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Joute 33
Joute 33 Texte C : Orgueil et tourments de Daniel
Le 15/08/2013 par Sordon non favori


"Daniel, Je vous déclare coupable de la mort de treize milliards d'humains, de l'extinction de près de 90% de la faune terrestre et de l'état global de dégradation des infrastructures mondiales."



"Coupable!" Après toutes ces années, le seul fait de penser à l'air qu'avait le juge lorsqu'il a prononcé ce mot me donne des aigreurs d'estomac, sans compter le reste. En particulier ma condamnation ;
"Daniel, Je vous déclare coupable de la mort de treize milliards d'humains, de l'extinction de près de 90% de la faune terrestre et de l'état global de dégradation des infrastructures mondiales."

Prononcée avec le ton qu'il venait d'utiliser pour condamner l'homme qui avait volé des pommes à son voisin. Un sacré péteux oui!

Enfin bon ! Mon nom est Daniel Granborough. Si je suis en train d'écrire ces lignes, c'est dans l'espoir qu'un jour, quelqu'un puisse me pardonner.
Coupable, c'est effectivement ce que je suis. Le plus grand meurtrier que la terre ait jamais porté. Et je dois ma survie au seul fait que, suite à mes actes, la peine de mort ait été mondialement abolie, pour la pérennité de l’espèce. Ou peut-être parce que je suis probablement le seul capable de guérir la terre de son affliction.
Si vous lisez ces lignes, alors probablement que pour vous le monde vous parait normal comme il est, mais sachez que ce n'est pas le cas. Par le passé, la terre comptait plus de quinze milliards d'habitants, la société d'alors, fondée sur le contrôle des courants telluriques et la puissance industrielle promettait à tous une vie meilleure, pour autant que l'on s'applique. L'apogée du capitalisme en quelque sorte.
Comme le témoignent les innombrables vestiges enfouis sous la jungle, l'humanité était alors capable de véritables miracles. On ne comptait plus les merveilles qui s'élevaient vers les cieux, tout comme, désormais, on ne compte plus les ruines.
Les promeneurs qui flânaient dans les rues étaient plongés dans un constant émerveillement. Les jeux de lumières et de courant d'énergie ésotérique, apportaient bonheur et entrain à tout un chacun. Partout où se posaient vos yeux, se trouvait une œuvre d'art, que cela soit de la sculpture, de l'architecture, ou, le summum, une œuvre d'illumino-thaumaturgie, une association de magie et de photons se modifiant au grès des pensées des passants..
Après des siècles de guerres, famines, misère et maladie, l'humanité avait enfin évolué vers une société garantissant le bonheur de tous.
Partout, la lumière permettait à l'homme de jouir de sa vue, de se réjouir d'être vivant. Et le plus important : Tout le monde pouvait partager librement ses impressions avec son entourage. Car en ces temps révolus, la lumière ne tuait pas. L'homme, alors créature diurne, était l'apogée de la vie. Nous transcendions tous ce que la nature pouvait alors imaginer. Et pourtant terrible a été notre chute; par ma faute.

Par le passé, j'étais un esothéro-physicien de renom, enfin j'étais le plus grand des esothéro-physiciens. Mes confrères et moi étions chargés de faire surgir du néant de la non-réalité divers objets impossible à produire par des moyens purement physiques, pour la plus grande gloire des arts et des sciences.
Le monde ne me paraissait alors pas assez merveilleux. C'est pourquoi je me suis attelé à l'œuvre de ma vie : Je voulais sublimer l'art de la communication, rendre la moindre parole visible, un voile diaphane de couleur se propageant en volutes colorées, nues éthérées portant les messages et les émotions d'une personne à une autre. Durant huit années, j'ai mis à contribution une vie d'étude des arts thaumaturgiques, un héritage de connaissances physique et la totalité de mon intellect pour cristalliser ma volonté au sein même de la matière. Je tentais alors de modifier la nature profonde des photons afin de rendre mon rêve réel.
Quel orgueil j'avais alors! Je me prenais réellement pour un dieu. Je croyais mon talent et mon savoir absolus. Tout était à ma portée. Et cette œuvre aurait dû me porter aux nues. L'humanité toute entière m'aurait alors reconnu comme le plus grand homme de tous les temps, l'artiste suprême, leur prophète sur la voie de la science.
Pourtant, tout ce que cela m'a apporté, c'est le mépris universel, l'humanité toute entière connait mon nom. Non pas comme je l'espérais, mais comme étant le plus grand monstre humain de tous les temps. Je voulais être prophète de la science suprême, mais je ne suis parvenu qu'à devenir un symbole vivant de la déchéance. Rejeté unanimement partout sur terre, haït universellement pour mes actes. Condamné à l'exil par ma propre espèce.

