La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
Le cycle du Vampire
(Sujet créé par Kyr l 26/11/05 à 20:15)
Je sais pas ou le mettre...
si des modos ont une idée, pas de problèmes pour le déplacer...
MODO : comme c'est un sujet à part entière, je l'ai mis dans le Grimoire. Sinon tu aurais pu placer juste le poème dans le topic "concours de poèmes" dans la section Libre.
Tu es trop modeste, il ira très bien ici .
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Hello ^^
Alors... j'ai un peu peur de faire pale figure a coté des grands poetes de la Pierre... c'est pour ca que je me met modestement dans la section Libre...
Mais peut être y a il un sujet pour ce que je vais mettre qui existe déjà...mais n'ayant pas encore repris tous mes repères (du tout... lol). Donc, voila... imitant Aeglir et ces Cycles... Je me suis lancée aussi dans un cycle...
Je ne promet ni grande poesie, ni régularité de la production mais je voudrais un avis... et n'hesitez pas, balancez !! (mais pas méchament quand même... )
Bon, j'arrete de parler !
LE VAMPIRE - Prologue
Ecoutez la complainte d'un vampire chagrin
Ces mots sont la chanson qu'au détours d'une nuit
Vous surprendrez peut être assourdis par les mains
Qu'il porte à son visage, cet être maudit.
Mais comdamné à vivre et las de l'existence
Il doit pourtant tuer, absurde résonnance.
Il a tant vu la Mort ne pouvant l'esperer,
Que parfois quand il dort, elle vient le narguer :
Il rêve de cesser du jour au lendemain
D'être ce meurtrier sacrifiant les humains
Mais quand revient le temps où il est rassasié
Et qu'il songe à nouveau à ses fautes passées
S'élève vers le ciel une plainte sans fin.
Ecoutez à présent ce tragique assassin :
LE VAMPIRE I
Je fus un orgueilleux et prétentieux poète
L'emportant sur le coeur de naïves femelles
J'aimais leur compagnie et leur esprit de fête
Bonnes a prendre en amies mais jamais vraiment belles.
J'étais l'ombre qui passe et l'amant sans tendresse
Je connus Aphrodite, une nymphe en satin,
- Eros d'un instant, simulacre divin -
Ainsi dès le matin, je m'en fus sans tristesse.
Ce n'était pas bien sur la première donzelle
A me maudire ainsi et de mort et d'enfer
Alors j'en avais ris, mais j'ai eu pitié d'elle...
On ne m'y prendra plus, depuis ce temps je erre...
Je revins sur sa couche , elle m'offrit, d'un baiser
D'une morsure au cou, une goutte de sang
Perle de sa survie et d'immortalité
Elle donnait a coup sur un poison languissant.
LE VAMPIRE II
Je devenais ainsi, un artiste éternel
Je promettais alors de devenir fidel
Que jamais, plus jamais je n'abandonnerais
Celle que, sans remord, j'aimais et dénudais.
Ainsi, je suis en quête, au hasard de ma route
D'une à qui j'offrirais ma liberté, ma vie.
Pourtant depuis le temps que je erre, je doute
De me trouver un jour, d'une femme l'envie
Je ne suis pas lassé des plaisirs de la chair
Mais cela fait longtemps, trop longtemps que j'espère
En ma chance, en Pluton... que l'un des deux m'assiste !
Qu'on m'aime ou que je meurt, si l'un des deux existe !
Car a force d'années, a force de tourments
J'en ai assez je crois, de ma race et mon clan.
LE VAMPIRE III
Ainsi j'offre mon ame a qui prendra mon coeur
A la faucheuse en robe ou la fille en jupon
Je prendrai qui viendra c'est sans doute une erreur...
Disputez toutes deux mes faveurs et mes dons...
Me voila a nouveau prometant des merveilles
Pourtant je m'affaiblis a chaque heure qui passe
Pour elles il faut tenir ma ferveur en eveil
Je combat mon ennui et le temps qui m'arrasse
Le conjugué des deux croisa ma route un soir,
Un ange de la mort, superbe et magnifique
Une femme divine du clan du desespoir
Lors, du fil de ma vie, j'ai perdu la musique :
La nymphe de mon ame, bourreau de liberté
M'a fait son prisonnier, elle, ma dulciné
LE VAMPIRE IV
Elle étanchait sa soif quand je l’ai rencontrée
Après son vol nocturne, elle le sacrifiait :
Une proie plutôt simple un jeune homme un mortel,
Qui malheureusement, avait surprit ses ailes.
