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Prisonnier-Labyrinthe
(Sujet créé par Kyr l 16/06/06 à 00:36)
non favori


Il y avait un concours a l'echelle nationnale sur le thème "prisonnier" vers le mois de mars, j'ai pas eus le temps de participer mais... pour le fun, voila ce que ca aurait donné


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Kyr
08/06/2006 10:07
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Labyrinthe...

C'est dans un labyrinthe qu'il m'ont mis, même si je ne l'ai pas deviné tout de suite... J'ai été condamné à mort mais ils me laissent une chance... Comme dans la nature, les plus malins et résistants s'en sortent...

Il fait noir, si noir qu'il pourrait surgir n'importe quoi sans que je ne m'en rende compte... Ont-il reprit le concept antique du labyrinthe de crête ? Vais-je rencontrer un lion ? un animal mystique ? De toutes façons je suis résigné...
Les bras en croix, mes mains effleurent de parts et d’autres les murs humides et recouverts de moisissure... Les champignons se glissent sous mes ongles... Peu importe, je suis déjà sale...
Encore et encore je marche, j'avance à grands pas réguliers. J'ai décidé de suivre le mur de droite... Dans tout labyrinthe on s'en sort en longeant toujours le même coté il parait. Du moins je l'espère... Un croisement... puis un autre...inlassablement, je tourne à droite... Toujours, au moment où ma main gauche quitte le mur, j'ai peur... puis de nouveau, je suis dans un couloir et mes deux mains reposent sur les parois.
Une courbure... puis un croisement... une ligne droite... un croisement...

Marchant, je me remémore mon entrée ici pour passer le temps... Pour ne pas perdre la notion du temps... C'était quand ? Il y a 4 heures ? 10 heures ? Une journée ? Ou bien plus peut être... Je commence à fatiguer... Je ne me suis pas arrêté depuis qu'ils m'ont jeté ici depuis une trappe. J'ai percuté le sol, faisant une chute que j'ai évalué à deux mètres environ... Puis ils m'ont envoyé un sac... Dedans j'ai trouvé du pain et une gourde en peau tannée qui contenait de l'eau, une autre qui renfermait un autre liquide... Une corde aussi... Cela ressemblait à un kit de survie... Le pain était frai, j'en ai dévoré une bonne partie mais une pensée m'a arrêté. Et si ces vivres étaient les seuls dont je disposait ? Je pensais alors être dans une cellule... Mais, et si cette trappe ne s'ouvrait plus...
C'est à ce moment, après avoir rangé soigneusement le pain dans ma besace, que j'ai décidé d'explorer ma nouvelle cellule... Alors, je m'étais aperçu que j'étais dans un couloir...

Et depuis, je marche... Le sac qui pend sur ma hanche commence à peser... Une fois de plus, je le change d'épaule... lâchant a regret la rassurante paroi...

Et après ? Je m'étais mis en marche... Dans un couloir droit... Puis après quelques pas, mon pied avait buté dans quelque chose... un petit rocher sans doute qui avait roulé au loin... J'eu beau chercher, à quatre pattes par terre, je ne l'avais pas retrouver...
Et puis... A quoi m'aurait-il servi ? Je ne sais pas... l'instinct de survie me dictait de tout récupérer... le moindre objet pourrait être utile... Et cette corde... Les gardes plaisantait au dessus de moi, disant qu'ils l'avaient ajoutée pour que je puisse me pendre avec... puis leurs voix s'étaient éloignées et tout était redevenu silencieux...

Je continue de marcher, le seul son qui résonne contre les murs de pierre est celui de mes pieds nus sur le sol... Parfois, le bruit d'une flaque perturbée par mes pas...
Tandis que je marche, j'entends à nouveau d'autres pas, et à nouveau, je m'arrête faisant le plus de silence possible... l'Autre, il ne s'interromps que quelques secondes puis a nouveau, ses pas s'éloignent...
C'est la deuxième fois que j'ai la preuve que je ne suis pas seul dans ce labyrinthe... Mais je ne veux pas savoir qui est, ou qui sont, mes compatriotes...

