle façon nous retrouverons le quatrième. "
J'avoue...j'ai du tout relire aussi Et du coup ça explique la quantité moindre du texte posté, vu qu'il a fallu que j'me relise tout le début et qu'il était déjà pas mal tard...Bref, je tente de rattraper le retard vu que c'est le début de mes cours d'amphi et que j'ai tout de même beaucoup moins d'heures qu'avant, donc beaucoup moins de boulot...J'espère pouvoir continuer régulièrement la nouvelle. De toute façon je n'abandonnerai pas et je la finirai, devrais-je avoir trente ans lorsque j'écrirai la dernière phrase de ce récit!
Moi qui découvre, j'ai copié sous word...et passé au correcteur orthographique, ca a enlevé quelques vaguellettes rouges...
Sinon j'ai bien aimé le texte et l'idée...
D’un geste, elle leur intima le silence. Elle n’avait pas de temps pour des explications, et avait peur de les effrayer en leur présentant ce qu’elle s’apprêtait à faire.
"Quoiqu’il se passe à présent, ne bougez pas. Restez silencieux et tenez vous près les uns des autres. Cela me coûte beaucoup en terme de puissance, et je n’aurais pas la force nécessaire s’il faut recommencer. Ne me déconcentrez pas, c’est essentiel. " Ce pourrait être mon dernier conseil. Tant de puissance et si peu de pouvoir…Et si je n’y survivais pas ? "Je compte sur vous pour vous occuper des détails une fois arrivés. Non, ne parlez pas. Sous aucun prétexte vous ne devez rompre le silence. Vous pouvez fermer les yeux, si vous préférez. Ce serait le mieux, d’ailleurs. Maintenant, commençons."
Lorsqu’elle sortit la dague de sa jupe, ils sursautèrent. Non, son rêve prémonitoire n’avait certes pas été inutile. S’il en avait été autrement, si elle n’avait pas été réveillée par ses cauchemars…Elle décida de ne pas y penser. Ce qui était fait était fait, et jusque là ils étaient vivants, et c’était tout ce qui comptait. Lorsqu’elle releva la tête Maria et Clara avaient fermé les yeux, mais les trois autres l’observaient avec dans le regard une fascination évidente. Cela la rassura, et lui fit peur en même temps. Ils étaient irrésistiblement attirés par le pouvoir, par le Don. Trop attirés ? Son père avait il eu raison de les craindre ? Son père…Les pensées de Darla. Etait-elle encore elle-même à présent ? Et si oui, combien de temps le resterait-elle ? Je suis moi. Je ne peux pas disparaître, ma Mère, vous m’avez créée à présent, ce corps m’appartient, et cet esprit aussi. IL M’APPARTIENT VOUS M’ENTENDEZ ??? D’un seul coup puissant, elle se tailla les veines, répandant sur le sol le liquide écarlate si précieux à ses yeux, celui qui lui permettait de revendiquer son statut d’humaine à part entière. Des bras se tendirent vers elle…Elle les repoussa fermement. "Restez en arrière, groupés ! Ne bougez surtout pas !"
Et ainsi, ses mains rouges de sang, ses cheveux châtains ondulants dans son dos, elle invoqua la puissance de sa mère, et répandant son sang en cercle autour d’eux elle prononça les mots dont elle avait connaissance. Il n’y eut pas d’éclair, pas de lumière aveuglante surgie de nulle part comme on en montrait tant dans les films à la télévision, rien qui puisse trahir le déchaînement de puissance pure auquel ils assistèrent à cet instant. Cependant, ils aperçurent tous un mouvement du coin de l’œil, et quand ils observèrent la pièce de nouveau, elle avait changé. Ils se tenaient désormais dans ce qui semblait être une salle d’opération. Dans l’air flottait une odeur de médicaments, caractéristique des hôpitaux. La porte s’ouvrit soudain, révélant un homme d’une quarantaine d’année dont le visage portait les stigmates de la fatigue. Il sembla d’abord surpris de les voir, puis se précipita à grands gestes vers eux. Ils se préparèrent à expliquer leur présence quand ils entendirent ses paroles.
"Bon sang mais que s’est-il passé ici ? Aidez-moi bordel ! Elle risque de mourir ! Infirmière, venez m’assistez ! J’ai besoin de matériel !!!"
Ebahis par le comportement de l’individu et choqués par le voyage - car c’était bien un voyage qu’ils avaient effectués, même s’ils ignoraient encore comment cela était possible - ils portèrent leur regard sur le sol que désignait le médecin…et remarquèrent alors le sang qui se déversait toujours du corps inerte de Sarah…
"Je vais bien, merci. Je tâcherai de faire attention la prochaine fois, je vous le promets. Si je n’étais pas si maladroite…"
"Ce n’était pas aussi grave que ce que j’ai pensé en vous apercevant dans cette salle vous savez, mais cela aurait pu mal se terminer. Cet objet que vous teniez…Vous savez, j’ai un très bon ami qui pourrait peut être vous aider. Il est habitué à ce type de cas, il pourra vous conseiller…hum…eh bien, vous écouter je veux dire…je ne sais comment vous expliquer ceci."
Sarah sentit la colère monter en elle, et elle réprima son envie de gifler cet homme. Après tout, il essayait de l’aider, et en d’autres circonstances elle l’aurait considéré comme un médecin soucieux de ses devoirs et de ses patients. En d’autres circonstances. Pour le moment, tout ce qui l’importait était de retourner auprès des autres.