Si il avait été quelque peu averti
De ce qu’elles signifiaient, il se serait enfuit
Elle avait dans son cou enfoncé les canines.
Dans une ultime étreinte elle donnait la Mort :
Qui supprime les fautes et fait taire le corps
Mettant fin aux souffrances, douce médecine.
Son charme ésotérique enivra mon esprit
Tandis qu’en ses yeux rouges elle captait mon cœur.
Elle eut tout simplement pour votre serviteur
Un signe de la tête et un air de défi.
LE VAMPIRE V
Je suis seul à présent et repense à cela
Me rappellant le temps où c'était moi la proie
Le souvenir affreux de ma condamnation
Hante toujours mon âme et trouble ma raison.
Les mots de mon bourreau me reviennent en tête
Ce discours qu'elle fit à mes autres victimes
Déjà j'étais maudit et reniais le crime
Mais elle déclara ma punition parfaite.
Enfin impitoyable elle m'abandonna
J'ai dû apprendre seul quel était mon combat.
Chaque fois que je mors, chaque fois que je vole,
Toujours je me souviens ces cinglantes paroles
Qui en quelques instants, ont scéllé de tristesse
Mon monde décadent, muselant mon ivresse.
LE VAMPIRE VI
Le cadavre c'est moi, n'ai ni joie ni chaleur
Puisqu'en moi corps et âme ont le gout de ces pleurs.
Que je ne peux verser, ces larmes qui m'emplissent,
Et qu'à jamais je reste de Satan le fils.
Mes yeux sont toujours secs : nacrés, vermeils, acides.
Mes instants sont tristesse, ennui et fratricide.
J'execute mes frères et leurs enfants mortels.
Je me nourris en Lui et je m'abreuve en Elle.
J'ai du pourtant l'apprendre, et l'apprend chaque fois,
Ma fratrie pour toujours est composée de ceux
Qui comme moi la nuit font des festins sans joie.
Ils oublient la douceurs de larmes au fond des yeux
Et soulageant leur peine en la noyant de sang
Il abandonnent ainsi leurs souvenirs d'enfants.
LE VAMPIRE VII
Est ce alors un inceste d'aimer cette femme ?
Quand bien même j'aurais le droit de l'admirer,
Ses yeux pleins de mépris, comment les oubler ?
Comment puis-je esquiver ce désir qui me damne ?
J'explorerai son âme et percerai ses peurs
De son coeur entravé je serai le veilleur
Si son âme est lassée saurai lui rendre joie
Si son coeur est glacé, pourrai chasser le froid.
N'accordant de valeur qu'a l'ivoire des crocs
Mais il faut s'y résoudre, elle n'a besoin de moi,
Elle apprécie le meurtre et ne comprendra pas.
Elle rira au nez de ce pauvre poète
Et pour le provoquer tuera un nouveau né
Conflit de deux passions, moi j'en perdrai la tête.
LE VAMPIRE - Epilogue
Ainsi le malheureux compose-t-il une ode
A celle qui est cause de toute souffrances
Qui, ne voulant l'aimer justifia son exode
Il a fuit ses parages et loin, souffre en silence.
La belle n'a jamais sut la passion qu'il eut
Poursuivant ses rapines elle chasse de nuit
Mais lui s'est retiré et ne se montre plus
Seul un chant nostalgique atteste qu'il survit
Il chante à tour de rôle son avenir vendu,
La tendre humanité, celle qu'il a perdu,
Celle dont au contraire il a croisé les pas.
Pour lui tout est pretexte à jouer de sa voix
Son ultime morsure : eternelle chanson,
Récit de ses tourments, baume au coeur des vivant :
Un vampire... se meurt... du temps...
Khyra'fyn
Et pour l'instant c'est tout , désolée du suspens... (insoutenable n'est ce pas mdr
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Merci Damar...