Toujours... Toujours le même schéma... comme un modèle régulier : une ligne droite, une courbe puis une ligne droite une courbe... Comme une figure de géométrie parfaite... et le tout ponctué de carrefours.

Et me voila à nouveau dans un couloir en ligne droite... Puis, maigre diversion dans la monotonie de la marche, à nouveau, mon pied heurte quelque chose... cette fois ci, j'ai le réflexe d'écouter attentivement les sons qui suivent et je détermine où l'objet à roulé... j'avance à quatre-patte dans cette direction et mes mains retrouvent enfin l'objet... Il est assez gros... La taille d'une main... peut être un peu plus gros...
Palpant de mes doigts sales, je sens une surface lisse creusée par endroit... Je suis prit de nausée... Mon visage se crispe dans une grimace... J'ai reconnu... un crâne humain... La surface lisse était creusée de petites griffures...
Des rats... Ainsi, après sa mort, l'homme avait été la proie de rats et peut être d'autres animaux...
Avait-il succombé à la marche ?
Le reste du corps ne doit pas être loin... Mais je suis trop dégoûté pour le chercher... Puis, une affreuse idée s'impose à mon esprit... Frébilement, je dépose le crâne contre le mur et moitié-courant, moitié-marchant, je longe ce même mur, toujours dans la même direction... Un croisement, un arc de cercle... A nouveau un croisement... Et me voila dans un couloir en ligne droite... Je m'arrête... m'adosse au mur de droite pour le longer... je me force pour ralentir mon pas... j'avance maintenant de coté, d’un un rythme plutôt lent... les talons et le dos collés au mur...

Ce que je redoutais arriva... Au bout d'une dizaine de mètres environ, mon pied nu toucha quelque chose... Je me penchais, tremblant et reconnu un crâne...
Ainsi c'était cela... Je tournais toujours autours d'un même bloc de pierre depuis ma descente ici... Je n'avait pas avancé d'un pouce... La douloureuse évidence m'immobilisa quelques secondes.
Ainsi, c'était cela... Si le malheureux homme n'avait pas succombé avant moi, j'aurais poursuivit mon avancée, sans pourtant progresser... La pensée que j'aurais pu finir mes jours à tourner en rond m'arracha un frisson.
Voilà que j'avais déjoué la première épreuve de ce labyrinthe...
Découvrir la feinte. Je glisse la relique de mon camarade de fortune dans la besace qui est suspendue a mon coté et en profite pour prendre un morceau de pain que je savoure religieusement avant de me remettre en route. Cette fois ci, dès le premier croisement, je quitte sans hésiter la muraille, tendant les bras devant moi à la recherche de la surface froide qui me fait face. Reste à faire un choix... A droite ou à gauche... Je décide de tenter la gauche : jusqu’à présent, la droite ne m’a pas porté chance…

J'ai perdu tout sens de l'orientation je ne peux que me fier à ma mémoire et ne pas cesser de tourner dans la même direction.

A nouveau, je marche longtemps... Je ne sais pas combien de croisements j'ai dépassé déjà... Mais tous étaient sur ma gauche, je dois être dans un long couloir... J'ai l'impression de tanguer tellement j'ai marché. Je décide de m'arrêter et de passer la nuit sur place ou du moins de dormir ici : je ne sais pas quelle heure il est. Je me pelotonne donc contre le mur, recroquevillé sur moi même. J'ai l'habitude du froid... J'ai déjà passé plusieurs semaines en prison avant que l'on me jette ici... Ou est-ce que cela n'a duré qu'une semaine ? Je ne sais pas... Au moins, j'avais de la lumière... Ici, impossible d'évaluer le temps...