Peut-être pourrais-je réparer ce que j'ai brisé, mais sachez que c'est volontairement que je n'en ai rien fait. Aujourd'hui je me rends compte à quel point il est dangereux de jouer à l'apprenti dieu. Par le passé déjà j'ai failli détruire le monde car je ne comprenais pas parfaitement ce que je faisais, il n'y a donc pas de raison pour que je réussisse mieux de nos jours.
Le monde a changé et bien que la magie soit toujours dans l'air et la terre, les lois de la physique sont irrémédiablement altérées. Les voies de l'ésothéro-physique me sont désormais obscures, emplies de mystères que je redoute. A vrai dire, avec la connaissance des faits que je possède, certain jour je suis même pris d'angoisse rien qu'au fait de penser. Car je sens bien de quelle façon désormais les pensées des gens s'enroulent autour des idées dans les tissus du non-réel, déformant celui de la réalité. Ces pensées qui, liées à un son libèrent des milliards de photons, invisibles projectiles tueurs qui brûlent littéralement tout ce qui se trouve dans la zone d'influence de l'esprit qui leur a donné naissance. .
Paradoxalement, lors du jour de la grande débâcle, notre esprit fut à la fois notre sauveur et notre Némésis. Il nous a très vite permis de comprendre qu'il ne fallait pas parler dans un flux de photons trop intense. Enfin, pas trop compliquer me direz-vous de le comprendre alors que tous ceux qui se trouvaient éclairés en ce jour maudit mourraient sous les yeux de ceux qui étaient à l'ombre. Malheureusement, plus un esprit est fort plus il déforme le tissus de la non-réalité, favorisant ainsi la réaction entre photons, esprit et son. Cette réaction de combustion instantanée, responsable de la mort de tant de personnes.
Il m'arrive fréquemment de sentir à l'aide de mon sens thaumaturgique, la réalité qui flanche sous le poids de mes pensées. Alors par réflexe, mon esprit s'accroche à la trame du réel, forçant la non-réalité à refluer là ou est sa place. Mais plus je me concentre pour contrôler mon environnement, plus le poids de mes pensée force le non réel à se mêler au monde physique, approchant dangereusement du point ou les pensées explosent en milliards de photons.
Jamais je n'aurais cru, un jour, devoir apprendre à me concentrer pour être distrait.
(Par ailleurs, j'ai joint à la fin de ce document, la description de la discipline mentale que je m'inflige pour stabiliser le réel.
J'en ai tiré un rituel que deux ou trois chamanes ou autres personnes avec des affinités au non-réel peuvent réaliser pour stabiliser localement la trame du monde physique, permettant ainsi à un petit groupe de personnes de communiquer en plein jour et de penser intensément.)