"Je ne suis pas suicidaire, docteur. Je sais que vous tentez de m’aider, et que vous pensez que je me suis taillée volontairement les veines, mais je vous l’assure une nouvelle fois : je n’ai aucune tendance suicidaire. J’ai parlé aux infirmières, dû subir les interrogatoires et rencontrer les psychiatres, et à présent qu’il est clair que tout ceci n’était qu’un malentendu j’ai l’intention de déposer une décharge et de m’en aller de cet hôpital. Je vous remercie de tous vos efforts et de tout ce que vous avez fait pour moi. J’espère que vous prendrez toujours autant soin de vos patients."
Sur ce, elle se dirigea vers l’accueil sans un regard en arrière. Quatre heures. Elle avait perdu quatre heures en interminables discussions sur son état psychologique et son état de santé, et dès les premières questions elle avait su ce qu’ils cherchaient : une faille, un manque ou un vide quelque part…Ils pensaient qu’elle voulait la mort. Sa mort. Cela l’avait fait sourire, au départ, qu’ils soupçonnent son envie de mourir alors même que son plus grand désir était de vivre pleinement par elle-même. Puis elle avait pensé aux enfants, ceux qui devaient être livrés à eux-mêmes tandis qu’elle devait subir tous ces interrogatoires inutiles. Alors elle avait répondu avec plus d’intérêt, afin d’écourter l’entretien et de regagner l'endroit où se trouvaient ses protégés. Quatre heures perdues en vain. Ils avaient certes moins gaspillé de temps ici que s’ils avaient dû faire le trajet matériellement, mais chaque minute comptait pour eux.
Après avoir signé la décharge que lui tendait l’infirmière, elle rejoignit les autres dans la salle d’accueil d’un pas résolu…Elle sentait déjà le quatrième, tout près d’ici…
Lika avança vers elle, et elle fut choquée des changements opérés sur elle. Ses cheveux était devenus plus longs, et ses ongles avaient pris une teinte bleuâtre, comme si le vernis qu’utilisait jadis la guerrière défiait le temps et l’espace pour regagner sa place…Ou comme si…
Une déchirure, une atroce douleur dans sa tête. Quelque chose se passerait bientôt. Entre les espaces de la Trame, l’ordre fut bouleversé. Elle le ressentit comme un désastre à venir, un immense chaos provoqué par la rencontre entre deux mondes. De nouveau la jonction serait faite, et cette fois la mort serait sa messagère. Elle apparut soudain, au milieu des flammes, dansant au milieu des cadavres, les débris de verre sur la terre retournée lui renvoyant son visage…Non. Renvoyant le visage de Darla. Et dans sa main elle tenait une forme étrange, écarlate, animée d’un battement régulier. Son propre cœur… Elle était tenue à la taille par Erion, et Erwan tentait vainement de la ranimer. Lika semblait discuter avec le médecin, de telle façon qu’il ne pouvait voir ce qu’il se passait derrière la haute silhouette de la jeune femme aux cheveux couleur de neige.
Elle les repoussa non sans douceur et marcha en direction de la sortie. Elle devait les informer de sa vision, mais avant tout ils devaient partir d’ici. Le docteur qui s’était chargée d’elle la regardait de nouveau avec insistance et elle ne pouvait pas se permettre de gâcher plus de temps. Une fois dehors, elle savoura la sensation de chaleur sur sa peau. Le soleil était haut dans le ciel, la journée n’était pas aussi avancée qu’elle l’avait supposée. Elle réunit ses forces, et partit en direction du sud, rejoint bientôt par les autres. Le quatrième n’était plus bien loin…
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Toujours passionnant . on attend la suite . J'espère qu'on l'aura avant tes trente ans . Pense à moi !
A propos, si tu as le temps, j'aimerai ton avis sur " Les Astres Jumeaux "
Eh bien mes amis, il se fait tard et je n'arrive pas à écrire la suite...la semaine prochaine promis Le vendredi soir est généralement consacré à l'écriture Ah, Shaevar, Erwan sera bien sûr débarassé de son bracelet...mais dans des circonstances particulières qui auront des conséquences très importantes sur la suite de l'histoire.
Aelghir, j'ai commencé à lire les Astres Jumeaux, ça a l'air très développé comme histoire et ça accroche bien, pour le moment je n'ai pu lire que le début (un peu plus du premier chapitre seulement malheureusement) mais j'aime bien.J'avancerai un peu plus chaque we et j'essaierai de mettre quelques critiques si je vois des trucs qui me choquent.
Sur ce, je vais me coucher! Bonne nuit mesdames messieurs et à très bientot pour de nouvelles aventures!
Rien malheureusement, elle dort depuis quelques temps et j'crois qu'elle est très loin d'avancer d'un poil pour la simple raison que je n'ai pas le temps pour rien et quand je m'arrête de bosser j'ai pas le goût de reprendre un stylo j'veux sortir et m'aérer. La vérité c'est que le droit c'est très dur et que je suis plus sûr de pouvoir y arriver, j'ai beau travailler ça paye pas, et j'en ai marre de bosser dans le vent...On verra comment ça se passera, en attendant cette histoire à ma grande faute s'arrêtera là pour le moment, désolé...Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire et vraiment navré de devoir vous "couper" au milieu ainsi, mais y a des priorités et pour l'instant c'est mes études...A bientôt, j'espère que tout le monde va bien.
Galldrenn.