Je suis éveillé par un feu, un grand feu noir qui ne dégage aucune lumière... Je ne vois toujours rien... ou plutôt, je ne vois que ce feu comme si il absorbait la moindre existence... un feu de néant...
Je m'approche et je perçoit son influence, je tend une main que je ne vois pas... Je ne sens pas de chaleur... D'ailleurs... Je ne sens plus rien... Je m'aperçoit que je n'ai plus aucune sensation dans les doigts... Je tente de donner un ordre : de fermer le poing... mais mon cerveau semble me répondre qu'il ne voit pas où envoyer l'information et si j'insiste : "Au bout de mon bras", il semble m'assurer qu'il n'y a rien et n'y a jamais rien eut à cet endroit de mon corps. Je le crois...
Si ça se trouve, le feu est la sortie du labyrinthe... Si j'entre dans le feu, je pourrait m'échapper... J'ai tellement peur de rester enfermé ici pour le restant de mes jours que je me lance... Je saute à pieds joints dans le feu... ce feu salvateur... Ce feu qui m'obtiendra la liberté...

Le choc me réveille... Je suis au sol. J'ai frappé le mur sur mon coté avec le poing. J'ouvre les yeux... Enfin, je crois que j'ai les yeux ouverts... je ne suis sur de rien, je suis dans le noir complet. Mes membres sont engourdis par le froid. Voilà donc pourquoi dans mes rêves ils me paraissaient inexistants...
Je me frotte les épaules avec énergie pour me réchauffer, l'habitude du froid n'empêche pas les muscles de s'ankyloser et les miens en sont bien proche.

Ainsi ce n'était qu'un rêve... Très bien... Je suis résigné... il n'y a pas de moyens surnaturels pour sortir d'ici, il faut simplement de la volonté et un mental d’acier... Ce doit être la seconde épreuve : ne pas devenir fou…

Je me hisse sur mes pieds et sautille légèrement pour faire circuler le sang dans mes membres engourdis. Pour la seconde fois en si peu de temps, j'ai une pensée affreuse : me voilà dos au mur... Comment savoir dans quelle direction aller ? D'où suis je arrivé ? J'ai déjà beaucoup avancé dans ce long couloir mais comment savoir où aller pour ne pas rebrousser chemin... Espérant de tout cœur que je n'ai pas roulé de l'autre coté du corridor, je me place de façon à avoir le mur à ma gauche et je me met en marche... lentement au début car mes jambes sont douloureuses de courbatures...

Combien de temps le corps peut il vivre sans manger ? Sur quelle distance peut-on faire marcher un corps épuisé ? Si je mangeais un autre bout de pain... Aurais-je la force d'avaler ? J'avance de façon mécanique, sans réfléchir à la destination, ma conscience du monde qui m'entoure se limite à une portion de mon corps, un amas de nerf qui repose contre la surface de la muraille à ma gauche. J'ai à peine conscience que ma paume me brûle à force d'être frottée ainsi contre cette pierre rugueuse. J'ai à peine conscience que plus bas, mon estomac réclame de la nourriture... J'ai à peine conscience des pas que j'entends devant moi...

Des pas ? Serais-ce l'Autre ? Celui que j'ai aussi entendu tout à l’heure ?
Mon imagination vole à toute allure... Serais ce un minautaure... un être sorti des légendes ? Est-il armé ? Peut être devrais je craindre pour ma vie... Après tout... non... Tant pis. Je ne crains rien. Si je dois mourir, je mourrai...
Les pas continuent de s'approcher, de ma droite, ils sont passés devant... Je me suis arrêté, prêt à faire face à l'adversaire.
Tout à coup ils s'arrêtent. Des sons parviennent à mes oreilles... certainement des hurlements bestiaux... je suis pourtant surprit de reconnaître une langue humaine... Ainsi... Mon ennemi sera homme.

- Qui est là ?

Je ne répond pas. Je ne bouge pas...

- J'entend votre respiration, cela fait quelques temps que je vous entends progresser... Qui êtes vous ?

Je suis démasqué. Mais il ne semble pas agressif... peut être qu'il a peur de moi lui aussi. Je décide de m'annoncer.

- Je suis un condamné... Et vous ?

L'inconnu me réplique d'une voix d'outre tombe.

- Vous êtes armé ?