Voila le 3eme... version beta en attendant de faire mieux...
Dites ce qui ne vas pas
LE VAMPIRE III
Ainsi j'offre mon ame a qui prendra mon coeur
A la faucheuse en robe ou la fille en jupon
Je prendrai qui viendra c'est sans doute une erreur...
Disputez toutes deux mes faveurs et mes dons...
Me voila a nouveau prometant des merveilles
Pourtant je m'affaiblis a chaque heure qui passe
Pour elles il faut tenir ma ferveur en eveil
Je combat mon ennui et le temps qui m'arrasse
Le conjugué des deux croisa ma route un soir,
Un ange de la mort, superbe et magnifique
Une femme divine du clan du desespoir
Lors, du fil de ma vie, j'ai perdu la musique :
La nymphe de mon ame, bourreau de liberté
M'a fait son prisonnier, elle, ma dulciné
Kyr
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Bon... j'ai pas encore repris les autres... mais au cas ou certains sont interessés....
La suite :
LE VAMPIRE IV
Elle étanchait sa soif quand je l’ai rencontrée
Après son vol nocturne, elle le sacrifiait :
Une proie plutôt simple un jeune homme un mortel,
Qui malheureusement, avait surprit ses ailes.
Si il avait été quelque peu averti
De ce qu’elles signifiaient, il se serait enfuit
Elle avait dans son cou enfoncé les canines.
Mettant fin aux souffrances, douce médecine.
Dans une ultime étreinte elle donnait la Mort :
Qui supprime les fautes et fait taire le corps
Tandis qu’en ses yeux rouges elle captait mon cœur.
Son charme ésotérique enivra mon esprit
Elle eut tout simplement pour votre serviteur
Un signe de la tête et un air de défi.
Kyr
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
LE VAMPIRE IV
Elle étanchait sa soif quand je l’ai rencontrée
Après son vol nocturne, elle le sacrifiait :
Une proie plutôt simple(,) un jeune homme(,) un mortel,
Qui malheureusement, avait surprit(surpris) ses ailes.
Si il (s'il) avait été quelque peu averti
De ce qu’elles signifiaient, il se serait enfuit(enfui)
Elle avait dans son cou enfoncé les canines.
Mettant fin aux souffrances, douce médecine.
Dans une ultime étreinte elle donnait la Mort :
Qui supprime les fautes et fait taire le corps
Tandis qu’en ses yeux rouges elle captait(capturait ?) mon cœur.
Son charme ésotérique enivra mon esprit
Elle eut tout simplement pour votre serviteur
Un signe de la tête et un air de défi.
Kyrafine
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Bon ben... Celui la, je ne l'ai pas encore revu... mais vu que vous remarquez mieux les erreurs que moi...
LE VAMPIRE V
Je suis seul à présent et repense à cela
Me rappellant le temps où c'était moi la proie
Le souvenir affreux de ma condamnation
Hante toujours mon âme et trouble ma raison.
Les mots de mon bourreau me reviennent en tête
Ce discours qu'elle fit à mes autres victimes
Déjà j'étais maudit et reniais le crime
Mais elle déclara ma punition parfaite.
Enfin impitoyable elle m'abandonna
J'ai dû apprendre seul quel était mon combat.
Chaque fois que je mors, chaque fois que je vole,
Toujours je me souviens ces cinglantes paroles
Qui en quelques instants, ont scéllé de tristesse
Mon monde décadent, muselant mon ivresse.
(Et voila le discour en question : )
"Vous obtiendrez justice
Pour son crime de sang
Car voilà mon caprice
Voici son chatiment :
Que cet être funèbre
Ne devienne qu'une ombre
Condamné au tenèbres
Errant dans les décombres.
Il bafoua l'espoir, le perdant dans le vent
Et tel un ange noir, il sème les tourments.
Qu'il devienne éternel, c'est pire que l'enfer
Il sera immortel, ce sera son hiver."
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
En revoila un peu
LE VAMPIRE VI
Le cadavre c'est moi, n'ai ni joie ni chaleur
Puisqu'en moi corps et âme ont le gout de ces pleurs.