Je repense sans cesse à ce moment catastrophique, où soudain, les poils de mon dos se sont dressés, qu'un frisson terrible naissait au sein de ma colonne vertébrale. Car ma volonté tenait fermement un électron, j'y changeais la nature profonde des charges magiques qui gravitaient autour. Lorsqu'un photon, soudain attiré par une force irréversible, est entré en collision avec mes pensées. La réalité fut totalement déchirée, mon esprit soudain attiré par un vide sans fond. Alors j'ai relâché tout contrôle. J'ai accroché mes pensées à moi-même. A ce moment précis, mon sixième sens à très clairement vu ce photon, soudain modifié, transpercer le voile qui sépare l'imaginaire du physique. L'irréel s'est alors effondré, provoquant une réaction en chaine, qui, telle une onde de contagion a modifié irrémédiablement l'univers.
Et j'ai également vu autre chose, une chose qui torture mes nuits depuis toutes ces années. J'ai vu, simplement à l'aide de mes yeux, plusieurs milliers d'humains soudainement s'embraser, innombrables sphères de lumières aveuglantes, un cercle lumineux, dont j'étais l'origine, qui se propageait parmi la foule. J'ai physiquement ressenti toute la souffrance des millions de personnes qui, protégées par l'ombre ou leur oisiveté, ont été irradiées et brulées par leurs congénères.
L'onde de magie a prit une demi-heure pour submerger totalement la terre, et trente secondes plus tard, la moitié de la vie terrestre avait cessé. La plus grande majorité des survivants étaient blessés, incapables de bouger, incapables d'appeler à l'aide sans mourir à leur tour. Et plus un secours sur tout le globe. Plus aucunes infrastructures en état de fonctionner.
Dans les mois qui suivirent, des milliers de villes furent les proies des flammes. Tentures enflammées par les sphères de lumières, conduites de gaz qui explosèrent, défauts électriques… Et plus de pompiers pour stopper la chute des civilisations.
Les personnes les plus gravement blessées moururent dans les heures qui suivirent la chute de l'humanité. D'autres dans la semaine, mais ce que nous ne savions pas encore, c'est que quasiment tout le monde avait été irradié. Dans les années qui suivirent, un fléau que l'humanité croyait vaincu réapparut : le cancer. Des petits groupes parvinrent toutefois à survivre dans la campagne, là où la destruction avait été moins radicale. Puis, petit à petit, certains retournèrent même dans les petites villes. Personne toutefois, comme vous le savez probablement, ne s'approche des ruines des grandes métropoles, pièges géants pour les imprudents.
J'ai pu, lors de mon voyage d'exil, constater par moi-même l'étendue des dégâts infligés aux grandes villes. Le feu, la nature et le temps, se sont ligués pour mettre à bas les merveilles du passé. Les buildings, emportant dans leurs chutes nombre d'autres bâtiments. Les banlieues, ravagées par les flammes ne sont plus que des déserts noirs, vastes étendues de bâtiments calcinés, cernés par des formes chimériques de véhicules piégés dans du goudron fondu. Les anciennes œuvres d'illumino-thaumaturgies, jadis merveilles pour les sens, sont, désormais privée des esprits de leur créateur et de leurs attaches physiques, de mortels pièges d'énergies, dérivant entre les ruines de ce qui était jadis les centres les plus peuplés du monde.