Je me contente de répondre systématiquement :

- Ne vous inquiétez pas... Je n'ai qu'une corde mais je n'ai pas l'intention de vous attaqu----

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, deux mains s'appliquent sur mes épaules et me propulsent en arrière, ma tête rebondit lourdement contre le sol et je me débat contre ces deux mains noueuses qui s'agrippent autours de mon cou. Mais mon adversaire doit être encore plus faible que moi : sans trop de mal, d'une impulsion des hanches, je passe par dessus lui et le plaque contre le sol à son tour. Je laisse alors mon corps agir pour moi... Mes doigts s'enlacent à la base de sa tête... Je ne réagit pas à ses coups, à ses cris. Je ne relâche pas mon étreinte jusqu'a ce qu'il ne bouge plus. Et là encore, je compte jusqu'a 10 avant de lâcher prise...

Brusquement je réalise ce que je viens de faire. Je viens de tuer un homme. Je recule en trébuchant. Mais après tout... On m’a condamné parce que j'ai tenté de tuer l'empereur...
Toujours sous les ordres de mon instinct, je me rue sur le cadavre de ma victime et récupère tout ce qui pourrait m'être utile. Je glisse ses vêtements dans sa besace que je fixe à mes épaules. Puis, l'esprit vide, je dépose à nouveau la main contre le mur et me met à courir pour m’éloigner de ce corps inerte. J'ai l'impression de ne pas marcher droit tellement je suis troublé par ce qui vient de se passer.

A-t-on le droit de tuer un homme ? Un homme désespéré qui ne m'a certainement attaqué que parce qu'il a eut peur ?
Qu'avait-il fait pour être lui aussi condamné ? Peut être était-ce un meurtrier... Peut être en m'attaquant n'assouvissait-il qu'une pulsion sanguinaire... Non, je n'ai pas à avoir pitié. Et puis, j'y ai gagné du pain, de l'eau, une nouvelle outre de ce liquide que je n'ai pas encore goûté et des vêtements...

Je fais quelques pas de course mais je m'arrete et décide de goûter ce que contiennent les deux outres pleines. Et tant pis si c'est un poison. Je me fiche de mourir.
J'ouvre donc l'une des deux et porte le goulot a mes lèvres ne prenant qu'une petite gorgée. Le liquide doux et dur a la fois coule dans ma gorge et je reconnais sans mal l'alcool d'Ostria. L'un des alcool qui rendent ivre le plus vite possible. Immediatement, je referme l'outre et la range dans la besace. Cet alcool réchauffe mais me rendrait vulnérable si j'en abusait. Je décide de le garder pour plus tard, mais est ce que j'arriverai a resister a l'envie de me saouler ? Qu'est ce qui arrivera si je croise a nouveau un homme alors que je suis ivre ? Je décide de ne pas y penser, de ne pas trop penser, et de me remettre en route le plus vite possible.

Je cours jusqu'a ce que tout à coups, je trébuche... Je ne comprend pas tout de suite ce qui m'est arrivé, je suis étalé sur la roche, mes pieds reposent encore sur l'objet qui m'a fait trébucher. Accroupi, je me retourne et tâte l’objet... Quand je réussis à l'identifier, je ne peut retenir mes larmes... Larmes de frustration, de colère, de désespoir...
Le corps mort sur lequel j'avais trébuché était celui que j'avais moi même exécuté quelques minutes plus tôt.
Lentement, les larmes ruisselant dans la crasse de mon visage crispé par la déception, je me redresse et m'adosse au mur. J'ai besoin de réfléchir.

Je ne suis pas dans un labyrinthe... C'est bien une cellule dans laquelle il m'ont jeté... Mais une cellule qui rend fou... Je comprend maintenant pourquoi cette corde paraissait si importante aux gardiens... Je comprends pourquoi l'Autre m'a attaqué dès qu'il eut l’espoir de me tuer... J'avais raison sur au moins un point : je n’aurais plus d’autre nourriture que ce qui remplit ma besace… enfin… mes besaces… Ainsi, me voilà chasseur.
Je décide de dormir un peu après avoir un peu grignoté mon pain, ce pain qui a commencé à durcir.