Que je ne peux verser, ces larmes qui m'emplissent,
Et qu'à jamais je reste de Satan le fils.
Mes yeux sont toujours secs : nacrés, vermeils, acides.
Mes instants sont tristesse, ennui et fratricide.
J'execute mes frères et leurs enfants mortels.
Je me nourris en Lui et je m'abreuve en Elle.
J'ai du pourtant l'apprendre, et l'apprend chaque fois,
Ma fratrie pour toujours est composée de ceux
Qui comme moi la nuit font des festins sans joie.
Ils oublient la douceurs de larmes au fond des yeux
Et soulageant leur peine en la noyant de sang
Il abandonnent ainsi leurs souvenirs d'enfants.
Kyr
Le cadavre c'est moi, n'ai ni joie ni chaleur
Puisqu'en moi corps et âme ont le gout de ces pleurs.
Que je ne peux verser, ces larmes qui m'emplissent,
Et qu'à jamais je reste de Satan le fils.
Le "c'est moi, n'ai ni joie ni chaleur" sonne un peu bizarrement je trouve. Maintenant ça va, mais sur le coup... J'ai aussi été un peu gênée par le "de Satan le fils", même si c'est pour la rime.
Mais le reste me plait beaucoup, c'est bien sympa.
Je fus un orgueilleux et prétentieux poète
L'emportant sur le coeur de naïves femelles
J'aimais leur compagnie et leur esprit de fête
Bonnes a prendre en amies mais jamais vraiment belles.
[...]
Moi j'aurais juste un truc à dire sur ce dernier vers : il y a 13 syllabes et non pas douze ("bonnES à prendre" le S rajoute une syllabe me semble-t-il à cause de la liaison du "s" avec "à") Maintenant je suis pas une spécialiste des poèmes mais j'aime bien ce que j'ai lu
hybrid, si tu te cherche une communauté, les Shen An Calhar t'ouvrent les bras!
Merci beaucoup pour ta proposition mais cette histoire de comm me laisse un peu perplexe, surtout les... "Shen An Calhar", c'est ça ? je ne suis pas très avancée encore dans ma lecture de la roue du temps (VF tome 7 donc VO... début tome 4) et les Shen An Calhar... ça ne me dit pas à quoi ça fait référence mais je me pencherai sur la question dès que j'aurai au moins fini de lire tous les tomes en français.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Et encore une couche...
LE VAMPIRE VII
Est ce alors un inceste d'aimer cette femme ?
Quand bien même j'aurais le droit de l'admirer,
Ses yeux pleins de mépris, comment les oubler ?
Comment puis-je esquiver ce désir qui me damne ?
J'explorerai son âme et percerai ses peurs
De son coeur entravé je serai le veilleur
Si son âme est lassée saurai lui rendre joie
Si son coeur est glacé, pourrai chasser le froid.
Mais il faut s'y résoudre, elle n'a besoin de moi,
Elle apprécie le meurtre et ne comprendra pas.
N'accordant de valeur qu'a l'ivoire des crocs
Elle rira au nez de ce pauvre poète
Et pour le provoquer tuera l'enfant nouveau.
Conflit de deux passions, moi j'en perdrai la tête.
Kyr
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Remonte petit topic ^^
Voià, je ferme le cycle... Désolée auprès des fans... très nombreux je m'en doute !! MDR
Et au passage j'actualise le premier post pour completer
LE VAMPIRE - Epilogue
Ainsi le malheureux compose-t-il une ode
A celle qui est cause de toute souffrances
Qui, ne voulant l'aimer justifia son exode
Il a fuit ses parages et loin, souffre en silence.
La belle n'a jamais sut la passion qu'il eut
Poursuivant ses rapines elle chasse de nuit
Mais lui s'est retiré et ne se montre plus
Seul un chant nostalgique atteste qu'il survit
Il chante à tour de rôle son avenir vendu,
La tendre humanité, celle qu'il a perdu,
Celle dont au contraire il a croisé les pas.
Pour lui tout est pretexte à jouer de sa voix
Son ultime morsure : eternelle chanson,
Récit de ses tourments, baume au coeur des vivant :