Au début, personne ne savait que j'étais responsable du désastre. Pour les autres survivants, j'étais juste un miraculé provenant de la zone maudite. Avec un groupe d'une centaine de personnes, j'ai quitté ma ville natale. Utilisant mes dons et mes connaissances pour aider au mieux la communauté. Nous avons fondé à environ une centaine de kilomètres de la ville la petite communauté de Nouveau Destin. Par chance, nous avions parmi nous un ingénieur et quelques techniciens, qui ont été capable de remettre en état les infrastructures du village qui nous a servi de base pour la reconstruction.
Comme vous l'a probablement enseigné la légende, nous avons alors réussit à remettre en service une station ansible qui nous a permis de reprendre le contrôle des satellites, puis de là, communiquer avec la plupart des gens sur le globe au travers des différents postes radios sur le monde. Puis, lors des années qui suivirent, de plus en plus de personnes réussirent à remettre de petites infrastructures locales en service. Jusque au jour où un nouveau système d'administration centrale fut établi. Localisant la plupart des groupes de survivants.
La nature qui reprenait ses droits finit par rendre les déplacements entre communautés difficiles. Nous n'étions tout simplement pas assez nombreux pour entretenir les voies de communications. Malgré les échanges radiotélévisés, les communautés se sont petit à petit repliées sur elles-mêmes. Ce fut pour moi un moment décisif. Au début, j'étais trop occupé à aider les autres pour songer à mes actes. Mais lorsque je me suis retrouvé années après années à ne côtoyer plus que les mêmes personnes, le poids de ma culpabilité devenant insoutenable, j'ai tout dévoilé. Cela aussi est resté dans la légende, je le sais. Mon message radio, diffusé au monde entier, proclamant :
"Moi Daniel Granborough avoue être responsable des évènements qui ont tués tant de personne vingt ans plus tôt. Aujourd'hui, Je ne suis plus capable de cacher mes fautes. Mon remord me pèse trop, et même si j'ai jusqu’ ici gardé pour moi ma culpabilité, je ne puis plus supporter les autres. On me considérait comme un miraculé, comme une aide précieuse pour la communauté, car mes dons d'ésotéro-physicien ont grandement contribué à l'établissement d'un nouveau monde. Mais à chaque fois que l'on me remerciait pour quelque chose, je ne pouvais m'empêcher de penser que sans moi, jamais nous n'aurions eu besoin de reconstruire quoi que ce soit. Alors aujourd'hui, je me confie à vous en homme torturé par ses démons. Je m'en remets à vous et vous demande pardon."
Évidemment, cette révélation ne m'a pas rendu populaire… Dans les dix minutes qui suivirent la diffusion de mon message, une foule enragée à débarqué à la centrale et m'aurait probablement mit en pièces sans l'intervention de notre leader. Il m'a donc, comme au temps jadis mit en état d'arrestation, puis il a convoqué une assemblée mondiale pour rendre mon jugement. Il a fallu une semaine pour réunir pour la première et la dernière fois la totalité du monde. Mon procès s'est déroulé dans la salle de transmission de la communauté, salle que j'avais personnellement aidé à réparer. Là, un juge venu expressément à Nouveau Destin pour me condamner à rendu la sentence que j'ai citée au début de ce document. Ainsi, vingt ans après le désastre, j'ai tout perdu à nouveau. Ma culpabilité m'avait empêché de renouer toute forme d'amitié, toutefois l'isolement de l'exil fut pour moi une terrible épreuve. Non seulement, on m'avait refusé le pardon, mais, me retrouvant seul, je ne pouvais plus partager le poids de ma souffrance avec un autre. Mon esprit se torturait, ressassant sans cesse ces images de mort et de désolation dont j'étais responsable. Et croyez-moi, la survie en solitaire n'est pas chose aisée. Même pour une personne comme moi.
On ne m'avait laissé pour tout matériel qu'un fusil et ce que j’étais capable d’emporter sur moi. Les premières semaines, je n'ai quasiment pas été capable de me nourrir, ne connaissant rien à la botanique et ne sachant pas chasser. Mais malgré toute ma souffrance, malgré mon désespoir, je me refusais à abandonner la vie. Petit à petit, j'ai appris à survivre. Malgré la terreur que cela m'inspirait, j'ai utilisé le pouvoir de mon esprit pour soigner mes blessures, réparer mon équipement et me fournir ce que je ne pouvais pas fabriquer de mes mains. De très nombreuses fois, je suis passé à un cheveu de la mort par combustion alors que je sollicitais trop l'irréel pour améliorer ma condition.
Après quelques années, j'ai trouvé un petit village qui survivait tant bien que mal. Il faut dire que contrairement à mes compagnons d'infortune, les habitants n'étaient que peu nombreux et sans connaissances techniques. Ils ne savaient donc pas qui j'étais. Je leur ai parlé du monde, de mes voyages. Puis, après une journée passée à les aider, je leur ai révélé ce que j'avais fait. Je m'attendais, comme par le passé à ne rencontrer que leur hostilité, mais non, bien qu'ils ne puissent pas me pardonner mes actes, ils m'ont dit que je n'étais plus l'homme d'autrefois, qu'aujourd'hui, je les avais aidé et leur avais rendu l’espoir de revoir un jour d'autres humains. (Il faut dire, que privés de tout moyens de communications, ils ne pouvaient que supposer l’existence d’autre survivants. Ils ont même été assez surpris de savoir qu'un nouveau gouvernement mondial se chargeait de coordonner plus ou moins les actions des différentes poches de civilisations.
Je suis resté avec eux une année durant. Jamais je n'ai pu bien m'intégrer au groupe, car malgré tout, Je restais quand même l'homme responsable de leur malheur. Finalement, je ne puis plus supporter d'être considéré comme une sorte de paria sans en être un vraiment. J'ai donc fait mes adieux. Avant de partir, grâce à mon esprit et à la technique mentale pour contrôler le réel, j'ai fait surgir du néant une petite radio. Puis je suis reparti en exil.
Mais cette fois, je savais ce que je cherchais. Je voulais une place ou je pourrais vivre seul en paix pour tenter de réparer mes fautes. Il m'a fallu cinq ans pour revenir à ma ville natale. Mais je savais que personne ne viendrait jamais ici. Car en plus des dangers que l'on trouve dans les grandes villes, celle-ci est considérée comme maudite. A raison! Mais m'étant damné je ne saurais faire tache sur le tableau. J'ai donc bravé les pièges de cette ville. Plusieurs fois des ruines instables ont failli me coûter la vie. Plusieurs fois, des anciennes œuvres thaumaturgiques dégénérées ont failli m'arracher l'esprit ou désintégrer mon corps. Finalement, je parvins à rejoindre ce qui était par le passé le parc de mon institut de recherche. Et depuis, je m'y suis installé, isolé des humains par plusieurs kilomètres de béton maudit. Protégé des dangers de la magie par les matériaux des murs de l'institut et protégé de l'effondrement par mes efforts d'entretien. Petit à petit, j'ai renvoyé dans le néant les poches de magie résiduelle de la ville, mon but était de trouver une technique facile qui permettrait aux hommes de se réapproprier leurs anciennes demeures. Peut-être ne puis-je pas réparer la physique, mais au moins je peux contribuer à rendre aux humains leur grandeur passée.
Je ne me rappelle plus depuis combien de temps je vis ici à étudier la mort lente de ma ville natale.
Aujourd'hui, si j'écris ce document, c'est parce que j'ai enfin fini ma tâche. J'ai mis au point une technique simple pour dissoudre les reliquats de magie. Je comprends mieux comment fonctionnent les nouveaux courants thaumaturgiques.
Et je sais que l'humanité est capable de réparer ce qu'elle a perdu. Je sais que la civilisation peut renaître de ses cendres, rendue plus forte et plus solidaire que jamais par l'épreuve traversée.
Je lègue aujourd'hui mon savoir à l'humanité en espérant qu'il puisse servir les générations futures. J'ai tout consigné dans une archive que je joins à ce document.