Je me réveille… j’entend les voix des gardiens au loin, mes sens sont aiguisés maintenant que ma vue est devenue inutile. Sans doutes vais-je devenir réellement aveugle… Quelle différence ?
Puis, les voix s’approchent, le bruit d’un pan de bois qu’on ouvre, d’un objet lourd qui chute et des rires…
Je ne suis plus seul dans mon antre. Je m’arme de ma corde, prêt à tuer pour survivre… pour manger et pour boire.
Je décide de suivre l’exemple de mon prédécesseur… Je laisse l’intrus se fatiguer… qu’il comprenne ou non que nous sommes dans une pièce circulaire dont le centre est occupé par deux blocs en demi-disque… Cela m’est égal. Dès que l’occasion se présente, je m’approprierai sa besace. Et les rats devront se battre contre moi pour cette nourriture.

Mon Autre, à nous deux !











Pin'shae
08/06/2006 11:24

Aielle ayant soumis un Champion.

il est super ce texte! dommage que tu n'aies pas participé à ce concours...

J'aime beaucoup l'ambiance, et l'évolution du mode de pensée du personnage. On ressent bien son espoir qui se transforme en angoisse, puis en instinct de survie, presque animal... Aaah cruauté de la nature humaine...

C'est terrible, dans tous les sens du terme, rien à dire de plus.

Kyr
08/06/2006 12:52
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Merci pin'shae
Arlequin
08/06/2006 17:04
Blog.

Oh mais c'est vraiment super bravo je te félicite continue comme ça c'est vraiment bien bon courage !
Jehane
09/06/2006 16:16
Les rêves n'ont pas d'air-bag

il est super ce texte! dommage que tu n'aies pas participé à ce concours...

J'aime beaucoup l'ambiance, et l'évolution du mode de pensée du personnage. On ressent bien son espoir qui se transforme en angoisse, puis en instinct de survie, presque animal... Aaah cruauté de la nature humaine...

C'est terrible, dans tous les sens du terme, rien à dire de plus.



Que dire de plus ? Que j'ai beaucoup aimé ? Qu'il y a juste ce qu'il faut de stress et de mystères ?
Voilà c'est dit.

En attendant de lire autre chose
Kyr
09/06/2006 23:35
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Et bien...merci a tous... je ne pensais pas que vous seriez nombreux a le lire... ^^
Shaevar
10/06/2006 00:02
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

Et un lecteur de plus, un!

Franchement, Kyrafine, j'aimerais savoir d'ou te vient l'inspiration pour ce texte. Je dois dire que je me demande où tu as pus dénicher cette idée (excellente au demeurant).

Si je n'aurais qu'une chose a dire (autre que des compliments) ce serait ceci: Je trouve dommage que la raison de sa condamnation soit mentionné. Pour moi cela crée un lien trop important avec le monde extérieur.

enfin, c'est a toi de voir!

J'ai passé un excellent moment a lire ton texte
Kyr
10/06/2006 00:33
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Et bien merci ^^

D'ou ca vient ?? d'un dessin sur une feuille en cours de philo alors que je cherchait l'inspiration pour le Cycle des condamnés (en poemes)
Et hop, ma tite pub ! lol

Quand j'ai vu la forme je me suis dit que ce serait affreux pour un homme d'être enfermé la dedans sans savoir qu'il était enfermé...
Enfin, pas réjouissant

Pour ta remarque, j'en prend note !
Merci !
et encore une fois, si vous voyez d'autres remarques dans le genre, je suis preneuse
Isaeda
10/06/2006 11:28
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

Waw comme qui dirait c'est un texte prenant! J'ai accroché malgré quelques fautes d'orthographes qui disparaîtraient sûrement avec une bonne relecture Mais sinon bravo, l'ambiance y est, j'aurais pas deviné la forme du "labyrinthe" toute seule en tout cas
Arhym
16/06/2006 00:36
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads

Excellent ! Captivant serait un terme approprié !
On se plonge immédiatement dans l'ambience.
Quel piège horrible ! Tu es démoniaque !
Kyr
20/06/2006 19:29
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Et oui ! Démoniaque et Aielle ... les meilleurs... et ben, je suis flattée que ca vous ai tant plu .

Si je m'en sens a nouveau l'âme, j'ai un autre thème en tête... le tout est d'y mettre des mots...
Caldazar
20/06/2006 19:48
Le Blob attaque !

Juste comme ca... le piege aurait pu etre encore plus vicieux avec un couloir sans angle... histoire de ne faire que tourner

(Tres bon texte ^^)
Pin'shae
20/06/2006 19:57

Aielle ayant soumis un Champion.

ben non justement je trouve... avec les angles, le prisonnier à l'impression de changer de direction, d'arriver a des carrefour, de faire des choix... si il n'y avait pas d'angle, il se rendrait compte plus vite qu'il tourne en rond...
Enfin c'est juste mon avis...
Kyr
20/06/2006 20:17
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Exact Pin'shae : il a l'impression de faire des choix... mais en réalité, quoiqu'il fasse il est piégé...
Je suis affreuse...
Pin'shae
21/06/2006 21:09

Aielle ayant soumis un Champion.

voui c'est presque aussi cruel que le poisson rouge de stered...
Caldazar
21/06/2006 23:54
Le Blob attaque !

voui c'est presque aussi cruel que le poisson rouge de stered...



Rhoooo mais il le méritait aussi (le poisson rouge)
Kyr
22/06/2006 15:01
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Il a tenté de tuer l'empereur ??

J'avoue, moi au moin, je met pas mes condamnés dans des mixeurs.
hybrid
26/07/2006 14:52
errante......

ben non justement je trouve... avec les angles, le prisonnier à l'impression de changer de direction, d'arriver a des carrefour, de faire des choix... si il n'y avait pas d'angle, il se rendrait compte plus vite qu'il tourne en rond...
Enfin c'est juste mon avis...



Quitte à faire dans le démoniaque, je pense que ça aurait été encore pire si cette cellule avait été non pas un rond coupé en deux, mais coupé en quatre, car là, entrait la dimension de l'angle droit et le choix d'aller tout droit, à droite ou à gauche, choix que ne peut pas avoir ton personnage (soit tout droit et à gauche, soit tout droit et à droite, soit gauche et droite)

Sachant qu'il a eu du bol de pas frôler la paroi externe, sinon il aurait tourné, et tourné, tourné...


...

Tout ça pour dire que j'ai bien aimé ton texte, l'évolution du perso et tout. Franchement très bien. Par contre je dois avouer avoir toujours du mal avec les textes relatés au présent^^, mais ça le rend plus oppressant d'une certaine façon...
Kyr
29/07/2006 23:52
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Oui, mais avec 4 blocs centraux ca arait éé plus long a raconter

Sinon, merci a tous pour vos commentaires, je suis contente que le rendu psycologique du perso soit réussit
Kyr
04/08/2006 14:08
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Alors, je me suis appercue que j'avais oublié de dire ce que contenait la deuxième outre.
Libre a vous de garder en tête ce que vous aviez imaginé, mais j'ai ajouté un paragraphe, a sa place, expliquant cette partie du mystère...
Enfin, c'est court mais c'est pour ne pas laisser un "?". Moi j'aime moyen ca dans ce que je lis ^^
P.P. Jak.
11/09/2006 12:11
Morat'

Bravo Kyr, j'aime beaucoup ton texte. J'ai l'impression qu'il est tiré d'un cauchemar réellement rêvé si je puis dire.
Le fait qu'il n'y ai que du bois et des pierres dans la structure du labyrinthe nous situe dans le passé d'une certaine manière, et lorsque tu mentionnais le motif de la condamnation cela situait, dans mon esprit, la scène dans le monde médiéval, voire antérieur. Maintenant tout est possible...
Pour finir, le personnage va devenir un vrai Gollum vivant dans le noir mais à l'intérieur même de son anneau, à moins que son 'trésor' ce soit ses besaces. Gollum ne mangeait-il pas quelques jeunes orcs qui s'aventuraient dans sa grotte ?
Kyr
05/12/2006 22:59
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Qui sait ^^

dans tous les cas, flatée que ca t'aie plu ^^
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