Sachez que dès que j'aurai transmis ce document, j'irai en paix, sachant que j'ai fait tout mon possible pour réparer mes erreurs, je quitterai ce monde pour l'au-delà. J'emporte avec moi le savoir qui a détruit le monde et je lègue l'espoir aux survivants. Une dernière fois, je demande pardon pour ce que j'ai fait et je vous dis adieu.

Daniel Granbourough

Gael à répondu l 28/08/2013 à 14:42
Alors, j'ai envie de dire que ce texte est un peu limite au niveau du sujet de la joute : la culpabilité du personnage n'étant pas vraiment au centre du récit, et de nombreux ancrages temporels permettant de placer le récit dans l'histoire de ce monde...
Mais au-delà de ça, je l'ai trouvé fantastique! Un monde original et maitrisé, un style certain, une histoire prenante...
bref, j'adore!
Sordon à répondu l 15/09/2013 à 22:47
En fait, je suis plutôt d'accord avec toi pour ce qui est du "context fitting", il m'a manqué trente pages pour développer plus la vie de Daniel en elle-même. (mon premier jet n'était constitué des écrits de Daniel, mais de lui les écrivant. Mais au final, j'étais pas convaincu...

Et merci pour ton : "Bref, j'adore!" C'est toujours agréable de savoir que son texte à plu à d'autres personnes.
Je ferai peut-être un autre texte dans le même univers, plus conséquent et sans les restrictions de la joute...
Qui sais, je tient peut-être ma prochaine nouvelle...